Assise sur votre lit, le fameux paquet entre les mains, tu songes à tout ce qui pourrait se passer ce soir. Comment allait-il le prendre ? Bien, et tu en étais sûr. C'était bien le genre de chose que Michael adorerait et tu le savais. Comme quoi, Calum n'était pas son meilleur ami pour rien.

Tu fourras rapidement l'étoffe dans son paquet et t'agenouillas devant le lit pour le cacher juste en dessous de celui-ci , en espérant que Michael n'est la bonne idée de regarder là. Tu soupiras en te relevant et sursautas en entendant sa voix résonner dans la chambre. Tu te retournas vivement et le vis, dans l'encadrement de la porte.

- Bébé, j'y vais.

- Ohh euh ... oui, à plus tard. Passe un bonne après-midi !

Il plissa les yeux en voyant ta réaction et ton comportement assez étrange.

- Y/N , t'es sur que ça va ?

- Et bien, oui. Pourquoi ça n'irait pas ?

- Tu te comportes bizarrement. Ne me dit pas que tu as pétée ma Xbox ! Je t'assure, je préfère que tu me le dises tout de suite comme ça -

- Non, je n'ai pas pétée ta Xbox . Affirmas-tu en pouffant de rire.

Son regard s'intensifia de nouveau. Il fit quelques pas dans la chambre et referma la porte derrière lui. Les bras croisés devant sa poitrine, il te jaugeait de haut en bas, à la recherche d'un détail qui pourrait lui révéler ton anxiété .

- Que me caches tu vilaine fille ?

- Moi ? Vilaine ? Tu te trompes de personne ! Dis-tu, faussement choquée.

Il esquissa un sourire juste avant d'effacer la distance qui vous séparait. Ses doigts c'étaient doucement posés sur ton menton, pour le relever légèrement. Puis, il finit par t'avouer.

- De toute façon je le saurais un jour ou l'autre. Et dans le pire des cas, je te torturerais pour que tu me dises tout.

- Quelle genre de torture ?

Heureux que tu rentres dans son jeu, son regard s'illumina. Il alla chuchoter sur tes lèvres sa réponse.

- Si tu continues tu ne tarderas pas à connaître ce que je te réserve..

Ses mots s'étaient évanouis contre ta bouche. Il avait doucement pressé ses lèvres contre les tiennes et tu sentais son sourire se dessiner tout doucement. Tu entouras tes bras autour de sa nuque et te serras contre lui. Tu fourras ton nez dans son cou et tu lui chuchotas doucement.

- Joyeux anniversaire Michael.

- Merci bébé..

Il te serra un peu plus fort contre lui et déposa un minuscule baiser contre ta tempe.

- Je vais devoir y aller, j'entends d'ici Calum en train de râler.

Tu rias quand il se décolla de toi. Il passa la porte et te lança.

- A toute à l'heure ma belle. Je t'aime.

- Je t'aime aussi.

Quelques minutes plus tard, tu entendais la porte d'entrer claquer. C'était le signal qui te disait que votre appartement était enfin libre d'être modifié.

Tu te ruas sur ton téléphone et envoyas ce message la :

« C'est bon les gars, vous pouvez monter ! »

Tu fourras l'appareil dans la poche de ton jean et te dirigeât vers la cuisine. La porte s'ouvrit de nouveau mais cette fois, Ashton et Luke s'étaient introduits dans votre appartement .

- Prête à redécorer ton appart' ? Hurla Ashton

Tu te contentas de lui répondre par un rire, leur signalant au passage ta position.

Quelques heures plus tard, votre appartement avait été redécoré du sol au plafond.

Des enceintes crachaient les morceaux favoris de Michael, ainsi que certaines musiques populaires en ce moment. Luke avait amené de chez lui, des néons et d'autres appareils « lumineux » qui donnaient à cette appartement un air de boite de nuit. La table à manger s'était transformée en buffet à volonté. Les boissons étaient encore au réfrigérateur, vous aviez décidé d'attendre 20h pour les placer à la vue des futurs invités .

Calum devait normalement ramener Michael à 20h30, voir 21h.

Tu regardais furieusement ta montre et fus rassurée de voir que vous aviez quelques minutes d'avance sur votre planning. Tout les trois, vous vous étiez bruyamment laissé tomber sur le canapé, juste en face de la télévision qui présentait la liste des musiques de ce soir. Vous profitiez de ces quelques minutes de répit car dans peu de temps, les invités allaient affluer. En plus de ça, aucun de vous trois n'étiez habillé en conséquence. Subitement, Luke s'était levé et s'était tourné vers vous deux :

- Putain, je vous ai pas montré ce que j'ai pris !

Il avait couru jusqu'à un étrange appareil et avait éteint la lumiere. Une multitude de flash blanc c'étaient propagés dans la pièce pendant qu'Ashton s'exclamait :

- C'est quoi ce truc ? Tu veux nous rendre épileptique ?

- Mais arrête ! Regarde ce truc est trop bien cette chose c'est .. c'est l'avenir des boites de nuits. Si bien sur, ils ne l'utilisent pas déjà !

- Mouais ...

Tu te levas et laissas sur le canapé un Ashton mi amuser mi septique sur la nouvelle trouvaille de son ami. Tu te contentas d'un :

- Je vais me préparer les gars.

Juste avant de disparaître dans la douche.

Une heure et demi plus tard, vous étiez tout les trois prêt. Tout était préparé comme vous le désiriez et les premiers invités étaient déjà à la porte.

Le salon se remplissait petit a petit et un bruit de fond avait remplacé le silence de la piece. Soudainement, tu reconnues un visage assez familier entre tout ces invités. Tu te dirigeas vers lui :

- Hey Chris !

- Salut Y/N ! Ça fait plaisir de te voir !

Il te serra dans ses bras juste avant de continuer :

- Alors Michael arrive dans combien de temps ?

- Bah si tout se passe bien, dans un quart d'heure voir moins.

- J'ai hâte de voir sa tête d'ahurie quand même.

- On est deux.

- Tu dois vraiment le rendre heureux tu sais .

Sa dernière phrase t'avait fait rater un battement de cœur :

- Pourquoi ça ? Je trouve ça normal d'organiser un anniversaire digne de se nom pour lui. Il le mérite.

- C'est vrai mais personne n'a fait ça pour lui encore. Il va t'adorer après ça.

-...

- Enfin, j'ai vraiment hâte de le voir. Ça doit bien faire dix ans qu'on ne s'est pas vu !

- Tant que ça ?!

- Et oui , et j'ai un petit cadeau pour lui .

- Vraiment ? Qu'est ce que c'est ?

- Tu verras au même moment que lui.

Tant de suspense pour un simple cadeau ! C'est à ce moment là que ton téléphone vibra ... Ils étaient juste en bas de l'immeuble !

À cette instant précis, Ashton s'était jeté sur la chaîne Hi-Fi pour l'arrêter et Luke avait éteint toutes les lumières de l'appartement vous plongeant tous dans la pénombre. Une sorte de chuchotement avait envahit la pièce et tu t'étais avancée vers la porte en faisant signe à tout le monde de faire moins de bruit.

La poignée tourna et quand le regard de Michael avait croisé le tien, tu avais leveé la main, signalant à touts les invités que s'était le moment. La lumière s'était allumée et Michael avait fait quelques pas en arrière dût à la surprise :

- Joyeux anniversaire Michael !

Il était réellement ému. Tu le voyais dans son regard. Un mélange entre reconnaissance et soulagement.

Calum l'avait talonné et s'était jeté sur lui pour le lui souhaiter à son tour. Puis se fut le tour de Ashton , Luke et ... et tout le reste des invités.

Tu n'avais même pas eu le temps de t'approcher qu'ils t'avaient tous devancés pour le féliciter de son année de plus .

Tu préférais donc attendre que tout ça se calme et avais remis la musique.

Ça s'était enfin calmé et tu t'étais dirigée vers la cuisine, le seul endroit encore tranquille de votre appartement. Il avait passé la porte et s'était approché en ouvrant grand ses bras. Tu t'y étais engouffrée sans un mots et le laissais te remercier à ça façon. Tu sentais sa bouche déposer alternativement des baisers sur ton cuire chevelu pendant qu'il te serrait un peu plus fort :

- Ça n'a pas été trop dur de décorer l'appartement ?

- Non, j'ai été aidée . Mais le vrai problème ça va être le rangement demain !

Il se détacha de toi et fixa tendrement ton visage en passant doucement ses doigts sur ta joue :

- Tu veux pas aller avec moi ? Dans le salon ?

- Si, je viens.

- Que ce passe-t-il ? S'inquièta-t-il subitement

- Je suis juste un peu fatiguer.

- Bah sois plus fatiguer !

Tu rias de nouveau quand la porte s'était de nouveau ouverte. Michael avait tourné la tête et s'était soudainement figé sur place :

- Chris ?! Mais ... tu fous quoi ici ?

- Tu peux dire merci à ta super copine plus tôt ! Joyeux anniversaire vieux.

Il se détacha de toi et les deux jeunes hommes s'étaient jetés dans les bras l'un et de l'autre. C'était un spectacle émouvant quand on savait que ses deux amis d'enfance ne s'étaient pas vu depuis près de dix ans. Il s'était retourné vers toi, un énorme sourire aux lèvres :

- Putain ! Comment t'as fait pour le faire venir ?!

-Alors là ... c'est un secret !

Il lâcha une moue enfantine jusqu'à ce que son ami dise :

- J'y pense, ton cadeau.

- Attend t'es sérieux ?

- Bah ouais, suit moi.

Tu les avais suivi et Michael sautillait sur place. Chris vous avait mené jusqu'à la seconde chambre, là où vous aviez entreposez les affaires des invités. Il s'était dirigé vers le fond de la chambre et souleva un énorme paquet couvert de papier cadeau. Cette forme, on pourrait penser à une.. non c'est pas possible :

- Putain mec ça va pas ?! Ne me dit pas que ..

- Si !

- Bordel de merde !

Michael s'était jeté sur son cadeau et avait déchiqueté l'emballage, révélant une housse rigide de guitare. C'était bien une guitare mais celle là, elle semblais totalement différente. Elle était d'un noir profond vernis mais elle inspirait une nostalgie inconnue. Michael s'émerveillait pendant que Chris, souriait doucement devant ce spectacle. Il ressemblait à un gosse qui venait de recevoir le cadeau qu'il avait commandé au Père noël. Tu ne préférais pas poser de question sur ce cadeau car c'est vrai, Michael a un nombre incalculable de guitare alors pourquoi être aussi enthousiaste pour celle la en particulier ?

Tu ne t'étais pas posée plus de questions et tu savais que tu aurais tes réponses un jour ou l'autre, Michael était très bavard.

La fête battait son plein. L'alcool collait peut être un peu trop mais bon, c'était devenu habituel. Tu surveillais tes amis du coin de l'œil, surtout Michael qui depuis qu'il avait retrouvé Chris, engainait les verres à ses cotés.

Tu t'étais greffée à un groupe débattant sur des enjeux économique. En réalité, ce n'était pas le contenu qui t'intéressait mais plutôt leurs état d'ivresse qui rendait la discussion drôle , même presque incompréhensible. Tu sentais une main légèrement moite se poser sur ton épaule ce qui t'avait fait immédiatement tourner la tête vers l'individu en question. Tu te trouvas face à un Calum « légèrement » saoul. Sa bouche engainait des phrases pâteuses pendant qu'il agitait sa bouteille de bière devant ton nez que tu finis par lui prendre.

- Alors le projet « P » ? Il en est où ? Dit-il en articulant chacun des mots.

Tu portas la bouteille à la bouche et en pris une grande gorgée, pour te donner un peu de courage, peut être.

- Bientôt Calum, bientôt.

- Il va être trop trop trop content Michael !

- Toi tu as un peu trop bu

- Non ! C'est faux !

- J'y crois !

Tu lui ébouriffas les cheveux juste avant de disparaître dans les couloirs de ton appartement, la bière à la mains. Tu entras mais vérifias qu'il n'y avait personne à l'intérieur, par précaution.

C'était le moment ... bon !

Tu t'étais agenouillée devant le lit, comme ce matin et en avais sorti le même paquet.

Il n'avait pas changé mais en le prenant sur tes genoux à ce moment là, tu avais l'impression de tenir quelques chose de meurtrier entre les mains.

Tu sortis enfin l'étoffe blanche et noir de son paquet et l'observa longuement.

« Bon, c'est le moment ! Ne recule pas ! »

Tu l'avais enfin enfilée et t'observais longuement dans le miroir de votre armoire.

Des petites tâches noir au bon endroit , ouais, tu étais devenu un panda.

Tu essayais de trouver un peu de courage mais plus tu te regardais, plus tu te sentais ridicule et plus le fou rire te gagnait, les effets de l'alcool.

Tu te décidas enfin à sortir et tu rejoignis les invités quand tu vis que Luke avait éteint les lumières et que le salon s'était transformé en boite de nuit.

Tu déambulais entre les invités en te laissant entraîner par la musique et par les effets de la bière et de tout ce que tu as pût boire. Les réactions de touts les invités sur ta tenue te faisaient éclater de rire .

« Putain les mecs ! Y'a un panda qui s'est incrusté ! »

« Pard- Attend quoi ?! Putain Y/N je t'avais pas reconnu ! »

Tu cherchais Michael du regard et d'un coup, une tornade s'était dressée sur la table basse. Bougeant la tête comme un métaleux sur un morceau de rock. Ce spectacle te fit éclater de rire quand tu arrivas juste devant la table basse en question. Son regard s'était posé sur toi mais il n'avait pas semblé te reconnaître.

Avec une rapidité surprenante, tu lui avais saisi la main et l'avais entraînée de nouveau dans votre chambre. Tu refermas la porte derrière toi mais subitement, le courage que tu avais eu quelques minutes plus tôt c'était volatilisé. Tu n'osais pas te retourner mais tu sentais que lui aussi, commençait à se poser des questions :

- Euh, je sais pas trop qui tu es mais, juste comme ça, j'ai une copine que j'aime passionnément et qu'on soit bien clair, tu m'as pas amenée dans cette chambre pour ce à quoi je pense hein ?

Tu restas bouche bé parce qu'il venait de dire « Une copine que j'aime passionnément ». Même complément bourré, il pouvait rester fidèle. Ton silence l'inquiète de nouveau :

- Ça va ? Tu veux de l'aide peut être ?

Tu sentais qu'il se rapprochait et se fut à ce moment là que tu t'étais retournée :

- Non, j'ai tout ce qu'il me faut, merci Michael.

Encore une fois, il était resté sans voix, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte. Il scrutait chaque centimètres de ton costume pendant qu'un sourire béa s'était doucement dessiné sur ses lèvres. Soudainement, quelque chose semblait le troubler :

- Par contre, j'aimerais une petite explication. Pourquoi un panda ?

Vexée par cette remarque, tu croisas les bras devant ta poitrine et finis par dire :

- Parce que je préfère les pandas à une infirmière sexy tu vois.

- Ok mais ... une secrétaire alors ?

- Va te faire foutre ! Dis-tu en riant Si tu préfères une secrétaire ou je ne sais quoi, t'as qu'a aller dans le salon, je suis sûr que t'en trouveras une !

Il se rapprocha rapidement de toi et plaça ses mains sur tes hanches pour les plaquer contre les siennes :

- Non non non ! Tu es le panda le plus sexy que j'ai jamais vu . J'ai juste l'impression de devenir un gros zoophile. Tu me rends encore plus bizarre que je le suis déjà !

Tu fis semblant de bouder et tentas de le repousser, un immense sourire aux lèvres.

- Non, lâche moi ! Je suis sûr qu'il y a plein d'autres filles là-bas !

- Ne commence pas !

À peine avait-il prononcé ces mots qu'il se propulsa en arrière, t'entraînant avec lui dans sa chute sur le lit. Par un mystérieux miracle, tu avais fini en dessous de lui. Il avait fini par te maîtriser en t'infligeant la plus horrible des punitions : des chatouilles .

- Tu boudes toujours ?

Hurla-t-il à bout de souffle sans pour autant stopper la torture. Tu éclatas de rire. Des rires mélangés à des plaintes avaient envahie la pièce, couvrant presque la musique qu'on entendait plus loin. Tu gigotais dans tout les sens en espérant pouvoir te défaire de son emprise, il s'était assis sur ton bas ventre, te plaquant au passage contre le lit.

Sans comprendre comment, tu avais pût échanger les rôles, tu étais désormais assise sur lui, lui tenant fermemant les bras juste au dessus de sa tête pour pouvoir reprendre un peu ton souffle. Tu te doutais bien qu'il s'était laissé faire. Ça se lisait dans son sourire et son regard.

- Alors ? Que vas tu faire de moi ?

Son sourire, encore une fois, en disais long sur ses intentions.

Tu avais relâchée l'emprise que tu avais sur ses bras pour qu'il puisse se redresser . Vous vous étiez retrouvés yeux dans les yeux. Vos deux visages à quelques centimètres. Il avait replié les genoux pour que tu puisses être encore plus proche de lui. Tu passas doucement tes doigts dans ses cheveux et les entremêlas avec ses mèches orange. Il t'adressa un sourire avant de plaquer ses lèvres contre les tiennes.

Il te plaqua contre lui et plongea son nez dans ta nuque. Tu sentais sa respiration ralentir en quelques secondes. Sa bouche effleurait tout doucement ta peau ce qui te fit éclater de rire .

- Michael ... pas maintenant !

Tu sentais ses doigts tripoter les boutons de ton costume et les détacher un par un.

Tu rias de nouveau en le suppliant d'arrêter tout en posant ta main sur la sienne mais tu ne récoltas rien de plus. Tu fus enfin plus autoritaire et retiras violemment sa main de ton décolleter qui t'arrivait maintenant jusqu'au nombril.

- Michael c'est non !

- Et pourquoi ? C'est mon anniversaire non ?

Il se balança en arrière sur le lit en grognant son mécontentement.

- C'est effectivement ton anniversaire mais là, je te signale que dans quelques heures on va devoir aider des gens à sortirent de notre appartement.

- Et alors ?

- Alors ?! Je me connais et je sais que j'endormirais immédiatement après.

- Bah c'est pas bien grave. Si je bois pas après ça c'est bon, je pourrais m'en occuper avec Ashton.

- Mais non, ne dit pas n'importe quoi. C'est justement ton anniversaire donc je m'occupe de tout et toi tu t'amuses.

- C'est pas drôle si je m'amuse pas avec toi.

- On s'amusera plus tard ensemble. Je te le promet.

Il leva les yeux au ciel quand tu plantas tes lèvres sur les siennes juste avant de te relever. Tu t'apprêtais à sortir quand il t'interpella.

- Attend ! Sors pas ! Viens par là, juste deux secondes.

Il s'était rapidement assis sur le bord du lit. Tu arquas un sourcil mais fit ce qu'il t'avait demandé. Arrivée devant lui, tu restas immobile et compris qu'il souhaitait juste reboutonner les boutons qu'il avait déboutonné quelques minutes plus tôt.

- Tu ne sortiras pas comme ça hein..

Il semblait tout de suite un peu plus rassuré et se leva à son tour tout en te prenant la main.

- On peut y aller maintenant .

Vous étiez sortis de la chambre pour faire face à cette foule de plus en plus alcoolisée.

Les heures étaient passées bien vite et tu voyais déjà les différents groupes de personnes qui avaient prévu de rentrer ensemble se former. Avec Ashton tu vérifiais qu'il y est bien un chauffeur qui pouvait conduire sans soucis. Une fois le problème réglé, ils étaient tous descendu groupe par groupe jusqu'à laisser l'appartement vide. Calum Luke et Ashton étaient les seuls à dormir sur place mais une question te sauta à l'esprit :

- Où sont passés Calum et Luke ?

Ashton te dévisagea quelques secondes avant d'éclater de rire :

- Tu as vu Calum ce soir ?

- Ouais ... il avait beaucoup bu.

- Oui bah il a commencer à se sentir mal et Luke est resté avec lui au cas où ça s'empirait. Du coup, ils dorment déjà.

- Ohhh.

Tout s'expliquait.

En te dirigeant vers la porte de votre chambre, tu entendus Ashton dire ceci.

- Faites pas trop de bruit hein .

Mais a peine t'étais-tu retournée qu'il disparaissait derrière la porte de l'une des chambres d'amis.

Tu lui fis une grimace en sachant pertinemment qu'il ne l'a verrait jamais mais sur le coup ça te paraissait pertinent.

Tu ouvris la porte de votre chambre et le vis dans le coin de cette dernière en train de poser sa nouvelle guitare contre le mur. Quand il entendit la porte grincer, il avait tourné la tête vers toi.

- Ah c'est toi.

- Qui veux tu que se soit ? Dis-tu en riant tout en refermant la porte derrière toi.

Il effaça les quelques mètres qui vous séparaient avec une lenteur exaspérante. Son regard en disant tant, il était déjà en train de te déshabiller des yeux. Ses mains s'étaient doucement posées contre tes hanches et les tiennes, prenaient leurs appuies sur ses larges épaules. Il déposa un simple baiser sur ton front juste avant de poser son menton sur ta tête. Et oui, cette homme était extrêmement grand . Sans pouvoir les arrêter, ces mots étaient sortis tout seul :

- Elle va rester .. ici ?

Tu désignas du doigt la guitare qu'il avait mis quelques secondes avant là. Il soupira fortement et sans même le regarder , tu savais qu'il levait les yeux au ciel. Cette simple question le forçait à s'expliquer et à se moment présent, il n'avait pas envie de s'expliquer. Il dégagea ses mains de tes hanches et se positionna juste derrière toi.

- Oui. Pourquoi ?

- Non, c'est juste que ..

- Quoi ?

- Rien !

- Rhoo ... disons qu'elle dort avec nous.

- Attend quoi ?

Tu te retournas vers lui pour lui faire face. Il était imposant oui, mais aussi très taquin. Tu voyais très bien qu'il tentait de dissimuler sous son air détaché un sourire amusé. Tu comprenais parfaitement ce qu'il se passait. Des fois, c'était plus drôle de faire semblant de se brouiller pour mieux se réconcilier. Tu pris le même air détaché que lui et continua.

- Ok.

- Ok quoi ?

- Toi tu dors avec ta guitare adorée sur le canapé et moi dans le lit.

- Y/N ...

- Non non ! Y a pas de « Y/N... ». Si tu l'aimes tant., elle te ferra de meilleurs câlins que moi. De meilleurs massages aussi.

Tu te préparais à partir quand il t'empoigna le bras et te porta sur ses épaules.

- Je peux pas « tout » faire avec ma guitare tu sais.

- Et bah d'un coup je peux revenir dans la chambre hein ?! T'es qu'un gros vicelard Michael !

Il avait fait demi tour et s'était dirigé vers le lit. Son bras relâcha son emprise et tu t'étais laissée glisser contre son torse jusqu'à toucher les draps. Debout sur le lit, tu te sentais enfin grande, sa tête t'arrivait à la poitrine. Tu enfouis tes doigts dans ses cheveux quand tu sentais ses mains te pousser contre lui. Son nez plongea contre ta poitrine et tu sentais son souffle chaud à travers ton costume.

- Quand est-ce qu'ont arrêtera de dire n'importe quoi hein ? Imagine moi vivre ma vie avec une guitare.

Tu éclatas de rire et il continua après avoir relevé la tête.

- Ça va ?

Son sourire était franc et son regard pénétrant. Il te semblait assez fatigué par sa soirée mouvementée .

- Super. Tu as aimé ta fête surprise ?

- J'ai adoré. Je ne sais même pas comment te remercier.

- Ah oui ? Tu es sur ?

Ton sourire s'était greffé sur ses lèvres quand il compris enfin de quoi tu parlais.

- Et après on dit que c'est moi le vieux vicelard ! T'es la pire Y/N !

- C'est faux ! Toi tu es le musicien pervers et moi l'innocent panda !

- Innocente ? Toi ? Y/N ?

Il éclata de rire mais finit par agripper tes cuisses pour que tu les entoures autour de sa taille. Te tenant fermement par les fesses, il allait tout doucement mordiller tes lèvres jusqu'à ce que tu décides d'approfondir votre flirt. Tu plaças tes mains de chaque cotés de son visage, tu forças le passage de sa bouche. Tu le sentais sourire et ça te rendait tellement heureuse qu'un sourire béa s'imprima à ton tour sur tes lèvres. Tu te tenais à ses épaules pour plus de stabilité et vos langues se cherchaient mutuellement. Tu mordais la sienne, il faisait de même. Ça a durée assez longtemps pour te perdre dans tes pensées.

Tu le sentis se déplacer et se pencher sur le lit pour aller te déposer en douceur sur ce dernier. Il décolla enfin ses lèvres des tiennes et se tenait juste au dessus de toi. Ses mains posées de chaque cotés de ta tête le soutenait là.

- Alors madame Innocence en personne, que veux tu que je te face ?

Un sourire salace ornait ses lèvres, un sourire contagieux.

- Hmm... Non, rien.

- Rien ?

Il arqua les sourcils juste au moment où tu le fis basculer sur le coté et te positionna à califourchon sur son bas ventre. Il enlaça ses doigts aux tiens.

- C'est ton anniversaire et par conséquent, c'est moi qui te fait du bien ce soir.

Il leva les yeux au ciel et dit.

- J'adore quand t'es entreprenante mais là, j'en est pas envie !

Il se redressa et commença à déboutonner les boutons de ton costume. Il fit glisser le tissu sur ton épaule avec douceur. Il alla détacher ton chignon et te recoiffa comme il le souhaitait, plaçant quelques mèches pour qu'elles encadrent ton visage. Il toucha doucement ta lèvre inférieure pour la détacher de la supérieur juste avant de passer ses mains dans tes cheveux et d'observer son œuvre.

- Tu es magnifique, tu le sais ça ?

- Je suis tout sauf « magnifique » ! Dis-tu en éclatant de rire.

- Ne me contredit pas !

Il te projeta sur le coté . Tu étais couchée sur le flanc et vous vous dévisagiez en souriant quand il plaqua ses lèvres contre les tiennes et passa sa main dans le bas de ton costume. Il le fit glisser jusqu'à tes pieds et le projeta plus loin. Il dégrafa ton soutien gorge et le lança. Il se redressa pour retirer son t-shirt et te plaça sur le dos en poussant tes deux épaules sur l'un des oreillers. Il se pencha au dessus de toi et t'embrassa de nouveaux. Un long et doux baiser, simple sans rien de plus. Il releva la tête et plongeât ses iris verts dans les tiens. Un regard aimant accompagné d'un petit sourire ravageur.

- Y/N, je t'aime.

- Michael...

Attendrit pas ses mots, tu plongeas tes doigts dans ses cheveux puis les plaças sur ses épaules pour le faire se pencher vers toi. Ses mots, depuis quelques temps ils les prononçaient souvent.

Il caressa doucement tes hanches et glissa ses doigts sous ta culotte. Il plaqua sa bouche contre la tienne au moment où tes premiers soupirs s'étaient fait entendre.

- Y'a des gens qui dorment Y/N !

- Va te faire-

Un de tes gémissements avait coupé court ta phrase pendant que lui riait doucement en faisant doucement glisser ses doigts contre ton sexe. Sans t'en apercevoir, tu t'étais mise a bouger les hanches au rythme de ses caresses. Tu portas la mains jusqu'à sa braguette et plongea la main dans son caleçon. Sa réaction fut immédiate, un gémissement rauque provenant de sa gorge.

Il dégagea ta main en bougeant la tête de droite à gauche, te faisant comprendre qu'il ne voulait pas de ça. Tu le fixais en silence, en essayant de garder les yeux ouvert. Ses caresses s'intensifiaient jusqu'à ce qu'il enfonce deux de ses doigts, ce qui te fit instantanément ouvrir la bouche sans que aucun son n'en sorte. Tu resserrais les cuisses sans même t'en rendre compte et cela ne semblait pas le gêner, il continuait à remuer énergiquement ses doigts. Tu lui adressais un regard plein de détresse, il t'en fallait plus. Au fils des secondes, il faisait monter en toi un désir ravageur qui s'appropriait tout ton corps. Faisant se contracter tout les muscles de ton ventre. Alors que les sensations affluaient à cette endroit là , tu fus surprise de sentir son pouce masser doucement ton clitoris. Cette fois c'était trop. Un soupir s'échappa de ta gorge au moment où tu te cambras pour mieux accueillir ses caresses experte. Tu gesticulais dans tout les sens jusqu'à lui adresser un autre de tes regards suppliant. Il était magnifique vu de cet angle : le regard brûlant, les lèvres entrouvertes laissant passer sa respiration hachée et ses flamboyantes mèches qui commençaient tout juste à se coller contre son front, lui aussi avait terriblement chaud.

Il retira enfin ses doigts quand il se pencha vers toi et te chuchota de sa voix le plus excitante :

« Retourne toi sur le ventre bébé », tu t'enflammas de nouveau. Tu t'exécutas avec beaucoup de mal, tes forces t'avaient abandonnées mais tu parvins quand même à rouler sur le ventre. Il s'était levé et marchait d'un pas nonchalant dans la pièce. Il ouvrit le tiroir de sa table de chevet. Penché au dessus, il te demanda en fixant le contenu du meuble :

- Avec ou sans ?

Entre ses doigts, un emballage argenté. Ta réponse fut immédiate et cela le fit sourire quand il remit le préservatif dans le tiroir.

- Le contraire aurait été étonnant. Dit-il en t'offrant un autre de ses sourires les plus pervers.

Tu viras au rouge et plongeas la tête dans l'oreiller pour ne pas penser au faite que c'est cet homme qui te fera l'amour dans quelques minutes à peine. Tu sentis le matelas se torde sous toi, il était de retour sur le lit.

- Redresse toi s'il te plait.

Tu te mis sur les genoux et ne fis même pas étonnée quand ton dos s'était délicatement collé à son torse. Son érection contre tes fesses te fit doucement sourire, tu commenças à bouger les hanches pour l'entendre grogner à son tour. Il avait retiré le reste de ses vêtements et s'était un plaisir de le sentir.

- Tu veux vraiment jouer à celui qui excitera le plus l'autre ? Tu sais que je gagne toujours, Y/N.

Il avait accentué le dernier mot de sa phrase, une sorte d'avertissement qui ne servait à rien. Tu te collas un peu plus contre lui jusqu'à sentir son souffle brûlant contre ton cou.

- Très bien ! Tu l'auras cherché cette fois. Dit-il légèrement amusé.

Il fit passer tes bras au dessus de sa tête en un geste fluide et t'ordonna de ne pas les bouger. Il alla nicher son visage au creux de ta nuque et huma doucement jusqu'à presser ses lèvres contre ton cou et aspira délicatement ta peau. Un autre suçon sûrement. Cela t'avait distraite et ce ne fut que quand il posa ses deux mains sur ta poitrine.

- Je t'avais déjà dit que j'adorais ta poitrine ? Chuchota-il doucement contre ton cou.

- Je crois que oui.

- Je les trouve plutôt pratique.

- Pourquoi ça ?

- Je peux les prendre à pleine main et c'est mieux comme ça.

- Attend... tu insinues que j'ai des petits seins « plutôt pratique » ?!

Il soupira juste avant de commencer à malaxer doucement ta « petite » poitrine. Tu n'en rajoutas pas plus et enflas ta cage thoracique pour aller à sa rencontre. Il fit gentiment se dresser tes tétons en poussant des « oh » admiratif. Tu essayais tant bien que mal de ne pas bouger mais c'était impossible. L'une de ses mains quitta ton sein et se dirigea vers ton bas ventre en prenant le soin de glisser tout doucement contre ton ventre, ce qui fit ce crisper tes abdominaux et réanima ton excitation.

- Toujours humide à ce que je vois.

En temps normal tu l'aurais réprimandée sur sa remarque mais là, il t'était impossible de parler. Tu gémissais de plus en plus fréquemment à ses caresses . Il fini par chuchoter à ton oreille d'une voix terriblement basse.

- Que veux-tu ?

- Toi...

- Quand ?

- Tout de suite ! Dépêche toi...

Il te mordit le lobe d'oreille avant d'ajouter.

- Vos désirs sont des ordres madame. Il va falloir que tu te mettes à quatre pattes.

Sa demande t'avait surprise et inquiété en même temps. Tu avais subitement ramenée tes bras sur ta poitrine et t'étais retournée vers lui pour lui adresser un regard confus. Il sourit doucement, posa sa main sur ta joue et l'a caressa en tentant de te rassurer.

- Ne t'inquiète pas. Ça ne changera rien de ce que je te fait d'habitude. Et je pense que tu vas aimer de toute façon.

- Mais ... cette position ...

- Oui ?

Ta voix était à peine audible mais tu tentas de t'exprimer. Désormais, le désir qui t'habitait avait été remplacé par l'inquiétude.

- J'ai peur que tu sois ... brutal.

Il écarquilla les yeux, d'abord horrifié puis éclata de rire.

- Je ne pourrais jamais être « brutal » avec toi. Viens par là.

Avant même que tu n'es eu le temps de réagir, il t'avait pris dans ses bras, te serrait fort contre lui et te caressait le dos tout en te chuchotant à l'oreille.

- Tu sais bien que je préfère te faire l'amour que ... te baiser violemment ou je ne sais quoi d'autre !

- C'est si « joliment » dit Michael ..

Il ria doucement puis continua.

- Je sais ce que tu n'aimes pas et je sais que ça, tu vas aimer. Tu me fais confiance ?

- Je veux bien essayer.

Il desserra son étreinte et attrapa ton menton entre ses doigts pour que tu plonges enfin ton regard dans le sien. Il te gratifia d'un baiser fiévreux, jusqu'à manquer d'oxygène.

- On ne devrait pas « refroidir » de la sorte, tu ne penses pas ?

Tu ne compris l'allusion qu'au moment où il s'était mis à titiller une nouvelle fois ton sein du bout des doigts. En quelques secondes, il avait réussi à te donner une nouvelle fois envie de lui...

Tu fis doucement glisser ta main vers son bas ventre, empoigna son sexe et commença des lents va et vient. Il entrouvrit les lèvres avant de dire en un souffle.

- Innocente tu dis ?!

Tu gloussas avant de lui déposer sur la joue, un tendre baiser.

- Je te fais confiance...

Tu lui tournas le dos et posas les mains sur les draps. Le plus gênant dans cette position était d'être sa merci. Tu n'avais aucune idée de ce qu'il allait faire mais... tu devais lui faire confiance. Tu commençais à trépigner d'impatience et d'inquiétude quand tu sentis sa main se poser à la base de ton cou puis descendre avec une lenteur désespérante jusqu'à tes fesses. Ce geste avait suffit pour déclencher la horde de frissons qui se cachait dans ton ventre. Avec cette même main, il caressait d'un geste ample et lent toute la surface de l'une de tes fesses. Cela avait juste suffit pour que tes bras cèdent et tu te retrouvas la tête enfouit dans les oreillers. Tu le sentis s'enfoncer tout doucement et entièrement. Il s'immobilisa et posa ses deux mains sur chacune de tes fesses.

- Ça va bébé ? Prête ?

Tu hochas la tête en espérant qu'il est pût identifier ton geste.

Il entama ses vas et vient. C'était surprenant ... la manière dont il le faisait.

Des allés et venus tendre, tout en souplesses... et ses mains...elles n'avaient pas quittées tes fesses et continuaient à les caresser amplement. C'était bien mieux que tu ne l'aurais imaginée et là, tu ne regrettes pas le moins du monde de lui avoir fait confiance. Il accélérait un peu plus le rythme , te rapprochant à chaque fois de l'orgasme. Tu entendais ses gémissement rauque et tu lui offrais les tiens en échange. C'était divin et étourdissant. Tes soupirs étaient de plus en plus bruyant et tu t'étais surprise à bouger les hanches. Il ralentissait ... non pas maintenant !Tu grognais de frustration dans l'oreiller pendant que lui riait à tes plaintes. C'était délibéré évidemment !

Il reprenait ses allés et venus. Toujours aussi bons, ses mains... ses coups de reins... Il accélérait ... Tu y étais presque et lui aussi. Il tenait fermement tes hanches et son rythme était plus saccadé... soudainement il se retira. Déboussolée , tu te retourna vers lui et le vis s'allonger et te tendre la main.

- Viens.

- Quoi ?

- Viens je te dis !

Il te désigna son sexe, toujours prêt à continuer ce que vous aviez commencé. Tu compris enfin et allas t'asseoir doucement sur son bas ventre . Tu le sentas te posséder une nouvelle fois. Les yeux mi-clos, tu tentais de te concentrer sur ce qu'il te disait.

- Je veux te voir venir pour moi. On y va ?

Des frissons circulaient le long de ta colonne vertébrale au son de sa voix...

Tu hochas la tête et trouvas la force de bouger les hanches et les jambes pour pouvoir te lever et t'asseoir sur son sexe. Encore une fois, il te remplissait entièrement et cette sensation de le dominer t'envahissait. Tu plongeas ton regard dans le sien qui était animé par un désir charnel. Il te regardait avec une tel passion... ce fut encore pire quand il balança la tête en arrière après avoir siffler ton prénom entre ses dents. Tu lui avais saisis la main et l'avais portée à tes lèvres. Tu lui suçotais doucement le bout des doigts et il en restait béa. Un sourire diabolique ce dessina sur ses lèvres. Que préparait-il encore ?

Il attrapa fermement tes hanches ,sans pour autant stopper ton mouvement, et soudainement se mit à tortiller les siennes. Tu fermas les yeux et dans un gémissement, crias son nom quand ce fabuleux orgasme te frappa de plein fouet. Tu t'immobilisas et l'entendis faire de même.

Tu ne restas pas bien longtemps debout et t'écoulas sur lui, à bout de souffle et satisfaite.

Il te serra contre lui avant de te laisser rouler sur le coté. Il t'embrassa le front avant de te demander.

- Alors ?

- Hmm... On refait ça quand tu veux.

- Je t'avais bien dit que tu allais adorer.

- La prochaine fois je te ferais plus confiance sur mes propres goûts sexuelle tien !

Il ria doucement et se leva. Les yeux mis clos et fatigués, tu le vis se diriger nu vers la porte.

- Michael ? Tu vas où ?

- Éteindre la lumière. Je m'enfuis pas bébé !

Il éteignit la lumière et te rejoignit dans le lit après avoir soulevé les draps. Tu te blottis contre lui et t'endormis quasiment instantanément dans ses bras.

La première chose qui t'était parvenus était le son familier d'une guitare.

Tu ouvris doucement les yeux et vis que le volet avait été ouvert. Suffisamment pour éclairer la pièce. Tu tournas la tête sur le bord du lit et le vis. Il avait sa nouvelle guitare entre les mains et jouait un de ses morceaux favoris. Tu reconnaisais les notes.

« Do you know what's worth fighting for?

When it's not worth dying for? »

21 Guns, du Green Day... ça ne t'étonnait même pas. Il chantait à tue tête, ne voulant sûrement pas te réveiller.

« Does it take your breath away and you feel yourself suffocating?

Does the pain weigh out the pride? »

Tu souris doucement et t'approchas en essayant de ne pas le déconcentrer dans son interprétation. Tu remarquas en te rapprochant qu'il avait enfilé un caleçon....moins nudiste que d'habitude.

« And you look for a place to hide?

Did someone break your heart inside,you're in ruins

One, 21 Gu- »

Il sursauta quand tu passas tes bras autour de sa taille et te serras contre lui.

- Tu m'as fait flipper ! Ça va ? Je ne t'ai pas réveillé ?

- Non non. Tu as bien dormi ?

Il posa sa guitare contre sa table de chevet et pivota de ton coté en posant sa main sur ton visage, te caressant doucement la joue.

- Super. Oh ...

Son expression avait tout d'un coup changée.

- Que se passe-t-il ?

- Et bien ... hier soir, je me souviens t'avoir fait un suçon dans le cou mais .... je pensais pas qu'il était aussi voyant.

Il posa doucement ses doigts dans ton cou, à l'endroit où le suçon devait se trouver.

- Bah, c'est pas bien grave.

- Tu es sur ?

- Oui oui, de toute façon tout le monde sait déjà que je suis à quelqu'un.

Il souria timidement quand il compris que tu parlais de lui.

- Tu me fais une petite place ?

Tu te déplaça un peu pour qu'il puisse s'engouffrer sous la couverture. Une fois dessus, tu enroulas tes bras autour de sa nuque et te serras contre lui.

- D'ailleurs je me demandais. Elle a quoi cette guitare ? T'avais l'air si heureux et étonné quand Chris te l'a offerte.

Il fut subitement gêné. C'est rare venant de lui. Il avait longuement réfléchis avant de répondre.

- Chris et moi prenions des cours de guitare chez un amis de ma famille. Il possédait un magasin et un jour, il avait reçu une guitare... je l'ai toujours trouvé putain de belle et en ses temps là, j'avais pas plus de deux livres sur moi ! Et puis Chris m'a sorti une connerie un jour. C'était un truc dans le genre « Mec, plus tard je te l'offre ! Quand j'aurais un boulot et tout ! Je te le promet ! ». Je pensais pas qu'il s'en souvenait.

Il avait pris un sourire nostalgique en contant cette histoire. Tu te lovas de nouveau dans ses bras en pensant à mini-Michael, espérant obtenir cette guitare. Il l'a enfin et cette nouvelle fit dessiner sur tes lèvres un sourire béa.

- Et merci pour hier soir. Je ne le dirais jamais assez.

- Attend, ne parle pas trop vite, on a du rangement à faire.

- Je sais mais ... sur le coup ça m'a vraiment rendu heureux. Je pensais juste passer une bonne soirée avec mes potes et ma copine et puis enfaîte pas du tout. Merci encore une fois... oh je t'adore !

Il te serra une nouvelle fois contre lui. Toi aussi tu l'adorais et ce n'était pas près de changer.