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Chapitre 20 ✔︎

   Honnêtement, ce dont je me souviens, c'est le bruit incessant et douloureux des sirènes de l'ambulance.

   Je me réveillai dans une chambre totalement blanche, la luminosité me faisant atrocement mal aux yeux.

   Je me redressai dans mon lit et remarquai que dans la pièce on m'a laissé un carnet et des objets.

   Peut-être qu'il apporterait les réponses à mes questions, qui sait ?

   Je n'avais aucune idée d'où j'étais, combien de temps s'était écoulé, si j'avais subi quelque chose de grave ou non...

   Je saisis le carnet, enclenchant un mouvement qui me fit grimacer de douleur.

   J'ouvris le petit carnet sur la première page et vis marqué en gros « Love you », aux couleurs de l'arc-en-ciel.

   Je souris rien qu'en le lisant. Je tournai les pages puis vis que chacune des pages avaient l'écriture de chacun de mes amis.

   « Chère Élise,
Hier tu m'as fait très peur ! Je dis hier, mais je ne sais pas quand tu verras ce message. J'ai peur pour toi ! N'hésites pas à me donner de tes nouvelles et puis on passera te voir à l'hôpital.
Plein de bisous.
Alma. »

   Ok. Je suis donc à l'hôpital. Depuis combien de temps je suis ici, maintenant ?

   Alors que j'allais continuer ma lecture, la voix de quelqu'un m'arrêta instantanément.

–   Vous pouvez la voir, même si je pense qu'elle dort encore. Elle est fragile.

–   Merci docteur ! fit une voix masculine reconnaissable entre mille.

   Florian.

   J'entendis le bruit de l'ouverture de ma porte.

   Vite, je fis semblant de dormir et je l'entendis s'asseoir à mes côtés. Il me prit la main et je ne pus m'empêcher de sourire.

–   Élise... J'espère que cette nuit t'a été bénéfique et que surtout tu es apte à danser pour le ballet. Tous les témoins ont dénoncé Erica. Elle a été renvoyée temporairement histoire qu'elle se calme. Je suis tellement désolé, si tu savais...

   Je fonds... Personne n'avait jamais été aussi gentil avec moi. Et puis, cette douceur, ce sentiment...

   Puis, j'entendis une voix féminine qui se rapprochait de ma chambre.

–   Virginia, du coup elle habites où cette espèce de connasse suprême ? J'avais promis que le premier qui touche à ma cousine allait prendre une douche au sirop d'érable.

–   Faudra mener l'enquête mais elle ne s'en sortira pas aussi facilement. Crois-moi elle va morfler.

–   J'ai hâte de la voir. Je suis sûre qu'elle est réveillée ! Enfin, sauf si elle fait sa marmotte suprême quoi... fit la première voix féminine.

   J'en avais déduit que c'était Lilas et Virginia qui étaient là.

–   Coucou Florian ! salua Lilas.

–   Hello la cousine ! Comment va ?

–   La cousine t'emmerde. Comment va la mienne d'ailleurs ?

–   Ah la la... C'est une marmotte même s'il est onze heures du matin.

–   Bon, jusque là rien d'étrange. Et ce verdict du médecin ?

–   Je crois qu'elle n'a rien de cassé, luxé ou quoi que ce soit. Elle a juste fait un magnifique vol plané dans les escaliers. Bon après elle a des bleus et des courbatures.

–   Je te jure je vais faire bouffer du skotch à Erica pour avoir touché à ma cousine !

–   Lilas, on avait dit du sirop d'érable !

–   Mais le sirop d'érable c'est trop bon et doux pour elle. Non, on l'étouffe avec du skotch et ensuite on lui enduit les cheveux avec du sirop d'érable et ensuite de la Glue3. Je suis certaine que ce nouveau shampoing va la mettre en joie !

   Je souris intérieurement.

   Lilas et Virginia n'allaient pas laisser Erica sans sanction. Elles allaient la faire souffrir comme jamais. J'avais quelque part hâte de découvrir leur vengeance.

   Puis, je me décidai à ouvrir les yeux.

   La lumière blanche me fit un mal pas possible aux yeux et je râlai.

–   Ma cousine est revenue parmi nous ! s'exclama Lilas. Elle râle, c'est bon signe, elle est en bonne santé !

–   Moi aussi Lilas, je suis ravie de te revoir.

–   Tu sais que tout le monde a eu peur comme pas possible ? s'exclama Lilas.

–   Je m'en doute... murmurai-je. Je crois que j'ai perdu connaissance après la chute... Peut-être lié au stress ?

–   Oui, je confirme. Je te laisse imaginer la panique causée à Garnier !

–   D'ailleurs on aimerait avoir ton avis sur un point... fit Virginia.

–   J'écoute ?

–   On hésite entre faire bouffer du skotch à Erica ou bien à lui faire un shampoing à la Glue3 et au sirop d'érable... Choix difficile !

–   Dénoncez-la simplement. Je veux pas que Garnier ait des problèmes !

–   Mais attends ! C'est déjà fait ! Et tu sais même si tu vas pouvoir danser à cause de cette espèce de dinde ! râla Virginia.

–   Quelqu'un sait où est le médecin ? demandai-je.

–   Je vais le chercher. Tu viens Virginia ? interrogea Lilas.

–   J'arrive ! fit-elle. On vous laisse les deux !

   Je souris avant de reporter mon regard sur celui que j'aimais.

   Il me dévisagea avec son regard métallique et je souris.

–   Ne me refais plus jamais ça. J'ai eu vraiment peur !

   Les mots ne sortaient pas de ma gorge alors pour faire passer le message que je voulais dire, j'attrapai le col de son T-shirt pour déposer mes lèvres sur les siennes.

   Une chaleur soudaine inonda mon corps et je fus aux anges lorsqu'il y répondit.

   Je plaçai ma main au niveau de sa nuque pour approfondir ce baiser quand un raclement de gorge se fit entendre...

   Le médecin, une infirmière, ma cousine morte de rire et Virginia morte de honte.

   Oups.

   Lilas se calma et prit la parole :

–   On vous laisse pas 2 minutes, vous faites déjà ça !

–   Y a un problème peut-être ? demandai-je à Lilas, riant à moitié.

–   Mmh.

–   Je suis sûre que tu fait pareil avec Malcom, fait pas l'innocente !

– Ça te regarde peut-être ? Moi je le fais pas publiquement !

– Et t'es une sainte peut-être ? demandai-je en riant.

– Mesdemoiselles ? fit le médecin.

–   Pardon. s'excusa Lilas.

–   Pouvez-vous vous décaler ? Nous avons besoin de votre place pour examiner votre cousine. fit l'infirmière.

   Le médecin tâta ma jambe droite et dit :

–   Tout va bien. Plus de peur que de mal. Vous avez des courbatures et des bleus mais rien de bien dramatique. Je vous conseille simplement de vous rééduquer aujourd'hui pour pouvoir danser dès demain.

–   Mais alors pourquoi je suis à l'hôpital pour si peu ?

–   Vos professeurs ont préféré ne prendre aucun risque. Ils ont appelé une ambulance et comme vous avez perdu connaissance nous vous avons amenée dans cette chambre. Vous pouvez sortir dès maintenant si vous le souhaitez.

–   Bien, merci beaucoup.

–   De rien Mademoiselle. Bonne continuation.

   Le docteur et l'infirmière sortirent de la chambre.

   Je me tournai vers mes amis :

–   Qui est prêt à m'aider pour ma rééducation ?

–   Je viens ! s'exclama Florian.

–   J'aurai bien aimé mais je ne peux pas manquer les cours à Garnier.

–   Aucun soucis. Tant que j'ai quelqu'un, je suis heureuse.

–   Et moi je vais retourner dans mon école sinon je vais me faire virer pour un retard.

–   Bisous Lilas. À ce soir !

–   Bisous ma cousine préférée !

   Lilas s'éclipsa de la chambre et je me levai.

   Florian m'aida lorsque je me retrouvai sur mes deux jambes car mon sens de l'équilibre avait été perturbé.

   Il maintint ses mains sur mes hanches et il me souffla :

–   Je t'avais promis qu'on passerait du temps ensembles. Ce n'est pas le meilleur contexte mais on va passer la journée ensembles. Ça te va ?

–   Bien sûr.

   Il m'aida à faire mes affaires pour sortir de l'hôpital, direction chez moi.

   Sur le chemin, il me prit la main et me raconta combien ça avait été stressant pour lui, pour mes amis, pour nos amis.

Lorsque je rentrai chez moi, je vis mon oncle et ma tante au téléphone.

Ma tante remarqua mon arrivée et s'exclama dans le combiné :

– Elle est rentrée je te la passe !

Je pris sans trop de choix le téléphone et demandai :

– Allô ? Qui est à l'appareil ?

– Oh ma chérie ! Tu vas bien ?

Je souris en reconnaissant la voix habituelle de ma mère, légèrement paniquée au bout du combiné.

– Oui merci Maman, je vais bien.

– Je suis heureuse de l'entendre.

– Comment va Papa ? Et en Auvergne ?

– Et bien, ton père va bien mais il travaille donc je ne peux pas te le passer... Et en Auvergne, la neige a recouvert le paysage c'est magnifique, si tu voyais ! Et toi, à Paris ?

– Et bien, il fait froid, il y a un peu de neige. À l'école ça se passe bien même si j'ai eu l'accident hier et d'autres avant mais je n'ai pas eu le choix que d'accepter.

–   Je suis sûre que tout ira mieux à l'avenir.

–   Merci Maman.

–   Prends soin de toi surtout.

–   Bien sûr ! Oh et au fait... La billetterie du spectacle de Noël est déjà close, je n'ai pas pu obtenir de places... Je suis désolée Maman, j'aurais vraiment voulu que vous veniez me voir.

–   Je... Ta tante m'avait prévenue. Je suis très triste mais je verrai bien les vidéos qu'aura prises Lilas. D'ailleurs comment va-t-elle ?

–   Lilas... Et bien, elle va bien. Elle sort avec Malcom, un garçon plutôt sympa. Je suis heureuse pour elle. Cette fille est vraiment une perle.

–   Je suis contente que tout aille bien pour elle.

–   Et toi, ça va Maman ?

–   Oh, et bien oui. On va dire que la maison est bien vide sans toi. On n'entend plus les mélodies de piano lorsque tu danses, on ne t'entend plus sourire et nous parler de tes rêves.

–   Tu me manques aussi beaucoup.

–   On se reverra bientôt. Je suis désolée je dois raccrocher. J'ai un nouvel appel en conférence téléphonique, je dois répondre... me murmura-t-elle.

–   Bisous Maman. Fais-en de ma part à Papa.

–   Je t'aime ma chérie.

   Et elle raccrocha.

   Je n'avais pas entendu sa voix depuis... Depuis... Très longtemps. 3 semaines ? C'était long et je m'en voulais. J'avais toujours été proche de ma mère, ne pas l'appeler était vraiment nul de ma part.

   Ma tante me demanda si j'allais bien et m'informai que je devrais l'après-midi aller à l'opéra pour que je puisse travailler en douceur et surtout pour savoir si j'étais apte à danser pour le ballet.

   Je n'étais même pas sûre d'avoir conservé mon rôle principal !

Je guidai à ma chambre Florian et me vautrai sur mon lit. Il en fit de même et plongea son regard dans le mien. Il me caressa la joue et déposa un baiser sur le sommet de mon crâne.

Son contact me fit du bien. La chaleur irradiait dans mon corps. Définitivement, j'étais bien. C'est comme si les événements de la veille n'avait jamais eu lieu. J'étais avec mon petit-ami, dans un lieu confortable. Tout semblait idyllique. Mais au fond, rien ne l'était vraiment. Sauf peut-être notre couple...

– J'ai peur. dis-je au bout d'un moment.

– Pourquoi ?

– Je ne suis pas sûre d'avoir gardé mon rôle principal.

– Je suis sûr que tu l'as gardé.

   Dans un élan de tendresse je me blottis contre lui. Il m'entoura en retour de ses bras et je demandai :

–   On doit être à quelle heure à l'opéra ?

–   À 14h je crois. Il faudra que tu fasses de l'effort physique.

–   D'accord.

~•~

   À 14 heures, on arriva à l'opéra.

   Madame Dutant m'accueillit :

–   Oh Mademoiselle Sayaud ! Vous nous avez causé une sacrée frayeur !

–   Je suis désolée...

–   Ne le soyez pas. Placez-vous nous allons commencer l'échauffement. Monsieur Versy, rejoignez votre cours, je vais prendre en charge Élise.

   Il quitta la salle en souriant un peu, mais je vis qu'au fond il aurait voulu rester.

   Madame Dutant enclencha la mélodie du piano qui s'éleva dans la salle et se plaça à mes côtés, prête à m'aider en cas de problème.

   Elle me maintint la taille, corrigea mes bras et m'aida.

   Elle prit la parole a la fin du premier échauffement :

–   Mademoiselle, vous avez des courbatures mais pour moi dès demain vous en serez débarrassée ! Vous gardez donc votre rôle principal. Continuez, on enchaîne la deuxième barre !

   Quelque chose en moi se libéra. Mon précédent stress avait diminué d'un coup.

   J'allais pouvoir danser !

   Je me mis en place, pour la deuxième barre et la musique se lança.

~•~

   Je passai mon après-midi dans la salle de danse avec Madame Dutant qui avait accepté de me prendre en charge et j'avais révisé et surtout avancé dans le ballet Casse-Noisette. J'avais le premier rôle. Je devais être impeccable !

   À 17 heures, lorsque la sonnerie retentit, Madame Dutant me souhaita une bonne fin d'après-midi car le cours s'arrêtait là.

   Je fus agréablement surprise en voyant mes amies courir vers moi, heureuse de me voir debout et souriante.

—   Éliiiise ! s'exclama Alma, ruinant mes tympans.

–   Alma ! Tu m'avais manqué aussi !

–   Je n'ai pas ou passer te voir à l'hôpital encore désolée !

– Ne t'inquiète pas, ce n'est pas dramatique !

–   Un peu quand même... Je suis vraiment désolée !

–   Pas grave.

–   Tu vas mieux ? s'enquit Alice.

–   Oui, beaucoup mieux même.

–   On est heureuses de l'entendre. Tu veux aller boire un café en ville ?

–   Ce n'est pas de refus. Je me vois mal rentrer chez moi et surtout rester allongée devant une série à rien faire pour le reste de ma journée. L'hôpital m'a un peu traumatisée.

–   Pourquoi il t'a traumatisée ?

–   La solitude qu'un patient doit ressentir, l'ennui qu'il doit éprouver quotidiennement... Ça me donne clairement envie de profiter de la vie tant que je peux.

–   C'est vrai que ça doit pas être facile... murmura Alice. Je vais prévenir les autres de notre sortie ?

–   Oui, ça va faire du bien de se retrouver avec tout le monde en dehors du cadre scolaire.

–   C'est tout ce que je demande, sortir avec des amis ! ajouta Virginia. Je préviens juste mes parents, Élise tu devrais faire la même chose, non ?

–   Oui, je reviens tout de suite, je vais leur téléphoner.

Je m'éloignai pour passer comme prévu mon coup de fil, dans lequel je précisai bien le fait que je serai de retour au plus tard pour 19 heures.

~•~

Je me dirigeai en compagnie de tous mes amis dans le café.

– C'est ici. nous indiqua Steph.

– Okay ! fit Virginia.

Gilles ouvrit la porte et en tant que gentil gentleman, nous garda la porte ouverte le temps qu'on puisse entrer dans l'établissement.

Une délicieuse odeur de chocolat chaud me chatouilla les narines et je sus d'avance que j'allais en commander un. Cette boisson avait toujours été le signe de réconfort et de bien-être pour moi.

   Je m'assis à une table avec tous mes amis et un serveur prit nos commandes.

Alma nous raconta comment se passait les rudes hivers au Québec et qu'en France les petits -2º ne l'affectaient pas le moins du monde.

Florian évoqua ses souvenirs de ski avant qu'il ne découvre la danse.

Et puis, ce fut à mon tour de raconter les maintes aventures d'une Auvergnate avec la neige parisienne. Toute une histoire, en somme.

~•~

Vers 18h30, on quitta le café, ayant été ravis par nos commandes et du très bon moment passé tous ensembles.

Après une dernière accolade collective, chacun se dirigea vers son appartement respectif, ce fut donc « Rue des Pépinières » pour ma part.

~•~

Une fois rentrée chez moi, je pris une douche, mangeant un bol de soupe avec un petit peu de riz.

Lilas était là, et avait soigneusement mis la table. Elle avait d'ailleurs supplié pour que je lui raconte ma soirée, chose que je dus accepter.

   Et c'est ainsi que se termina ma soirée, en compagnie de Lilas.

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   Hey !

   Enfin en vacances ! Vous allez bien sinon ?

   Je suis vraiment désolée du retard, la p*tain de suppression de ce chapitre m'a mise vraiment en colère contre moi-même... Le réécrire m'a embêtée au plus haut point car j'avais l'impression de retaper tout une deuxième fois, la même chose. Sauf que j'ai besoin de changement, sinon je deviens complètement folle. Répéter trop de fois la même chose me rend vraiment désagréable avec tout le monde !

   Mais le plus important, c'est que vous ayez pris du plaisir à lire ce chapitre, qui j'espère vous a plu ?

   N'hésitez pas à me donner vos avis, positifs comme négatifs mais surtout constructifs (faites pas attention à ma petite crise de nerfs plus haut... J'avais besoin de le dire sinon j'aurais pété un câble toute seule chez moi #perfectionnistearchichiante...).

~ Élise va bien !

~ Et elle va pouvoir danser pour Casse-Noisette ! Une bonne nouvelle !

~ Ses amis... Je les adore je veux les mêmes 😍 (bon même si j'ai la plupart déjà ☺️) !

~ La journée d'Élise ?

  
   Plein de bisous mes chouettes !

   LaChouetteÉcrivaine❤️.

PS : musique en média : Souvenir de Selena Gomez

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