Un vent enfermé
Personne n'osait bouger devant l'affreux spectacle qui se présentait en face de nous. L'amie de Raiko, toujours devant Mme Jikan, se mit à hurler et sortie de la classe en courant en voyant les yeux de notre professeur devenir blancs et que des lamelles de peau commencèrent à tomber de son visage, faisant apparaître ses muscles et ses os.
Personnellement, je ne croyais pas à ce genre de choses, qui faisait peur aux gamins! Je savais bien que tout ça était de la comédie et que ça devait être un prank télévisé. Maintenant, plus qu'à trouvé les caméras cachés! Quel mauvais goût pouvait avoir la télé de nos jours.
Mais soudain, Mme Jikan s'avança vers nous en tremblant. Alors, toute la classe s'enfuit à l'arrière de la salle et tout le monde brandit une chaise devant soi, comme pour se protéger.
Hiyo, qui tremblait, et moi étions les seuls à encore être assis à nos places et à ne pas croire à cette mascarade. Quand notre professeur fut à notre niveaux, je lui dit d'un ton ennuyé:
<< Arrêtez Madame, nous n'êtes pas crédible une seule seconde!>>
Mais pour réponse, Mme Jikan se jetta sur nous! Par chance, nous pûmes tous les deux l'esquiver à temps et vîmes notre professeur s'écraser sur notre table.
Soudain, j'eus une douleur atroce à l'œil gauche. En plaquant la main contre celui-ci, je vis alors une sombre lumière venant du corps de Mme Jikan, qui était en train de péniblement se relever. Puis, j'entendis une voix perçante qui semblait être la sienne, mêler à ses grognements, hurler:
<< Que ce qu'il se passe? À l'aide! Les enfants, fuyez! Non! S'il vous plaît!>>
Pris d'encore plus de douleurs, enleva ma main de mon visage. Avais-je... communiquer par télépathie avec ma professeure? Non, elle l'avait dit à haute voix, c'est juste moi qui a mal écouté? Pourtant, j'étais le seul à y avoir réagi. Alors, dans un élan de courage, je m'écriai:
<<Qu'est que vous attendez? Sortez!>>
Hiyo ouvrit alors la porte pour faire sortir tout le monde et je fit un geste de la main pour leur demander de me suivre. Soudain, Mme Jikan, se mit à courir vers nous, bondit sur mes camarades et plaqua Kokomi, un autre amie de Raiko au sol. Elle hurla à pleine gorge, puis se tue, comme si elle voulait nous indiquer que c'était trop tard.
<< Kokomi, non! s'écria Raiko en s'élançant vers son amie >>
Alors, je la rattrapai et la pris par la main.
<< Viens, on ne peux plus rien faire pour elle>>
Alors, des larmes dans les yeux, elle me suivit à contre-coeur, laissant son amie se faire déchiqueter par notre professeure.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro