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Day 190

A lire en écoutant : Right now - One Direction / Kill my mind - Louis Tomlinson / Kill my time - 5 seconds of summer.

Lundi 30 mars

Nous étions le 30 mars. C'était donc l'anniversaire du grand brun de la bande qui a de sérieux problèmes de gestion de la colère. 

Malgré tout, j'aimais beaucoup Eren. C'était vraiment l'une des plus belles personnes que j'avais connu. Autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Je me souvenais avec une hilarité contenue au prix de mille et une peines de notre relation. De comment tout avait débuté, comment je m'étais doucement rapprochée de la bande, comment il était devenu la personne la plus intéressante à mes yeux, comment je suis tombée amoureuse de lui, et comment j'ai laissé ce crush stupide derrière moi car notre amitié m'était beaucoup trop chère.

On en avait vécu des choses.

C'était une des personnes que j'espérais garder à mes côtés pour toujours, lui envoyant des memes stupides et parlant des derniers animes sortis jusqu'à pas d'heures.

Mais malgré toute l'affection que je portais pour lui, une chose m'échappait. Pourquoi s'entêtait-il à organiser des soirées quand il détestait cela ? Ah oui, car Connie, Sasha et Jean, les éternels fêtards de la bande l'ont harcelé pour qu'il le fasse. Comme ils le font à la moindre occasion d'ailleurs.

Je toquais et Eren m'ouvrit la porte. Je le serrais dans mes bras aussi fort que je le pouvais et lui tendais son cadeau : Un nouveau capo pour sa guitare après l'avoir entendu se plaindre un mois de l'avoir perdu et une chevalière. J'avais remarqué qu'il s'était épris des bagues récemment.

J'entrais et m'installais dans le salon où était rassemblée notre bande au complet. 

Avec nos vies respectives et le rythme accéléré que tout prenait récemment, ça faisait plaisir de pouvoir se retrouver ainsi, tous ensemble, laissant derrière nous tout le stress.

Je m'assis près d'Armin avec lequel je discutais de tout et de rien avant de m'attarder sur un sujet qui me taraudait l'esprit.

-"Alors ? ça avance avec Nifa ? Tu ne me parles plus d'elle."

-"Ah ! Je... En fait... Je sais pas..."

Son incertitude était une réponse suffisante. Le blondinet n'était plus aussi attiré par la belle rousse.

Il commença à balbutier en parlant entre deux bruits intelligibles du club de boxe où Mikasa l'avait forcé à s'inscrire avec elle et Eren pour qu'il commence à se défendre et je crus comprendre qu'une certaine blonde lui avait tapé dans l'œil.

Mais c'est que mon bébé grandit.

L'atmosphère intime entre nous tous fut vite rompue par l'arrivée des autres élèves de notre lycée. Une demi heure suffit pour que le lieu soit complétement envahi par eux et l'ambiance cozy s'évapora. Ne les appréciant que très peu après l'enfer qu'ils m'avaient fait enduré au début de ma relation avec Livaï, je décidais de partir me réfugier quelque part dans l'immense maison des Jeager. 

J'avais à peine posé un pied sur la première marche de l'escalier qu'une main attrapa mon bras et me fit redescendre. Je reconnus Livaï à sa poigne ferme mais douce.

-"Tu vas encore les fuir ?"Sa question semblait plus être une affirmation.

-"Je n'ai pas envie de me rappeler de mauvais souvenirs qui pourraient ruiner ma soirée."

-"Alors tu comptes refuser mon invitation à danser ?"

Mes yeux firent un aller-retour entre la piste de danse où des dizaines d'adolescents s'enjaillaient déjà et le sublime brun devant moi, vêtu d'une chemise blanche dont il avait ouvert deux boutons rentrée dans un pantalon noir. Ses manches retroussées laissaient apparaître ses avant-bras musclés et ses cheveux légèrement plaqués en arrière dégageait ses traits. 

Putain, chaque fois que je le revois, je retombe amoureuse.

-"C'est très tentant, mais entre ton visage sublime, ton physique à tomber et tes talents de danseur, j'aurais peur que toutes les filles se jettent sur toi."

Un sourire en coin étira ses lèvres et il me rapprocha un peu de lui. Me disant que ça allait être probablement ma dernière soirée avant le bac, j'avais mis le paquet. Une robe en satin à bretelles qui m'arrivait au genou, d'un vert kaki qui contrastait avec mes boucles d'oreilles dorées et la légère chaine que je portais, des cheveux lissés à la perfection, des sandales à talons blanches à lacets et un maquillage léger au niveau des yeux mais avec un rouge à lèvre foncé : C'était l'un de ces rares moments où je me sentais attirante. Livaï me toisa de haut en bas avant de se pencher à mon oreille.

-"C'est plutôt pour toi que je devrais avoir peur. Je sens déjà que je vais devoir me retenir de foutre mon poing dans la gueule de tous ces cons."

Un frisson parcourut mon échine et il s'éloigna, m'offrant cette fois un sourire microscopique, mais sincère.

-"Tu es sublime."

Et hop. Je suis tombée amoureuse deux fois en une nuit. 

Mon cœur va pas survivre longtemps avec ce connard.

-"Alors ? tu viens ?"demanda t-il en tendant sa main, comme si je pouvais refuser une telle invitation."

Je le suivis jusqu'à la piste aménagée et on se réfugia dans un coin entre l'entrée du salon et celle du jardin pour conserver la possibilité de fuir à tout moment. 

Je n'aimais pas danser en public. Je détestais ça même. Du moins pas sérieusement. J'étais partante pour un numéro de clown mais rien de vrai. Mais quelque chose à propos de cette robe, de la chanson que jouais je ne sais qui et de cette homme qui tenait mes doigts dans l'une de ses mains et mon cœur dans l'autre réveillait en moi quelque chose de nouveau.

"Wow" de Zara Larsson retentit dans la maison et se répercuta dans chaque recoin de mon corps. 

Heureusement pour moi, l'attention de presque tous les invités était focalisée sur Eren et Mikasa qui semblaient si absorbés l'un par l'autre qu'ils en oubliaient tout le reste, subjuguant par la même occasion tous les autres. Sauf Livaï et moi, trop perdus dans nos yeux pour se soucier des autres couples sur la piste. 

Mais la chanson s'acheva à peine que le lieu commença à empester la sueur et à briser les tympans plus qu'autre chose. Alors comme à chaque fois, nous nous réfugiâmes là où personne ne nous trouverait. Je suivis Livaï jusqu'au toit où on s'était cachés la dernière fois, rejouant ces trois minutes tout droit sorties de ces scénarios que j'imaginais avant de dormir, un sourire béat sur le visage.

Nos hôtes avaient posé une ancienne balançoire qui leur avait servi pendant des années dans la jardin sur le toit après l'avoir remplacé, et ce, à notre plus grand bonheur.

Je m'y assis avec Livaï et je pouvais voir dans ses gestes et ses paroles qu'il résistait pour ne pas fumer. Au bout d'un moment, il céda et partit s'allumer une cigarette pendant que je contemplais son profil illuminé par la lune. Non seulement me faisait-il faire des choses que je n'aurais jamais fait seule, mais il était lui même une part de ce lot de choses exceptionnelles qui décoraient mon quotidien. Avec lui, je me sentais vivre, croquer la vie à pleine dents.

C'était fou ce que notre lien avait évolué. L'an dernier, nous n'étions que deux connaissances communes d'Hanji qui échangeait à peine des regards dans le couloir. Au début de celle ci, nous étions de bons amis. J'étais une des rares personnes qu'il tolérait et lui était un spécimen intéressant, une pincée d'épices dans mon cercle d'amis. Et nous voici, six mois plus tard, à sortir ensemble et à fuir les autres pour retrouver de la paix dans le fait d'être nous, loin du reste.

Quand il revint, il prit un peu ses distances, l'odeur des cigarettes émanant de lui un brin trop forte, mais je pris sur moi et me rapprochais pour poser ma tête sur son épaule.

-"L'odeur ne te dérange pas ?"

-"Si."avouais-je, "Mais il faut bien in défaut, sinon tu aurais été beaucoup trop parfait physiquement. Car niveau caractère, t'es loin d'être irréprochable."blaguais-je. Il me présenta son plus beau doigt d'honneur et je repris, "Mais je t'aime quand même. Et puis moi aussi j'ai un paquet de défauts. Après tout, l'amour, ça ne consiste pas à trouver la personne idéale de façon général, mais la personne idéale pour nous. Celle dont les défauts ne nous font pas chier tant que ça et que chaque imperfection rend plus attirante."

-"L'odeur du tabac t'est montée à la tête et t'as transformé en poète où ça se passe comment ?"

-"Ve te faire foutre."lançais-je en me relevant et en lui donnant une tape sur le bras. Avec le recul que je venais de prendre, je remarquais le briquet qu'il tenait entre ses doigts et qui reflétait la lueur des étoiles, "Oh, tu utilises le briquet que je t'ai offert !"

-"Il est plutôt pas mal."commenta t-il en l'approchant de son visage et l'allumant. La flamme dansante se refléta dans ses iris métalliques et les rendit encore plus ensorcelantes. Il était le feu, et j'étais la mèche de la bougie qui se consumait dès qu'il s'approchait.

Près de lui, une chanson d'Umm Kulthum tournait en boucle dans ma tête. Elle parlait de celui qu'elle aimait et disait que quand il était avec elle, elle avait du mal à ne serait-ce que cligner des yeux, de peur de perdre une infime seconde où elle aurait pu admirer sa beauté. Et là, je la comprenais.

-"Je suis contente d'avoir décidé de prendre le bus en début d'année. Si je m'étais laissée décourager par toutes ces personnes entassées et si ma paresse n'avait pas eu raison de moi, on ne se serait peut être jamais réellement croisé."

Il se tourna vers moi et me toisa un instant avant de répondre.

-"Je ne pense pas. Il y'a quelque chose dans ton regard... Je ne sais pas ce que c'est exactement, mais je pense que tôt ou tard, il m'aurait fait succombé. Et puis toi qui parlait d'amour de façon si belle et grandiose, tu ne crois pas que les personnes faites l'une pour l'autre finiront toujours par se croiser ?"

-"Si, mais ça aurait pris plus longtemps, et j'ai l'impression que chaque seconde où je ne t'ai pas parlé est une seconde perdue."

Nos regards parlèrent pour nous avant qu'on ne revint à notre position initiale, avec ma tête reposant sur son épaule. Sauf que cette fois, je sentais son regard qui ne me quitta pas une seconde.

-"Et bien dis donc, on est un peu trop expressifs ce soir, tu ne trouves pas ?"rigolais-je.

-"Il y'a des choses qu'il faut dire quand on en a encore le temps."

-"Et on en a assez pour noircir des dizaines de recueils. Tu crois vraiment que j'ai déjà fini de me vider le cœur ?"

Un ricanement secoua sa poitrine et il se mit à passer ses doigts dans ma chevelure, détournant son regard de moi.

-"T'es pas la seule. Je ne sais pas dans quelle merde je me suis foutu en tombant amoureux de toi, mais j'ai aussi un tas de conneries à déballer."

-"Comme quoi il n'y a pas que les personnages de l'histoire qui ont des histoires dignes des plus grands romans d'amour. Même deux lycéens dans une ville paumée qui squattent les toits des autres car ils sont associables peuvent en vivre."

-"Tu m'étonnes qu'on soit associables. T'as vu l'autre con qui est en première en bas ? Jerry ou James ou je sais plus quelle merde qui commence par J. Il a essayé de boire un verre de coca par le nez. Comme si son cerveau n'était pas assez endommagé, il cherche à noyer les quelques neurones qui lui restent."répondit-il avec dédain.

-"Et l'autre ? La meuf en terminale qui voulait mettre du brillant sur ses collants pour que ça fasse plus fête et qui a fini par en foutre partout sur le canapé blanc que tante Carla protège plus que son enfant ? Eren va passer un sale quart d'heure."

-"Il ne semblait pas s'en préoccuper plus tôt."

-"Oh, il était juste trop focalisée sur Mikasa pour y faire attention. Attends qu'il le voit et il deviendra aussi blanc qu'un linge. Mais bon, on va pas le laisser dans la merde alors avec la bande, on va probablement passer la nuit à essayer de sauver le meuble. Dis, toi avec ta passion pour le ménage, tu n'aurais pas une ou deux astuces à nous filer ?"

-"Comptes pas sur moi. J'ai déjà vu Carla en colère et je vais pas prendre le risque de vous donner un conseil qui aggravera la situation pour qu'elle passe ses nerfs sur moi dès qu'elle me reverra. Et puis qu'est-ce qui te fait croire que je sais comment nettoyer du putain de brillant ?"

-"Je ne sais pas. Peut-être que tu as une adolescence spéciale."Il me fit une pichenette et soupira de désespoir pedant que j'éclatais de rire, "Faudra que tu me racontes dans quelles circonstances t'as vu tante Carla énervée."

-"Peut-être. Si tu retiens tes remarques débiles."

-"Connard."

-"Qui se ressemblent s'assemblent."

Pour ceux qui ont loupé l'annonce sur mon profil ou qui ne me suivent tout simplement pas, 200 Days est à présent finie et les chapitres n'attendent plus que la publication. Vous avez une préférence niveau publication ? Un chapitre par semaine ? Vous préférez que je vous balance tout d'un coup ?

J'ai adoré écrire ce chapitre. C'est d'ailleurs celui qui m'a permis de finir l'histoire car j'ai tellement adoré le rédiger que je n'ai plus pu m'arrêter. J'espère qu'il vous aura tout autant plu et à bientôt pour la suite.

Plus que six chapitres ^^.

~Caporal Neko

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