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Chapitre 8


-Leia-


Décembre 2020


Noël a toujours été un moment important à mes yeux, rempli de magie. Beaucoup n'y portent aucune importance. Certains trouvent même ce moment sinistre, pensant à tous ces gens mourant dans le froid de l'hiver. Je ne les oubliais pas, au contraire, Under Pressure de Queen et David Bowie résonna en moi à ce moment-là. "People on streets". Je donnais régulièrement aux personnes sans abri que je voyais, de la nourriture, évitant de leur donner de l'argent pour qu'ils aillent se saouler ou se droguer, n'étant point mon objectif.

All Dead All Dead de Queen passa ensuite. Je me refaisais pas mal de classiques. Il fallait dire que j'avais un faible pour leurs ballades, ainsi que pour leurs musiques de Noël.

La musique et Noël sont deux choses qui me rendent joyeuse au possible.

Winter's Tale de Queen était tout ce que je chérissais à cet instant. 

J'allais bientôt rentrer chez mes parents, j'avais réussi à poser deux jours au moment de cette fête. Mais je n'étais pas sûre que je puisse y aller.

Heureusement que je m'étais confiné avec Ken, me permettant de toujours travailler au McDo, ainsi que de ne pas perdre la tête. J'avais un peu fait ça sur un coup de tête. Parfois, je me demandais si je n'étais pas bélier aussi ? Aux côtés de Ken, j'étais beaucoup plus impulsive, dynamique, je sortais de ma zone de confort en permanence. Si Tarik était là, il ne pourrait plus me reprocher d'être hésitante et de ne pas me laisser aller. En plus, il n'aurait rien à dire, toujours à tout organiser, planifier, analyser : un capricorne. Ma façon de tout justifier avec l'astrologie rendait fou Mekra. Il avait envie de me tarter, cela me faisait rire.

Bref, dans cette période toujours de joie à mes yeux, j'aurais pu déprimer face au quotidien sombre et angoissant dû au virus. Mais Ken était là. Il allait souvent au studio avec son attestation. Mais je n'étais plus toute seule. La nuit, il se collait à moi. Je commençais à vraiment être de nouveau heureuse, de me remettre de cette rupture, du moins je l'espérais. Quand il restait à la maison et que j'étais en jours de congés ou en chômage partiel, on les passait à lire, dessiner, écrire, chanter et danser. On dormait énormément. Je n'y comprenais rien, mais à ses côtés, j'étais capable de m'endormir partout. Alors on faisait beaucoup de siestes. On regardait aussi Netflix ensemble le soir quand je rentrais du boulot. On se mettait dans le lit tous les deux et on se détendait.

Lui, au contraire était très stressé par rapport aux fans qui n'arrêtaient pas de parler de son absence et de leur volonté de son retour, n'hésitant pas à contacter ses proches pour avoir des nouvelles.


De grands malades.


Dans ces moments-là, je passais ma main dans ses cheveux. Il adorait les papouilles, le rendant plus détendu.

Nous avions dévoré notre série du moment en quelques jours seulement : Le jeu de la dame. C'était une série incroyable. J'y avais appris que Ken jouait aux échecs, plus petit. Il m'a dit qu'au déconfinement, on irait chez ses parents chercher son vieil échiquier en bois magnifique pour y jouer, qu'il m'apprendrait. J'avais hâte. Ken me faisait énormément de bien. Moi aussi, apparemment, je ne pouvais qu'en être heureuse.

Love of my Life passa, naturellement ma tête se tourna vers lui. Je ne pensais pas que Ken était l'homme de ma vie. Mais ce qui était sûr, c'est qu'au fil des jours et des semaines, une amitié forte et sincère s'établissait entre nous. Pourtant, au début, on s'est un peu servi de l'un et de l'autre. Lui pour finir de se remettre de son ancienne relation. Moi pour commencer à m'en remettre. Malgré ce que Mekra pouvait en dire, Nek n'était pas pour moi une relation pansement. J'avais trop de respect pour lui faire ça. Nek le savait parfaitement. Mais je comprenais les peurs de son kho, et les acceptais. Car au final, je l'avais toujours su, ses khos passeraient toujours avant. Et je l'approuve, tout comme ma famille et mes amis passeront toujours avant. Mais il pourra toujours compter sur moi, dans les meilleurs moments, comme dans les pires.

Ensuite, je découvris la belle ballade No One But You de Queen, encore. Elle me foutait des frissons dans tout le corps. Peut-être qu'avec le virus cette année, je devrais passer Noël confiné avec Ken. Et même si j'aimais Ken, cette idée m'attristait au plus haut point... Je l'avais jamais passé loin de mes parents, de ma famille, ma région, mes repères. C'est dans ces moments-là que je me rendais compte à quel point ils me manquaient, et à quel point je pouvais être encore dépendante. Pourtant, ces dernières semaines ont été des preuves du contraire, quand j'avais géré les plusieurs déménagements, l'état des lieux, les changements d'adresse postale, les impôts, la taxe d'habitation, la résiliation des anciens abonnements, internet, le permis, etc. Des trucs d'adultes que je détestais au plus haut point, mais dont j'étais fière de m'en occuper quasiment toute seule.


Je devenais grande.


-Ken-


Le 26 décembre 2020


« - Allô Ken ?

Sa voix était cassée, agitée. Quelque chose n'allait pas. Mais je n'avais pas pu l'accompagner. J'avais des obligations familiales. Et puis... c'était si récent avec Leia. Nous n'étions que des amis, qu'aurais-je pu faire. Je ne pouvais qu'être là pour la soutenir, l'écouter.

-       Allô Leia ? Ça ne va pas ? Demandais-je inquiet.

-       Non... Sa voix se brisant.

Ok. J'allais craquer, si elle pleurait. Merde...

-       Qu'est-ce qu'il y a princesse ? Dis-moi tout.

-       Désolée de te dire ça. Car j'ai l'impression de te manquer de respect en te parlant de ça. J'ai honte.

-       N'aie pas honte avec moi, Leia, jamais. C'est Tarik, c'est ça ?

-       Oui... Dit-elle d'une voix encore plus faible et tremblante.

-       Raconte-moi tout. Je suis là maintenant. On prend le risque, on avait dit, tu te souviens ?

-       Oui, je me souviens. Je sentais ses larmes couler sur ses joues à travers l'appareil. Le vingt-six décembre, c'est le jour où on s'est embrassés la première fois.

-       On s'est déjà embrassés toi et moi ? Lui demandais-je, essayant de la faire sourire.

-       Mais non... mais... t'es con ! Dit-elle en s'énervant puis rigolant.

Je souris. J'avais réussi, ne serait-ce qu'un instant.

-       Je déconne. Raconte-moi tout princesse.

-       D'accord. Bah, ce jour est important pour moi du coup. Et même si ça fait plusieurs semaines, c'est toujours dur. Je repense à tout cela et une partie de moi a envie de revivre ça et une autre pas du tout.

Elle reprit son souffle, puis, elle reprit.

-       Je pensais que j'étais passée à autre chose, car ça faisait un moment que je n'avais pas pleuré pour lui. Mais il faut croire que ça me touche toujours.

Je marquais une pause, réfléchissant aux mots que j'allais employer. Je ne voulais pas la rendre encore plus mal qu'elle ne l'était déjà.

-       C'est normal. Car une partie de toi l'aimera toujours.

-       Oui, c'est vrai. Mais je ne peux pas. Ça ne marchait pas. On est trop différents. On ne se comprenait plus.

Était-ce vrai ? N'avait-il pas été l'amour de sa vie ? Une partie de moi fut rassurée d'entendre qu'elle affirmait l'inverse.

Reconcentre-toi Ken. Tu es là pour elle, pas pour ta petite personne.

-       Je vois. Aujourd'hui, tu as le droit de pleurer pour votre relation, pour toi, pour lui... même les autres jours d'ailleurs. Mais aujourd'hui, est, un jour spécial. Tu es une âme en peine qui cherche du réconfort, et c'est normal. J'aimerais être là pour te réconforter. Mais déjà, je ne pourrais pas étant chez mes rents-pa. Et puis, tu sais comme moi, que c'est quelque chose que tu dois traverser seule, en partie, pour mieux te relever. Ça doit venir de toi. Mais je serais toujours là.

-       Je sais bien. Mais c'est si dur Ken. Dit-elle en fondant en larmes une fois de plus.

Ses pleurs brisaient encore plus mon cœur.


Oh, Leia... Je sais...


-       Je sais que c'est dur. Mais tu y arrives. Tu ne le vois pas encore, mais tu es déjà en train de guérir. Tu es forte.

-       Hm. Acquiesça-t-elle avec sa voix remplie de tristesse.

-       Est-ce que ça va un peu mieux ?

-       Oui, un peu...

-       Tu veux encore rester au téléphone ?

-       Je ne voudrais pas te déranger. Dit-elle hésitante.

Ça m'énervait quand elle faisait comme ça. Pourtant, elle sait très bien qui je suis. Mais elle se gênait toujours. Je pensais qu'on avait passé un stade dans notre relation. J'avais dû me tromper.

Néanmoins, je m'étais attachée à ce petit bout de femme. Leia, rien que ce prénom si différent, s'écrivant comme la princesse qu'elle est, se disant tout autrement : Léa.

Bien évidemment, je sentais une légère différence de maturité entre nous, et encore là-dessus, je ne pouvais pas me vanter, j'ai toujours été un peu gamin. On n'était pas des mêmes générations, on n'avait pas non plus eut la même enfance. Mais cela n'empêchait rien à toutes les qualités que je lui trouvais. Elle était cultivée, bon pas sur les trucs classiques, mais Leia connaissait ses domaines sur le bout des doigts. Elle était créative, habitée par des milliers d'histoires, de personnages et d'univers, tous autant intéressants les uns comme les autres. Elle avait cette force au fond d'elle, même quand elle se prenait une bâche, elle se relevait toujours, plus fière, plus motivé à tout casser. Elle était belle, pas comme ces mannequins ou influenceuses, toutes des clones. Non, Leia, elle avait son propre truc. Elle avait du charme, un beau sourire, des traits doux, un regard captivant, de belles formes, une bonne aura.

Je ne pouvais pas la laisser dans sa détresse.

-       Tu ne me déranges pas Hoshi, jamais. Tu es fatiguée ?

-       Épuisée même. Dit-elle avec une voix toujours aussi faible.

-       Couche-toi, dors, je reste au bout de la ligne. Je suis là princesse. La rassurais-je.

-       D'accunsentu.1

-       J'aime tellement quand tu parles corse, c'est si sexy. Dis-je en blaguant.

Elle rit aussi. C'était un rayon de soleil.

-       Je te parlerais plus souvent comme ça alors.

-       Avec plaisir Hoshi. Tu es couchée là ?

-       Oui. Je suis dans mes draps.

-       Bonne nuit Leia.

-       Bona notte Kaji.1 »


Le surnom qu'elle me donnait depuis un mois déjà me fit sourire. J'aimais beaucoup ce qu'il représentait. De plus, qu'il n'y avait qu'elle qui m'appelait comme ça. Ce qui rendait fou, ce sont ces deux petites syllabes uniques et précieuses.

Au bout de deux, trois minutes, je n'entendais plus que son souffle enfin apaisé. Mes muscles se relâchèrent à l'entente de la douce berceuse provenant de mon téléphone. La pression était retombée. J'espère que ça irait pour elle. Je sais à quel point c'est dur. Elle l'aimait tellement. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi ils se sont séparés. Tout cela était bien obscur. En plus, cela ne me regardait pas.


Je m'endormis peu de temps après, calme, avec en fond, la respiration de Leia.








1 d'accunsentu : d'accord en corse

2 bona notte : bonne nuit en corse





Bonsoir ! 🧡

J'espère que vous avez passez une bonne semaine

Pour ma part elle était épuisante. J'ai ouvert le café dans lequel je bosse toute la semaine.

Qu'avez-vous pensez du chapitre ?

Ken et Leia s'étant confiné ensemble ? 🥴

Ken, ses proches et sa famille se faisant harcelé par les fans pour avoir des nouvelles de lui ou d'un futur album ? 😡

Ken qui faisait des échecs plus petit ?

Leia qui prend ses responsabilités, qui grandit ? ☺️

1 an après l'anniversaire de Tarik, après leur premier baiser ? La réaction de Leia qui se rend compte de tout ça ?

Ken qui l'a console ?

Les deux qui s'endorment au téléphone ? 😍

Ken ?

Leia ?

Vous pensez qu'il va se passer quoi dans les futurs chapitres ?

Je vous souhaite à tous une très belle semaine ! 😘

Prenez soin de vous

A vendredi prochain

Saphira 💙

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