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PROLOGUE : La dernière lettre

Les mains tremblantes, je pose le stylo sur le papier. L'infirmière m'a dit de me reposer, mais comment dormir quand il me reste tant de mots à lui dire ?

Savez-vous ce qui est le plus difficile quand on sait qu'on va mourir ? Ce n'est pas la peur de partir. Non. C'est de voir ceux qu'on aime essayer d'être forts pour nous. C'est de les regarder sourire alors que leurs yeux hurlent. C'est d'être le spectateur impuissant de leur chagrin anticipé.

Rose. Mon rayon de soleil aux cheveux auburn qui illumine encore les couloirs de cet hôpital malgré les cernes sous ses yeux. Elle croit que je dors, mais je l'observe souvent depuis mon lit : la façon dont elle force un sourire devant moi, puis s'effondre dans le couloir avant de revenir, plus forte, plus rayonnante. Je l'ai vue faire ça quatorze fois aujourd'hui. J'ai compté. On compte beaucoup de choses quand on sait qu'elles sont limitées.

Je parie que vous vous demandez pourquoi j'écris au lieu de dormir, pourquoi je lutte contre la morphine qui rend mes mots tremblants sur le papier. C'est simple : parce que l'amour est plus fort que la fatigue. Et ces 365 lettres sont ma façon de lui dire que même la mort ne peut pas tout emporter.

La chambre 407 de l'hôpital St. Thomas est devenue notre univers ces derniers mois. Le bip des machines pourrait sembler angoissant, mais j'ai appris à l'entendre comme une berceuse. Il me rappelle que j'ai encore des moments à voler au temps - des moments pour écrire, pour aimer, pour préparer l'après.

Dans le fauteuil près de la fenêtre, Rose s'est finalement endormie. Sa main est tendue vers mon lit, comme toujours. C'est drôle, vous savez, comme l'amour se manifeste dans ces petits gestes. Cette main tendue qui refuse de lâcher prise, même dans le sommeil. Si vous aimez quelqu'un, regardez ses mains quand il dort. Elles racontent toujours une histoire.

Oliver, mon meilleur ami, monte la garde dans le coin de la chambre. La boîte sur ses genoux contient mon dernier chef-d'œuvre : 365 lettres soigneusement numérotées. Je l'ai peinte moi-même, cette boîte. Chaque scène de notre histoire y est représentée. Le café renversé qui nous a réunis, notre premier baiser sous la pluie, les soirées sur le balcon... Mes mains tremblaient tellement que certains détails sont imparfaits. Mais l'amour, comme l'art, n'a pas besoin d'être parfait pour être extraordinaire.

— Tu devrais te reposer, murmure Oliver.
— Le repos est pour ceux qui ont moins à dire.

C'est étrange comme la certitude de la fin nous rend plus lucides sur ce qui compte vraiment. Les regrets s'évaporent. Les peurs s'estompent. Ne reste que l'essentiel : l'amour qu'on laisse derrière soi.

Je regarde par la fenêtre. Londres scintille dans la nuit, insomniaque et vivante. Le London Eye tourne lentement, comme l'aiguille d'une horloge géante qui compte mes dernières heures. Mais je ne suis pas triste. Comment l'être quand on a eu la chance de vivre un amour qui mérite 365 lettres d'adieu ?

À vous qui lisez ces mots, j'aimerais dire une chose : n'attendez pas de savoir que le temps est compté pour dire "je t'aime". N'attendez pas pour transformer les catastrophes en coup de foudre, comme ce café renversé qui m'a donné l'amour de ma vie. Le temps nous échappe toujours, qu'on le sache ou non.

Le stylo glisse entre mes doigts. La dernière lettre est terminée. Rose soupire dans son sommeil, et mon cœur se serre. Partir n'est pas difficile. C'est laisser partir qui l'est. Mais je sais que mes mots veilleront sur elle. Un amour raconté ne meurt jamais vraiment.

"Je t'aime, mon rayon de soleil", je murmure dans l'obscurité. L'aube approche, teintant le ciel de rose - sa couleur préférée. Je ferme les yeux, apaisé. Certaines histoires n'ont pas besoin de fin pour être parfaites. Elles continuent simplement différemment, comme une peinture inachevée qui laisse place à l'imagination.

Et quelque part dans Londres, un nouveau jour se lève, promettant que même les plus grandes tristesses peuvent se transformer en quelque chose de beau.

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Alors, ce prologue vous a plu ? J'espère qu'il vous a donné envie de plonger dans l'histoire ! 

Pour découvrir la suite, je vous invite à continuer la lecture sur Fyctia. Vous pouvez facilement trouver le livre en cherchant soit mon nom d'utilisateur Zatiak, soit le titre 365 lettres pour te retrouver

Je suis impatient de savoir ce que vous en pensez ! Bonne lecture à tous ! 

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