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QUATRE

Lorsque, nous avons fait irruption dans le salon, l'atmosphère été toujours aussi tendue. Il ne restait plus que Loïc, Sam, le père, la tante et la cousine de ma femme. Ma mère est allé s'installer à côté de Loïc et chacun d'eux m'observait comme s'ils attendaient que je les informe de ma décision mais moi, je ne voulais qu'une seule chose: savoir où elle était.

Je suis debout devant eux comme si mes jambes sont fixés sur mon planché.

M. Kasongo se lève de son fauteuil à ce moment-là et s'avance vers moi.

— L'aviez-vous appelé ? je lui demande.

Ma question est exactement comme mon attitude depuis sa disparition : désespérée et stupide. Je le savais, sa fille était parti depuis plus de six heures, évidemment qu'il l'avait téléphoné mais je voulais l'entendre me le dire pour en être sûr.

Mon beau père me sourit. Il mis sa main sur mon épaule droite et tapote comme si il voulait me rassurer.

— Bien sûr, il y a de cela vingt minutes, pour te rassurer, veux-tu que je la rappelle à son téléphone ? Se justifie-t-il.

— Non, Monsieur.

— Mon fils, tu as épousé ma fille, pour moi, tu es au même rang que Sam, pas de Monsieur mais plutôt Richard.

Ce n'est ni une attaque de sa part ni un reproche. C'est une simple constatation qu'il prononce de manière posée.

Il soupire puis continue:

— Je sais que ce que je te dirais ne rendra pas ton honneur, ni même le mien. Et tu sais si j'avais su qu'elle s'en irait comme ça après t'avoir épouser. Jamais, j'aurai accepté ta dote, ni même ce mariage. Tu as tout pour être un bon mari pour ma fille mais elle...

Il n'acheva pas sa phrase.

Il eut un silence puis il reprend:

— Je suis sûr que tu compte demander le divorce?

J'étais tellement surpris que par réflexe, je me suis tourné vers la personne, pour qui son opinion compte à mes yeux. Ma mère qui affiche un sourire vainqueur sur son visage comme si elle n'attendait que ça.

Divorcer ?

Cette demande m'avait un peu perturbée, divorcer ne m'était même pas venu en tête. Devrai - je le faire?

Je m'apprête à lui répondre mais il reprend:

— Mes hommes sont déjà sur le coup. C'est sûr que Safi doit savoir où sa bonne à rien de cousine s'est enfui.

Immédiatement, une jeune fille se lève, et dit en s'adressant à mon beau père :

— Mon oncle, j'ignorais ce que Ida et Kaïs comptaient faire.

Je me retourne vers elle. Safi est ce genre de femme-enfant, qui fait toujours trop jeune pour son âge, on aurait même pu lui donner 6 ans de moins alors que selon me souvenir, Ida a une cousine de son âge. Avec son physique juvénile, de gamine, de jeune première effarouché, qui lui donne de l'extérieur l'air totalement innocente.

La peau très claire et unie, le visage ovale, les cheveux noirs, et des yeux caramélisés.

Pas très grand de taille, habillé d'une petite robe bleue qui la rendait sainte.

— Qui est-il ? je demande à la dénommée Safi.

Toute mon attention était fixée sur elle, il me semble, qu'elle hésite à me répondre, peut être qu'elle avait eu quelques instants de doutes... qui n'avaient pas duré longtemps.

— Kaïs est son ex, admet-elle.

Ma femme s'était enfuie avec son ex ?

Et puis quoi encore.

— Quoi ! Depuis quand ils ne sont plus ensemble ? je demande encore à Safi.

J'avais un peu élevé le ton car il fallait vraiment que elle finisse son explication.

— Ils ont passés 11 mois ensemble, répond Safi.

Première réaction nerveuse : éclater de rire. C'est une blague ou quoi ?cela ne peut être que ça. Je me tais pour la permettre de continuer.

— Il y a un mois et deux semaines qu'ils sont en principe séparés mais elle voulait l'épouser...

L'épouser !

Avant même que Safi me puisse finir de me répondre, une voix retentit dans la pièce.

— Ça suffit Safi ! Lui crie son oncle. Envoie plutôt ce message à ta cousine si aujourd'hui elle ne rentre pas, je la ramènerait direct à Lubumbashi et elle sera considéré comme morte pour moi.

Je m'étais rendu compte à quel point ce mariage arrangé tournait en autre chose et cela m'effraie de plus en plus.

— Mon oncle, j'ai...

— Tais-toi un peu Safi ! Apprend à tenir ta langue dans ta bouche

Elle se tait.

Je suis outrée, les yeux écarquillés, il est sérieux ? mais oui ! Il l'est! Il la dévisage intensément lui mettant apparemment au défi de le contrarier. J'ai envie d'hurler et d'exiger plus d'explications, cependant, je pense que cela ne résoudra rien, alors je me calme en contrôlant ma respiration.

Il y a un mois que ma mère m'avait annoncé qu'elle m'avait enfin trouvé la femme qui me rendrait heureux et surtout qui lui donnerai de petits enfants. Il y a trois semaines que sa famille avait organisé la dote et durant tout ce temps personnes ne m'avait informé de ce passé si capital. Pourquoi m'avoir épouser si elle venait de sortir d'une si longue relation ?

Et la, comble de l'hypocrisie, il retourne face à moi et ajoute:

— Harry, mon fils, je pense que tu as besoin d'un peu de temps pour réfléchir, on va tous rentrer et en plus il se fait tard.

Je hochait la tête, approuvant totalement ses propos.

***

Après une bonne heure, ils étaient tous partis, il n'y avait que moi et ma quatrième bouteille de bière vide. Je me suis levé avec difficulté pour prendre une cinquième bouteille lorsque quelqu'un frappe à ma porte, je sursaute et lâche un cri ridicule.

On frappe de nouveau.

Je me précipite à la porte d'entrée, l'ouvrit avec des gestes fébriles, et me retrouve nez à nez avec une inconnue. Un hoquet de surprise m'échappe.

— Ida ?

Elle se tient là devant moi, portant sa robe de mariée, larmes aux yeux avec un regard fixe et vide. Elle a le teint terreux et agrippant malgré tout, elle était la plus belle mariée que j'ai jamais vue. Je n'ai pas assisté à beaucoup de mariage non plus.

Quelle comédienne !

Je frotte mes yeux. L'alcool dans mon corps me donnait sûrement des hallucinations.

Qu'est-ce qu'elle viendrai faire chez moi après ce qui se passait ?

— Il faut que l'on parle tout les deux. Me dit ma femme presque en me suppliant.

Ce n'est pas parce qu'il le faut qu'on doit le faire, me suggère mon ego.

Je la regarde avec insistance sans savoir si je devais jouer la carte de l'impassibilité ou pas.

Je savais pertinemment de quoi, elle voulait discuter mais je n'avais pas la force de le faire. Je lève mes yeux vers elle et je constate qu'elle avait arrêté de pleurer et me fixer. Son visage reflète la tristesse mais également la détermination. C'est à cet instant que je ne suis rendu compte, quoi que je fasse, je ne pourrai pas y échapper.

Et à cet instant, je n'étais plus si ivre que ça.

—- Pourquoi vous êtes ici ?

— Vous voulez que je parte?

Sa question ne sonne pas agressivement. C'est une vraie interrogation. Elle veut savoir si je pouvais lui laisser le temps de m'expliquer son attitude.

— Il faut que l'on parle tout les deux.

Curieux de nature, je me demandais que pouvait bien être son explication.

— Si tu veux, je déclare finalement d'un air agacé.

~22 Novembre~

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