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Day 156

A lire en écoutant : One direction-18 / Finneas-Partners in crime / Cœur de pirate-Comme Des Enfants.

Mardi 18 février

-"Non, non, non ! Je ne vais pas conduire ta Mercedes ! T'es fou ? tu imagines si je rentre dans un truc ? J'ai pas de fric pour te rembourser moi !"

Sourd à mes protestations, Livaï continua de me pousser de force à l'intérieur du coté passager. Quand il avait dit vouloir m'emmener faire une escapade nocturne, je ne m'attendais pas vraiment à ce que son mode prof face surface. Monsieur semble s'être mis en tête de m'apprendre à conduire. J'apprécie la douce intention, mais je n'arrive même pas à imaginer l'expression d'horreur sur le visage de ma mère quand je l'appelerais pour lui dire que j'ai amoché une telle voiture.

Il arrive rapidement à me forcer à m'asseoir et se penche pour mettre la ceinture pour s'assurer que je ne m'enfuie pas. Pas que je ne puisse pas l'enlever, mais que notre proximité quand il s'est abaissé m'a légèrement paralysé. 

Il claque la portière et part s'installer près de moi, cette même expression mêlant exaspération et amusement qu'il arbore autant en ma présence sur le visage.

-"C'est moi ou j'ai plus peur pour ta voiture que toi ?"

-"Je t'ai dit préférer ma moto. Puis ça me ferait bien marrer de voir la gueule de Kenny quand il verra son cadeau bien abimé."

-"Donc tu te sers de moi pour énerver ton oncle ? génial, c'est sûr que ta famille raffolera de moi dans un rien de temps."

-"Ma mère t'aime, je m'en fous du reste. C'est pas comme ci l'avis de ce connard de première m'importe."

-"C'est pas l'amour fou entre vous deux dis donc."

-"Mais nan. Genre, si je devais choisir mon oncle préféré, il sera le premier de la liste."

-"Laisse moi deviner, tu n'as pas d'autres oncles ?"

-"Exact."

Je posais les mains sur le volant, essayant de me donner un peu de confiance et de courage.

Ce fut un échec cuisant.

Livaï avait bien évidemment conduit vers un endroit vide avant de me laisser le volant. Il avait jeté son dévolu sur la plage où il m'avait emmené quand je l'avais croisé en sortant du boulot, en pleine crise existentielle. Enfin, sur le chemin faisant face à l'océan, ce qui me donnait une vue sans pareille sur celui ci.

-"Pourquoi tu tiens à ce point à ce que j'aie mon permis ? Avoue que ça t'emmerde de devoir me déposer matin et soir."

-"Ouai, c'est pour ça que j'insiste toujours pour le faire."Il roule des yeux puis allume la radio pour que les moments de silence ne soient pas trop pesant, "T'es une flemmarde comme j'en ai jamais vu. Si je ne te force pas à te bouger le c*l et faire des efforts, t'es pas prête d'avoir ce foutu permis."

Je n'ai absolument rien à dire pour ma défense.

Suivant ses directives, je démarre. Il est beaucoup plus patient que ce que j'aurais cru, bien que les commentaires qu'il lance par ci par là ne manquent pas de son tact légendaire.

Quand il juge que j'ai frôlé de nous envoyer dans le décor un nombre suffisant de fois, il me laissa enfin arrêter et nous descendîmes profiter de la brise maritime.

Il s'adossa au capot de la voiture et j'en fis de même, le regard perdu entre le sublime ciel étoilé et l'immense étendue d'eau scintillante.

-"Dis, Livaï, qu'est-ce que tu veux faire plus tard toi ?"

Il croisa les bras et soupira.

-"Va savoir. Un truc sympa, c'est tout."

Wow.

-"Wow. Quelle réponse !"

-"Bah je ne suis pas plus avancé que toi en ce qui concerne le choix. Mais j'ai quelques options en tête."

Comme il ne semblait pas très disposé à développer et que j'étais consciente d'à quel point ça peut être stressant comme sujet, je me tus. Le ciel était beau, mais très nuageux. Il n'y avait pas d'étoiles visibles. Mais avec la mer devant nous, ça comptait peu.

-"On rentre ?"dis-je après cinq bonnes minutes de silence, avec seulement la musique diffusée par la radio et le son des vagues en arrière plan.

Pour seul réponse, il se redressa et se dirigea vers le côté conducteur. Une fois installés dans la voiture, je me sentis fatiguée, et je ne pus retenir un bâillement. J'avais vraiment sommeil.

À peine avais-je commencé à me laisser aller contre la vitre que mon regard tomba sur un petit espace caché qu'un projecteur solitaire éclairait.

-"Oh ! Regarde ! Une aire de jeu !"

Il ralentit.

-"T'as quel âge sérieusement ?"

-"Roh fermes la ! Dommage qu'on soit toujours dans le quartier hupée dont tu m'avais parlé. J'imagine que l'accès est réservé aux résidents..."

Un véritable voile de tristesse s'abattit sur mon visage. La simple vue de cet endroit avait suffit à me réveiller.

-"Et ben quand faut y aller..."murmura Livaï.

Il stationna correctement et descendit.

-"Livaï, il y'a un grillage ! On ne peut pas entrer !"

-"Il y'avait aussi un grillage l'autre jour. Ça ne nous a pas empêché de profiter de leur plage privée. Tu te souviens, le jour où tu m'avais parlé de ton -je cite- fabulous ass et que je t'ai fait remarqué que je ne voya-"

Je me jetais sur lui pour le faire taire mais comme d'habitude, il réagit beaucoup trop vite et me tourna le dos. Ça ne m'étonne même plus.

Alors que j'avais tenté de m'accrocher à ses épaules pour lui faire perdre l'équilibre, c'est moi qui faillit tomber. Je dus me raccrocher à son dos et d'un mouvement simultané des hanches et des bras, il m'aida à me positionner correctement sur son dos.

-"Livaï !"criai-je rouge de honte, "Je n'ai pas cinq ans !"

-"Mais c'est que mademoiselle se plaint par dessus le marché."

Je me tus et enfonçais ma tête dans son cou pour cacher mes joues cramoisies.

Il traversa les mètres nous séparant de l'espace et je fus surprise de l'aisance avec laquelle il avançait en me portant.

Dixit la fille qui vient de prétendre que ses capacités surhumaines ne la surprennent plus.

Comme la voiture avait bien dépassé l'endroit avant qu'il ne s'arrête, il avait un bon bout de chemin à faire.

-"Livaï ?"

-"Oui ?"

-"Je t'aime."

Il ne dit rien

Le vent qui faisait voler mes cheveux dans tous les sens, le ciel brumeux mais si beau, le sublime garçon qui, même s'il ne cesse de tenter de le cacher, veut toujours me faire plaisir... C'est fou comment à chaque seconde qui s'écoule à ses côtés, je me crois au sommet de la joie, mais que l'instant qu'il suit je découvre que c'est un ascenseur qui n'arrête pas de monter.

Et je crains que la descente ne soit trop brutale. 

En parlant de descente brutale, Livaï ne me ménage pas et me laisse littéralement tomber sur le c*l du haut de ses un mètre soixante.

-"Mais t'as un sacré problème avec la douceur toi !"

-"Au moins, je n'ai jamais prétendu le contraire."

Il marque un point là.

Le temps que je me mette debout, il est déjà de l'autre côté de la grille. 

-"Euh... C'est moi ou est-ce que tu n'as pas grimpé la grille ? Tu peux te téléporter maintenant ?"

-"Il y'a une porte pour une raison."

-"Me dis pas que t'as sauté la chaîne ou le cadenas ! Puta*n on va se faire attraper c'est sûr ! Qu'est-ce que je va-"

-"C'est sûr que si tu continues à gueuler comme ça, ils vont nous remarquer. C'était ouvert. Pourquoi veux-tu qu'ils ferment l'accès à un puta*n d'air de jeu ?"

Pendant qu'il continue à se moquer ouvertement de mon manque apparent de logique, je le rejoins et me dirige vers une des balançoires, guidée par la lumière que diffusent les mêmes projecteurs que ceux entourant la plage.

Livaï prend place sur l'autre et comme c'est une vue exceptionnelle, je prends quelques photos de son air faussement ronchon. Mais là où je me propulse dans les airs aussi haut que possible, il reste immobile.

-"Tu sais que le but d'une balançoire, c'est de justement se balancer ?"

-"J'ai vraiment l'air du genre qui joue à ça ?"

-"En dix huit à côtoyer des humains, s'il y'a bien une chose que j'ai apprise, c'est que tout le monde -abstraction faite de l'age- aime les balançoires."

-"Et bien je suis l'exception."

-"Allez ! C'est pas drôle si je le fais seule !"

-"Si, c'est même hilarant de te voir te comporter comme une gosse."dit-il avec une expression stoïque.

-"Et bien, personne ne t'as forcé à faire demi-tour et assister à ce spectacle décevant."répliquai-je, légèrement contrariée.

Il se lève, et alors que je m'attends à ce qu'il s'en aille, je sens quelqu'un me pousser si fort que je m'attache aux cordes de la balançoire comme à une planche de salut. J'aurais pû jurer que si j'avais une prise moins ferme, j'aurais rejoint les étoiles.

-"Si tu veux me tuer, il y'a d'autres façons plus simples !"

-"Je t'ai à peine touché."

-"Tu oublies que tu es un hulk miniature ou quoi ?"

Il m'envoie voler dans les airs, cette fois plus fortement. Le 'miniature' a eu l'effet escompté.

-"Moi qui croyait que tu allais me foutre la paix si je faisais cela..."soupire t-il.

-"Oh ! Il y'a un tobogan ! Et il est grand en plus ! viens on essaye !"

Le regard qu'il m'envoie me dissuade presque d'essayer de le convaincre. Presque.

-"Allez ! Pour moi !"

Même ma mère n'est pas aussi peu réactive quand je lui demande un truc.

-"Livaï !"

-"Essaie même pas."

-"Mais-"

-"Si Hanji n'a jamais réussi à me faire monter dans ce truc, tu n'y parviendras pas non plus."

Je monte en boudant l'échelle menant en haut du tobogan. Il est vraiment élevé en fait.

Une fois en hauteur, j'oublie le refus de Livaï. La vue sur le ciel est encore plus belle d'içi.

-"Tu sais pas ce que tu perds."dis-je en contemplant les étoiles que quelques nuages laissent paraitre. 

-"Ouai, ouai."

Je me laisse glisser, puis tout s'enchaîne très vite. Je me retrouve plus vite que prévu sur le sol, les genoux écorchés par ma descente que je n'ai pas pu stopper à temps.

J'ai quel age pour tomber d'un tobogan sérieux ?

Un rire m'interpelle et je pense que c'est la première fois de ma vie que j'entends Livaï rire vraiment, pas pour une seconde.

Il se fout de ma gueule, mais puta*n que son rire est beau.

-"Comment t'arrives à faire des trucs débiles comme ça sérieux ?"

Trop hypotonisée par ce son franchement mélodieux, je me mets quelques secondes pour me rendre compte qu'il est venu m'aider à me redresser.

-"Génial, j'ai réussi à déchirer mon pantalon."

-"Tu saignes surtout."fait-il remarquer.

-"Oh, c'est rien, ça ne fait même pas si mal que ça. Je vais désinfecter quand on rentrera."

-"Alors on rentre maintenant."

-"Mais voyons Lili, c'est rien. J'ai dû me blesser comme ça une centaine de fois quand j'étais une gamine."

Il grommelle quelque chose pour exprimer son mécontentement. 

-"D'accord."concédais-je, "mais avant de partir, tu veux bien faire quelque chose pour moi ?"

-"Je ne peux rien te promettre."

-"Mais voyons ! où est ta galanterie Livaï ! Je suis une jeune femme blessée ! Ta petite amie qui plus est !"

Il roule des yeux et hoche presque imperceptiblement la tête.

-"Jouons à un deux trois soleil !"

-"Non."

-"Tu as dit oui !"

-"Je ne l'ai jamais fait."

-"Tu as hoché la tête !"

-"Tu vas te vider quand de ton sang ? Histoire que tu la fermes enfin."

-"Allez !"

-"Non."

-"S'il te plait !"

-"Non."

-"Livaï !"

-"Puta*n !"

Il part se mettre de l'autre côté du parc et commencer à presque crier le décompte et je dois avouer être surprise qu'il connaisse les règles. Il me donne l'impression ne pas avoir beaucoup joué dans son enfance. Le mec a clairement envie d'en finir aussi vite que possible, mais j'ai réussi.

J'attends qu'il tourne la tête une seconde fois pour bouger. Il y met tellement peu du sien qu'il ne tente même de me faire perdre. Il s'en fiche clairement.

Même si mes genoux me font mal, je l'atteins au bout de la quatrième fois et lui saute sur le dos. Il me rattrape de justesse. 

-"J'ai gagné ! J'ai frappé deux pierres d'un coup !"

-"Ouai. Formidable. On rentre ?"Un moment de réflexion ensuite, il ajoute, "Comment ça deux pierres ?"

-"J'ai gagné la partie, et j'ai remporté notre pari !"

Il met un moment à se remémorer du pari en question, et quand c'est le cas, un rire lui échappe, cette fois étouffé. Je suis certaine que si ses mains ne me soutenaient pas, il aurait passé l'une d'elles dans ses cheveux.

-"Je me demande pourquoi est-ce que tu continues à me surprendre."lâche t-il en se dirigeant vers la voiture, et je souris en réponse.

Il me dépose du côté passager et sort la magnifique briquet zippo argenté qu'il utilise toujours de la poche intérieure de sa veste.

-"Il est à toi. Mais-"Il le tient loin de moi pendant quelques secondes, "Prends en soin. Il est extrêmement précieux pour moi."

Je secoue la tête comme une enfant et il me le donne enfin. Je dois me retenir de ne pas lâcher un cri d'excitation quand je l'ai enfin entre les mains.

-"Il est sublime."commentais-je en contemplant les gravures qui le décoraient. Deux ailes, une de chaque côté, alors que que le reste de la surface est ciselé de motifs divers, dont je distingue des lierres, des fleurs, des flammes, une lune et un soleil. Bref, un vrai travail de maitre.

-"Je sais."souffle t-il presque.

Je continue à l'allumer et l'éteindre, m'extasiant à chaque fois que la flamme jaillit, jusqu'à ce que le sommeil l'emporte et que je m'endorme, les doigts serrant fermement le briquet.

Et une nouvelle partie ! Vous trouvez pas que c'est trop calme ?

Et ouai, le reader remporte le pari 140 jours plus tard :3 !

Au fait, mes petits Nekos, une question (plutôt deux):

Comme à chaque fois, Est-ce que vous avez des remarques sur l'histoire ?

Et ensuite, est-ce qu'il y'a des personnes qui lisent vraiment les chapitres avec les musiques que je recommande ? Car mine de rien ça prend du temps pour en trouver de bonnes qui coincident à la fois avec la durée du chapitre et le mood général, et je suis curieuse de savoir si quelqu'un les écoute !

Sur ce, à bientôt Petits Nekos !

~Caporal Neko

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