Les trois jeunes hommes, debout en cercle, les bras sur les épaules de l'autre, se murmuraient des paroles rassurantes, tous les trois baignant dans la pénombre des coulisses.

De l'autre côté du mur coulissant, la foule hurlait leur impatience. Les deux autres équipes venaient de passer, présentant fièrement leurs œuvres : les deux plus jeunes du groupe d'abord ayant insisté pour passer en premier, envoutant le public avec leur voix mélodieuse, puis les trois maîtres de la danse ensuite, se déhanchant sensuellement au rythme de leur chanson... Et maintenant, le tour du trio de rappeurs allait arriver dans les secondes à venir.

Ils réunirent leur poing, en prononçant l'un après l'autre « One, Two, Three– RACHA get spotlight » d'une façon toujours aussi désordonnée. Le sourire au lèvre, le grand brun donna une frappe amicale dans le dos de ses cadets en déclarant avec une confiance telle qui pourrait faire frémir n'importe qui :

« Vous êtes prêts ?

— Plus que prêt, j'attends que ça ! On va tout déchirer ! Renchérit le jeune châtain, son regard pétillant d'excitation.

Le plus petit d'entre eux laissa apparaître un sourire malicieux, craquant les jointures de ses mains et son cou.

— Ne soyez pas trop impressionnés par ma prestation, vous risquez d'être aveuglés, ajouta-t-il avec une pointe d'amusement.

Ses congénères lui lancèrent un regard offusqué. Le cadet ria et répliqua :

— Heureusement qu'on sera dans le noir alors, tu ne verras pas Mr. Bang Chan faire le fanboy !

— Et c'est toi qui dis ça ? Rétorqua leur aîné en le suivant dans son rire. Toi, son fanboy numéro un ?

— Pour info, c'est Felix son fanboy numéro un ! Toi, t'es le fanboy numéro deux !

— Mais oui, c'est ça, fanboy numéro trois.

— C'est à vous, les garçons ! 

Un membre du staff leur fit signe, coupant court à leur discussion. Les trois jeunes hommes opinèrent et se postèrent chacun devant la sortie qui leur était désignée. Le noiraud sentait comme des ailes pousser dans son dos. C'était lui le premier à entrer en scène, alors c'était à lui d'imposer le rythme.

— Rendez-vous sur scène, les gars ! »

Après cette dernière parole, on le guida dans un chemin peu étroit. Il sut dès lors qu'il venait de basculer de l'autre côté du rideau rouge.

Il faisait entièrement sombre, et même sans retirer ses moniteurs auditifs, il pouvait entendre la foule clamer d'impatience. Il saisit le micro qu'on lui tendit, et monta les quelques marches pour accéder enfin à l'immense scène.

Lorsqu'enfin, il fut en place, malgré la pénombre, il observa l'immensité de personnes venues spécialement pour eux, pour Stray Kids. Il ajusta une dernière fois sa cravate, ses moniteurs et son veston, fin prêt pour s'envoler dans les cieux.

L'instrumental résonna enfin, faisant taire les acclamations. Dans ses veines coulait un certain stress, ce stress qu'il adorait ressentir lorsqu'il montait sur scène. Des frissons lui traversèrent tout son être, le faisant frémir de plaisir et d'excitation. Ce moment, il l'attendait depuis si longtemps.

Après avoir esquissé un sourire qui disparut bien vite, il cala son micro devant ses lèvres, son index stabilisant son mouvement. Puis il se positionna correctement au milieu des danseurs, leur lançant un dernier regard empli de courage, mais surtout d'une confiance plus débordante que celle d'un lion.

Et enfin, il fut sous la lumière des projecteurs. Toute l'attention était tournée vers lui, des clameurs s'élevèrent dans l'air, heureux de pouvoir enfin le voir en action.

« One, Two, 3RACHA get spotlight– »

Ce furent les premières paroles de la chanson. Quelques paroles suffisantes pour s'imposer dans cet amas de monde.

La tête haute, il se redressa en suivant le mouvement des danseurs qui l'accompagnaient, le pan de sa veste volant dans son sillage, tandis que ses lèvres bougeaient à une vitesse folle, laissant s'échapper les nombreux flots de phrases que le rappeur ressentait jusqu'au plus profond de son âme. Il voulait imprimer sur le cœur de leurs fans tous ces mots qu'il savait acides, mais vrais. Et sa voix rauque, dure, agressive, avait le don de pouvoir atteindre l'esprit, de le marquer à jamais.

Parmi les paroles qu'il jetait à la figure de tous, il n'hésita pas à lâcher des grognements et onomatopées acerbes ici et là ; sans doute son côté Lion qui prenait le dessus. Mais il n'en avait que faire, il s'amusait bien trop pour s'arrêter.

En cet instant, il n'était plus Seo Changbin, jeune rappeur hors pair et compositeur-parolier de Stray Kids. Non, il était SpearB, membre de 3RACHA. Et aujourd'hui, il tâchait bien de faire retenir son nom à quiconque l'entendrait.

Il se retrouva on ne sait comment au milieu de la scène. Mais de toute façon, elle était là, sa place. Et enfin, lorsqu'il atteignit le refrain, sa voix devenue soudainement plus grave en surprit plus d'un, lui le premier. Parfait, ce sera encore plus marquant.

Tous les mots de ce fameux refrain, il en mettait l'accent avec une telle force qu'on ne voyait plus que lui. Mais plus pour longtemps.

Il conclut ses dernières lines, et effectua un geste d'une importance extrême, sa main indiquant avec brutalité sa gauche. Et les fans le comprirent enfin : SpearB venait de passer le flambeau à l'un de ses frères.

***

Le jeune homme releva d'une main ses cheveux châtains, excité comme jamais. Il sautillait sur place comme pour s'échauffer, il ne tenait plus en place.

Mais malgré cela, il ressentait une certaine appréhension. Il savait qu'il était le plus anxieux des trois, alors il s'était efforcé d'enfouir au plus profond de son être cette peur. Il allait réussir, il allait les impressionner, et ils seraient derrière lui pour l'encourager. Alors il n'avait aucune raison d'avoir peur.

Mais c'était plus fort que lui.

Son cerveau était en totale contradiction avec son cœur. Il voulait à la fois s'évanouir et monter sur scène au plus vite. C'en était presque insupportable, et totalement irrationnel de sa part. Bon, avait-il déjà été une seule fois rationnel ?

Ses pensées furent coupées par le début instrumental de leur chanson. Un sourire immense prit place sur son visage, et dissimulée par la hauteur de la scène, il leva légèrement la tête et retira un de ses moniteurs de ses oreilles, voulant apprécier la prestation de son aîné d'un an. Car chanter entre les quatre murs du studio d'enregistrement, ce n'était pas pareil que de chanter sur scène devant un nombre incommensurable de fans.

Seules quelques spots brillèrent dans les ténèbres, pointant Changbin– non, SpearB uniquement. Il était là, brillant sous les feux des projecteurs et l'attention de son public, le regard fier et la tête haute. Toute sa prestance transpirait la confiance et l'assurance, frôlant presque l'arrogance. Du SpearB tout craché.

Le jeune châtain avait les yeux luisant d'admiration pour son aîné. Il l'admirait tant, il était son modèle autant qu'il était son frère. C'est d'ailleurs de lui qu'il tenait cette façon si singulière de tenir le micro sur scène. Et même si tous les deux rappaient différemment, c'était celui de SpearB qu'il préférait. Bon, si ce dernier était au courant, nul doute que l'égo déjà bien surdimensionné du noiraud ne tiendrait plus.

Cette pensée le fit rire doucement.

« Il y a un écran devant et derrière ta position. Tu pourras les ouvrir avant que les projecteurs ne se dirigent sur toi, les paroles défileront au fur et à mesure de la chanson.

Il se tourna vers la jeune femme qui lui avait murmuré ces mots, celle qui l'avait ramené là. Il lui sourit grandement en hochant la tête : le staff et les autres membres savaient à quel point il pouvait être tête en l'air, au point d'oublier les paroles de ses propres chansons.

— Merci ! »

Il lui fit des pouces en l'air, content qu'on lui ait fait cette petite attention. On lui tendit alors un micro, qu'il saisit doucement, jouant avec sa poigne pour le stabiliser dans sa main. Il redressa ses cheveux une dernière fois, expira profondément une dernière fois, avant de monter le peu d'escaliers le menant sur la piste, le tout sans que personne ne le remarque. Après tout, tous avaient le regard rivés sur SpearB. Et puis, son arrivée sera silencieuse, digne du rappeur volatil qu'il était.

Il évita une chute de justesse en trébuchant sur une marche, repéra rapidement les danseurs, déjà en place pour sa partie. Il les salua puis s'accroupit, ouvrant les deux écrans un par un en notant intérieurement leur position. Puis il posa une dernière fois les yeux sur le rappeur à l'allure majestueuse en cet instant.

À présent, il n'était plus le cadet qui observait avec admiration son modèle de loin. Il était désormais son égal ; seulement deux frères de cœurs qui allaient se partager la scène dans quelques secondes.

Lorsqu'il amorça un certain geste de SpearB du regard, le châtain sut que c'était à lui de jouer. Son micro tenu fermement dans sa main, il la dirigea vers ses lèvres, oubliant ses appréhensions, balayant ses peurs d'un revers de main.

« Yeah, I'm famous– »

Des mots prétentieux certes, mais suffisants pour attirer n'importe quelle oreille inattentive, et dont en cet instant, il en était tellement fier. Et personne ne pouvait le contredire.

Tous les regards se tournèrent vers lui lorsque la lumière l'inonda de sa splendeur. Il fut accueilli par les acclamations du public, le laissant baigner dans une atmosphère euphorique et si enivrante. À partir de ce moment, on n'eut d'yeux que pour lui.

Lui, J.One, membre incontesté de 3RACHA, et non Han Jisung, membre et compositeur-parolier de Stray Kids. Lui, le rappeur à la voix si versatile, si excentrique et si mélodieuse.

Ses lèvres s'ouvrirent, sa langue se délia habilement, et il débita des paroles si aisément, à une célérité astronomique et d'une manière si homogène, qu'il serait capable de rivaliser avec le dieu du rap.

Et bien qu'il loupât une ligne, évitant de se mordre la langue au passage, il ne s'en formalisa pas. Il sentait le regard brûlant de SpearB sur lui, lui transmettant du courage silencieusement, et c'était suffisant pour lui donner la force de continuer sur sa lancée sans jamais s'arrêter.

C'était comme si des ailes lui avaient poussé dans le dos, il se sentait si libre, si heureux. Il était en cet instant le seul et unique à briller sur scène. Son nom n'était pas J.One pour rien, après tout.

***

Du fond de la scène, tapi dans la pénombre, le grand brun avait retiré ses moniteurs pour écouter attentivement la prestation de ses deux cadets.

Il était d'un naturel confiant pour chacune de ses compositions. Mais celle-ci était de loin l'une de ses plus grandes fiertés, qu'il allait enfin présenter à leurs fans, les Stays. Cette chanson signait le retour fracassant de 3RACHA, et la preuve que Stray Kids perçait encore et toujours.

Il se souvenait encore de ce jour où le thème principal de cette chanson lui était venue en tête.

Épuisé après de longues heures de travail enfermé dans le studio d'enregistrement car leur comeback arrivait à grand pas, Chan s'était accordé une pause, patientant ainsi l'arrivée de Changbin et Jisung. Pour ce comeback, le groupe avait prévu de publier une chanson par groupe d'unités : le trio de rappeurs, le trio de danseurs et le duo de vocalistes. Rien de plus simple, en soit, mais ça lui demandait énormément de boulot, et avec Changbin et Jisung, ils travaillaient sur une composition dont il n'était pas encore convaincu.

Ce jour-là, posé au fond de son siège, Chan avait sorti son téléphone pour surfer sur les réseaux sociaux. Et l'idée judicieuse qu'il eut pour tuer le temps fut de se distraire avec Twitter. Mauvaise idée.

Il était tombé par hasard sur de trop nombreux commentaires haineux. Il n'en avait que faire de ceux qui lui étaient destinés, bien que ça l'attristait un peu ; par contre, on ne touchait pas aux autres membres, ça, c'était clair et net. Il était entré dans une colère noire, alors il avait préféré quitter cette application de la mort pour basculer sur Instagram, faisant défiler des Reels en boucle.

Si quelques vidéos l'avaient bien fait rire, d'autres au contraire le firent froncer les sourcils. Il ne pouvait pas faire cesser la haine, il y en aura toujours, peu importe ce qu'ils feront, mais ça ne l'empêchait pas de le mettre dans des états de tristesse conséquents.

Pourtant, il était tombé sur une vidéo qui attira son attention. Il allait se sentir encore plus affligé, jusqu'à ce qu'il voie de quoi résultait la vidéo, et il se souvint de cet instant. C'était lors du concert à Séoul moins d'un an auparavant. Il se souvenait de ce discours qu'il avait fait, ce discours émouvant où il avait juré à tous qu'il protégerait ses membres, le staff et les fans jusqu'au bout de leur aventure, et même au-delà.

Et dans cette vidéo, il se revoyait déclarer ces paroles si fortes, les larmes coulant à flot sur ses joues rougies, entourés de ses membres, ses frères, sa seconde famille. Cela le fit sourire doucement. Mais une phrase, éditée par le créateur de cette vidéo d'une minute, en réponse à ce discours passé, le bouleversa tout particulièrement :

« Stays will always be by your side. »

Ce fut alors le déclic dans sa tête. Il avait lâché son portable et avait saisi en quelques gestes son cahier et un crayon, et avait griffonné de nombreuses lignes de paroles. Il y avait des ratures et des traits de partout, mais ce n'était qu'une esquisse de leur future composition, il le savait. Et sans perdre plus de temps, il avait rallumé l'écran de son ordinateur, ouvrant son logiciel de composition, il avait tapé sur le clavier et le synthétiseur une série de notes, sans oublier de caler certains sons, signatures de 3RACHA.

L'heure suivante, Changbin et Jisung avait fait leur entrée dans le studio, tentant de lutter contre la fatigue avec leur café. Chan les avait salué, s'assurant qu'ils soient bien réveillés pour comprendre tout ce qu'il avait à leur dire, puis leur dévoila ses projets. Il fut bien amusé de voir leur tête éberluée, confuse et ahurie à la fois lorsqu'il leur avait annoncé cette simple consigne :

« Je veux que vous écriviez une strophe complète sur 3RACHA, Stray Kids, et éventuellement, vous-mêmes. Je vous laisse écouter le début d'instrumental que j'ai fait, ça devrait vous inspirer. »

Pas qu'ils n'avaient pas déjà fait ça par le passé, mais entendre leur leader leur donner cette directive particulière les avait plus que surpris. Mais ils s'étaient contentés d'hocher la tête et de se mettre au travail. En moins d'une heure, en réunissant leurs strophes respectives, ils étaient bien surpris du résultat donné, et avaient compris que cette composition sera mémorable.

Les premières notes de leur œuvre résonnèrent dans toute la scène, le sortant de sa torpeur.

Toute son attention fut tournée vers le devant de l'estrade, où il vit SpearB débuter sa prestation, impressionnant tout le public par sa voix et sa prestance. Chan sentit les poils se redresser le long de ses bras, et un frisson traversa son échine ; le rap de SpearB lui faisait toujours cet effet quand il l'écoutait en tant que spectateur.

Puis ce fut au tour de J.One de briller telle une étoile. Sa voix en mit plein la vue, ses mouvements étaient assurés, et on ne remarquait aucunement les quelques regards qu'il lançait en direction de ses pieds, sans doute pour se rappeler de certaines paroles oubliées. Tout le charisme qu'il dégageait éblouissait quiconque posait les yeux sur lui, et son rap mélodique sonnait telle une mélopée gracieuse en dépit des paroles ; même Chan ne pouvait contredire cette vérité. En même temps, au milieu de cette pénombre, J.One ne pouvait qu'étinceler de mille feux.

Il le vit s'avancer peu à peu vers le centre de la scène, et comprit que son heure était venue.

Il remit ses moniteurs dans ses oreilles, ajusta convenablement sa longue veste noire. C'était toujours lui qui écopait des tenues plus ou moins révélatrices, mais il devait avouer que celle-ci lui plaisait tout particulièrement. Il se sentait beau et classe, à la hauteur de ses deux frères de cœur, quand bien même il était vêtu tout de noir.

Il se mit à marcher droit devant lui, chaque pas se faisant plus imposant que le précédent. Et lorsque son cadet passa devant lui en concluant le refrain, son regard se fit soudain plus dur. Son aura devint plus dominante lorsqu'il se retrouva au milieu des huit danseurs.

Son nom était Bang Christopher Chan, leader de Stray Kids. Son nom était CB97, membre de 3RACHA.

« My boys spittin' facts they locked and loaded– »

Ces paroles à double sens, elles étaient destinées à tous, mais en premier lieu, à ses membres. Et il savait que dans les coulisses, ils les écoutaient attentivement.

Son regard balaya tout le public, qui l'accueillit dans une euphorie commune et chaleureuse. Il les prit avec joie, lui transmettant la force d'élever encore plus la voix.

Il était certain d'avoir fait le bon choix en gardant l'anglais pour sa strophe. Il voulait inclure tout le monde, même les fans internationaux. Il voulait que cette chanson ait de l'impact pour tous. Et elle en aura, puisqu'en ce moment même, tous les mots qu'il alignait si parfaitement faisait s'expulser toute sa rage envers les haters, mais aussi toute sa fierté envers son groupe.

Pas une seule fois il ne se mentionna lui-même, au contraire : il ne cessait de mettre en avant son groupe, comme toujours. Mais on ne pouvait pas lui en vouloir, c'était sa nature après tout.

Il termina son refrain, sans remarquer que SpearB et J.One l'avaient rejoint à ses côtés. Le premier avait ôté sa veste noire, tandis que le second avait refermé quelques boutons de la sienne, prenant soin de dissimuler sa cravate mal nouée. Seul un frôlement d'épaule léger suffit à lui faire comprendre leur présence.

SpearB reprit une première ligne du refrain. J.One le suivit avec la seconde. Tous les deux mélangèrent leurs voix pour la finir en beauté. Et enfin, CB97 apporta son micro à ses lèvres, fixant un point inexistant à l'horizon.

« They always say the same excuses
While they're complainin', we're producin' »

À sa droite, SpearB se tenait bien droit, le menton fièrement levé. À sa gauche, J.One reprenait une respiration convenable, sans perdre son charisme incomparable. CB97 s'accouda à chacune de leurs épaules, et tous les trois conclurent leur performance avec un signe bien distinctif de leur main, la signature des 3RACHA.

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Hello !

J'espère que vous avez aimé cet OS. Ça fait presque deux ans que je l'ai écrit sans jamais la publier, parce que la couverture ne me convenait pas et tout. J'ai fait de mon mieux pour la corriger une dernière fois avant la publication, mais je le trouve quand même vachement court pour un OS X)

En tout cas, j'espère que vous passez un bon début d'été ! Je vous retrouve très bientôt dans mes futurs – ou anciens – écrits !

Bon été !

ReMatcha~