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Adrien | Chapitre 34

Je suis amoureux de Ladybug.

Et voilà une après-midi de perdue. J'aurai espéré en savoir un peu plus sur celle qui m'a retiré mes souvenirs. Mais bon, après tout, j'ai pu passer un moment avec ma lady.
Elle a insisté pour nous nous asseyons sur un banc sur le toit d'un immeuble. Je me demande quand même ce qu'il fout ici ce banc. La vue est dégagée sur un petit parc fleuri. Je devrais noter l'adresse, histoire d'inviter ma Ladybug à venir ici avec moi plus souvent.

- C'est un superbe endroit, je déclare.

- Oui...

Le ciel s'assombrit, il ne va pas tarder à pleuvoir. On n'est vraiment pas gâté point de vue temps en ce moment. Dommage, j'aimerais bien rester encore un peu ici en compagnie de ma coccinelle préférée. En tournant la tête vers elle, je constate qu'un large sourire  creuse ses joues.

- Pourquoi tu souris?

Il s'efface aussitôt, comme si elle ne s'en était même pas aperçue. C'est adorable, moi qui la connais déterminée et sûre d'elle, j'en oublie parfois qu'elle peut être tête en l'air. Ses yeux bleus me fixent, je ne bronche pas. C'est la deuxième fois qu'elle me regarde de cette façon aujourd'hui. Je ne comprends pas quel sentiment l'anime.

- Lady...

Je n'ai pas le temps de finir mon mot qu'elle a fondu sur mes lèvres, enfouissant une de ses mains dans mes cheveux. Une fois la surprise passée, je réponds à son baiser et glisse mes bras dans son dos, réunissant le haut de nos corps. Sa bouche est violente, ses dents mordillent la lèvre inférieure puis la tire pour nous rapprocher un peu plus. Ses caresses se font pressantes, comme si elle cherchait à combler un manque. Le baiser s'achève, je plonge mes yeux dans les siens, sans pour autant délier mes bras. Elle continue de me décoiffer et de frôler mes oreilles de chat. Pour un second baiser avec Ladybug, c'était plutôt sportif. J'en ai le souffle coupé.

- Alors? Souffle-t-elle.

Je ne vois pas où elle veut en venir.

- Tu te rappelles maintenant?

Perplexe, je penche la tête. Non, ça ne m'a rien remémoré. Mais si elle me demande ça, c'est que nous nous sommes déjà embrassés...ici? Si c'est le cas, je suis déçu, cet endroit est superbe.

- Non mais je pourrais essayer de faire un petit effort...

À mon tour de recouvrir sa bouche de la mienne. Elle ne se fait pas prier pour participer au baiser, plus doucement cette fois. Malheureusement, une fine pluie nous interrompt. Poussant un léger soupire, je colle mon front au sien pour ne rien manquer au spectacle de ses joues rougies et de sa respiration saccadée.

- Je crois qu'il va m'en falloir encore un peu plus.

- Tu ne serais pas en train de profiter de la situation chaton?

- Ce serait mal me connaître.

Nous serions bien restés ici à bavarder mais le temps nous crie de rentrer chez nous avant de finir complètement trempés. Je suis le premier à me lever du banc et m'avance vers le rebord de l'immeuble, bien vite rejoint par Ladybug.

- Qu'est-ce qu'on fait pour l'akuma? Je l'interroge en joignant nos mains.

- Je ne sais pas...avoue-t-elle démoralisée.

A cet instant, j'essaie de m'imaginer à sa place. Qu'est-ce que je ferais si ma lady venait à perdre la mémoire sur des détails importants?

Je me sentirai horriblement seul et trahi.

- On se voit plus tard, Chat.

Alors qu'elle m'adressait un fébrile signe de la main, j'agrippe son poignet et l'attire contre moi, plaquant nos corps déjà trempés par la pluie. J'appuie mon menton sur sa tête et l'enlace.

- Au revoir, princesse.

Sur ce, je me recule et lui souhaite une très bonne soirée en me courbant. Elle semble touchée par mon étreinte. Je dois bien avouer qu'elle ne m'a pas non plus laissé de marbre. C'est donc à la fois heureux et frustré que je rentre chez moi, sous une pluie diluvienne.

La nuit tombe sur Paris, je suis tranquillement installé derrière mon ordinateur.

- Adrien, donne-moi du fromage.

Je l'ignore.

- Adrien! Répète-t-il encore et encore.

La veille, je l'ai nourri avec deux paquets de fromages complets et il a refusé de me délivrer des informations capitales alors aujourd'hui, je suis sourd à toutes ses demandes.
Mon attention est totalement accaparée par le Ladyblog. J'ai eu la bonne surprise après mon cours d'escrime de voir qu'une annonce dans le but d'aider Ladybug a été postée par Alya. C'est une superbe idée à laquelle je n'aurai pas pensé. D'ailleurs, je ne tarde pas de le faire parvenir à l'intéressée.

Adrien Agreste: "Bonsoir Mari, c'est toi qui as demandé à Alya de poster un article sur le Ladyblog? Je n'en attendais pas moins de toi!"

Bien que la description soit vague, plusieurs photos ont été postées dans les commentaires, Marinette n'aura qu'à les consulter jusqu'à trouver la femme que nous recherchons.

- Mais je ne comprends pas, se plaint Plagg pour changer. Pourquoi rechercher une femme inoffensive pour des souvenirs alors que Ladybug et toi sortez ensemble?

Mh? Il n'a pas totalement tord au sujet des souvenirs mais est-ce qu'on peut nous qualifier de couple dans cette situation? Afin d'en être certain, je tape ma question sur Google.

- Définition d'un couple...

- Oh mon dieu, ces humains...Et dire qu'on a remplacé les dinosaures par ça.

Cause toujours tu m'intéresses. Alors...les premiers liens ne sont que des renvois vers des dictionnaires en ligne et les suivants sont des pavés philosophiques sur des forums de santé. La sonnerie de mon téléphone interrompt mes recherches.

Mari Dupain-Cheng: "Coucou Chaton, oui, je suis passée chez Alya avant de rentrer pour lui demander de l'aide."

Peut-être qu'elle saura mieux me répondre.

Adrien Agreste: "Dis, est-ce que pour toi nous sommes en couple?"

Ça y est, j'ai lâché un pavé dans la mare. Je l'imagine devant son écran à devenir rouge comme une coccinelle et avoir les doigts qui tremblent sur son écran.

Mari Dupain-Cheng: "C'est une demande?"

Ah.

- Gamin, pourquoi tu trembles?

- Occupe-toi de tes affaires Plagg! Je rétorque en lui tournant le dos.

Marinette m'a mis au pied du mur mais je n'oublie pas les paroles de Chloé et Nino. Je prends plusieurs minutes à réfléchir à la meilleure réponse possible. Mais c'est finalement elle qui me l'envoie.

Mari Dupain-Cheng: "Adrien, tu veux sortir avec moi?"

Non, ce genre de choses ne se pratique pas par message.

- Plagg, transforme-moi!

Mon kwami se plaint mais n'a pas d'autre choix que de me changer en Chat Noir. Il est dix heures, il vaudrait mieux que je me dépêche, une certaine demoiselle attend sa réponse.
J'éteins soigneusement tous les appareils de ma chambre pour feindre de m'être endormi. De toute façon, Nathalie ne vérifie qu'exceptionnellement si je me suis bel et bien couché. Je m'approche de la fenêtre, l'ouvre et m'élance en direction de la meilleure boulangerie de Paris.

La pluie s'est légèrement calmée bien que mes mèches prennent un peu l'eau sur le chemin. L'air est humide et les toits glissants. Je redouble d'attention pour arriver en un seul morceau à destination. Il n'y a pratiquement pas un chat dans les rues, si ce n'est certains errants dans les bars. Je parviens enfin à la terrasse de Marinette. L'intérieur est éclairé, je m'approche de la trappe ouverte pour jeter un coup d'œil. La jeune fille est installée derrière son ordinateur, le bureau couvert de feuilles et de stylos. Mh...Je n'ai pas envie de la déranger si elle travaille mais je ne ne veux pas rebrousser chemin pour autant. Discrètement, je me faufile à l'intérieur, atterrissant comme une fleur sur son lit. 

- Rah Tikki, je ne vais jamais m'en sortir avec ce devoir!

Je tressaute, je ne m'attendais pas vraiment à l'entendre s'exclamer de la sorte. Soudain, une petite bête rouge apparaît à ses côtés. S'agirait-il de son kwami?

- Mais non Marinette, termine au moins cette partie pour ce soir et tu demanderas de l'aide à Adrien.

A l'aide? Je ne pouvais pas espérer meilleure perche à attraper.

- Je peux déjà t'aider si tu le désires. 

Marinette et son compagnon rouge poussent un petit cri de peur. Je descends les marches menant à sa chambre, me courbant pour les saluer.

- Désolé de l'intrusion soudaine mesdames mais il semblerait qu'on ait besoin de moi par ici. 

Sans attendre le moindre mot de leur part, je m'approche de l'écran d'ordinateur. On dirait qu'elle fait des recherches sur de la poésie.

- Madame Bustier m'a donné un délai jusque lundi pour rendre ce devoir, c'est celui que j'ai reçu en heure de colle. 

D'accord, je vois et avec notre quête de l'akuma, elle ne risque pas d'avoir beaucoup de temps à y consacrer. C'est donc naturellement que je lui propose mon aide mais pas pour ce soir, j'ai une autre idée en tête.

- Alors tu es son kwami? Je demande à l'attention de la bestiole rouge aux points noirs.

Cette dernière affiche une mine embêtée.

- Nous nous sommes déjà rencontrés il y a quelques jours mais oui, je suis Tikki, le kwami de Ladybug. 

Donc j'étais bien au courant de l'identité de ma lady. Quel temps perdu pour rien...

- Mais pourquoi tu es venu Chat Noir? Poursuit Marinette, toujours assise sur sa chaise de bureau.

Je feins d'être triste.

- Je n'ai pas le droit de rendre visite à ma princesse? 

Ses joues se teignent de rouge presque en un claquement de doigts. J'en profite pour me pencher vers elle, à la limite de son espace vital. 

- Il me semble que tu m'as posé une question par message. 

Ses yeux s'agrandissent pendant une fraction de seconde. Pour l'embêter, je me rapproche un peu plus mais m'arrête assez près de son visage.

- Tu veux connaître ma réponse? 

Elle déglutit et hoche imperceptiblement la tête, comme si elle était paralysée. Je ne la torture pas davantage et scellent nos lèvres dans un simple baiser. Me vient alors à l'esprit la réflexion de Plagg. Je dois en faire part à Marinette.

- Si on est ensemble maintenant, ça ne sert à rien de rechercher mes souvenirs, non?

Elle lève un sourcil, visiblement perplexe. 

- On est obligé de la retrouver, ne serait-ce que pour libérer cette femme de ce pouvoir. 

Je m'accroupis devant elle sans la quitter des yeux. Marinette n'a pas tout à fait tord mais je préférerais passer plus de temps avec elle à sortir plutôt que de chercher une inconnue. On finira bien par tomber dessus si le Papillon désire nos miraculous. Pour le moment, je n'argumente pas plus. Je ne sais pas combien de temps je peux rester chez ma lady alors autant le mettre à profit pour rattraper le temps perdu. 

Mon corps est entouré d'une douce chaleur. Les yeux clos, je rechigne à bouger le petit doigt tant je suis bien, enfoui dans des draps à l'odeur familière. Cet instant aurait pu durer des heures si je ne sentais pas des griffes m'attaquer le visage en chuchotant mon nom.

- Adrien! Répètent-ils pour la énième fois.

Je balaie à plusieurs reprises mon visage pour qu'ils s'en aillent mais rien n'y fait. Je dois me résoudre à ouvrir les yeux, devant deux kwamis à l'humeur massacrante - surtout pour une.

- Qu'est-ce qu'il y a? Je grogne en bougeant difficilement mon cou. 

- Regarde l'heure! Panique Tikki en agitant ses bras dans tous les sens. Tu as dormi ici, tu dois partir! 

Hein? Ayant du mal à émerger, je me redresse sur le matelas et constate effectivement la présence d'une jeune fille à mes côtés. J'ai dormi avec Marinette? Cool...

- Oh, ce n'est pas le moment de faire le vantard! S'énerve-t-elle.

Plagg, lui, ne se mêle pas de mes affaires et se contente de la contempler de loin. Pour le soutien, je repasserai. Mais Tikki a raison, je quitte le lit de ma chère et tendre - remarquant que je suis toujours habillé fort heureusement. Le soleil a déjà dépassé l'horizon et, en effet, je risque gros si Nathalie ne me trouve pas dans mon lit à son inspection.

- Plagg, transforme-moi.

Je murmure ces mots afin de ne pas réveiller Marinette, Tikki m'en remercie et me fait signe quand je gravis les escaliers jusqu'au toit. Je prends le temps une dernière fois d'observer ma Lady, paupières closes, respiration calme et silencieuse. C'est la première fois que je dors avec elle mais certainement pas la dernière. 

C'est sur cette réflexion que je m'empresse de rentrer au manoir Agreste, risquant quelques sauts périlleux mais comme on dit: un chat retombe toujours sur ses quatre pattes - bon, ça n'a probablement pas été le cas de celui que j'ai poussé en atterrissant sur un des rebords. La fenêtre de ma chambre est toujours ouverte, je m'y engouffre et la referme aussitôt avant de me dé-transformer.

- Monsieur Adrien? 

Les battements de mon coeur s'accélèrent, je réponds presque précipitamment à un mètre de la porte.

- Je suis réveillé Nathalie! Je descends tout de suite!

Pfiou...Je l'ai échappée belle. Un petit tour rapide dans la salle de bain et le tour est joué, on ne dirait pas que j'ai passé la nuit ailleurs. J'attrape mon téléphone à côté de mon clavier avant de sortir de ma chambre. Tiens, Nino m'a envoyé plusieurs messages cette nuit.

Nino DJ: "Mec, j'ai un problème, Alya est bizarre."

Qu'est-ce qui se passe encore? 

___________________________

Fin du chapitre.

Merci de vos nombreux commentaires et nombreux  votes (mon téléphone aussi vous remercie). Je tiens à m'excuser de ne pas répondre autant aux commentaires qu'avant mais également pour la moins bonne qualité des derniers chapitres. On va dire rapidement qu'on me cherche des ennuis et que je reçois des messages peu sympathiques. Et même si personnellement je n'en ai cure, ça m'accapare un peu trop l'esprit et j'ai l'impression que ça se ressent dans mon écriture. 

Bisous et à demain.

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