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Jour 3

Victor fut réveillé par les rayons du soleil. Il avait mal au crâne. Peut-être à cause des somnifères qu'on lui a donné la veille.

Cependant, il oublie quelque temps sa migraine pour profiter du levée de soleil. Ces quelques minutes durant lesquels il peut apercevoir le soleil se lever et passer entre les immeubles.Il ne pouvait même pas voir la route, ni les trottoir. Il ne pouvait plus regarder les gens qui marchent, ceux qui se pressent pour aller au travail, à un rendez-vous... Ni les voitures, qui passent, les petits embouteillages, ceux qui klaxonnent à tout va.

La vie en dehors de sa chambre lui était inaccessible. Seule sa télé le connectait avec le reste du monde. Enfin... Façon de parler...

Victor fut coupé dans ses réflexions par Sandra.

-Comment vous vous sentez aujourd'hui ?

-Déprimé...

Sandra s'assied quelques instants auprès de lui.

-Ne vous en faites pas...

Je sais que c'est long d'attendre ici, mais vous serez rapidement envoyé dans un autre établissement, vous y serez bien mieux qu'ici.

-Comme si c'était le seul problème...

Sandra ne répondit rien. Elle savait à quel point c'était difficile, pour certains patients de s'adapter à leurs nouvelles vies.

-Vous avez déjà participé à un suicide assisté ?

Sandra parut terrifiée par la question de Victor.

-Non ! Bien sûr que non !

-Vous savez que vous n'avez pas le droit de me retenir ici contre mon gré ?

Sandra déglutit. Ce n'est pas la première fois que Victor lui en parle. Le même discours à chaque fois.

-Comment ça ?

-Vous saviez qu'il existe une loi... Je ne saurais plus vous la citer... Interdisant toute opération sans le consentement clair et précis du patient.

-Victor... Nous en avons déjà parlé des tas de fois... Je pensais que nous avions trouvé un accord !

Paul ne répondit rien et regardait droit devant lui.

-Cette histoire est avant tout à régler avec votre famille. Vous avez déjà fait le plus dur. Ce n'est maintenant qu'une question de patience.

Sandra commença à ausculter Victor.

-Et puis, voyez le bon côté des choses. Maintenant, vous pouvez recommencer à manger normalement ! La moitié du chemin...

-C'est dans la tête, je sais... Finit Victor.

 -Je reviens, je vous apporte votre repas.

-Prenez tout votre temps.

Victor se retrouvait à nouveau seul. Le soleil venait de passer derrière un immeuble.

Sur la table de chevet, le téléphone se mit à vibrer.

-Excusez-moi ! Cria Victor, à l'intention d'une infirmière, passant dans le couloir.L'infirmière rentra dans sa chambre.

-Il vous faut quelque chose monsieur ?

-Mon téléphone sonne, vous pouvez m'aider s'il vous plait ?

-Désolé, je n'ai pas le temps, je dois m'occuper de patients.

Agacé, Victor continua d'appeler dans le vide, tout en regardant son téléphone vibrer.Il n'arrivait pas à voir qui sonnait.A son grand désarroi, personne ne vint.Soudain, le silence. Victor poussa un long cri, en s'enfonçant le crâne dans son oreiller.Il venait une fois de plus de passer à côté de l'une des rares distractions de sa journée.Pourquoi tant de mépris envers les patients ?


                                                                                                 ***


Sa main, tremblante, griffonnait à toute allure quelques mots sur une feuille chiffonnée. Agacée, la main finit par envoyer la feuille hors du bureau, emportant avec elle une partie du bazar qui y régnait.Quelques feuillets, des Post-it, des carnets, sont tombés à terre, faisant soulever la fine couche de poussière au sol.Une bouteille de bière se mit à rouler sur quelques centimètres pour se heurter au mur.

Paul faisait tourner nerveusement son stylo entre ses doigts.Une ligne en trois heures. C'est tout ce qu'il a été capable de produire. Aucune idée, le vide total.

Il s'installa à sa fenêtre pour se changer les idées. L'air frais passa dans ses cheveux.Il observait le parc juste devant lui. Paul s'estimait heureux d'habiter juste à côté près d'un coin de nature, au milieu de la ville grise.

Le jeune homme avait tout le plaisir de pouvoir observer les gens courir, se promener, s'assoir, ou se reposer au milieu des quelques arbres.

Les pigeons et les merles volaient d'un arbre à l'autre, se disputant une branche.

Quelques chiens promenaient avec leurs promeneurs. Paul s'amusait à observer ceux qui coursaient les écureuils, leurs maitres en détresse.Au loin, les usines recrachaient toujours plus de fumées blanches. En bas, les pots d'échappements vomissaient leurs fumées noires. En haut, son voisin s'était installé pour fumer.Paul refermait immédiatement sa fenêtre. Le mélange de toutes ces odeurs lui donnait la nausée. Comment la fumée de leurs cigarettes pouvait-elle descendre jusqu'à lui ?!A plusieurs reprises, il a voulu se plaindre, mais rien n'y fit.

La sonnerie de son téléphone résonnait dans la maison. Un message de Cassandre.

« Je vais à l'hôpital. Je passe te prendre ? ».

Paul répondit à l'affirmative.

« J'arrive dans dix minutes ».Eut-il comme réponse.

L'homme enfila sa paire de basket usé par le temps, puis un manteau à moitié troué.Il descendit les marches de son immeuble en petite foulée.

Paul attendit dans le froid, devant son immeuble, avant de voir arriver l'imposante voiture de Cassandre.A l'intérieur du véhicule, l'ambiance était silencieuse.

Les mains sur le volant, Cassandre n'osait pas regarder Paul.

-Comment tu te sens ?

-J'arrive pas à avancer sur mon roman...

Cassandra poussa un léger soufflement.

-T'as pas envie de penser à autre chose que ton roman ? Va voir un peu ailleurs !

-Mon roman, c'est la seule chose qui me reste pour le moment.

-Non... Y a nous. Et le restaurant.

-En attendant, le restaurant ne veut plus de moi.

-Comment ça ?

-C'est Charles qui m'a demandé de prendre quelques jours de congés. Soi-disant à cause de mon état...

Cassandre fut étonnée par la révélation de son ami. Pourquoi Charles a-t-il fait ça ?!

-Tu sais... Je n'ai pas envie de prendre sa défense, tu sais très bien ce que je pense de ce genre de chose... Mais il a peut-être raison ? T'as peut-être besoin d'un peu de temps pour essayer de passer à autre chose, et de te remettre un peu de...

-Ca va bientôt faire un an, Cassandre ! Un an que je traine ça, tout les jours !

-Ca ne tient qu'à toi de vouloir que ça change ! On ne peut pas non plus faire tout les efforts à ta place ! N'attend pas qu'un miracle tombe du ciel, par ce qu'il n'arrivera jamais !

Cassandre serrait nerveusement le volant. Paul ne répondit rien. Il respirait fortement.

-Tu sais que tu peux compter sur nous si tu as besoin d'aide, mais si tu ne te bouges pas, n'espère pas...

-C'est bon, j'ai compris !

Cassandre fit arrêter la voiture net. En face d'eux, un autre véhicule dans lequel ils avaient faillis rentrer.

-Vous pouvez pas regarder devant vous ?! Hurla alors le chauffeur.

-Désolé ! Désolé ! Lui répondit Cassandre, honteuse.

La voiture repartit.

-Tu vois ce que tu me fais faire ! J'ai grillé un feu rouge !

-Me dis pas que c'est de ma faute !

-Tais-toi ! Juste, tais-toi !

 Un long moment de silence s'ensuivit. Ni l'un ni l'autre n'osait dire un mot.Le calme les accompagna jusqu'à l'hôpital.Ce ne fut que sur le parking que Cassandre reprit la parole :

-Tu veux que je parle à Charles du restaurant ?

-Nan, c'est bon, ça va aller, merci.

Paul descendit de la voiture, et se dirigea vers l'entrée. Il fut rapidement rattrapé par Cassandre.

-Ecoute, tu vas pas me faire la tête pour ça, hein ?!

Paul ne répondit pas.

-Eh...

Elle lui donna un coup de coude amical.

-T'embêtes pas pour moi...

Paul se sentait frustré par les propos de Cassandre. Il se sentait bizarre. Tout ce qu'elle lui a dit, résonnait dans sa tête. Voilà donc l'image qu'elle avait de lui. Elle avait raison. Ca ne tombera pas du ciel.

Ils arrivèrent dans l'ascenseur, direction le deuxième étage. Paul essayait vainement de mettre de côté ses réflexions, qu'il garderait pour plus tard.

-T'es vraiment sûr de ne pas vouloir lui en parler ?

-Je lui en ait déjà parlé, on en a déjà parlé, il veut rien entendre... Pas tant qu'il est dans cet hôpital en tout cas. En vérité, ça ne me dérange pas plus que ça finalement. Avec Tanguy aux commandes du restaurant...

-Tu sais comment il ait... Faut pas te formaliser là-dessus... Et puis, il reste malgré tout quelqu'un de bien !

La porte de l'ascenseur s'ouvrit. Paul en sortit aussitôt.Ils marchèrent jusqu'à la chambre de Charles.Cassandre ne prit pas la peine de frapper la porte avant de l'ouvrir. Charles fit un bond dans son lit, avant de se retourner vers eux.

-Vous m'avez fait peur !

Cassandre et Paul, après l'avoir salué, s'installèrent sur des chaises, près de lui.

-Comment tu te sens ? Lui demanda Cassandre

-Ca commence à aller mieux... Je suis libre demain ! Affirma-t-il, un grand sourire aux lèvres.

-C'est une super nouvelle !

-Ouais, c'est sûr... Par contre, je vais être en arrêt maladie pendant un moment...

-Au moins, tu seras sorti d'ici, c'est le principal ! S'enthousiasma Cassandre, en le prenant dans ses bras.

Après s'être échangé un long sourire, Charles se tourna vers son ami :

-Et toi Paul ? On t'entends pas. Ça va ?

-Euh... Ouais, ouais, ça va. Je suis content pour toi !

-Du coup... Paul va aussi pouvoir revenir au restaurant, non ? Enchaina Cassandre.

-Attends... Quoi ? Demanda Charles, se tournant successivement vers Cassandre et Paul.

Ce dernier décida à répondre :

-Maintenant que tu sors de l'hôpital, je vais pouvoir reprendre le service au restaurant ?

Charles réfléchit.

-Paul... C'est pas contre toi, tu le sais bien...

-Ecoute, j'ai besoin de travailler ! Je peux pas rester indéfiniment en congé !

-Je sais bien ! Mais avec ton état, est-ce que c'est vraiment raisonnable de revenir travailler ?

-Mais bien sûr que c'est raisonnable ! Je reste enfermé chez moi quasiment toute la journée à bosser sur un livre qui ne mène à rien.

-Justement, tu voudrais pas profiter de tes congés pour pouvoir faire un peu autre chose ? Changer d'air, partir un peu ? Rencontrer de nouvelles personnes ?

Paul ne répondit rien.

-Pour le coup... Je suis d'accord avec Charles. Répondit Cassandre. Tu devrais profiter de tes congés pour prendre soin de toi.

Paul se leva, et partit de la chambre, énervé. Il fut rapidement rattrapé par Cassandre.

-Paul ! Mais qu'est-ce qui cloche avec toi ?!

-Ca va laisse moi tranquille. J'ai bien compris que vous ne vouliez pas de moi au restaurant, c'est bon, j'arrête de vous embêter avec ça.

-Paul, arrête. Tu sais très bien que ce n'est pas ce qu'on voulait dire !

-Ah ouais ? Ca fait combien de temps que je suis pas venu travailler ?

-Paul, tu sais bien qu'on ne pourrait pas se passer de toi au restaurant, mais... Essaye un peu de comprendre que tu n'es peut-être pas en état de venir travailler !

-Faudrait savoir ce que tu veux, un coup t'essayes de m'aider, deux minutes après tu rejoins Charles... Mais c'est quoi ton idée au juste ?!

Paul fit demi-tour, en direction de l'ascenseur.

-Essaye au moins d'en parler avec Charles. Arrêtes de fuir tes problèmes !

-C'est facile à dire !

-Ca va faire un an, Paul ! Un an ! Il est plus que temps que tu passes à autre chose !

Paul retenait ses larmes. Cassandre le rejoint, et mit ses mains sur ses épaules.

-Tu sais que t'as rien à te reprocher... On s'inquiète juste pour toi.

Finalement, Paul se laissa guider par Cassandre, jusqu'à la chambre de Charles.

-Paul... C'est difficile pour nous tous, et tu le sais.

-J'ai besoin de revenir au restaurant.

-Ecoute... Tu n'as qu'à revenir demain, on verra bien comment ça se passe.

Le visage de Paul s'illumina. Il s'essuya les yeux, embué.

-Merci... Merci.

Charles regardait son ami, heureux et anxieux à la fois. Il ne savait pas tellement dans quoi il s'embarquait en le réintégrant ainsi au restaurant.Cassandre porta son regard à sa montre.

-T'es de service ce soir ? Lui demanda alors Charles.

-Non, pas ce soir... Mais je ne vais pas tarder à rentrer, j'ai eu une grosse journée aujourd'hui.Pour souligner ses propos, Cassandre poussa un long bâillement.

-Et... Tout va bien au restaurant ?

-Oui, tout va bien... La routine, quoi. Pas grand-chose de nouveau. Vivement que tu sois de retour !

Paul est resté un long moment à les observer, sans rien dire, avant de se lever.

-Je vais m'en aller. Je me sens un peu fatigué, je dois être en forme pour demain.

-Tu ne veux pas que je te ramène ? Demanda Cassandre.

-Non, t'en fais pas. Je vais prendre le métro... J'ai besoin d'être un peu seul.

-Comme tu veux... Lui répondit la jeune femme, sans trop le comprendre.

Après un signe de main, Paul sortit de la chambre, en direction du premier étage.Dans la cage d'escalier, il s'est arrêté net pendant quelques secondes. Il s'est passé bien des choses en si peu de temps. Malgré tout, Paul en sort vainqueur. Dès demain, il pourra retrouver son travail, ainsi que le restaurant. Un sentiment partagé, entre la joie, et la peur s'envahit de lui.Paul savait bien que Charles a accepté son retour à contre-cœur.Une boule se noua dans son ventre, comme si des remords s'emparaient de lui. Peut-être aurait-il dû écouter ce que son ami avait à lui dire, plutôt que de se fermer sur lui-même, comme lui avait dit Cassandre...

Paul prit une longue inspiration, avant de se remettre en route. Il avait là une nouvelle chance. Charge à lui de ne pas la gâcher, et de leur prouver à tous qu'il est capable de travailler.

Une fois devant la porte 117, il frappa trois coups, avant de pousser la poignet.Victor le regardait rentrer. Paul avait du mal à fixer son regard froid. Il avait l'impression que l'homme pouvait le tuer d'un simple coup d'œil.

-Vous revoilà.

-Oui, encore.

Paul prit une chaise et s'installa près de l'échiquier.

-Comment va votre ami ?

-Il va mieux... Merci. Et vous ? Comment vous vous sentez ?

-Je sens plus rien, c'est bien ça le problème. Il a de la chance, votre copain, de vous voir arriver tous les jours.

-J'en sais rien... J'ai l'impression d'être une épine dans son pied...

-Il n'empêche que vous ne le lâchez pas. Tout les jours, vous êtes là, pour lui, et s'il s'en rend pas compte, c'est que c'est un imbécile !

-Vous ne recevez jamais de visites vous ?

-Très peu... Ma famille habite loin.

-Comment vous faites, la journée, pour pouvoir vous occuper ? Vous ne vous ennuyez pas ?

-Pfff... Non ! Mentit Victor. Ma famille m'appelle... Les infirmières s'occupent de moi...

Paul sentait bien dans son regard que quelque chose n'allait pas, mais il ne voulut insister.Il se reconcentra sur l'échiquier, et joua son tour. Il installa son cavalier en F3.

Victor le regardait jouer.

-Ça avance votre bouquin ?

-Pas autant que je ne le voudrais. Je me demande si je suis vraiment fait pour écrire.

-Si vous vous posez ce genre de questions, alors c'est sûr, vous n'irez pas bien loin.

-Ca ce voit que vous n'avez jamais lu mon livre. Vous ne tiendrez pas le même discours, si vous l'aviez lu.

-Et admettons que vous gagniez le pari. Que votre bouquin est publié, et que ce soit un énorme succès...

Paul poussa un petit rire moqueur.

-Mais bien sûr !

-Laissez-moi finir. Comment vous réagiriez, si vous vous rendez compte que votre livre a bien plus de succès que vous ne l'imaginiez ?

-J'en sais rien... Si je pouvais vivre de mes écrits, ce serait top... Mais bon, j'évite de me faire trop d'illusions. Je vais d'abord commencer par gagner cette partie. Et vous ?

-Cavalier en C8.

-Non, mais qu'est-ce que vous aimeriez faire, en admettant que vous sortiez de cet hôpital ? Vous iriez où ?

Victor mit quelque secondes avant de saisir la question.

-Chez ma sœur. Elle tient un vignoble dans le sud de la France.

-Vous tenez des vignobles ?

-Ma famille tient un petit vignoble depuis quelques générations. Mais aujourd'hui, c'est ma sœur qui a les affaires en main. Moi, ça n'a jamais été réellement ma tasse de thé. C'est pour ça que je suis parti ici, pour me lancer en tant qu'éditeur.

-Wow... Qu'est-ce qui vous motive à y retourner aujourd'hui ?

-C'est là-bas que j'ai grandi... Alors si je peux y finir mes jours... Et puis, ma sœur est là-seule personne qui a accepté de m'héberger, en attendant de régler quelques histoires personnelles...

Paul poussa le cavalier de Victor.

-Vous me ferez gouter un de vos vins ?

-On verra...

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Paul. Surement le premier que voyait Victor.Sandra rentra dans la chambre. Se doutant que les visites allaient touchaient à leurs fins, Paul se leva.

-Je vais y aller, je vais vous laisser tranquille. Au revoir.

Après un petit signe de tête, il passa le seuil de la porte, avant même que Victor n'ait eu le temps de réagir.

-Un ami ? Demanda Sandra, curieuse.

-Non... C'est un peu plus compliqué que ça... Lui répondit Victor, regardant intensément le couloir, à travers la porte.

-C'est avec lui que vous jouez aux échecs ?

-Euh... Oui, oui, c'est ça.

-C'est bien, que vous voyez du monde. C'est bon pour le moral.

-J'en sais rien... Peut-être...Lança Victor, dans le vide.

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