Day 123
Musiques à écouter en lisant :
Sunflower du film Sierra burgress is a loser.
This is me trying-Taylor Swift.
Partners in crime-Finneas.
Vendredi 17 janvier
Je saute sur Sasha pour la prendre dans mes bras, avant que les autres filles de l'équipe ne me rejoignent. Mikasa de son côté attend que la foule se dissipe pour offrir un sourire et la brune et la féliciter d'une tape amicale sur l'épaule.
Le but de Sasha était sublime, le genre qui te laissait en choc avant de pouvoir célébrer. Après un corner exécuté par Mikasa, le ballon de notre ventre sur pattes a transpercé les filets comme un canon. Grâce au magnifique hattrick de Mikasa, notre équipe mène à présent à quatre buts contre un seul pour l'équipe inverse.
La matinée du festival était réservée aux divers matchs. Pour faire tenir le tout dans une durée de quatre heures, les deux matchs, événements majeurs de la journée, avaient été raccourcis à une heure chacun, et nous en étions déjà à la cinquante deuxième minute de jeu.
Quand l'arbitre siffle la fin du match, Connie surgit de nulle part pour se jeter sur Sasha. Isabel court de son côté rejoindre Furlan et Livaï. Si ses tirs manquaient de précision, elle transperçait la défense ennemie sans le moindre effort.
Armin passa brièvement féliciter Mikasa avant de se tourner vers moi. Bien qu'il dise avoir trouvé ma performance géniale, je n'étais pas complètement satisfaite. J'avais laissé passer une joueuse ennemie qui aurait très bien pu marquer si notre gardienne de but n'avait stoppé son tir à la dernière seconde. Nous aurions tout de même gagné -Mikasa était dans nos rangs après tout-, mais ça ne faisait que me rappeler qu'il fallait que j'améliore ma défense.
Nous avions presque une demi-heure avant le début du match des garçons, donc je partis dans les vestiaires prendre une douche éclair sans me laver les cheveux, puis je me mis à me balader, à la recherche d'un stand qui vendait des boissons rafraîchissantes. Une main se posa sur mon épaule et je me retournais, loin d'être ravie qu'on m'interpelle alors que je voulais passer un moment seule.
-"Oui ?"Demandais-je au garçon que je ne parvins pas à reconnaître. Il avait de courts cheveux blonds, et les boucles dorées de sa chevelure encadraient son visage. Deux yeux marron me scrutaient avec intérêt et un sourire qui se voulait bienveillant étirait ses lèvres.
-"Tu es bien une joueuse de l'équipe de ce lycée, non ?"demanda-t-il, et je remarquais au même instant le maillot qu'il portait. Il jouait pour l'autre établissement.
-"En effet. «Répondis-je, plutôt sceptique.
-"J'aimerais te demander un truc."
Il sortit son téléphone, et me le montra.
-"Tu peux me donner le numéro de l'asiatique qui joue avec vous ? Je voudrais bien aller lui demander mais elle n'a pas été très réceptive quand j'ai tenté d'engager la conversation avec elle après le match."
Comment lui dire qu'il était tout simplement impossible que Mikasa regarde un autre garçon qu'Eren ?
-"Désolé, je ne peux pas te le donner sans son accord. «Répliquais-je en tentant de m'en aller. Il m'attrapa le poignet et me força à l'entendre.
-"Allez ! C'est juste un num !"
-"Si c'est vraiment juste un num, pars le lui demander. «Tranchais-je, agacée.
-"Je t'ai dit qu'elle n'avait pas l'air intéressée."
Mais c'est quoi ce pot de colle ?
-"Et bien si elle ne t'a pas semblé intéressée, tu devrais laisser tomber."
-"Fais pas ta meuf ! Je te demande juste de me filer un 06 !"
-"Mais que t'es lourd bord*l !"
Je voulus me tirer pour de bon, mais il m'en empêcha à nouveau. Alors que j'allais lui foutre un coup de pied dans les couilles tellement j'étais énervée, une main m'entoura la taille et je sentis les cheveux de Livaï me chatouiller la joue.
-"T'as un problème mec ?"demanda-t-il au gars lourd.
-"Ah ! T'es la meuf du fameux Livaï donc ! Ça explique ton caractère difficile !"
Un seul regard noir de Livaï suffit à le dissuader de faire une autre remarque du genre.
-"Un conseil, dégage." lui dit-il.
-"Calmos mec ! Je pars ! On se retrouve sur le terrain !"
Alors qu'il passait près de moi, il se pencha vers mon oreille.
-"Si l'autre veut pas, je dirais pas non à ce que la meuf de Livaï me file son num."
-"Mais t'es con puta*n ! C'est quoi ce manque de respect !"
J'allais envoyer ma main à la rencontre de sa joue quand Livaï me retint en me tirant vers lui.
-"Tu finiras juste par avoir des ennuis. Laisse cet enfoiré partir."
Pourtant, ses yeux disaient tout le contraire.
Livaï continua à me forcer à le regarder dans les yeux jusqu'à ce que je parvienne à me calmer. Une fois le souvenir désagréable de cet idiot disparu, un autre détail vint marteler mon cerveau de questions.
Il n'avait rien dit quand le connard avait cru que j'étais sa petite amie.
Pendant que mes joues commençaient à prendre une teinte trop rouge pour être naturelle, Eren vint chercher Livaï pour qu'ils se préparent pour le match. Le brun me lança un regard interrogateur avant qu'un sourire amusé ne prenne place sur ses lèvres alors que ses yeux convergeaient sur Livaï.
Je les suivis vers le terrain, oubliant ma soif, et partis vers les gradins tandis qu'ils se rendaient aux vestiaires.
Trouver les filles ne fut pas une tâche ardue. Disons qu'avec sa pancarte qui devait cacher la vue à un bon nombre de personnes, son pull sur lequel elle avait imprimé une photo de Connie -probablement un screen de Snapchat au vu de la tranche hilarante que tirait notre ami-, ses guirlandes lumineuses et son mégaphone, Sasha était dure à louper.
Chaque fois, je me dis que ces deux ont atteint le sommet, et chaque fois, ils me surprennent.
Le match débuta après un bon quart d'heure, et moins d'une minute après le coup d'envoi, Livaï avait réussi à percer la défense adverse et à atteindre les buts dans une performance qui laissa tout le public sous le choc.
Il avait déjà marqué.
Ce n'était pas un tir normal, et ça, le gardien de but pouvait en témoigner. Le pauvre était plié en deux sous le coup du ballon qui l'avait frappé en pleine entrejambe, avant de rebondir sur la barre et d'enfin soulever les filets.
Il chercha mon regard et quand il me vit dans la nuée d'élèves, se servant probablement de Sasha comme repère, il m'adressa un sourire en coin et indiqua le joueur à terre de la tête.
Non...
C'était le connard de tout à l'heure.
J'eus une furieuse envie d'exploser de rire mais me retins pour ne pas passer pour une folle devant mes amies. Je me contentais de lever mon pouce dans la direction de Livaï avec un clin d'œil.
Le reste du match n'avait pas été réellement palpitant, l'autre équipe ayant clairement du mal à rivaliser avec nos joueurs. Les encouragements de Sasha semblaient avoir fait pousser des ailes dans le dos de Connie, Eren paraissait décidé à être tout aussi impressionnant que Mikasa, Jean n'avait pas laissé son rival de toujours se faire remarquer seule, Furlan faisaient l'étalage de son talent et Livaï... Est-ce que j'ai vraiment besoin de parler de Livaï ?
Le match s'était terminé avec un score de cinq buts pour nos garçons et aucun pour le lycée invité.
Pour fêter les victoires écrasantes des deux équipes, nous avions décidé de nous balader un peu dans le festival en attendant le concours de talents. Tout se passait bien, tous les éléments étaient rassemblés pour que je me sente au comble de la joie, et pourtant, quelque chose me manque.
Je n'ai pas envie d'être ici.
La foule m'étouffe, le bruit me crève les tympans, les gens qui s'animent autour de moi me mettent mal à l'aise, et le pire, c'est que personne ne semble s'en rendre compte.
Je pense que c'est ce qui accentue plus mon malaise, le fait que les autres semblent complétement insensibles à ceci.
L'anxiété me gagne de plus en plus et je me sens rapetisser devant le grand nombre de personnes. Chacun de mes amis parle à ses autres amis, et j'ai l'impression de ne pas être à ma place.
Le concours de talents ne m'aide pas spécialement à dissiper ce mal être. Notre petit groupe se disperse à nouveau, et si je profite de l'assemblée pour m'isoler avec mes pensées, fatiguée de devoir adresser de faux sourires à mes amis, je regrette vite ma décision. Cela peut sembler ridicule de tirer de telles leçons d'un anime de comédie, mais je me souvenais qu'un personnage d'un rom-com avait dit qu'on ne se sentait seul que quand il y'avait des gens autour et je pense ne jamais avoir senti le poids de ses mots autant qu'en ce moment.
Je vois quelques élèves passer sur scène et me contente de suivre le mouvement en applaudissant à chaque fois. Quand c'est au tour d'Eren et de sa bande, je l'encourage avec plus d'enthousiasme et essaie de profiter de sa performance au maximum, sauf qu'une fois qu'il eut terminé, je m'en allais, sentant que je commençais réellement à suffoquer.
Alors que je faisais de mon mieux pour m'en aller sans croiser le regard de quiconque, le groupe qui semblait prendre plaisir à m'arrêter à chaque fois pour me rappeler que Livaï avait une petite amie géniale avant moi me remarqua.
Je ne sais qui ouvrit sa bouche pour parler, mais je me contentais de passer en coup de vent devant eux, leur offrant un doigt d'honneur au passage. Je n'avais ni le cœur ni l'envie de rentrer dans leur jeu.
Comme nous étions toujours dans l'enceinte du lycée, je me dirigeais vers le petit coin reclus où j'avais l'habitude de trouver refuge. Il me fallut encore quelques minutes pour retrouver mon calme. Cela m'arrivait de paniquer devant un grand nombre d'individus, mais cette fois, c'était différent et... pire.
Je m'adossais au mur, les écouteurs à fond dans les oreilles pour oublier qu'un groupe d'inconnus se trouvait à quelques mètres, qu'à chaque fois que je passais devant eux, j'avais l'impression d'être une bête de foire.
Le fait que j'aie réussi à rester parfaitement calme la dernière fois, dans la salle de dance de Livaï me donna un peu de courage.
Allez [t/p], c'est à peu près la même situation. À un détail près. Cette fois, j'ai joué devant tout le monde. Des gens m'ont vu, des personnes se sont retournées à mon passage pour ensuite se chuchoter des choses que j'ignorais. Ils savaient que j'étais là, et pour je ne sais quelle raison, cette idée me semblait horrifiante.
La sensation de compression dans ma cage thoracique, le mal de tête et les battements de cœur effrénés prirent du temps à se dissiper, mais bien que la situation me soit étrangère, ce genre d'états d'âme m'était quant à lui familier.
Il me fallut encore quelques minutes d'isolation pour parvenir à me ressaisir, bien que je sente encore des traces d'angoisse planer autour de moi. En tentant de me lever avant que quelqu'un me trouve et ne découvre mon petit coin à moi, une ombre me surplane et je me maudis intérieurement d'avoir pris autant de temps.
Sauf que c'est Livaï, et que sa présence dans un moment pareil envoie une vague de réconfort dans mon cœur au lieu de me déranger.
-"Ah. C'est toi. J'ai eu peur pour instant. Je croyais que c'était quelqu'un d'autre. " Dis-je en me soutenant au mur le temps d'épousseter mon pantalon large. Mes muscles étaient encore endoloris de l'effort fourni pendant le match. Peut-être que je ferais mieux de rentrer me reposer...
-"Alors, tu t'es mise à fuir tout le monde ou quoi ?"demande-t-il avec son air narquois, adoptant une posture nonchalante, les bras croisés et une jambe pliée devant l'autre.
Je grommelle quelque chose avec l'espoir que Livaï comprenne que je nie ses propos. Il claque sa langue contre son palais avec une expression agacée.
-"N'essaie même pas avec moi. Ça se voit sur ton visage qu'un truc t'agace et je t'ai limite courir pour te réfugier ici. J'ai juste voulu te laisser un peu de temps seule. Si c'est l'autre tas de merde qui-"
-"Non, non !" Répliquai-je précipitamment, "après ton tir de tout à l'heure, je doute qu'il vienne à nouveau me parler."
-"Vu le culot qu'il a, ça ne m'étonnerait pas. Il y'a aucun respect, à te demander ton numéro avec autant d'insistance."
Un petit rire moqueur m'échappa.
-"Tu n'es pas sérieux là, hein ? Qu'un mec insiste pour mon num ? Déjà que l'idée que quelqu'un le demande en premier lieu- bref, il voulait celui de Mikasa. Encore plus irrespectueux si tu veux mon avis."
C'était la première fois que je voyais Livaï arborer cette expression, mais j'étais trop épuisée mentalement pour essayer de la déchiffrer.
Une fois le dernier grain de poussière enlevé, je lui adressais un signe las de la main.
-"Je pense que je vais rentrer. Je suis un peu crevée."
-"Je te raccompagne." répondit-il machinalement.
-"Non, ce n'est pas la peine, j'ai envie de profiter du trajet pour me changer les idées."
-"Et bien tu feras de même pendant que je conduis. Je ne vais pas te laisser seule."
Sans attendre une réponse, il entrelaça nos doigts et se mit à marcher.
C'est fou, comme nos mains se mariaient à la perfection.
Il s'arrêta devant une voiture noire, ce qui me laissa un peu perplexe.
-"C'est à toi ?"
-"Ouai."
-"Ah. Et ta moto ?"
-"C'était un cadeau de mon oncle. Disons qu'il a pas mal merdé dans sa vie et qu'il essayait en quelque sortes de se racheter."
-"Et bien dis donc ! Je veux bien avoir un oncle pareil s'il va m'acheter une moto ! Du coup, pourquoi tu prenais le bus quand la moto était au garage ?"Demandai-je en m'installant sur le siège passager.
-"Je n'aime pas trop la conduire, je préfère ma bécane."
Je n'ajoutais rien et me contentai de laisser mon regard se perdre par la vitre en m'enfonçant un peu dans mon siège. La présence du brun à mes côtés, le bruit du moteur et le paysage qui défilait me donnaient envie de dormir.
-"Tu es sûre de vouloir rester seule ?"dit-il au bout de quelques minutes pour briser le silence.
Je tirais sur les manches de mon pull au col monté et continuais à fixer la route.
Bien sûr que non.
-"mmh." Marmonnais-je en hochant la tête affirmativement. Ce n'était pas convaincant du tout, mais je me sentais trop crevée pour mentir dans les règles de l'art.
-"Tu me prends vraiment pour un con aujourd'hui."
Je ne réussis à rien dire, peut-être car une grande part de moi ne voulait pas qu'il parte et me laisse seule. Ma main retrouva la sienne à nouveau sans que je n'y pense réellement. Je me sentais vraiment vulnérable à ce moment, complètement en proie à mes sentiments.
Il s'arrêta au bord de la route et me fis face.
-"Sérieusement, dis m-"
Avant même de le réaliser, je l'avais pris dans mes bras. Lui-même en était surpris, ne complétant même pas sa phrase.
Il se contenta de me serrer contre lui encore plus fort, sa main caressant doucement mes cheveux.
Livaï ne me pressa pas, ne me força pas à m'éloigner ou à le lâcher, et je pense que c'est bien la première fois que je n'ai pas eu l'impression de prendre un peu trop mon temps, à part avec ma mère.
Quand je me relevais enfin, je me sentais cent fois mieux. Un câlin, c'est tout ce dont il avait eu besoin pour me remonter le moral.
-"Merci." Murmurais-je avec un sourire timide.
-"Tu veux toujours rentrer ?"
-"Je m'en fous un peu, maintenant."
-"Alors on va aller à un endroit pas trop mal."
Je lui offris un nouveau sourire et nos mains se retrouvèrent naturellement.
Quand j'émergeais enfin en entendant le son d'une portière s'ouvrir, je réalisais que je m'étais assoupie en fin de compte. Livaï était près de moi, et le temps que mes yeux s'ouvrent, sa main me secouait un peu trop brusquement l'épaule.
Après tout, s'il avait été délicat, ça aurait été un peu trop parfait.
Je m'étirais paresseusement et sortis de la voiture, pour me retrouver face à un champ de fleurs.
Je restais bouche bée face à ce spectacle. Ce n'était pas des fleurs spéciales, mais plus celles qui poussaient un peu aléatoirement sur les trottoirs. Cela ne me faisait que réaliser la beauté près de laquelle je passais chaque jour sans y prêter attention.
-"C'est si beau..."
Livaï s'adossa à la voiture pendant que je m'aventurais un peu plus loin dans le pré fleuri. J'avais l'impression d'être une fée au milieu de toutes ces fleurs.
-"Viens !"Appelai-je Livaï. Il hocha la tête négativement mais je sortis pour le tirer. Avec ma force de mouche, je ne réussis pas à le faire bouger d'un pouce. Il finit par céder et me suivre, probablement fatigué d'entendre mes jérémiades.
S'aventurer dans le champ me donnait l'impression d'être en pleine savane tant la végétation était dense, et j'adorais cela.
Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais je me sentais à nouveau vivante, en total contradiction avec la sensation étouffante qui me broyait le cœur. Tellement vivante que je ne pus que chanter et danser.
Bien que beaucoup moins enthousiaste que moi, Livaï continuai à me suivre tandis que je sautais et courrais partout, oubliant complètement la fatigue accumulée au long de la journée.
Mais mes muscles eux s'en souvenaient bien, alors je me laissais tomber sur l'herbe, riant aux éclats.
-"C'est génial !"
-"Quoi ?"Se moqua Livaï en s'asseyant près de l'endroit où j'étais affalée, "De faire un concert avec une audience de fleurs ?"
-"Des fleurs et un nain." Rectifiais-je.
Il me réprimanda d'une pichenette un peu trop douloureuse et pendant que je frottais mon front, je me rappelais soudain d'un détail et relevais la tête vers lui, fixant son visage que je voyais à l'envers.
-"Dis, Livaï, avant-hier avant que je ne m'endorme, tu avais parlé de brûler les étapes. Pourquoi ?"
Bien que je ne voie pas trop son visage que les reflets roses du ciel ne faisaient que rendre plus sublime, je vis le coin de ses lèvres tressaillir quand il étouffa un rire narquois.
-"Tu n'as vraiment pas la moindre idée ? T'es un sacré phénomène toi."
-"Eh !"Protestais-je en me relevant pour le regarder dans les yeux, "Ne te moque pas de moi !"
-"Tu portais mon pull idiote. Hanji me l'avait volé, et il s'est retrouvé avec toi."
Ah.
[T/p].exe a cessé de fonctionner.
Hein ?
HEIN ?
-"Q-q-q-quoi ?! Mais pourquoi Hanji ne m'a rien dit ?! Ça doit faire des mois que je l'ai ! Tu te paies ma gueule là, pas vrai ?"
Devant mon désarroi, l'amusement de Livaï visible dans ses prunelles grandit et je me laissai à nouveau tomber sur le sol, cette fois ci face contre le gazon, mes mains couvrant mon visage.
-"Oh mon Dieu... comment est-ce que je parviens à me mettre dans des situations pareilles en permanence..."marmonnais-je en premier lieu, puis après quelques secondes à tenter de dissiper mon embarras à coup de grognement et d'injures, j'ajoutais plus haut, "T'inquiète, je vais le laver et te le ramener lundi !"
Livaï me fixe comme si j'étais la dernière des idiotes.
-"J'ai jamais dit vouloir le reprendre."
-"Mais tu as dit qu'on brûlait les étapes !"Protestais-je dans un couinement, perdue.
-"Et je n'ai jamais dit que ça me déplaisait. Allez, faut rentrer, le soleil va bientôt se coucher."
Et c'était vrai. Le ciel s'était transformé en une palette subjuguant de rouge, de rose et d'orange.
Un peu comme mes joues.
Alors que nous reprenions le chemin de la voiture, je vis une fleur par terre, à la tige coupée. Si ça trouve, je pourrais la faire sécher et la laisser en guise de souvenir...
Pendant que Livaï conduisait dans la nuit en écoutant mon récit tout sauf fascinant sur la fois où j'avais fait sécher des feuilles et des fleurs pour mon cours de science au collège, avec comme fond sonore "Partners in crime" de Finneas, une pensée tournait en rond dans ma tête.
Peut-être brûlions nous les étapes, mais les étapes de quoi au juste ?
HOLA
Alors pour commencer, désolé de la fausse notif d'hier. Je bossais sur le chapitre quand ma soeur m'a appelé et en me levant sans faire attention j'ai appuyé sur "publier". Voici le vrai chapitre !
Ensuite j'ai une chose à vous dire, et une autre à vous demander.
En premier lieu, j'ai l'impression de ne plus trop interagir avec vous à cause de l'énorme manque de temps dû aux études. J'ai alors pensé à faire une petite FAQ, histoire de papoter un peu ! Normalement, je vais la poster le Lundi 25, du coup si vous avez des questions sur moi, sur mes fanfics, Taylor swift, One direction, Finneas, Snk, Fullmetal, Ouran, le Maroc, bref, n'importe quel sujet, laissez les en commentaires !
En second lieu (j'ai l'impression d'écrire une dissertation wesh), j'ai une question : vous ne trouvez pas que l'histoire évolue trop lentement ? Que c'est répétitif ? Ennuyant ? En gros, n'avez vous aucun conseil à me donner pour que ça ne devienne pas lassant de lire cette fic ?
Sur ce, BESOS 💛
~Caporal Neko
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