5-Le méchant pas beau (2300 mots)
Hey Hey ! Je reposte ici les auteurs que je vous avais conseillé, et cette fois-ci, je ne fais de résumé à personne comme ça, pas de jaloux ( et moins de travail pour moi ).
oatsinwater nenypouce CedrickRuttens _MeMelie_ Crodragon MeiPlnk Burd0ck Carnetplume HathorBooks Naercey Paul_LeRibler Clemency_Edward Lysia_Alice crazyhuman667 Desty152002 LilouAndHappy reveuse2002
Ça va vous plaignez pas, ça vous fait que 17 auteurs avec en moyenne une histoire par auteur et 5 min de lecture par chapitre, une heure 25 de lecture si vous lisez juste le premier chapitre : ) me remerciez pas.
Maintenant place au plus grand livre de SF de tous les temps, le mien :
Voici les caractéristiques du type Mentis selon le réceptacle.
Le type Mentis fait partie du groupe des Cerebri. Comme les douze autres types, son origine est inconnue. Ses caractéristiques mentales lui permettent de prendre le contrôle du corps physique d'un individu sous au moins une des conditions suivantes.
- L'individu visé doit avoir confiance
en l'utilisateur Mentis.
- L'individu visé doit se trouver dans un état euphorique ou d'angoisse intense. La haine se trouve être en revanche une barrière à ce contrôle.
- L'individu visé doit aussi se trouver en deçà d'une certaine distance X nécessaire à la prise de contrôle et à son maintien, variable selon les capacités de l'utilisateur.
Assimilé à une hypnose améliorée, la capacité Mentis permet de contrôler l'individu ciblé en lui parlant ou en imaginant prendre contrôle de son corps. Avant et pendant la prise de contrôle, il est donc plus facile d'utiliser ses capacités sur un individu non-résistant, la résistance pouvant ralentir voire empêcher dans la plupart des cas le contrôle.
De nombreux autres paramètres n'ayant pas été confirmés semblent entrer en jeu, tels que :
- La volonté de l'individu si celui-ci est considéré comme non-consentant.
- Le type d'action demandée à l'individu ciblé si celui-ci est considéré comme non-consentant.
- L'état émotionnel de l'utilisateur Mentis.
- L'attirance sous toutes ses formes possibles que peut ressentir l'individu ciblé envers l'utilisateur. Et ce, que l'individu ciblé soit résistant ou non.
- La peur de l'individu ciblé, qu'il résiste ou non.
Voici ensuite les caractéristique du type Kyrios
Le type Kyrios fait partie du groupe des Cerebri. Comme les douze autres types, son origine est inconnue. Son possesseur est caractérisé par deux atouts principaux.
- Sa capacité à réguler sa propre puissance selon sa volonté.
- Sa capacité à estimer très précisément dans la plupart des cas la puissance de ses adversaires selon une échelle de puissance abstraite et propre à lui même.
Il semblerait que la plupart des combattants parviennent plus ou moins à régler leur puissance, ce qui tendrait à rendre obsolète la première capacité des utilisateurs de Kyrios. Cependant, il est toujours impossible pour un combattant ne possédant pas cette capacité de réguler aussi précisément et efficacement sa puissance. Agissant tel un régulateur, cette capacité permet un gain considérable d'énergie en combat. Pour l'utiliser, il faut prononcer à voix haute la puissance désirée en pourcentage ou en fractions afin qu'elle se libère.
La capacité à estimer la puissance des adversaires selon sa propre échelle confère à son utilisateur un avantage indéniable contrairement à la croyance populaire. Elle permet en effet d'estimer avec précision la dangerosité de l'adversaire, et ce à n'importe quel moment, facilitant alors grandement les mouvements coordonné sur l'adversaire en fonction de l'énergie qu'il utilise. Chaque combattant possédant Kyrios aura une échelle différente pour estimer la puissance de l'adversaire ; la plupart d'entre eux calibrant l'unité de départ sur eux même pour ensuite la faire évoluer face à ses opposants.
Le professeur d'Akia se jeta littéralement sur son adversaire, fou de rage. Son poing droit se dirigea vers le torse de son adversaire et le frappa de plein fouet. Tago ne bougea pas, pensant avoir affaire à un humain banal. Il se trompa lourdement, Benkei déversa toute sa rage dans ce coup. Le meurtrier s'écrasa durement contre le sol. La puissance du choc fut telle que la trace de son corps resta ancrée dans la terre. Le professeur d'histoire ne s'arrêta pas là, il murmura quelques paroles à peine audibles, et une sphère violacée entoura son poing droit.
– Tigerclaw, full power...
Son poing se fraya un chemin jusqu'aux entrailles de son adversaire. Seulement, cette fois-ci Tago se défendit. Il positionna habilement ses paumes de main devant lui. L'attaque de Benkei le frappa de plein fouet, mais n'eut que peu d'effet. Feignant l'inconscience, il se releva brusquement et après avoir tournoyé sur lui même, frappa Benkei en plein dans le ventre d'un puissant coup de jambe. Le souffle coupé, la vision troublée, les côtes brisées, le dernier protecteur d'Akia s'écroula au sol. Bien qu'ayant été anciennement Jikiren, son adversaire était fort. Plus encore que le meurtrier de Mitsu. Ce guerrier se trouvait être un guerrier Azuré, craint partout à travers la galaxie.
Observant ses deux proies, le meurtrier s'approcha lentement, avec l'assurance d'un lion.
– Je tue qui en premier ? Celui qui est en train de se faire dessus ou celui qui croit pouvoir me vaincre avec ses pouvoirs ridicules ?
– Puis-je participer au tirage au sort ? Demanda une voix derrière lui.
Tago se retourna, surprit, et aperçut un vieil homme aux longs cheveux gris et à l'allure imposante dans son dos. Le nouvel arrivant leva sa main gauche avec une vitesse fulgurante. Un rayon de lumière en jaillit et frappa le thorax de Tago de plein fouet. Il fut violemment projeté contre le mur d'une des maisons et le traversa. Quelques centièmes de secondes à peine après, Tago en ressortit à une vitesse ahurissante, à un tel point qu'Akia et Benkei ne le virent même pas se déplacer. Ils sentirent simplement le courant d'air violent créé par ce déplacement. L'ennemi se prépara à frapper le vieil homme, mais celui-ci le stoppa d'un geste de la main, net et précis. En resserrant le poing de son adversaire dans sa paume de main, il l'obligea à s'écraser contre le sol. Avant que Tago ne puisse se relever, le sauveur inconnu brisa le genou du meurtrier en le broyant sous son propre pied.
– Le règne de Fumetsu ne sera bientôt plus que de l'histoire ancienne, lâcha le vieillard.
Tago lui cracha au visage pour seule réponse. Le vieil homme ne broncha pas. Il sourit, d'un sourire à la limite du machiavélisme, donna un puissant coup de pied à son adversaire qui le fit décoller dans les airs et lui lança une attaque fulgurante.
– Fulgur, prononça calmement le vieillard.
À la manière des rayons X, une boule d'énergie issue de son plexus solaire laissa apparaître son squelette dans la nuit noire. Elle traversa tout son corps sous forme de filament jusqu'à sortir de sa paume de main en un gigantesque arc électrique dirigé vers le ciel. Dans l'obscurité la plus totale, ce spectacle illumina les alentours à la manière d'un éclair, donnant une allure quasi-divine à son créateur. Dégageant un vrombissement assourdissant et une puissance destructrice inouïe, l'arc électrique chercha sa cible avec la précision et la célérité de la foudre.
Fulgur traversa de part en part le meurtrier projeté quelques secondes plus tôt par le vieillard, grillant tous ses organes vitaux, il souffla sa vie instantanément et repartit aussi vite qu'il était apparut. Laissant retomber sur le sol un tas de chair grillée et fumante méconnaissable.
– Tu n'étais pas obligé de faire ça, Zensha, dit Benkei en se relevant lentement à cause de ses côtes qui le faisaient souffrir.
Akia semblait partit en transe, il ne parlait plus, ne bougeait plus, et ne pensait même plus.
Le vieillard s'approcha de Benkei et posa sa paume de main sur ses côtes. Une douce lueur en émana et réduit la douleur tout en soignant les blessures les plus graves.
– Tu sais bien que je n'ai pas de pitié avec eux. Ils ont fait souffrir trop de gens. Alors, c'est donc lui la nouvelle recrue au poste ? Demanda Zensha en aidant Benkei à se relever et en pointant Akia du doigt.
– On ne peut pas vraiment dire qu'il ait postulé pour ça, mais s'il ne fait rien, il mourra de toute façon. Qu'y a t-il ? demanda Benkei à Zensha qui semblait pensif.
– Rien. C'est juste que.... Je ne sais pas, parfois je me dis qu'après tout, la légende est peut-être vraie soupira le vieil homme.
– Non, je refuse de croire que personne ne puisse rien contre ce type !
– Pauvre gamin, il a perdu ses parents et il va devoir encore subir des choses que personne ne voudrait avoir à vivre. Si seulement le destin avait été différent j'aurais accepté volontiers d'endosser son rôle et de m'occuper de ce clown à sa place. Tu ferais mieux de partir. D'autres guerriers azurés ne vont pas tarder à arriver, je vais t'accompagner.
Akia finit par s'évanouir. Lentement, sa conscience s'était éloignée et avait laissé place à un voile noir devant lui, effaçant petit à petit toutes ses questions, ses problèmes et ces mystères momentanément. Il n'avait pas résisté, et avait laissé s'affaisser, tranquillement, son petit corps sur le sol, posant d'abord un genou, puis l'autre, suivis par les deux mains, et enfin le torse et la tête.
Zensha ne s'en préoccupa pas, le jeune garçon n'avait pas été blessé physiquement, il ne servait à rien de le soigner. Le vieillard créa alors une sphère verdâtre translucide.
– Kyu, prononça ce dernier en décrivant un arc de cercle avec sa main droite.
Il y déposa Akia, tandis que Benkei y entra de lui même. Un souffle poussiéreux vint entourer les pieds de Zensha tandis qu'il décollait du sol. Suivit de près par la sphère translucide contenant Akia et Benkei, il fusa à toute vitesse vers une destination inconnue.
C'est ainsi que deux boules lumineuses traversèrent les contrées les unes après les autres dans l'obscurité la plus totale, faisant croire à certains à la présence d'ovnis.
Arrivé à mi-chemin au bout de quelques minutes seulement, Zensha atterrit aux côtés de sa sphère et en fit sortir son ami.
– Prends soin de toi Benkei, lâcha Zensha sur un ton presque autoritaire.
Le professeur éclata soudainement de rire. La gravité des évènements avait mit à rude épreuve son sang froid. Il relâchait enfin cette pression sous forme de rire, un rire nerveux, mais soulageant.
– Qu'y a-t-il ?
– Rien... tenta de se calmer Benkei, c'est juste que... j'allais te souhaiter bonne chance ! Mais je trouve ça un peu ironique vu ton niveau, c'est plutôt à tes ennemis que je devrais le souhaiter.
Zensha ne répondit pas. Non pas qu'il voulait rester humble, il savait qu'il était puissant, mais il n'avait rien à ajouter.
– Avec toi, Akia est entre de bonnes mains, termina Benkei avant de partir en s'envolant.
Zensha l'observa s'éloigner quelques temps avant de continuer sa route avec sa nouvelle recrue. Sa destination finale fut un immense pays enneigé et très peu peuplé. Les plaines de Shaspha. Lorsqu'ils arrivèrent, Zensha atterrit, se posa sur le sol à côté de sa sphère. Il fit sortir Akia de cette bulle, le jeune garçon ne revint à lui que quelques heures plus tard.
Lorsqu'il se réveilla, il aperçut un toit en bois marbré. Il était allongé dans un lit moelleux, sous un édredon. Le jeune garçon tourna la tête doucement, les murs étaient peints jaune ocre. Accoudé sur la rambarde de la fenêtre, Zensha observait minutieusement les flocons de neige qui noyaient le ciel, réfléchissant à la lourde mission dont il devait s'acquitter. Il avait juré de protéger ce gamin, héritier de son propre défunt guide et mentor : Fusahira.
Akia quitta alors son lit afin d'observer un peu mieux son mystérieux sauveur. Quelque part, il avait espéré avoir rêvé durant son inconscience, mais une fois de plus, la réalité lui était durement retombée dessus.
– Je suis Zensha, annonça le vieillard en se retournant, tu peux me considérer comme ton maître à présent. Je suis désolé de te l'annoncer mais tu ne reverras jamais tout ceux que tu connaissais.
Le sauveur du jeune garçon marqua une pause après ces paroles afin d'observer la réaction de son interlocuteur.
– Si tu veux survivre, tu devras devenir une nouvelle personne.
– Pourquoi ont-ils tués mes parents ? Et qui êtes vous ? Je... Comment, d'où sortez vous ?
Le jeune garçon avait trop de questions à poser à la fois. Le vieillard ne décida de répondre qu'à la première pour l'instant.
– Si je te le dis, tu dois me jurer de ne pas tenter de fuir, et d'accepter ton destin.
Le jeune orphelin marqua lui aussi une pause, afin de réfléchir à la situation.
– Je le jure.
– Alors suis-moi.
Zensha descendit les escaliers, et traversa le petit chalet jusqu'à arriver devant la petite porte d'entrée en bois qu'il s'empressa d'ouvrir. Un tableau enneigé et désert se dessina devant eux. Sans faune ni flore.
– Il fait trop froid, je vais prendre une couverture.
– Non, laisse là ici, rétorqua Zensha.
– Mais, quoi ?
– Suis-moi et ne pose pas de question si tu veux connaître la vérité, se contenta d'expliquer le vieillard pour seule justification.
Les deux personnes sortirent de leur petite chaumière en bois, quittant leur abri bien douillet pour le froid mordant des plaines de Shaspha.
En chemin, Zensha se rendit compte qu'il avait peut-être été trop dur, et tenta de s'excuser auprès d'Akia, à sa façon.
– Si je t'ai dit de ne pas t'habiller et de rester en t-shirt c'est parce que tu es capable de le supporter. Il ne fait que -10° dehors, et nous allons marcher pendant plus de deux heures seulement pour l'aller.
Voyant que ces mots ne plaisait pas du tout à son élève, il continua.
– Tu n'es pas au courant, mais tu fais partie de ces gens qui ont des pouvoirs au dessus du commun des mortels. Les tiens ne se sont pas encore manifestés mais pour accélérer le processus nous allons mettre ton corps au défi. Tu part de zéro, tu es faible physiquement et mentalement, n'importe quel homme pourrait te tuer, mais je compte bien faire de toi une machine de guerre !
– Je ne suis pas ce que vous dites et je ne le serai jamais. Vous êtes complètement taré !
Je ne vous connaît même pas et vous pensez que je vais avaler tout ça ?!
Akia arrêta de marcher, non pas à cause de sa fatigue ou de son corps qui commençait à congeler sur place, mais il voulait montrer qu'il ne se laisserait pas faire.
Le vieillard se retourna alors. Akia crut pendant un instant qu'il allait s'énerver et prit peur, mais son regard signifiait une toute autre chose.
– Tu ne me croiras sûrement pas tant que nous ne serons pas arrivés, mais tes parents sont morts depuis plus de soixante ans.
Beaucoup d'hypothèses trottaient dans la tête du jeune garçon, mais celle-ci, pas une seule seconde elle ne lui avait effleuré l'esprit.
Voilà, c'est la fin du chapitre, n'hésitez pas à me laisser des commentaires, constructifs ou non, à voter et à me relever les fautes d'orthographe parce que je ne les vois pas toujours !
Je vous souhaite une agréable fin de journée. ( Oui parce que la fin de journée ne commence pas avant d'avoir lu un de mes chapitres, qu'il soit 8h du mat ou 23h )
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