2 | l'éclipse dans ton corps
✎ « toi, petite lune tu arrivais même à éclipser le plus ardent des soleils »
je ne voulais pas te repousser, alors je voulais être la perfection en ta présence. quand t'es partie un moment, mon cœur se désolait. je n'étais plus qu'une marguerite abandonnée au bord du chemin, ployant sous le poids de la solitude. je t'avais demandé si ça allait, si t'allais revenir, puis tu avais ri, disant que c'était fréquent, ces absences, qu'elles étaient habituelles, et que, voyons tu n'étais pas morte.
penaude, je m'étais tue, mais le lendemain tu étais revenue, me prenant dans tes bras, amusée. sentir cette boule d'énergie contre moi; j'aurais pu en mourir à cet instant.
tu me disais que j'étais belle, tactile, tu me câlinais et même étant comme ça avec tout le monde, tu faisais fleurir des bourgeons dans mon cœur fané. tu m'avais même dessinée. quand ça avait eu lieu, je n'avais pu m'empêcher de regarder ailleurs, mal à l'aise avec ces yeux inquisiteurs. face au rendu final, le souffle m'avait manqué. tu étais extraordinaire, ma princesse, tu étais douée et magnifique. si j'avais eu ton talent, mille fois et plus j'aurais dessiné tes traits, je les aurais même gravés dans ma chair pour toujours t'avoir au plus près de moi. j'aurais peint tes lèvres pour qu'elles soient toujours au contact de ma peau.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro