Chapitre 2 - Underground
Le squelette se leva précipitamment et son œil gauche s'illumina de bleu et jaune. Une chose bizarre comme... un crâne ? un crâne allongé ? était apparu derrière lui. Le squelette semblait se méfier.
« Qui êtes vous, gamins ? Et que faites vous ici ?
- Heu monsieur le squelette... ? On vous veut pas de mal ! On s'est réveillés dans une sorte de caverne et on est arrivés ici à force de marcher. On veut juste sortir d'ici ! Vous pouvez nous aider s'il vous plaît ? demanda Marianne en prenant courageusement la parole.
- Heu... calme toi Sans... c'est juste un mauvais rêve. Un mauvais rêve TRÈS réaliste... mais un rêve malgré tout. Six humains tombés en même temps... C'est qu'un rêve ! Ça va aller ! Tu vas juste aller chercher le gamin... et... tu verras que ce n'est qu'un rêve.
- Pourquoi tu parles tout seul monsieur le squelette ? Demanda Amy, sans-gêne.
- Bon restez là les gosses. Je vais aller chercher quelqu'un. Ne bougez pas ! J'en ai pas pour longtemps, j'ai un raccourci. Si ce n'est pas un rêve, vous serrez encore là ! affirma-t-il »
Et il partit, dans le sens où les enfants étaient arrivés.
« On a raté un truc là-bas ? demanda Alex en voyant le squelette se diriger vers les sortes de ruines.
- Je sais pas ! répondit Amy. Par contre, on peut partir ? Comme ça, il pensera que c'est un rêve !
- Euh... firent Marianne et John. C'est pas très gentil ça... »
Noam réfléchit un instant.
« Et puis, je pense que le mieux est de voir qui il est vraiment et qui est ce "gamin" dont il a parlé. »
Les autres acquiescèrent et ils se mirent à attendre le squelette.
Beaucoup plus loin, au palais d'Asgore.
PDV Frisk :
Vous lisez dans la salle du trône. Soudain, vous entendez un bruit.
Sans apparaît devant vous. Il semble inquiet.
« Gamin, tu peux venir steuplait ? Je suis pas sûr que j'ai pas rêvé mais... En tout cas, il y avait six humains devant moi qui me demandaient de les aider. Tu peux venir ? »
Vous êtes d'accord. Vous vous dites que Sans est paresseux, mais que cela n'est sûrement pas un rêve.
Vous laissez une note à l'intention d'Asgore, Toriel et Asriel.
Après cela, vous suivez Sans dans l'un de ses raccourcis.
PDV externe :
Après avoir attendu un petit moment, le squelette - Sans ? - revint de la direction opposée de là où il était parti, avec un... oui, un humain à sa suite !
C'était un soulagement pour la troupe de voir qu'ils n'étaient pas les seuls humains ici.
L'humain en question portait un pull bleu rayé de rose, une couronne de fleurs dorées sur la tête et avait les cheveux courts. Ses yeux semblaient à demi fermés.
« Bonjour. Je m'appelle Frisk. se présenta l'humain. Que faites-vous ici ? Sans m'a dit que vous demandiez de l'aide. »
Malgré sa méfiance, Marianne se dit que cet humain - fille ou garçon, elle n'arrivait pas à définir - ne leur voulait peut-être pas de mal.
- Enchantée Frisk. Je suis Marianne et voici Léna, Alexandre, John, Amy et Noam. Oui en effet nous demandions de l'aide car nous ne savons pas comment nous sommes arrivés là ni où nous sommes.
- Ni pourquoi c'est un squelette ton ami, intervint Amy.
- Je vais vous expliquer. Il y a longtemps, suite à une guerre fratricide, les humains enfermèrent le camp perdant dans une caverne. Ces perdants étaient des monstres. Ici c'est l'Outremonde, le monde des monstres. C'est donc normal que Sans soit un squelette. J'ai atterri ici il y a quelques temps déjà. »
Frisk se tut un instant et réfléchis un peu.
« Voulez-vous que je vous apprenne les bases de ce monde ? Même si vous ne devriez pas affronter de monstres, il se peut qu'un jour vous soyez confronté à quelqu'un qui vous veut du mal.
- OUAIS C'EST PARTI !!!
- Doucement Amy... On sait pas ce qui va arriver, tempera Alexandre. »
Mais trop tard. Le monde était devenu noir et blanc et on ne voyait plus que Frisk. Six cœurs étaient apparus devant chacun des enfants. Bleu, cyan, vert, violet, orange et jaune. Chacun pouvait en contrôler un. Marianne le bleu, Léna le cyan, John le vert, Alex le violet, Noam le orange et Amy le jaune.
« Les couleurs de ces âmes me rappellent celles de premiers humains... chuchota Frisk. Bon laissez tombez, reprit iel en haussant la voix. Je vais vous expliquer !
Vous voyez ce cœur ? C'est votre âme, la culmination de tout votre être. Au début, votre âme est faible, mais devient plus forte à mesure que vous devenez amis avec les monstres, expliqua l'humain. Bien. Maintenant, je vais vous expliquer comment vous défendre et esquiver, ainsi que devenir amis avec les monstres. Rassurez-vous, je ne vous ferais aucun mal.
Dix minutes plus tard, les enfants avaient tout retenu. Mais Frisk leur avait imposé trois règles d'or : Ne pas tuer de monstres. Ne pas faire augmenter son LOVE. Ne SURTOUT PAS faire de route génocide (sinon Frisk serait contraint de reset). Même si ils ne savaient pas ce que c'était une route génocide et un reset et ne comprenait pas trop pourquoi on ne pouvait pas augmenter l'amour - même si l'humain leur avait dit que ça ne voulait pas dire amour -, ils acceptèrent ces règles.
« Et pour repartir chez nous ? Demanda Alex. »
Frisk eu un air triste.
« On ne peut pas briser la barrière ou passer à travers... Je suis désolé vous allez devoir rester ici. Mais d'abord je vais vous présenter au roi et à la reine. Ils sauront vous héberger. Sans tu peux tous nous emmener ou... Sans ? »
Mais le squelette s'était déjà rendormi.
« Désolée ! Il est vraiment fainéant, mais c'est quelqu'un de bien ! Nous allons devoir traverser tout l'Underground à pied. Faisons d'abord une halte à Couveneige. Vu que vous avez rencontré Sans, vous pouvez faire la connaissance de tous les autres amis ! Je vais d'abord vous présenter quelqu'un de... vraiment... génial. Ne vous inquiétez pas ce n'est pas très loin.
- On a vraiment le choix ? demanda Léna.
- Certains monstres ont encore du mal à faire me confiance, car je suis humaine, mais ils ne m'attaque pas. Par contre, avec des humains inconnus... Si vous venez avec moi ils ne vous attaqueront pas.
- Bon.... on te suis Frisk, fit Noam. »
Méfiants malgré tout, la petite troupe suivit Frisk.
Au bout d'un moment, ils arrivèrent devant un panneau où était écrit Bienvenue à Couveneige. Un peu plus loin, une petite ville de dressait. Enfin, c'était plutôt une rue avec des maisons qu'une ville. Il y avait malgré tout des commerces : un hôtel, un bar nommé Grillby's et une... bibilothèque ?! Comme avait dit Frisk, les monstres semblèrent méfiants à l'approche des humains.
Frisk les emmena ensuite jusqu'à une maison décorée comme pour Noël, devant laquelle trônait deux boîtes aux lettres. Sur l'une on pouvait lire : Sans. Et sur l'autre : Le grand Papyrus.
« Sans, dit John. C'est le nom de ton ami, non ?
- Exactement ! répondît Frisk. »
L'humain toqua à la porte de la maison.
Aussitôt, la porte s'ouvrît.
Un squelette portant un tablier blanc avec des taches de sauce tomate dessus. Comparé à Sans, il était plus mince et beaucoup plus grand.
« HUMAIN ! s'écria-t-il. Tu arrives pile poil au bon moment ! J'ai terminé de faire les spaghettis ! »
A cette annonce, Frisk grimaça légèrement. Mais le squelette ne sembla pas s'en apercevoir.
Par contre, il vit les six humains derrière Frisk.
« Humain ! cria-t-il de nouveau. Tu as amené des amis !
- Euh... pas vraiment, répondit Frisk. Par contre, ils doivent avoir faim. Tu pourrais leur servir tes spaghettis ? »
La petite troupe s'en réjouit. Ils avaient faim, c'est vrai et voulait bien manger des spaghettis. Le squelette sembla aussi s'en réjouir.
« WOWIE ! Rentrez, amis de l'humain ! Le grand Papyrus va vous faire goûter ses délicieux spaghettis ! »
Les humains suivirent donc le squelette à l'intérieur. La maison était plutôt sympa, et on pouvait y voir un étage. Et petit plus non négligeable : il y avait une télé.
Le squelette - Papyrus ? - leur servit à chacun une assiette de spaghettis bolognaise, sauf à Frisk, qui avait poliment décliné la proposition.
John effleura les spaghettis de sa main. Ils semblaient froids. Malgré tout, il les mangea. Le goût était... indescriptible.
« Alors humains ? s'exclama le squelette. Comment les trouvez-vous ?
- Ils sont dég... commença Amy.
- Ils sont plutôt bon, coupa John. Merci monsieur le squelette. »
Amy fut surprise.
« Mais non, il sont dégueu ! chuchota la jeune fille. »
Frisk rigola discrètement.
Après avoir pris congé de Papyrus, Amy voulu taper Frisk.
« Tu savais qu'ils étaient degueu ses spaghettis ! se fâcha la jeune fille. »
Frisk se mit à rire de nouveau.
« Il faut dire que Papyrus a une façon discutable de cuisiner, répondit iel. Et moi aussi j'ai dû les manger, avant. Mais c'est quelqu'un de bien. Vraiment. »
La petite troupe traversa la zone enneigée et arriva dans un endroit beaucoup plus silencieux, troublé uniquement par le bruit de l'eau.
« Voici les Chutes, annonça Frisk. C'est un endroit calme, je l'aime beaucoup. J'y viens quand j'ai besoin de calme. »
Marianne semblait captivé par cet endroit. Il était magnifique. Et aussi... il lui semblait être déjà venue ici.
Et pourtant... C'était la première fois qu'elle était là, non ?
Ils marchèrent encore tout droit un petit moment, avant que Frisk ne les fassent bifurquer vers le bas.
La petite troupe arriva devant un cours d'eau sur lequel une silhouette encapuchonnée tenait un bateau.
« Bonjour monsieur le passeur, dit Frisk. Pouvez vous nous emmener à Calciterre s'il vous plaît ?
- Tralala, répondit le passeur. Vous êtes trop nombreux. Je suis désolé mais je ne peux pas transporter autant de monde sur ma barque. Tralala ! »
Frisk soupira.
« Je m'en doutais. Au revoir, monsieur le passeur.
- Bonne journée ! Tralala ! »
La troupe s'éloigna. Ils arrivèrent à un lieu où la pluie régnait. Frisk les invita à prendre un parapluie.
« Quel étrange personnage ce passeur, remarqua Noam.
- Oui c'est vrai, reconnu Frisk. Mais il est pratique de prendre sa barque pour voyager d'un point à un autre. »
Pendant qu'ils avançaient, Amy et Léna sautaient dans les flaques d'eau en éclaboussant les enfants trio près d'elles. Heureusement, ils arrivèrent bientôt à un endroit sans pluie. La petite troupe reposa les parapluies et se tinrent devant un mur.
« Ah oui ! Normalement, le roi avait fait installer une échelle mais.... elle n'y est plus. Attendez....
Frisk fouilla les alentours et trouva finalement l'échelle.
- Voilà. Montez. »
Lentement, Noam monta le premier puis aida les deux plus jeunes (Léna et Amy) à grimper à leur tour.
« C'est un parcours d'obstacles l'Outremachin. Fit Amy en se hissant tant bien que mal sur le rebord.
- L'Outremonde. Corrigea Léna.
- Oui mais bon c'est pareil !! »
Et ils se remirent en route dès que tout le monde fut passé.
Frisk emmena les enfants jusqu'à un marchand de glaces qui se situait.... Dans un endroit très chaud. Leur guide l'appela Calciterre.
« Wahou, il fait chaud ici. Dit Alexandre
- Oui c'est pas pour rien qu'on l'appelle Calciterre. Bon venez je vais vous emmener au....
- AHHHHHHHHHH
Un cri de fit entendre.
- Ça venait du labo d'Alphys ! Paniqua Frisk. Il faut aller voir !!
- Heu ok..... Si tu veux. Fit John. »
Le groupe courut jusqu'à un grand laboratoire. Là, Frisk ouvrit la porte à toute volée et s'écria : « ALPHYS !!! »
Dans le laboratoire, une femme poisson tenait une lance bleutée. Derrière elle, se tenait une sorte de petit dinosaure avec une blouse et des lunettes. Et pour finir, la personne qui était menacé par la lance de la femme poisson était une sorte de squelette vêtu d'une blouse noire. Finalement, la sorte de dinosaure en blouse -Alphys ?- s'écria :
« Do.... Docteur Gaster ? Est-ce vous ? »
Darkie : hey bonjour tout le monde ! J'espère que ce deuxième chapitre vous auras plus (je prends le contrôle de la fin du chapitre mais en même temps il est écrit sur mon téléphone XD). Pour ceux qui ne le connaisse pas, Gaster est un personnage plutôt mystérieux, dont on est même pas sûr de son physique. Mais ce qui est sûr c'est que c'est l'ancien scientifique royal avant Alphys et qu'il aurait "succombé à sa propre expérience"
Le chapitre 3 sera porté sur.... CHUT JE ME TAIS !!! Sinon Brumie va m'en vouloir XD.
En tout cas passez une bonne journée/soirée ! A la prochaine
Brumie : Bonne année !
Les chapitres sont publiés 1 fois par semaine, en même temps qu'Origin, une de mes histoires (j'espère)
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