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Jour 3

J'appelais la baby-sitter-tête-de-mule. À la première tonalité, elle décrocha.


-Allô, mademoiselle,c'est Adamson. Je voudrais que vous veniez de suite.


Je mis mon doigt sur le microphone et je pouffai. La réveiller en pleine nuit était une satisfaction extraordinaire. Je l'imaginais dans son lit, les cheveux en bataille avec un pyjama du Marsupilami. Elle devait avoir les yeux mis-clos par la fatigue, une main devant la bouche baillant à s'en décrocher la mâchoire.


Elle devait me détester pour l'empêcher de dormir.


J'essayais de me créer l'image de sa tête en panique, comprenant que maintenant ce que je venais de dire. Elle allait devoir se dépêcher pour se maquiller,se coiffer et s'habiller. Et faire tout cela discrètement pour ne pas réveiller ses parents. Elle devrait se contenir de grogner même si je savais qu'elle aurait du mal.


Je n'arrêtais pas de rire. Ça lui ferait les pieds à la petite princesse. J'essayai d'anticiper sa voix pâteuse.


-Très bien, je suis là dans cinq minutes. -répondit-elle joyeusement-.


Elle raccrocha.


Je me relevai en position assise. Qu'est-ce qu'elle faisait debout à deux heures et demie du matin ? Elle ne semblait pas fatiguée mais bien réveillée. En plus, elle ne m'avait même pas demandé d'explication, elle accourait à mon appel. Je bombai le torse fièrement. Elle ne pouvait plus se passer de moi. Je me dépêchai de m'habiller et d'inventer une excuse bidon.


En moins de temps qu'il m'avait fallu pour l'appeler, je reçus un sms me signifiant qu'elle était devant la porte.


Je pris ce qu'il y avait dans l'armoire et l'enfila rapidement.

Je descendis les marches tout en refermant ma chemise blanche pour arriver sur le perron. Je lui ouvris.

-Vous ne connaissez pas les sonnettes ? -me moquais-je-

-Si, mais je connais le sommeil des enfants.


Elle me poussait d'un bras et entra dans la maison.


- Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?


Je reluquai tranquillement ses vêtements. Elle portait un long manteau et des chaussures avec des lacets défaits. Je ne voyais rien d'autre. A par le fait, qu'elle était plus maquillée que d'habitude.


Tout s'expliquait, elle était à une fête.


Je passais à côté d'elle et je pouvais sentir la cigarette et l'odeur de joint.


-Je croyais que vous ne fumiez pas.
-Je ne fume pas. Je vous l'aie dit. Tabagisme passif. -elle souffla-.


J'allais me servir un verre d'eau et elle me suivit dans la cuisine. Je me retournai et levais un sourcil.

-Pourquoi m'avez-vous appelez ?

-J'aimerais que vous commenciez la journée de travail maintenant.


Elle acquiesça à mon grand étonnement.

-Je peux me changer, s'il vous plaît ?

Je lui indiquai la salle de bain, même si elle savait où elle se trouvait.


Je me sentis comme un gamin quand je regardai par la serrure. Elle laissa tomber son trench au sol, et je découvris son ventre plat. Elle était vêtue d'un tee-shirt extra court, je pouvais voir la dentelle rouge de son soutien-gorge à la naissance de ses seins. Je me sentais comme un voyeur, alors je partis même si cette vision et mon imagination me tentaient de rester.


Il serait peut-être temps que je me fasse un peu de bien. Mais comment faire avec Amixiia ?


Mes réflexions furent de courte durée car Atalaïan ouvrit la porte. Elle me sourit. Elle s'était nettoyé le visage et ça lui allait beaucoup mieux.


Elle me regarda avec insistance et je compris qu'elle attendait une explication.


-J'ai une affaire urgente.Je serai de retour demain après-midi -dis-je en regardant ma montre comme si j'étais pressé-


Elle acquiesça et je partis à l'entrée récupérant ma veste et mes clés de voiture.

-A plus tard, Mademoiselle.

Je me dépêchai de rentrer dans la voiture alors que la pluie battait fort. Je conduisis mon petit véhicule, jusqu'à un motel miteux. Je me garais sur un parking plus rempli qu'à l'ordinaire et je rentrai dans le hall. J'allai au comptoir et je vis une vieille dame me sourire.


-Qu'est-ce que je peux faire pour_

-Une chambre.

-Désolé, mon coco, on en a plus. -répliqua-t-elle en mâchant bruyamment son chewing-gum -


J'arquai un sourcil. Comment c'était possible.

-Concours régional de pétanque. C'est qu'ils sont en forme les vieux. -elle s'avança sur le comptoir et me chuchota- Ils me font du gring en plus.


Je me reculai face à cette désagréable promiscuité.

-Mais si tu veux, j'ai une place dans mon lit, mon beau. -me dit-elle en me lançant un clin d'oeil-


Je pris une mine de dégout. Elle ne manquait pas d'aire, elle devait avoir le double de mon âge et c'était répugnant. Ses cheveux bouclés rouges étaient peu nombreux et laissaient entrevoir son crâne, son maquillage était digne de celui d'une prostituée du bois de Boulogne. Et je savais de quoi je parlais.


-Roh ne fait pas cette tête. Ce n'est pas ma faute si ta femme t'a viré.


Je sortis de cet endroit au pas de course. J'ouvris rapidement ma portière et m'engouffrai dans le véhicule. J'allumais le GPS et cherchai un hôtel luxueux dans les alentours.



J'en trouvais un à une quinzaine de bornes. Je me mis en route et je fus surpris de m'enfoncer dans les bois. Plus je roulais et plus la route rapetissait. Il était trois heures passées et mes yeux se fermaient tout seul. Je fus content d'entendre une voix douce me dire «Vous êtes arrivé » mais je le fus beaucoup moins quand je me vis sur un immense terrain vague.


L'hôtel n'avait pas été encore construit !


Je m'arrêtais et soufflai en déposant ma tête sur le volant. Pourquoi j'avais eu une idée si débile, faire une blague à une baby-sitter. Putain ! C'était moi qui en faisais les frais. Elle allait me le payer.


Je me relevai et essayai de trouver un nouvel endroit pour dormir.

-Veuillez vous placer sur une route digitalisée.

Hein ?!


-Veuillez vous placer sur une route digitalisée.

-Mais c'est quoi ce bordel.


Je triturais tous les boutons. Cette saloperie de GPS m'empêchait de chercher un logis car je n'étais pas sur ...

-... une route digitalisée.
-Tu vas la fermer ta putain de gueule !

J'éteignis la voiture. Je n'en pouvais plus d'entendre sa voix qui répétait en boucle cette phrase.


Bon, eh bien, j'allais devoir dormir dans la voiture.


Je reculais le fauteuil et l'allongeai. J'essayais de m'installer confortablement mais mon pantalon de costume était trop serré pour que j'esquisse le moindre mouvement. Je me mis en position du piquet, ce qui n'avait rien d'agréable et je fermais les yeux.


Je commençais à m'endormir quand j'entendis des bruits bizarres. Je me relevai d'un coup et aperçu une ombre dans la forêt. Je vérifiai que j'avais bien fermé la voiture et regardai à nouveau les arbres.


Je sursautai quand j'entendis le bruit d'un gros animal. J'étais sûr qu'il était en rut et prêt à charger sur ma bagnole.


À cet instant, je m'imaginais rentrer chez moi. Mais voir la tête d'Atalaïan gagnante me sortait par les yeux. Il était hors de question que j'abandonne maintenant. Pas après mon mensonge. Elle me prendrait pour un gamin.


Je m'obligeai à rester dans ce véhicule inconfortable avec des animaux assoiffé de sang.


***


Toc, toc, toc


J'ouvris les yeux et je vis un homme en orange fluo. Cette tenue me fit mal.Qui s'habille ainsi de nos jours ? Je baissais la vitre.


-Bonjour -dis-je-

-Il faut que vous partiez, c'est une propriété privée - me répondit la carotte-

Je m'offusquai devant cette impolitesse. Je remontai mon siège et je sentis que j'avais mal au bras, je m'étais endormis sur la ceinture.


Je fis une marche arrière et je rentrai à la maison.



J'ouvris la porte et je fus accueilli par une mine radieuse. Je grognai.

-Monsieur Adamson -dit-elle gentiment-


Tu sais où je te la foutrais ta gentillesse ? Au même endroit que ta queue, railla ma conscience.


Je fus surpris de la tournure de mes pensées.

-Où est Amixiia ? -demandais-je endormi-

-Elle est en train de manger. Vous voulez que je vous fasse quelque chose à manger ?

-Non, je crois que je vais aller me coucher.

-Je vais rester pour la surveiller, alors.


J'acquiesçai et elle redescendit à la cuisine alors que je montais me coucher sur mon matelas. Ma tête avait à peine touché la soie des draps que je m'endormis.


Je me trouvais relevé sur les coudes et en caleçon sur mon lit. Je regardais la porte de ma chambre avec impatience. Je savais que ça allait être torride.

Un corps digne d'un mannequin entra dans une démarche sensuelle. Seulement vêtu de quelques bouts de dentelles, je pouvais voir ce que ça cachait.

Elle s'approcha de moi et m'embrassa le torse avant de remonter lentement vers mes lèvres.Dans une hésitation, je lui laissai ma bouche aux supplices de la sienne. Je n'aimais pas être embrassé lors de rapports sexuels mais là, c'était exceptionnel. Ses lèvres avaient un goût sucré,ressemblant à du miel. Je me surpris à approfondir le baiser. Elle se décrocha de ma bouche et laissa trainer sa langue sur la peau de mon cou. Je gémis et je l'entendis rire. Je retournai les positions et j'enlevais rapidement nos sous-vêtements avant de la prendre par-derrière. Mes vas et viens étaient brutaux et ça avait l'air de lui plaire. Elle criait à en avoir mal à la gorge. Quant à moi, elle était tellement étroite, que j'étais prêt à jouir à chaque pénétration. Elle se mit à mouver du bassin et on bascula tous les deux dans la jouissance.


-Retourne-toi, je veux te faire l'amour -dis-je-


Elle se retourna et je vis ...


Je me réveillai en sueur. Bordel de merde ! J'avais rêvé que je baisais Atalaïan. Et que je voulais lui faire l'amour ? Qu'est-ce qui clochait chez moi? Sérieusement. Elle n'était pas du tout attirante avec son insolence. Je passai mes mains sur le visage avant de m'apercevoir que j'avais une érection et que mes draps étaient couverts de sperme comme ceux d'un adolescent.


Mon Dieu, j'avais fait un rêve érotique sur mon employé. Ça ne m'était jamais arrivé.


Je m'allongeai en mettant mes mains sur le visage. Il était temps que je baise. Je ne pouvais pas continuer de fantasmer sur une mineure.


Je me levais et allai dans ma salle de bain personnelle. Je pris une «douche », si on peut appeler ça ainsi. Je ressortis de la pièce, une serviette sur les hanches.


J'entendis quelqu'un frappait à la porte de ma chambre.

-Entrez -hurlais-je-


Atalaïan entra un plateau dans les mains.


-Je me suis dit que vous auriez peut-être faim. Alors...


Je n'écoutais plus ce qu'elle disait. J'étais trop concentré sur son décolleté. Elle était en train de déposer le plateau sur le lit et son tee-shit baillait. J'avais une magnifique vue sur son clivage.


-...ça ira ?


Je me repris et me regardai ses yeux. Je rougis immédiatement. Depuis quand, j'avais les joues qui chauffaient comme un ado prépubère ?


-Oh ...euh, oui. Merci.



Je me dirigeai vers ma table de chevet en retira mon portefeuille. Je lui tendis des billets. La baby-sitter traversa la pièce et récupéra l'argent. Ses sourcils se froncèrent. Elle s'attendait à plus ?


-Je crois que vous vous êtes trompé -je levais les yeux au ciel-, il y en a trop.


Ce fut à mon tour de froncer les sourcils. Je lui arrachai les sous de la main et recomptai.

-Non, cent quarante euros. Dix euros de l'heure. Vous avez travaillé de deux heures trente du matin jusqu'à seize heures trente.

Elle secoua la tête et me rendit quarante euros.

-C'est moi qui ai dit que je surveillerais Amixiia. Ce n'était pas prévu que je le fasse. C'était plutôt de l'aide que du travaille.


Elle esquissa un sourire.


-Mais pourquoi ? Je ne comprends pas. -demandais-je perplexe-


Qui refuse de l'argent ? Quelle idée avait-elle derrière la tête ?


-C'est juste un geste de sympathie. Il n'y a rien derrière tout ça.


Je ne bougeais pas. Sa main restait en l'air pour que je récupère mes sous mais je ne fis toujours rien. Elle recula et déposa les billets« en trop » sur mon lit avant de me souhaiter une bonne fin de journée.


Les mains sur les hanches, je restais statique.


Cette fille n'était pas normale.


Déjà,je pouvais dire qu'elle était lesbienne. Elle n'a pas louché une seule fois sur mon corps. Même pas une oeillade vers mes abdos. Rien du tout.


Ou peut-être que tu es trop vieux pour lui plaire, dit vicieusement ma conscience.


Je balayai ce mensonge de ma tête.


Je m'installai dans mon lit et mangeai mon plateau-repas...


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Salut à tous, je suis enfin de retour. Au bout d'un mois. Je suis sincèrement désolé.

Je vous doit une explication. Pendant ce long mois d'absence, j'ai eu trois décès autour de moi et je n'avais plus l'envie de publier. Je voulais juste passer du temps en famille.

Je suis désolé que vous ayez du attendre

Bisous <3


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