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Chapitre 32
-Leia-
fin juillet 2022
La conversation Zoom se lança. Je passais pour la dixième fois mes mains moites sur mon pantalon. Nous avions eu du mal à fixer ce deuxième entretien, si bien que j'avais cru qu'il n'aurait jamais lieu et que je ne serais pas prise pour le poste. Pourtant, me voilà devant mon PC, la webcam allumée, ainsi que mon tout nouveau micro. Je vivais sur mes économies depuis trop longtemps et cela faisait plusieurs mois que je remboursais mon prêt. J'étais presque à sec niveau finance. Il fallait que je sois prise. Mon cœur battait à tout rompre. Ce studio avait été le seul avec qui j'étais allé aussi loin. Il fallait que je réussisse. Mon cœur battait à tout rompre quand l'appel se lançait. Je me regardais dans le reflet de l'écran et recoiffait mes cheveux presque redevenus bruns. Ma vieille teinture me faisait un tie and dye bleu bizarre. Il fallait vraiment que je me recolore les cheveux le plus vite possible. Si j'avais su que l'entretien se ferait aujourd'hui, j'aurais racheté le nécessaire le week-end dernier en course. Je n'avais pas eu le temps d'aller en ville à La Boutique du Coiffeur, tant pis, j'espère qu'ils me jugeront qu'à mes capacités. Néanmoins, je m'étais apprêtée, voulant faire bonne impression.
J'inspirais profondément, puis cliquais sur le bouton pour répondre.
« - Leia Paoli, comment allez-vous depuis notre dernier entretien ?
- Bien et vous Monsieur Petit ?
Un homme d'une quarantaine d'années plutôt grand contrairement à son nom me faisait face. Il avait des cheveux noirs qui commençaient à se dégarnir, ainsi que des pattes d'oies aux coins des yeux. Monsieur Petit avait un sourire chaleureux.
Notre précédent entrevu s'était très bien passé, tellement que je faisais partie des derniers candidats. Il y aura sûrement des tests finaux avant de rejoindre le studio. Aujourd'hui, nous allons surtout parler des conditions de travail.
- Si vous êtes prise dans notre studio vous serez amené à avoir des horaires décalés, faire des heures supplémentaires, bien évidemment payées. Ce sera dur, surtout en période de rush avant les deadlines des films ou jeux vidéo. Vous en êtes consciente ?
- Oui, bien évidemment. Je me suis renseignée sur le milieu et même si mes stages n'étaient pas totalement dans la branche, ils s'y apparentaient, du coup, cela m'a donné un avant-goût de la difficulté. Le rassurais-je.
- Cela vous fait peur ?
- Non. C'est mon rêve depuis enfant, je vais ne pas me dégonfler aujourd'hui, alors que j'ai l'opportunité de le réaliser.
Je gardais mes bras bien à plat sur le bureau auquel j'étais assise. J'avais la tête droite, le menton haut, je ne quittais pas son regard. Mon corps criait « je suis là ». J'aurais ce post.
- Après, ici, dans notre Studio, on prend soin de nos employés. Surtout par rapport à la difficulté et la pression des projets. Vous avez une grande salle de pause, où vous pouvez vous restaurer, lire, regarder des films, des mangas, jouer aux jeux de société. Il y a aussi une salle de sieste. On a une pointeuse que vous pouvez utiliser comme vous le souhaiter, tant que vous pointé ou dépointé à pile. Vous gérez votre temps, c'est-à-dire sept heures maximum par jour, dix heures en période de rush. On compte sur vous pour prendre une pause de minimum une demi-heure à plus quand vous travaillez depuis plus de cinq heures. Si tous ces dispositifs sont mis à votre disposition c'est pour que vous les utilisiez. M'expliqua-t-il.
- Cela parait normal. J'avais vu cela sur votre site et je dois dire que cela fait la différence sur les photos de groupe. On sent que vos employés sont plus détendus même avant une deadline. Bien évidemment, ils ne sont pas non plus sereins dans ce genre de période, mais je pense que cela doit aider à avoir un bon équilibre mental.
Je ne perdais pas de vue mes idées, mes notes mentales. Tout ce que je disais était certes sincère, mais aussi calculé. Je donnais tout. Une goutte de sueur perla sur mon front. J'étais concentré, j'avais chaud, mais je ne bougeais pas d'un poil à part pour m'exprimer. Il fallait que je montre que je supportais le stress. Je n'étais plus la même Leia qu'avant. L'ancienne était plus facile à évincer.
- C'est exactement pour cela que l'on investit dans ces deux salles. Vous avez cinq semaines de congés, sachant qu'en plus nous sommes fermés au moment de Noël pendant quatre semaines, ce qui vous rajoute quatre semaines de congés en plus obligatoires à ce moment de l'année. Ce qui fait un total de neuf semaines. Me répondit-il en me souriant.
- C'est par rapport au dernier sprint de fin d'année avec les films d'animation de Noël ? Le questionnais-je.
- Exactement.
- On a une mutuelle d'entreprise non obligatoire. C'est seulement si elle vous convient plus que celle que vous avez actuellement. On ne vous forcera jamais à la prendre.
- D'accord. Et je me demandais quelle est une journée type dans votre entreprise ? Demandais-je.
Je voulais être sûre que je me sentirais bien dans cette entreprise. Ma santé mentale est ma priorité.
- Il y en a plusieurs puisqu'il y a plusieurs types d'employés. La première serait arrivée vers huit heures, prise de poste vers neuf heures après être allée boire le café et manger les croissants avec les collègues. Pause vers treize heures, reprise vers quatorze, puis fin de la journée vers dix-sept heures trente, avec la pause du gouter pour ceux qui la veulent.
Je hochais la tête, ne perdant pas une miette de l'entretien.
- La seconde serait une arrivée vers dix heures, prise de poste direct, une grosse pause vers treize heures, et fin de la journée à dix-neuf heures trente. Et pour finir, la dernière, prise de poste à quatorze heures, pause à dix-sept heures quand les premiers employés s'en vont, et départ de l'entreprise à vingt-deux heures. Cela vous conviendrait-il ?
- Parfaitement. Je peux déjà m'imaginer certaines journées types. Dis-je en souriant à pleines dents.
- Au niveau du salaire, si vous êtes prise à la fin des tests, on partirait sur un salaire de 20 euros de l'heure. Bien évidemment, votre contrat ne sera ni un CDD, ni un CDI, mais bien un CDDU. Qu'en pensez-vous ?
- C'est ce que à quoi je m'attendais.
- Avez-vous des questions ?
- Avons-nous des exigences vestimentaires ?
- Tant que vous ne venez pas en maillot de bain ou en pyjama, cela devrait aller. Plaisanta-t-il.
Je pouffais à sa blague. Cela devrait aller, débarquer en string au bureau n'était pas vraiment dans mes plans.
- Les jours de repos hebdomadaire sont à placer comme on le veut ? Continuais-je.
- Le dimanche est obligatoire, mais le reste est à gérer à votre guise. Tant que vous êtes dans les règles en fin du mois et qu'on ne vous court pas après, c'est en règle pour nous.
Étant aussi libre dans mon emploi du temps, je pourrais plus facilement faire les allers-retours en Corse en fonction de mon budget. J'ai si hâte de retaper l'ancienne ferme. Jeanne et Tonia y sont en ce moment, commençant les premiers travaux. Lou, quant à elle, prépare les cartons de Jeanne et elle, en vue du futur déménagement.
- Très bien. C'est vraiment appréciable une entreprise qui fasse confiance comme cela à ses employés.
- Merci du compliment. On fait tout pour se comprendre, s'entraider et se faire confiance. Pour nous, c'est les valeurs les plus importantes avec le travail acharné, l'imagination et l'amusement. Nous sommes tous des adultes, comportons-nous comme tels.
- Je suis bien d'accord avec cela ! Cela me motive encore plus à rejoindre le poste. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour être apprécié, faire du bon travail et m'intégrer. Assurais-je.
- Je tenais encore à vous le dire de la part de Madame Martin et moi, mais votre lettre motivation nous a vraiment ému, vous maniez extrêmement bien les mots et votre sincérité était belle. Pourtant, on a des rêveurs tous les jours qui postulent. Mais votre façon acharnée de ne rien laisser au hasard, de s'accrocher et se battre comme ça pour des valeurs, une aspiration, une idéologie. Vos maux, comme vos mots nous ont vraiment touchés en plein cœur.
L'émotion me traversa. Monsieur Petit ne savait pas à quel point ses mots m'avaient fait du bien. Toutes les remarques, critiques constructives positives font du bien à l'égo, te donne de la motivation, panse tes plaies et te donne de l'amour. La plupart du temps on se concentre sur les vingt pour cent de négatif, oubliant les quatre-vingts pour cent de positif. On entend dans notre tête que les « tu n'y arriveras pas », les « tu es nulle », « ce que tu fais pue la merde ». Et si on se penche trop sur tout ça, on finit par croire les gens, et on s'enferme dans une boucle infernale négative. Alors qu'un professionnel me dit ça, sincèrement. Car il n'a rien à y gagner à part un employé, mais ça c'est plus moi que cela arrangerait, puisque j'ai postulé. Alors, oui, entendre ses mots, ça m'a reboosté comme jamais.
- Merci, Monsieur Petit, vraiment, vos mots m'ont touché. Je tenais à vous dire à quel point je suis heureuse de passer cet entretien aujourd'hui. Si vous estimez que je peux passer les tests à la suite de cet entretien. Je vous assure que je donnerais tout pour ceux-ci, que vous ne serez pas déçu. Car je désire plus que tout ce post, je donnerais tout. J'apprécie votre entreprise humaine, alors je vais tout donner pour réussir. Merci de m'avoir donné ma chance et de m'avoir accordé votre temps, je sais qu'il est précieux, surtout dans cette industrie.
- Merci à vous d'avoir répondu présente. Et je peux vous le dire dès maintenant, au lieu de vous faire patienter ces prochains jours. Vous êtes prise pour les tests. Mon secrétaire vous enverra tout cela ces prochains jours. Félicitations Madame Paoli. Je sais que vous ne me décevrez pas. Je crois en vos capacités, à vous de nous les montrer maintenant.
- Oh. Merci. Grazie. Dis-je avec les larmes aux yeux.
Je craquais. Mais de bonheur, fuck les apparences, j'étais bien trop heureuse pour me retenir.
- À bientôt Madame Paoli.
- À bientôt Monsieur Petit. » Dis-je difficilement avant de raccrocher l'appel Zoom.
Que venait-il de se passer ?
*
Je regardais mes deux copines s'amuser comme des folles. On sirotait toutes les trois des mojitos framboise, un Virgin pour Tonia et deux biens alcoolisés pour Jeanne et moi. Qu'est-ce que j'aimais les cocktails avec du rhum, c'était les meilleurs à mes yeux, même si ceux avec du gin étaient aussi très bons. On fêtait de très belles nouvelles. J'avais réussi les tests pour le post de scénariste !
« - Au Capitaine Antonia Bellahmed ! Au café librairie manga de Jeanne Luciani ! Et au poste de scénariste dans un grand studio parisien pour Leia Paoli ! » Nous clamâmes d'une même seule voix.
Je regardais mes amies, mes sœurs, venant toutes deux de l'île de Beauté, comme moi. Nous étions liées par le sang, par un ancêtre. Dans nos esprits le nationalisme était puissant, prêt à se jeter sur quiconque. Bien évidemment, nous étions conscientes que l'économie de la Corse repose sur le tourisme, mais si elle rejoint l'Europe, ce sera facile d'y aller avec une simple carte d'identité. Il faudrait trouver des solutions pour les périodes hivernales. Mais on ne peut pas nous reprocher de nous battre après tout le mal que nous ont fait les Français. Ils nous ont obligés à cacher notre langue maternelle, à nous empêcher de la parler, ils ont renommé tous nos villes et villages pour les normaliser, ils ont construit des villas pour les riches détruisant le paysage et polluant la mer Méditerranée. Ce n'est pas comme si l'état de la planète était aussi horrifique. Maintenant, j'ai cessé de vouloir faire changer les gens, je fais ma part et je peux me regarder dans le miroir. Macron est une nouvelle fois passé, il ne fera rien pour l'écologie alors qu'on a plus que 3 ans. Mais moi, je ne m'interromprais pas, je continuerais le combat, je me battrais pour notre planète, pour notre avenir, que les gens en aient quelque chose à foutre ou non.
Avec Jeanne et Tonia, nous sommes venues repérer d'anciennes et grandes fermes corses. Nous voulons être indépendantes, autonomes, et écologiques. Avec mon nouveau CDI, m'apportant confort et sureté, je pouvais rembourser mon prêt et réinvestir dans un nouveau projet. Avec l'argent mis de côté avec McDonald's j'avais pu déjà rendre un quart de mon empreint. J'étais déjà soulagé de ce poids. Je commençais début août mon nouveau travail. J'avais hâte. J'avais douté, j'avais travaillé comme une malade, ayant peur d'avoir tout perdu avant d'avoir même commencé ma vie. Mais ce travail avait popé sur le groupe Facebook d'animation sur lequel je suis. J'avais postulé, comme auprès de tous les emplois intéressants publiés depuis plus de deux ans. Le COVID a vraiment fait du mal à tout le monde. Mais j'en suis ressortie plus grande, je crois. De toute façon, tout ce mal, toute cette souffrance, c'était pour le meilleur, non ?
Le café de Jeanne était en Corse, elle avait déménagé depuis peu avec Lou dans un petit appartement dans les montagnes du centre de l'île. Cela faisait partit du plan. Tonia restait pompier de Paris en tant que Caporal encore quelques années avant de se faire muter sur l'île de Beauté. Elle avait des responsabilités et ferait les allées retours. Pour l'instant, c'était un peu pareil pour moi, j'avais tellement galéré à trouver un emploi dans ma branche, et puis j'avais emménagé il y a bientôt un an avec Ken. Je devais encore beaucoup à ma vie parisienne. Je ferais aussi les voyages le plus souvent vers Corsica. De toute façon, ce serait un travail de longue haleine, d'acheter un bien, de le retaper, de le rendre autonome avec le moins d'empreintes, puis l'emménager et y vivre. Nous pensions y faire un poulailler et y avoir des chèvres. Il y aura aussi un jardin de permaculture BIO, ainsi qu'un verger. Nous installerons des panneaux solaires, une cuve, ainsi qu'un récupérateur d'eau. Et nous aurons une petite éolienne moins bruyante au bout d'un terrain pour ne pas avoir la pollution du bruit, et avec le triple vitrage, nous n'entendrons rien.
J'en avais des étoiles plein les yeux.
C'était devenu mon nouveau rêve.
*
début août
Le métal froid refroidissait mes paumes. J'avais été stressée toute la matinée, si ce n'est toute cette dernière semaine passée. Mais à ce moment, ces clefs passant de main en main, au creux de nos doigts corses, la pression s'était envolée. Nous l'avions fait.
Putanna ! Nous l'avons putanna de fait !
Mes muscles s'étaient relâchés au fur à mesure des explications de l'agent immobilier devant nous. Je regardais Tonia qui ne portait plus son air strict et dure, mais celui qui venait aussi souvent sur son visage, un hélant maternelle et doux. Elle était émue. Moi aussi, l'hypersensible en moi luttait pour ne pas hurler ou m'effondrer de joie. Jeanne avait pris ma main, après que j'ai donné les clefs à Tonia, elle serrait fort ma paume, comme pour se persuader que tout cela était vrai. Je la serrais encore plus fort, pour lui prouver que oui, ou pour le prouver à moi, que nous avions notre immense ferme.
Elle comportait un grand bâtiment central où vivait toute l'ancienne famille, une dépendance avec encore plein de chambre, cuisines et salles d'eau, ainsi qu'une immense grange et des champs à perte de vue. Mes Dieux, je nous voyais déjà toutes avec nos familles, installées, la ménagerie, les plantes florissantes et en paix avec mes valeurs, ma foi, mon être tout entier.
Il n'y avait plus qu'à la rénover. « Plus qu'à », je rigolais devant l'énorme montagne de boulot qui nous attendait.
« - Ebbè, ti lasciaraghju. Mi hà fattu felice di fà affari cun voi, piuttostu chì questi pinzutu. Spergu chì u sentite bè. Bona furtuna, ti lasciu nantu à a vostra prupietà.
-Eh bien, je vous laisse. Cela m'a fait plaisir de faire affaire avec vous, plutôt que ces pinzutu. J'espère que vous vous y sentirez bien. Bonne continuation, je vous laisse sur votre propriété.
- Grazie di novu per tuttu! Avè una sera eccellente! » Nous répondîmes toutes en chœur.
- Merci encore pour tout ! Passez une excellente soirée !
Il nous sourit et disparut au loin retrouver sa voiture.
Je regardais Tonia et Jeanne d'un air malicieux. Je pris leurs mains et courus, aussi fort et vite que je le pouvais de l'autre côté de notre ferme. Nous descendions le maquis avec frénésie. Nous évitions les oliviers, les orangers, les cactus parsemés de figues de barbaries ou encore l'eucalyptus. On dévale les sentiers ! J'entendais la voix d'Izïa dans ma tête chantant : On dévale les sentiers !
Mes pieds touchaient la terre sèche et aride, s'effritant à chaque choc. Ce chemin tracé dans la nature par les animaux et l'Homme nous menait directement vers la mer. La lumière du soleil se couchant nous couvrait d'or. Nous étions riches, riches de choses simples que la vie nous offrait en cadeau. Dans cette nouvelle aventure, rien ne pourrait m'arrêter. Les fleurs nous entourant, nous entendions les oiseaux et les voitures passant plus bas le long de la montagne. Nous étions à la maison et cela depuis plus d'une semaine, mais ce n'est qu'aujourd'hui que nous profitions pleinement.
Alors que j'effleurais la route après de nombreuses minutes de course, je reprenais mon souffle et regardais à gauche et à droite avant de traverser avec mes partenaires dans le crime. Je rigolais difficilement, ma gorge me brûlant. Le goudron de la route n'aidait pas. Puis, je la vis, la mer. Lu mari.1 Celle que je chérissais plus que tout dans mon cœur. J'ai toujours été connecté à l'eau, la pluie, les ruisseaux, lacs, rivières, fleuves, mers et océans. C'est ma maison. Rien ne me relie plus à la Terre, aux esprits, aux dieux, aux éléments, à la vie que mes pieds effleurant ou plongeant dans ce liquide qu'il soit saumâtre ou salé.
Tonia, Jeanne et moi, nous nous prîmes dans nos bras sur la plage, les grains de sable enfin entre nos oreilles. Je contractais mes pieds pour mieux ressentir ce moment. Et alors comme si nous avions tous des écouteurs invisibles nous nous mîmes à chanter Corsica de Petru Guelfucci :
« - In un scornu di lu mondu. Ci hè un lucucciu tenerezza. Ind'u mio core, maestosu. Imbalsama di purezza. Ghjuvellu di maraviglie. Ùn ne circate sumiglie. Ùn truverete la para. Ghjè ùnica, sola è cara. Còrsica !!! »
Plus que quiconque avec cet air patriotique nous ressentions la chanson, nous la vivions, car elle faisait partie de nous, comme ce pays. Nous étions chez nous. Et bientôt, nous allions réhabiter nos terres.
Nous sommes les filles des hommes et des femmes qui n'ont pas plié le genou.
Nous sommes les filles de la patrie, les descendantes de Napoléon Bonaparte.
1 lu mari : la mer en corse
Bonsoir ! 🥰
J'espère que vous avez passez une bonne semaine ! ❤️
Moi, oui, mais je suis épuisée ! 😫 En plus, pour moi, ce n'est pas le week-end, je bosse samedi et dimanche ! Mon week-end était hier et aujourd'hui 😉
Qu'avez-vous pensez du chapitre ?
L'entretien avec le futur peut-être patron de Leia? 😎
Leia, Tonia et Jeanne qui célèbrent ? 👩🏻🚒👩🏻💻👩🏻🎨
Leur projet écolo autonome ? 🌱
La Corse ? 🪨🌾🌊🐚☀️🔥
Vous pensez qu'il va se passer quoi dans les futurs chapitres ? 🥴🫣
Je vous souhaite à tous une très belle semaine ! ☀️
J'espère que vous réaliserez tous vos rêves les plus chers✨
Prenez soin de vous 🤍
A la semaine prochaine !
Saphira 💙
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