Pars, la nuit.
Avant que le jour ne te trouve.
Souvent, non tu dis.

Doutant comme une petite louve,

Ignorante du monde.
D'abord tu ne veux pas.
Ensuite, tu ne trouve plus ça immonde.
Enfin, tu y va.

Doucement tu t'approche,
Unicolore tu le vois.

Ce soleil te reproche
Occasionnellement de ne plus le faire briller.
Ultime éclipse
Pourtant rapide.

Jour et nuit,
Elément contraires s'attirent.

Fade argent et gris
A la couleur presque identique, ils se font fuir.
Immaturement intelligent,
Terreur douce,

Un contraire dément
N'a jamais rien sans une source,
Et cette source, c'est le synonyme du contraire.

Par paire,
Ou par quatuor ils marchent,
Étant toujours des opposés,
"Sache, qu'il faut savoir ton contraire" ils te rabachent.
Ils le font pour ton bien, ces dieux sacrés.
Et voilà, cette poésie est terminée.

(Regarde les initiales de chaque lignes)