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Day 68

Samedi 23 novembre 2019.

Les parents d'Hanji ont toujours veillé à satisfaire chaque caprice de leur seule fille. Quand leur absence faisait défaut à leurs tentatives de ne jamais la contrarier, ils n'hésitaient pas à se servir de leur fortune.

Même si je trouve que ce n'est pas le comportement le plus adéquat à adapter, leur envie de ne jamais lui donner l'impression qu'elle est délaissée nous a servi à maintes reprises. Pour ne pas contrarier le propriétaire de ma garçonnière en invitant la fille la plus bruyante du pays à dormir ches moi, on s'est retrouvé à plusieurs reprises chez elle.

Le problème, c'est que leur domaine est immense et qu'ils y gardent plusieurs objets et documents de valeur. Pour des raisons de sécurité, la villa est truffée de caméras, ce qui ne permet pas vraiment de se sentir à l'aise. Entre la petite lumière rouge qui clignote sans arrêt et l'immensité de l'endroit qui te fait te sentir minuscule et insignifiant, s'installer confortablement pour parler entre amies et faires les imbéciles n'était pas une option.

Alors la brune a trouvé le moyen de nous garantir des soirées pyjamas tranquilles -relativement- et en toute intimité. En informant ses parents que rester seule en leur absence dans la grande maison ne lui plaisait pas beaucoup, ceux-ci lui ont loué un studio à quelques pâtés de maison du lycée. Petit, confortable et accueillant, le logement n'en était pas moins coûteux.

Arrivée sur place, je me penchais et pris une clé de secours cachée dans une fausse lampe à l'allure miteuse. Hanji se retrouvait très souvent bloquée dehors à cause de son étourderie et le bloc résidentiel était très sécurisé.

J'ouvris la porte doucement au cas où elle serait endormie et me dirigeai instinctivement vers le petit salon. Ma brune préférée passait la majorité de son temps à glander sur le canapé, et elle y était. En me voyant, son regard s'illumina et bien que je l'ai prévenue de ma venue, elle sembla surprise.

-"Hanji putain ! Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas dit que ça allait si mal que ça ?!"m'exclamais-je en voyant son teint pâle et ses traits tirés par la fatigue.

-"Oh c'est rien..."dit-elle d'une voix enrouée.

Je m'agenouillais près d'elle et posai ma main sur son front. Elle était brulante.

-"J'aurais dû venir plus tôt..."murmurais-je en sortant de mon sac un sachet de médicaments que j'avais récupéré à la pharmacie, "Je t'ai apporté quelques médocs. Je sais que tu n'aimes pas trop les pilules mais il y'en a une très efficace dans le lot. Ça va te soulager. J'ai aussi préparé une soupe vu que ça t'aide toujours à te sentir mieux. Je vais partir la chauffer. Il y'a de quoi préparer autre chose ? Il faut te remplir l'estomac pour pouvoir pren-"

Un miaulement interrompit ma tirade et je me retournais pour tomber sur un chat blanc sublime. Ses yeux bleus me détaillait curieusement et il se rapprocha de moi.

-"Salut toi !"fis-je en tentant de lui caresser la tête. Il semblait réellement incapable de décider s'il valait mieux me griffer ou profiter.

Après quelques secondes, il recula brusquement et partit se rouler dans un coin de la pièce. Il était adorable. Je me relevais en essayant de ne pas me montrer trop excitée en le fixant avec un sourire niais. Les chats sont mon point faible. Plus j'en rencontre, plus je suis impatiente d'en revoir.

Je sortis les médicaments du sachet en soupirant. Je ne savais pas quand Hanji l'avait adopté, mais ça ne m'étonnait pas venant d'elle.

-"Tu me fais penser à Livaï petit chou, tu es tout aussi mignon." M'exclamais-je en me rapprochant de lui et tentant de le toucher. Malgré un peu de réticence, il se laissa faire.

C'est vrai que sa réaction était très similaire à celle que Livaï avait eu quand je lui avais touché les cheveux. Je me mis à jouer un peu avec le chat qui semblait beaucoup plus enclin à supporter ma compagnie avant de remarquer que ce n'était pas un mâle mais une femelle.

-"Tu es si adorable."

-"J'apprécierais que tu fasses preuve de retenue en parlant avec ma chatte devant moi."

Je me retournais brusquement. Qu'est-ce que Livaï fout là ?

-"C'est... Elle est à toi ? Pas à Hanji ?"

-"Je dois vraiment dire la chose deux fois pour que tu la comprennes ?"

-"Qu'est-ce que tu fais là ?"

-"L'autre agonisante n'est pas foutue de prendre soin d'elle même. Moblit n'est pas là non plus, alors je me coltine le sale boulot."

-"Sympa..."remarqua Hanji de sa voix toujours aussi éraillée.

Je me levais avec regret, m'éloignant de l'animal adorable, et prit un sac en tissu que j'avais emmené avec moi et dans lequel se trouvait une boîte hermétique en verre.

-"Je suis venue en renfort. Tu peux aller te reposer si tu veux."dis-je à Livaï pendant qu'il retournait vers la cuisine avec moi sur ses pas.

Il grommella quelque chose en réponse et se remit à découper des fruits. Il compte apparemment aussi préparer quelque chose pour la malade. J'ouvris un placard, déjà bien familière avec l'emplacement des ustensiles et me munit d'une casserole. J'y versais la soupe et la mit à chauffer.

-"Tu as besoin d'aide ?"

-"Non."

La scène de l'avant veille me revint en tête sans préambule et je me raidis. Putain. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

-"Ta chatte s'appelle comment ?"demandais-je dans une tentative de me changer les idées.

-"Nao."déclara t-il. Après quelques secondes de silence, il ajouta, "Je l'ai depuis quelques années déjà."

-"Pas étonnant que vous avez des trucs en commun."

Il me lança un regard interrogateur et se débarrassa des pelures de l'orange qu'il épluchait.

-"Quand j'ai voulu la caresser, elle m'a laissé le faire quelque secondes puis a reculé d'un coup, comme tu l'avais fait pendant l'anniversaire d'Armin."

-"Tch."

Wow. Que c'est expressif.

-"Je ne suis pas le seul qui n'aime pas spécialement."

-"Pourquoi ne pas aimer les papouilles ?!"demandais-je en remuant le mélange qui commence à chauffer.

Le temps que Livaï réponde, je le détaille. Il est beau, comme d'habitude. Il porte un haut blanc à longues manches retroussées et ne semble vêtu que de son débardeur en dessous, malgré le froid glacial. Son pantalon de jogging me laisse entendre qu'il est soit là depuis la veille, ou qu'il compte passer la nuit içi. Livaï n'est pas du genre à sortir habillé négligemment.

-"Il n'y a pas de raison particulière."

Je vois clairement qu'il ment mais fais comme ci de rien n'était.

Quelques instants plus tard, il part mettre la salade de fruit dans le frigo et une pensée me vient soudain à l'esprit. Si Livaï est là depuis tout à l'heure, il a dû m'entendre quand j'ai dit que la chatte me faisait penser à lui. Mais ça ne veut rien dire.

Je tentais de me remémorer de mes mots exacts. Après tout, je faisais souvent des bourdes en parlant sans penser.

.

.

.

Oh putain.

OH PUTAIN.

J'ai dis que la chatte que je croyais être un chat est tout aussi mignonne que lui.

Oh quelle conne je suis...

Je pose mon front sur le mur le plus proche et frappe ma tête contre lui. Idiote. Idiote de tête. Idiot de cerveau. Idiote de bouche. Idiote de [t/p].

-"Si tu veux mourir, il y'a des moyens plus rapides et moins douloureux, mais c'est toi qui voit."

La voix de Livaï est si proche et quand je me retourne, je tombe nez à nez avec lui. Il est là, les mains dans les poches, me fixant comme si j'étais une petite poupée fragile. Son regard est à la fois intense et joueur.

Je rougis intensément et prie de tout mon coeur qu'il ne le remarque pas. Comme je me suis laissé un peu glisser contre le mur en lui faisant face, son visage est au niveau du mien. Il y'a une bonne vingtaine de centimètres entre nous, et pourtant, je ne vois que lui.

-"Alors comme ça tu penses à moi même quand je ne suis pas là..."

Ok. Je décède

-"Je... hum... Nao... Elle... Tu vois, non ?"

Il ricane et je fonds de l'intérieur.

HANJI PUTAIN SAUVE MOI OU JE RISQUE DE FAIRE UNE CRISE CARDIAQUE.

-"Non pas vraiment. Ce que je vois par contre, c'est que tu me trouves mignon."

Ses traits sont à nouveau tendus et il me scrute, le menton relevé. Je me retiens de répondre. Quand je parle, j'ai tendance à rendre la situation plus critique.

-"Et tu sais... Je n'aime pas spécialement qu'on me trouve 'mignon', si tu vois ce que je veux dire."dit-il de sa voix rauque.

PUTAIN DE BORDEL DE MERDE.

-"Euh... Hanji... Je... Soupe."

Il faut vraiment que je trouve une solution pour arrêter de balbutier dès que je croise ses yeux.

Je fais un pas sur le côté et cela semble provoquer un déclic chez Livaï dont l'expression change du tout au tout.

L'état d'Hanji s'améliore pendant l'après-midi, et Livaï et moi ne nous adressons pas la moindre parole.

Dans ma tête, la scène de son départ avec Petra entourant son torse de ses bras joue en boucle.

Ce chapitre n'était pas DU TOUT supposé se conclure ainsi. À chaque fois que je change d'idée en écrivant, ça se termine en tension entre les deux. J'imagine que c'est la Drama queen qui sommeille en moi qui s'exprime. Sur ce, merci d'être toujours là mes petits Nekos. Je vous aime ♡♡♡.

~Caporal Neko

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