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Trois heure

Mon cœur tambourine dans ma poitrine à une vitesse alarmante. Ta-tam, ta-ta-tam, il bégaie, perd le rythme, dégringole. J'ai l'impression que ma cage thoracique va exploser, s'éparpillant en de millions d'ossements. Un petit oisillon paniqué, tourbillonnant à droite à gauche, cherchant ses repères, pépiant, hurlant à la mort, fouillant partout une porte de sortie inexistante, une issue de secours à cette prison ; voilà à quoi ressemble mon organe le plus vital. Et je ne dois pas être dans un état beaucoup plus reluisant. Ma respiration est courte, sifflante telle une locomotive à vapeur, comme si je venais de courir un marathon alors que la seule distance que j'ai parcourue est celle qui sépare le salon et la terrasse, soit pas plus de dix mètres. Pas de quoi me mettre dans un état pareil. Je prends une grande goulée d'oxygène rafraîchie par la nuit, pourtant ça ne m'est pas suffisant. La faute à ma trachée, trop étroite, à mes poumons, trop petits, à mon corps, trop avide, constamment insatisfait. Mes tempes me font mal, j'y sens mon sang battre comme un beau diable, je l'entends courir dans mes veines à un rythme effréné. C'est drôle que je l'entende aussi bien d'ailleurs, alors que tous les bruits extérieurs m'arrivent étouffés à travers un filtre, une vitre protectrice. Cela fait longtemps que ma vieille amie la crise d'angoisse ne m'a pas rendu visite. Elle ne me manquait pas. Mais je sais comment la gérer, je sais l'apprivoiser, lui parler pour qu'elle devienne docile et s'en aille, aussi simplement qu'elle est venue. La vague est violente, comme à son habitude, un véritable tsunami, mais elle finit toujours par disparaître à l'horizon, rendant la mer d'huile, tapie au fond, tout au fond. Je dois trouver un point où accrocher mon regard. La lune fera l'affaire. Elle est particulièrement lumineuse ce soir, pas encore pleine, dans deux ou trois jour maximum. J'ai de la chance que le ciel soit dégagé, ça me facilite le travail. J'inspire par le nez, bloque, et commence à compter. 1. 2. 3. Je relâche mon souffle et compte à nouveau, tout le long de mon expiration, pour vider correctement mes poumons. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Une fois ceux-ci totalement vidés, j'inspire de nouveau, sur quatre temps. Et recommence. Trois fois de suite au moins, pour calmer mon cœur et mon cerveau, soit les deux organes les plus importants du corps humain, avec l'intestin. C'est mon psychiatre qui m'a conseillé cette technique pour compenser mes crises, et j'avoue qu'elle est plutôt efficace. Il faudrait que j'aille remercier ce vieux Mr. Lee, et reprendre rendez-vous aussi. Mon rythme cardiaque ralentit peu à peu, et j'abandonne ces respirations contraignantes pour me plonger dans la contemplation de l'astre lunaire. Je peux deviner sa forme complète en plissant les yeux et me concentrant. Il ne lui manque que quelques millimètres de lumière pour être pleine, quelques millimètres qui doivent correspondre en réalité à des dizaines de mètres à sa surface. Tout est une question de point de vue, de distance, de relativité. Elle a de la chance, elle, la lune. Loin de tout, rien ne peut l'atteindre. Inaccessible. Intouchable.

J'entends la baie vitrée être tirée à ma droite. Tiens, mon ouïe est revenue. Je suis resté à côté de cette ouverture délibérément, parce que l'obscurité m'angoisse, et que le jardin de mes amis n'est pas assez éclairé à mon goût. Je leur ai pourtant répété un nombre incalculable de fois d'installer des lanternes, un lampadaire ou je ne sais quoi au milieu de leur cour, ils n'ont jamais cédé. Enfin, Jimin était prêt à dire oui à chacun de mes caprices à cette époque, mais Namjoon est resté ferme. C'est leur propriété, qu'il disait. Je suis bien d'accord avec lui, ils n'avaient pas à modifier leur espace personnel pour mes beaux yeux et ma paranoïa. Mais là maintenant, alors qu'un certain roux trop curieux vient de me rejoindre dans la quiétude de cette nuit d'automne, je maudis mon meilleur ami de n'avoir pas créé une source de lumière qui m'aurait permis de m'enfuir à mon aise.

Consciencieux, il referme derrière lui, étouffant les voix et musique agressive provenant du salon. Il s'adosse contre le mur, à côté de moi, mais loin, plus d'une longueur de bras. Je lui suis reconnaissant de me laisser mon espace vital, je n'aurais pas supporté sa présence plus proche. Je sens encore l'eau au fond de moi qui pourrait se remettre à bouillir d'un instant à l'autre, et tout ravager sur son passage. Il ne suffirait que d'un effleurement de sa part pour qu'elle me submerge. Il doit remarquer mon trouble d'ailleurs, car il ne prend pas tout de suite la parole. Le silence m'apaise. A la place, il sort un paquet de Marlboro de sa poche arrière, accompagné d'un briquet où figure un crâne stylisé. Il coince un bâtonnet entre ses lèvres, reléguant le carton à son emplacement initial, et porte ses deux mains au niveau de son visage, l'une actionnant le Zippo, l'autre faisant barrière au vent chaleureux qui s'infiltre jusqu'à sous mon pull. J'ai la chair de poule. Il tire une première bouffée nocive avec délectation, je le vois à son visage détendu. Ses traits ont perdu de rigueur, ils ne sont plus tirés par le stress comme lors de notre rencontre lorsqu'il m'a abordé, ni fougueux comme lors de sa danse. Il semble juste apaisé. Je me demande combien d'émotions peuvent se peindre sur son visage. Ce dernier se tourne vers moi, et me propose d'un regard sa clope entamée. Ma main se tend d'elle-même, sans trop que j'ai à y réfléchir. J'aspire, moi aussi, à trouver le calme qui l'envahit. Ses doigts se trouvent à l'extrémité du cylindre, laissant toute la place nécessaire aux miens pour récupérer son bien sans avoir à les effleurer. Je ne sais pas s'il les a volontairement placés ainsi, mais si tel est le cas, son attention me touche. Il est assez perspicace pour avoir deviné que les contacts, de quelque nature qu'ils soient, me crispent, et c'est un euphémisme. Je prends une inspiration de ce poison, et le lui rend immédiatement. Je ne suis pas fan de cette drogue douce et de toutes les complications qu'elle peut engendrer. Juste une taffe, c'est tout ce que je m'accorde. Une taffe pour décompresser. Elle atteint très vite mon système nerveux, moins d'une vingtaine de secondes, et je ferme les yeux de contentement.

« - Je suis désolé. »

C'est le moment qu'a choisi Hoseok pour prendre la parole. Je m'y attendais, à dire vrai, à ces mots qui résonnent dans la nuit noire. Ses gestes l'ont trahi. Il n'a pas l'air méchant, avec son jean trop large et ses cheveux en bataille, juste terriblement maladroit. Tout juste sorti de l'adolescence, il a encore le comportement qui accompagne cette période. Et puis, je ne dois pas l'aider, on ne peut pas dire que je sois quelqu'un de très facile. Plutôt imprévisible comme garçon. Il ne doit pas savoir sur quel pied danser.

J'attends la suite de ses paroles en silence, tout mon être tourné vers le jardin. Lui non plus ne me regarde pas, je ne sens pas son regard me brûler la peau. Je dois l'intimider.

« - J'ai été vraiment con sur ce coup-là, pas vrai ? »

Il rit, pour camoufler sa gêne, mais je la perçois tout de même. Elle s'échappe par tous les pores de sa peau, son aura plane autour de lui. Il est mal à l'aise dans cette posture, redoutant que je m'enfuie de nouveau ou que je le rejette, ou bien que je m'effondre. Les trois possibilités sont envisageables. Je le trouve mignon. Je ne vais pas m'échapper, il ne me fait plus peur, l'eau est repartie. Peut-être devrais-je me méfier plus longtemps, après tout, rien ne me certifie que ses intentions sont totalement blanches. Mais je ne sais pas, quelque chose dans son attitude m'incite à lui faire confiance.

« - Je pensais que... Qu'on était sur la même longueur d'onde, tu vois ? Que t'en avais autant envie que moi. Aish... Je me sens nul maintenant, et un peu bête à te dire ça. Je ne savais pas que... Enfin tu vois...

-Que je ne supportais pas qu'on me touche. »

Je lui ai soufflé la réponse, coupant ses divagations et hésitations. Il en semble d'ailleurs soulagé.

« - Voilà. »

Nos regards se croisent enfin, et je suis frappé par son honnêteté. Il s'ouvre à moi, sans barrière et sans masque, juste pour me prouver sa sincérité. Comme si rien ne lui importe plus que ce que je crois de lui. Cet homme est désarmant. Il m'étonne à chaque fois un peu plus. Je me surprends même à vouloir à en apprendre plus sur son compte.

« - Ne va pas croire que je voulais juste... Ça de toi, mais je voulais m'amuser un peu... Aigo ce que c'est gênant ! s'écrit-il. »

Je souris malicieusement, ne cherchant en aucun cas à le sortir de cette situation délicate. Il faut dire que j'aime bien le voir galérer, se dépatouiller comme il le peut dans la boue qu'il a lui-même étalé. Après ce qu'il m'a fait vivre, le malaise d'être épié sans cesse, le stress lorsqu'il m'a abordé, la panique puis la terreur lors de sa parade nuptiale et finalement ma crise d'angoisse, je crois bien avoir mérité mon quart d'heure de supériorité. Désormais c'est moi qui tire les ficelles. Pour le moment seulement, mais ça me suffit à reprendre l'entièreté de mes moyens.

« - Bref ! Je voulais m'excuser et c'est chose faite. Je ne savais pas pour ton aversion du contact, et je ne recommencerai pas, juré ! me certifie-t-il. Après, si tu veux que je te fiche la paix, que je m'en aille, je le ferai. Tu as déjà été bien clément de me laisser plus que les cinq minutes imparties, et ma conscience est désormais tranquille. Alors si ma présence te pèse, je te l'imposerai pas plus longtemps. »

Malgré ses paroles tout en retenu, il semble avoir très envie de rester. Il est gentil, je crois. Enfin il en a l'air. Il me laisse le choix de le congédier immédiatement et de ne plus jamais recroiser son chemin, même si ses yeux me hurlent de ne pas le faire. Ils sont grands ouverts, ses yeux, et reflètent la lumière de la lune. Pour un peu je les croirais bleus, presque gris. Et tout au fond, cette étincelle d'espoir me fait flancher.

« - Nan, c'est bon, tu peux rester. »

Il soupire, et je remarque seulement maintenant qu'il a retenu sa respiration tout le temps de ma réflexion. Je pouffe, doucement, silencieusement, mais il arrive à le remarquer tout de même. Il remarque toujours tout. Un sourire étire ses lèvres. Cela lui va mieux que le pli entre ses deux sourcils. J'ai pris la bonne décision, j'en suis persuadé. Je n'ai pas pour habitude de laisser les gens rentrer dans mon cercle d'amis, pas même celui de connaissances, mais je fais une exception pour lui. Il est ami avec Jimin, il ne peut pas être fondamentalement mauvais. Je fais confiance au gamin, même s'il est un peu tête en l'air et turbulent, il sait y faire en amitié, bien mieux que moi. Alors, par procuration, je fais confiance au roux. De tout de manière, il se lassera rapidement de moi, je ne suis pas bien intéressant. Cette pensée traversant mon esprit met immédiatement un terme à mon rire, mais Hoseok ne soulève pas mon changement d'humeur. Il garde son regard rivé sur les étoiles et la clope au bec. Ça lui va bien, la cigarette entre les lèvres et cette posture pseudo-philosophique, comme s'il communiquait avec les étoiles. Sa beauté me frappe. Ses cheveux flottent autour de son front sans un bruit, lui donnant un air doux, angélique. Ses yeux plus profonds que ce que j'imaginais fixent l'infini avec attention, et font de ce fait dégringoler mon cœur de quelques étages, lui qui venait à peine de se remettre de sa course effrénée. Mais je ne laisse rien paraître des sensations qui m'étreignent. Je ne peux pas m'éprendre de quelqu'un, je ne peux pas lui offrir cette place, cette ascendance sur moi. Trop risqué.

« - Ça doit être compliqué dans la vie de tous les jours, non ? C'est pas évident de ne toucher personne. Enfin, pour moi ce serait impossible. En danse on est constamment en contact avec ses partenaires, m'explique-t-il. Au départ j'étais un peu pudique, alors cette proximité me gênait, mais maintenant elle m'est trop familière pour que j'en sois dérangé. »

J'apprécie la délicatesse dont il fait preuve. Sans me forcer, presque avec flegme, il me pose une question pour en apprendre plus sur moi mais avant même que je ne lui formule une réponse, il me donne une partie de lui. C'est comme s'il me prouve sa bonne volonté, et me parle de sa propre situation pour que je n'ai pas peur de lui confier la mienne. Je ne sais même pas s'il se rend compte de sa finesse et de sa gentillesse, mais elles m'émeuvent. Personne n'a jamais pris en compte ma retenue, ma réserve, cherchant par tous les moyens à entrer trop brutalement dans ma vie. Hoseok, lui, s'y coule par les interstices présentes dans ma bulle avec une facilité et une discrétion déconcertantes. Il fait plier mes boucliers un par un sans que je m'en rende compte, sans que je m'y oppose. Comme un jeu de carte qui s'effondre.

J'ouvre la bouche, désirant lui offrir à mon tour une partie de moi. Une relation, ça va dans les deux sens, pas vrai ?

« - Je travaille avec Namjoon, dans la même agence. J'écris, je compose, et les seuls moments où je croise du monde sont ceux de la pause-café et du repas. Et encore, dans ces moments je reste uniquement avec Nam. Je prends pas les transports en commun, je sors peu, c'est pas très compliqué d'éviter d'être touché avec ma façon de vivre. »

Comme je m'y attendais, le roux se met à grimacer. Il est le genre de mec à sortir à chaque occasion, toujours une foule de gens à ses côtés, il ne peut pas comprendre mon fonctionnement. J'hausse les épaules.

« - Pas la peine de me prendre en pitié, ça me va très bien comme ça. »

Il secoue la tête de droite à gauche. Je me demande soudainement pourquoi un type comme lui, souriant et social, est venu parler à un type comme moi, introverti et discret, et qui avait fichtrement envie qu'on lui foute la paix. Sûrement que je change des personnes qu'il croise au quotidien, et que c'est de ce fait plus intéressant.

« - Je n'ai pas pitié de toi, je me dis juste que ce ne doit pas être pratique pour la vie plus intime. »

Ma tête doit être magistrale puisqu'il part dans un fou rire irrésistible. J'ai beugué, tout simplement. Depuis quand on demande à un parfait inconnu comment se passe sa vie intime ! Oubliez tout ce que j'ai pu dire sur sa délicatesse et sa réserve, ce mec n'a aucune pudeur ! Mes sourcils se froncent et je croise mes coudes contre ma poitrine dans un geste défensif. Ce qui est bien inutile puisqu'il s'est déjà enfoncé plus profondément en moi que la plupart des gens.

« - Oh mon Dieu, c'était épique ! »

Je le vois, très clairement, qu'il se fout de ma gueule. Mais qu'est-ce que je pourrais bien lui répondre moi ! Que ce ne sont pas ses oignons ? Il s'en doute déjà. Qu'elle est très active ? Je ne suis pas crédible, pas après ce que je lui ai avoué. Alors que je me contente de le regarder se tenir le ventre à deux mains comme si un animal y gigotait sans cesse, et voir son sourire s'étendre, s'étendre encore. Sa cigarette a d'ailleurs déserté ses lèvres sans que je m'en rende compte. Elles sont entrouvertes, laissant apparaître ses dents d'une blancheur affolante. Son sourire prend presque la forme d'un cœur, et j'en oublie d'être vexé. Comment puis-je rester en colère contre un type dont le sourire peut faire trois fois le tour de son visage ? Alors je me laisse aller à sourire, moi aussi, parce que sa tête inspire la bonne humeur. Tant pis si c'est moi la cause de cette crise de rire, je préfère y participer à ses côtés plutôt que d'en être simplement spectateur.

Bientôt ses soubresauts se calment et le silence revient nous entourer. Il essuie une larme de joie qui s'est échappée de son œil droit et me regarde toujours avec ce sourire idiot que j'affectionne. Je me détourne pour ne pas me mettre à rougir bêtement, et profite de l'immobilité du monde endormi après ce fou rire qui a eu l'effet d'un tremblement de terre dans mon être.

« - Je n'ai jamais été en couple, je dis. »

Une alarme s'allume dans mon esprit, suivit d'une voix me traitant de sale menteur mais je les fais taire toutes les deux. Ça ne le regarde pas, et j'ai de toute façon décidé d'enterrer cette histoire il y a bien longtemps. Rien que d'y faire référence, je sens mes eaux intérieurs s'agiter, se troubler, bouillonner. Un malaise me prend, mais je le fais disparaître d'un battement de cils. Mieux vaut garder tout cela caché.

« - Ah bon ? Ça m'étonne, avoue-t-il. Quelqu'un d'aussi mignon ne peut pas rester seul. »

Il accompagne ses paroles d'un clin d'œil suggestif en détaillant tout mon corps, croyant me flatter avec ses mots. Oh s'il savait... Je me passerai bien d'être aussi mignon comme il le dit.

« - Moi ça commence à faire longtemps depuis ma dernière relation... »

Il soupire, ça n'a pas l'air de le ravir. Un éclair de nostalgie passe sur ses traits, si rapidement que je me demande si je ne l'ai pas imaginé. Son visage a déjà recouvert un sourire lumineux, comme si finalement ça lui importait peu. Je n'ajoute rien, je n'ai rien à dire. Le silence est ma meilleure réponse. Pas que je me fiche de ce qu'il m'a avoué, mais je ne vois pas en quoi être célibataire est quelque chose de mal. Mais je n'ai pas envie de débattre là-dessus non plus, alors je me tais.

L'air s'est considérablement rafraîchi, ou alors c'est mon corps qui s'est refroidi. L'alcool qui courait jadis dans mes veines les a désertées, ma crise d'angoisse qui a tant affolé mes signaux vitaux il y a de ça plusieurs minutes remonte, rien ne me permet d'augmenter ma température corporelle, je me mets à frissonner. Mes mains s'activent contre les manches recouvrant mes bras dans le but de leur procurer un peu de chaleur due à la friction. Hoseok remarque mon geste et s'empresse d'avoir la réaction adéquate.

« - On va rentrer, j'ai pas envie que tu choppes la crève. »

Il ouvre la baie vitrée et m'invite à le suivre au travers. J'ai encore envie de profiter de la nuit mais ce qu'il dit est vrai, je risque de tomber malade. J'hoche la tête, et docilement me mets à le suivre, mais avant que j'aie le temps de dépasser la petite marche séparant l'intérieur de l'extérieur, le calme de l'excitation, mon portable se met à vibrer contre ma hanche. Intrigué, j'attends que mon corps entier soit passé de l'autre côté de la vitre pour le déverrouiller. En temps normal, seul Jimin ou Namjoon m'envoient des messages, et je ne trouve aucune raison qu'ils auraient de le faire puisqu'ils se trouvent dans la même pièce que moi. Je me dis que ce doit être mes parents, mais ils dorment à cette heure-ci.

Le nom qui s'affiche sur mon écran me glace le sang, plus sûrement que n'importe quelle rafale de vent qui pouvait me balayer dehors.

Je sens la marée monter, monter, monter en moi sans que rien ne l'arrête.

~~~

De tous ceux que j'ai déjà écrit, c'est mon chapitre préféré :3

Toujours un grand merci à -taesthyk qui corrige cette fiction, oui je le répète à chaque fois mais c'est pour ne pas oublier que c'est à elle que revient le mérite si ce texte n'a pas ou bien très peu de fautes.

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