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The Weddings - Calum

La tête enfouit sous les draps de cette chambre d'hôtel , tu t'efforçais de faire le moins de bruit possible pour ne pas alerter Calum . Tu l'entendis sortir de la salle de bain :

- Ça fait du bien ! Hé , Y/N , tu comptes bouder là dessous toute la journée ?

Tu ne lui répondis pas et te contentas de bouger , pour lui faire comprendre que oui. Tu sentis son poids déformer le matelas sous toi et il tira violemment la couverture , pour que tu puisses voir le jour . Son expression changeât quant il vit perler sur tes joues , ses quelques larmes que tu t'étais efforcée de retenir depuis quelques jours . Sans un mot et en quelques secondes , tu te précipitas dans ses bras , te coller contre son torse légèrement humide :

- J'en ai rien foutre de ce qu'il pense ! Hurlas tu

- Moi , j'ai envie de m'y tenir. Je vais pas aller à l'encontre de ce que veut ton père...

- Je croyait que tu étais punk rock ?!

Il éclata de rire avant de refermer ses bras autour de toi . Tu repris ensuite :

- Je suis désoler pour hier ..

- Mais tu n'y es pour rien , t'inquiète pas pour ça . Et de toute façon c'était moi que ton père avait envie d'étrangler !

- Mais ma mère t'adore et ma sœur aussi ! Que mon père soit contre ce mariage , on s'en fiche non ?

- Pas totalement.

Il pris un air songeur pendant un certain temps, sûrement en train de penser à toutes les solutions possible et inimaginable. Tu avais doucement relevée la tête et plongeas ton regard dans ses magnifiques yeux qui semblaient être devenu presque noir. Tu sentais qu'il avait quelque chose derrière la tête , mais quoi ?! Sentant ton regard interrogateur le sonder , il était subitement revenu à la normal en arborant son sourire le plus charmeur. Il passa doucement sa main sur ta joue et t'assura :

- Écoute bébé , je ferrais tout ce que je pourrais pour arranger la situation, je te l'assure.

- Je sais pas comment tu vas faire ...

- Les punk rock ont toujours quelques coups d'avance .

Il conclue sa phrase en riant doucement . Il se releva , te laissant seule sur le lit . Vêtue d'un simple jean et d'un serviette au dessus des épaules , il tournait dans votre chambre à la recherche de ses vêtements :

- Je vais faire un tour en ville avant qu'ont rentre a Sydney . Je suppose que tu préfères brouiller du noir ici .

- T'as tout compris. Mais tu vas faire quoi en ville ? Tu connais des gens à Brisbane ?

Il hésita quelques secondes avant de répondre. Cherchant un point d'accroche dans votre chambre mais n'osant pas te regarder directement droit dans les yeux :

- Je suis une rock stars , oublie pas !

Il s'assit au coin du lit , enfiler ses Vans . Tu l'observais nouer ses lacets avant de croiser son regard :

- Aller , souris , c'est pas si dramatique.

Tu te redressas en position assise, en tailleur et continuas :

- Mais si ça l'est !

Il s'approcha , pris ton menton entre son pouce et son index pour y déposa un long baiser avant de conclure :

- Tout ira bien , fait moi confiance . Je revient dans une heure , peut être plus ...

Tu te contentas de hocher la tête et de le regarder disparaître de la chambre . À peine avait-il fermé la porte que tu ne pus t'empêcher de penser a quelle sorte de plan étrange et mal fagoté il était en train d'échafauder. D'un coup , la pièce semblait vide , sans vie . Tu pris ton Ipod et enfonças tes écouteurs dans les oreilles , essayant de te changer les idées. De toutes les chansons qui passaient , tu n'en écoutais pas une , complètement plongée dans tes souvenirs , aucun sons ne pouvait atteindre tes oreilles .

                                                                                       *Flash-back*

L'ambiance était devenu glacial dans la salle a manger . Tu voyais bien que même si Calum tenait fermement le regard de ton père , il commençait à vraiment être intimidé . Ton père , depuis le début tu savais que c'était lui qui allait poser problème. Il était imposant et dur par ses propos :

- Écoute mon grand , ma fille a besoin d'un vrai homme . Pas d'un ... musicien .

- Chéri ! Tout ce qui importe c'est qu'elle soit heureuse non ? Et je sais que Calum est un très bon garçon , il saura s'occuper d'elle . Débuta ta mère .

Même si ta mère et ta sœur vous soutenaient , ton père restait inébranlable :

- Et de toute façon elle est trop jeune pour se marier !

- Papa ! Je me suis marier plus jeune qu'elle ! Continua ta sœur .

- J'en est rien a faire , c'est non . Et puis quoi encore ! Vous pensez vraiment que je vais laisser mon bébé entre les mains d'un type comme lui.

Il marqua une légère pause et te foudroyait du regard , comme pour tenter de te convaincre grâce a ses preuves qui sont pour lui, irréfutables :

- Il partira pendant des mois Y/N , tu ne sais pas ce qui se passe pendant ses tournées !

Tu commençais à saturer . Depuis le début du repas , ton père n'avait pas cessé de te fournir des arguments te prouvant que votre union ne te mènerais à rien . Tout ce qu'il arrivait a faire , c'est a chaque fois , plus faire monter la rage qui c'était installer en toi. Tu l'écoutais d'une oreille et tentais de te calmer en tenant fermement ta serviette dans ta main. Tu sentis les fins doigts de Calum s'entrelacer aux tiens . Tu levas le regard vers lui , il ne te regardais même pas , toujours en train d'écouter attentivement ce que ton père lui reprochait et à chaque fois. Il répondait , toujours les bonnes réponses, ce qui semblait faire perdre patience à ton père . Mais ce dernier restait toujours aussi déconcerté et s'adressa à toi :

- Y/N, crois moi , tu ne seras pas heureuse.

- Et toi ? Tu m'as déjà vu heureuse ?

Il s'étonnait de ta réponse :

- Oui , toi mon « cher » papa ! Y a t-il eu un seul jour où tu t'es interrogé sur mon cas ? Si j'allais bien ?

Calum comprenait que là , tu allais parler d'une certaine période de ta vie . Il se tourna vers toi en pressant doucement ta main qu'il tenait toujours avec affection :

- Y/N, tu n'es pas obliger d'aller jusque là ! Essayait-il de te convaincre .

Tu fermas les yeux , essayant de réfléchir en te focalisant sur la douce voix de ton futur mari. Calum comprenait de quoi il s'agissait. C'était une période de ta vie que tu haïssais. Cette période que la solitude et les questions dominaient .Cette même période où tu n'avais plus aucun contact avec ta famille . Cette période où ta mère et ta sœur étaient les seules a s'inquiéter de ton état. Cette période où une présence paternelle aurait été requise mais malheureusement, il ne te voyait pas. C'est aussi à cette période que tu as fait la meilleure rencontre de ta vie : Calum. Avec lui , tu te sentais vivante , il t'avait sauvé de toi même. Et pendant tout ce temps, bien avant que Calum arrive et illumine ta vie , ton père ignorait sûrement ton existence . Tu respirais calmement avant d'ouvrir les yeux. Ce n'était pas une très bonne idée car à peine avais tu croisée le regard de ton père , un regard dur et froid , ce même regard qui n'arrêtait jamais de te juger , tu te levas dans un fracas pas possible et disparus dans ton ancienne chambre, à l'étage sans dire un seul mot.

En claquant la porte , tu sentais la colère redescendre mais les larmes, elles ne faisaient que surgir. Tu essuyas aléatoirement tes joues et plongeas littéralement sur ton lit te recroquevillant sur toi même . Tu n'avais même pas remarquée que les volets étaient fermés et bizarrement, c'était mieux ainsi. Tu ne voulais pas voir tout ce qui se trouvaient dans la chambre , bien trop de mauvais souvenirs y étaient présents. Tu reniflais bruyamment en te disant que tu le détestais. Lui et ses idées toute faites. Tu songeais au fait de faire se mariage sans son consentement quand la porte que tu avais claquée , s'ouvrait doucement. L'adorable bouille de Calum apparut dans l'encadrement. Il te chuchota de la porte :

- Je peux entrer ?

Tu te contentas de relever lentement la tête et dit d'une voix à peine audible :

- Oui bien sur.

Il s'engouffra dans la chambre et marchait doucement vers toi. Il finit par s'asseoir au pied de ton lit, à même le sol . Il posa tendrement sa main sur ta joue et la caressa doucement en te souriant tristement. Vous étiez restés comme ça pendant cinq bonne minutes. Calum savait s'y prendre avec toi, ton coté impulsive lui avait appris à toujours prendre son temps quand il s'agissait de te calmer. La chaleur de sa main et de son sourire t'avait apaisée bien plus rapidement que tu ne l'aurais penser. Il l'avait sentit et entreprit enfin de te parler :

- Ça va ?

- Mouais.

La faiblesse de ta voix lui avait fait comprendre que tu n'étais pas totalement en état. Ce genre d'accrochage avec ton père était fréquent. Calum avait dut à plusieurs reprises passer après la tornade recoller les morceaux mais même si vos disputes était beaucoup plus bruyante , il avait tout de suite compris que cette fois , ça serait beaucoup plus compliquer de te remettre sur pieds :

-Tu veux quelque chose ?

-.....

- A boire peut être ?

-...

Il soupira bruyamment avant de sortir son argument choc :

- Cuddle ?

Tu ne peux empecher un léger gloussement de s'échapper de tes lèvres. Les « cuddle » -comme il les appelait- c'était les câlins à la Calum. D'énormes câlins où tu finissais toujours pas finir étouffée sous son poids. Tu fis un léger signe de tête, accompagné d'un léger sourire amusé au coin des lèvres. Tu le vis se radoucir et se redresser doucement sur ses genoux. S'accouder en posant ses coudes de chaque cotés de ta tête et avec une facilité déconcertante , avait fait passer ses jambes sur le lit. Désormais , tu t'étais tournée le dos, lui faisant face. Il s'écrasait doucement sur toi te faisant rire de nouveau :

- Calum ! T'es lourd !

- Je sais ! Tu vas me vexer à cette allure tu sais.

Vous éclatiez de rire tout les deux avant d'échanger un doux regard. Il te souriait doucement et alla plaquer son front contre le tien. Cette proximité que tu aimais tant te fit frissonner sur le coup, il avait fermé les yeux et ses adorables cheveux brun retombaient sur tes derniers. Tu le regardais émerveillée par cette homme qui pouvait être les deux opposés . Il pouvait se montrer extrêmement enfantin et puéril et d'autre , un vrai homme. C'était sûrement pour ça que c'était lui et pas un autre. Il te fit sursauter quand ses yeux c'étaient brusquement ouvert et qu'il avait enfoncé sa tête dans ton cou. Sa respiration , lente et chaude , venait doucement caresser ton épaules quand il dit :

- Y/N ?

- hmm ?

- Je te connais et je sais que c'est pas ton père qui t'emperchera d'en faire qu'as ta tête. C'est bien ça ?

- T'as tout compris.

Il se laissa rouler sur le coté, te débarrassant de sa présence et aussi étrange que cela puisse être , tu l'aurais bien supplié de reprendre son ancienne place , il te tenait chaud depuis quelques minutes. Tu tournas la tête vers lui et le vis , la tête a moitié enfoncée dans l'un des oreillers. Il devait sûrement être épuisé de ces heures de routes qu'il avait enchaîné quelques heures plus tôt :

- Le cuddle est fini ? Demandas tu en imitant l'une des adorables moues qui le faisaient craquer.

Il plissa sa lèvre inférieur et finit par dire d'une voix presque inaudible :

- Oui mais, je te ferrais d'autre cuddle en rentrant a l'hôtel.

- Tu veux rentrer ? Maintenant ?

Il éclata de rire et fini par dire :

- Tu fuis ton père ma belle !

- C'est faux !

- Si !

- Et puis si ça l'était , je suis sur que tu ferrais pareille si ça t'arrivais.

Il s'apprêtait à dire quelque chose mais ses lèvres n'avaient faite que s'ouvrirent et se refermer directement. Il était sûrement en train de peser le pour et le contre de la situation actuelle. Son expression respirait un questionnement intérieur, les sourcils légèrement froncés et le nez légèrement plissé .C'était sur , il réfléchissait. Il reprit son sourire habituelle et fini par dire :

- Je ne sais même pas comment j'aurais réagis mais je ne serais sûrement pas partis comme tu l'as fait.

- Donc tu préférais rester en bas et te faire littéralement descendre par mon père. C'est bien ça ?

Il roula des yeux et fini par t'ébouriffer les cheveux :

- Bref ! De toute façon on a quitter la table au beau milieu du repas. On peut dire qu'on est très fatigué et qu'on préfère rentrer car je suis fatigué ?

- Oui. Mais disons plutôt que j'ai plus envie de rester ici.

- Pourquoi ça ?

- Si on dit que c'est à cause de ta fatigue , mon père va en rajouter une couche , encore..

- Puisque je te dis que ça ne m'atteint pas ! Aller viens par là au lieu de dire n'importe quoi.

Une vague de bonheur avait submergée tout ton corps quand tu allas plaquer tes hanches aux siennes. Tu posas ta main sur son épaule quand il avait posé la sienne sur ta hanche mais avait pris le soin de la passer sous ton t-shirt , pour avoir un minimum de contact avec ta peau. Cette même main c'était mise à faire de minuscule cercles, te faisant frissonner toute entière. Il avait rapproché sa tête de la tienne et ses lèvres étaient beaucoup plus proche que tu ne le pensais . Vous les laissiez s'effleurer doucement avant qu'il plaque les siennes complètement sur les tiennes. Par habitude, tu entrouvris la bouche et laissa passer sa langue qui venait caresser doucement la tienne. Votre baiser devint tout de suite plus profond quand tu sentis sa main glisser jusqu'à ta nuque et te tenir fermement pour ne pas te voir fuir - encore. Tu resserras ta poigne sur son t-shirt , qui lui donnait le signal , le signal disant que tu devais respirer . Il décolla ses lèvres des tiennes avec beaucoup de difficulté. Avant de totalement reculer la tête , il t'avait quand même volé quelques baisers . Sa main était désormais sur ta joue et il semblerait que se baiser l'avait mis dans un état second, son regard était bien trop désireux et se n'était vraiment pas le moment. Tu posas tes deux mains sur son visage- histoire de le tenir loin - et lui dis d'une voix posée :

- On devrait descendre et leur dire qu'on y va. On est là depuis trop longtemps.

Il hocha la tête et se releva pour s'asseoir sur le lit. Il passa ses mains sur son visage avant de te regarder du coin de l'œil . Tu te redressas à ton tour et te plaças devant le lit en lui tendant les mains , l'invitant à les saisir pour se relever. Il les prit -même si ton aide n'était pas nécessaire - et se redressa devant toi. Tu reculas de quelques pas mais il passa ses mains dans ton dos et te plaqua doucement contre lui . Il se penchait vers toi mais se stoppa net quand un toquement retenti contre la porte :

- Y/N ? Ça va ? Calum est avec toi ? Je peux rentrer ?

- Oui maman, il est là. Et oui si tu veux .

Calum roula des yeux, sûrement frustré de ne pas avoir fini ce qu'il avait entrepris. La porte s'ouvrit doucement et ta mère en était surgis. Elle n'entra pas dans la chambre plonger dans le noir et s'attardait sur le faite que Calum et toi soyez aussi proche. Tu étais sur qu'elle se reprochait d'avoir coupée quelque chose et bien sur , un sourire amuser trônait sur tes lèvres. Elle dit en premier :

- Vous comptez finir le repas avec nous ou ..

Elle n'osait pas finir sa phrase mais Calum prit la parole :

- Justement. On était en train de se demander si on rentrait à l'hôtel maintenant.

Ta mère t'adressa un regard désolé en s'apprêtant à dire quelque chose mais malheureusement, tu l'as coupa net :

- Maman , il est hors de question qu'on reste dans cette maison pendant notre séjour à Brisbane. Je te l'ai déjà dit.

Elle soupira en regardant Calum , désespérée :

- Donc vous partez ? Maintenant ?

- Oui , j'ai fais pas mal d'heures de voi-

Tu coupas Calum dans ses explications et crachas les réelles raisons à ta mère. Des raisons qu'elle connaissait déjà :

- Non , ça n'as rien a voir. Certes, Calum est crevé mais je ne resterais pas une minute de plus avec « lui » en bas dans la salle a manger. Si tu veux bien , on va partir par derrière. Dit au revoir à Mary de notre part.

Tu sentais Calum te foudroyer du regard mais tu n'en prenais pas garde. Ta mère se lamentait de nouveau :

- Ah ! Tu tiens bien de ton père toi. Aussi têtue . Aller filez !

Elle se poussa du chemin, vous laissant sortir l'un après l'autre . Arrivée devant elle , tu lui fis une bise sur la joue en l'a remerciant :

- Merci maman !

- Rhoo, aller file je te dis !

Tu rias doucement et après avoir fait quelques marches tu avais remarquer que Calum ne suivait pas. Tu te retournas et le vis en train de parler avec ta mère. Tu fronças les sourcils mais il t'ordonna de descendre :

- Je te rejoint. J'ai juste a demander quelque chose .

Te voyant hésiter encore , il osa légèrement le ton. Ses traits c'était légèrement tirés et sa voix , bien plus grave. « Extrêmement sexy... » Pensas tu, mais son ordre résonna :

- Y/N, je te rejoins . Aller, descend !

- Ok ok , détend toi,« chéri ».

Il souria en secouant la tête puis se tournant vers ta mère, suite à ça , ils avaient disparus dans les marches des escaliers.

Vous aviez quitter la maison sans que personne ne s'en rendent compte et étiez directement rentrer a l'hôtel.

                                                                               *Fin du flash back.*

Vous aviez passés la fin de la semaine à Brisbane. Passant de maison en maison , les rencontres familiale l'oblige. Étant une future mariée, une bonne partie devait rencontrer Calum même si il était déjà connue par beaucoup des membres de ta famille. Une rock star , généralement sa passe pas inaperçue.

Calum était enfin rentré avec quelques provisions pour le chemin. Il était tellement joyeux que s'en était troublant.

Sur le chemin vers Sydney, Calum t'avait poser une question plutôt , étrange :

- Ton père t'a appeler ?

Tu restais figé quelques temps avant de lui répondre :

- Non. Pourquoi ? Il devrait ?

- Oh , j'en sais rien , je demandais ça juste comme ça...

Il semblait un peu tendu mais resta concentré sur la route.

Après cette « question » une heure s'était écoulée et Calum avait décidé de faire une pause sur l'aire de repos qui arrivait. Il gara la voiture et en ouvrant sa portière , il balança par dessus son épaule :

- Si tu me cherches , je suis au chiotte.

- Wahoo , quelle classe ! Quelle romantisme ! Pouffas-tu entre deux rires.

Il ria bruyamment et dit en marchant vers la station :

- Je sais merci !

Tu secouas la tête avec un léger sourire amuser . Tu sentais que quelque chose ... quelque chose vibrait dans ta poche . Tu sortis de la voiture , pour marcher un peu et pris ton téléphone .

« Maman »

Un sourire encore plus grand s'affichait et sans attendre , tu portas ton téléphone à ton oreille après avoir décrochée :

- Oui Maman , je suis encore en vie. Calum à bien pris sa pause après deux heures de conduite. Comme tu lui avais conseiller.

- Y/N ?

Ton sang ne fit qu'un tour quand la voix grave de ton père rugit du combiner. Comme à son habitude, toujours froide et dure :

- Oui. Pourquoi ce n'est pas Maman ?

- Je me suis dit que si je t'appelais avec mon téléphone tu n'allais pas répondre.

Il avait parfaitement raison. C'était ce que tu avais prévue à l'instant où Calum avait évoqué son appel :

- Tient ?! C'est bien ce que j'allais faire.

- Je m'en doutais ma grande.

- Bon, fait vite.

Il hésita à parler , tu l'entendais. Il commençait des phrases mais au bout de quelques mots, ruminait et la reformait ensuite. Ton père avait toujours été direct dans ses propos alors , pourquoi cette hésitation. C'était étonnant venant de lui :

- Y/N... Je vais pas tourné autour du pot hein. Aujourd'hui , ton futur mari est passé à la maison.

À « Futur mari » , la surprise se lisait sur ton visage. C'était quoi ce bordel ?! Tu ne répondais pas et le laissais continuer, ayant hâte de connaître la suite de cette histoire qui commençait plutôt bien :

- Il est entré dans mon bureau , ta mère à sa suite et il a eu aucun scrupule à « m'expliquer les choses ». Tu m'avais jamais dit qu'il était aussi ingrat que toi !

Tu te retenais de rire , pour ne pas le froisser. Il était vrai que quand quelque chose gênait vraiment Calum, il n'hésitait pas à lui rentrer dedans. Un peu comme toi en quelque sorte :

- C'est vrai que la première fois c'est étonnant hein. Il paraît calme et puis d'un coup...

- Et puis d'un coup j'ai l'impression de t'avoir devant moi Y/N.

- Sûrement.

C'était la première fois depuis des mois que tu étais d'accord sur quelque chose avec ton père. Tu avais aussi notée une amélioration, sa voix semblait plus calme et posée que d'habitude :

- Dis-moi, tu l'aimes vraiment ce garçon ?

Cette question t'avait pétrifiée. Pas dans le mauvais sens , au contraire , tu étais heureuse qu'il te pose cette question. Tu sentais le creux de ton ventre bouillonner à cause de touts ces souvenirs qui surgissait . De plus , Calum venait de sortir de la station. Il marchait les mains dans les poche vers votre voiture et quand il croisa ton regard il souria de toutes ses dents. Tu fis de même en répondant à la question de ton père :

- Si je l'aime ? Le mot est faible...

Il soupira bruyamment avant de répondre :

- Bon. Tu sais que je suis contre se mariage mais .... je veux bien , donner ma bénédiction. Et de toute façon, il m'a fait une promesse.

- Quoi ? Une promesse ?!

- T'occupes pas de ça ! Et de toute façon t'as un mariage à préparer ...

C'était à ce moment là que Calum était enfin arrivé près de toi. Tu lui adressassent un sourire plus que faux et dit :

- Donc , si je comprends bien. J'ai ton consentement , « Papa » !

Au dernier mot que tu avais prononcée, tu avais vu l'expression de Calum se décomposer. Il s'était retourné et tentait de s'échapper mais tu l'avais retenu par la capuche, le forçant à rester. Il finit par se tourner face à toi, sans pour autant oser croiser ton regard, extrêmement gêné :

- Oui, vous avez mon consentement. Il sait se montrer extrêmement persuasif quand même !

- Oui, il est très douer pour ça. Pouffas-tu de rire

- Donc , c'est une affaire classée.

- Pas totalement, non .

- C-comment ça ?

Tu rias doucement avant de dire :

- Je t'expliquerais plus tard .

- Et pourquoi pas maintenant ?

- Papa j'ai d'autre choses à faire. Comme par exemple rentrer chez moi !

- Ah , excuse moi. Oui c'est vrai ! Bonne fin de voyage et que Calum s'arrête-

- Toutes les deux heures , nous savons !

- Aller , je raccroche .

- Attend papa !

- Oui ?

- Tu dois me promettre d'accepter et d'honoré ma demande.

- On verra ça !

- C'est tout vu Papa ! Tout vu !

Il éclata de rire avant de dire et de raccrocher :

- Tu es bien ma fille toi. Passe une bonne fin de journée ma grande.

Tu enfouissais ton téléphone dans la poche de ton gilet et l'obligeais à te regarder en te rapprochant de lui :

- Calum ?

- Non...

Tu gloussas et enroula tes bras autour de sa nuque et te serra contre lui :

- Je ne sais pas ce que tu as fait , ce que tu as dit et je m'en fous mais merci !

Il resserra son étreinte te soulevant du sol. Tu entouras tes jambes autour de ses hanches et lui donnais quelques baisers tout en lui tenant la tête entre tes deux mains. Il te retenait en te soutenant par les fesses. Tu réussis à décoller tes lèvres des siennes :

- Alors comme ça , tu as été marginal auprès de mon père hein ?!

Il détourna le regard sur le coté :

- Mais non ! Qui a bien pu te dire ça !

Son ton était tellement faux qu'ont ne pouvait pas le croire :

- Oui bien sur !

Ton rire fut étouffé par ses lèvres quand il les avait plaquées contre les tiennes.

                                                                                     *Ellipse de 9 mois *

-Tu veux bien arrêter de t'agiter comme ça ! Je t'assure la traîne de ta robe est superbe ! Tout comme toi !

Ces quelques paroles avaient réussi à te calmer et tu dirigeas ton regard droit devant la porte de l'église. Ton père lança un dernier regard sur ta traîne. Il réapparut à tes cotés et remis son smoking en place. Un silence s'installa , pas un silence lourd , c'était un silence nécessaire. Tu avais besoin de te calmer avant de passer cette porte, avant de marcher dans l'allée centrale dans cette superbe robe blanche, avant de croiser le regard de Calum, déjà devant l'autel , avant que ton père te laisse à ton futur mari. Rien que de penser à ça , tu sentais ton ventre se tordre d'appréhension.Tu te tournas vers ton père et lui dit :

- Merci d'avoir tenue ta promesse. Je sais bien que tu es contre ce mariage et -

- Que je sois contre ça n'a strictement rien à voir avec mon rôle de père. Je dois t'accompagner jusqu'à Calum et c'est bien ce que je vais faire .

Tu en restais sans voix et lui souria doucement. Il te rendit ton sourire mais subitement , son expression était perdu entre incompréhension et désespoir. De même , tu entendis un bruit provenant de derrière toi et une voix plus que reconnaissable. Tu te retournas et tomba nez à nez avec Calum. Extrêmement bien vêtue , d'un smoking noir mais celui-ci , avait mis ses mains devant ses yeux et hurlait ton prénom :

- Calum ?! Tu fous quoi ici ?!

- Ah ! Y/N !

- T'es pas à l'intérieur ?!

- Si mais non. Je voulais te voir un peu avant tu comprends ?

- Me voir ? Les yeux fermés ?

- Tu connais la coutume qui dit que le marié doit pas voir la mariée ? Bah je respects cette tradition !

Tu entendais déjà ton père soupirer mais n'y fit pas plus attention et ria doucement. Il semblait être abaissé . Tu pris doucement la main lui cachait les yeux :

- Si tu fermes fort les yeux , tu pourras toujours respecter la coutume tu sais .

Il ferma les yeux , comme tu lui avais conseillé . Tu pris ses deux mains entre les tiennes juste avant de te jeter dans ses bras qu'il referma autour de toi. Tu sentais ses mains se balader le long de ton dos , il essayait sûrement de détailler ta robe mentalement et dés que ces dernière allaient trop bas vers tes fesses , tu entendis un claquement et la voix de ton père retentir :

- Pas touche ! Et surtout pas devant moi !

- Oh oui ! Vous êtes là vous aussi ! Je suis désolé mais ne vous faites pas d'illusion, c'est pas la première fois et c'est sûrement pas la dernière !

- Tu tiens vraiment à mourir avant même d'être marié ?

Tu éclatas de rire en entendant cette querelle avant de te détacher de Calum. Tu lui conseillas de retourner dans la salle et bien sur de ne pas oublier d'ouvrir les yeux pour marcher jusqu'à là-bas.

Quelques interminable minutes étaient passés après le départ de Calum et les portes c'étaient enfin ouvertes. Bien entendu touts les regards étaient tournés vers toi et ton père mais le plus important, était le regard admiratif que Calum était en train de t'offrir. Tu ne pus t'empêcher de ressentir une certaine gêne face à lui mais tu étais fière qu'il soit si heureux :

- Alors Mme Hood ? On y va ?

Tu tournas la tête vers ton père. Il te sourît doucement tout en te présentant son avant bras , t'incitant à le prendre et se fut ce que tu fis .

Il était enfin temps de devenir une Hood.

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