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25

Chapitre 25


-Leia-


juillet 2021


« - Et là, tu tournes à droite.

- Ok.

Je mettais le clignotant, pas comme certains... Le bruit donnait le tempo de ce trajet de conduite supervisée avec Ken. Supervisée, puisque j'avais plus de dix-huit ans. L'appellation changeait à partir de la majorité.

Au loin, je vis un jeune homme s'approcher du passage piéton, je gardais le pied au-dessus de la pédale de frein et décèlerais tranquillement. J'étais sur le qui-vive. Je regardais mes rétros. Finalement, le jeune homme continuait son chemin. Je repris de la vitesse, mais pas trop, je restais toujours aux limitations de vitesse ou légèrement en dessous. Je voulais pouvoir anticiper.

-     C'est bien. J'ai vu ce que tu as fait pour le mec.

-     Merci Kaji. »


À la limite de ma vision périphérique, je vis Ken sourire. Il aimait tellement que je l'appelle comme ça. Cet homme était un disquetteur, un loveur, un romantique, vivant dans ses livres.

Je continuais mon chemin, ne perdant pas de vue les nombreux panneaux, passants, voitures, ni le trajet se traçant dans ma tête.

Droite encore, puis gauche, droite, gauche, encore gauche et nous y étions, au rond-point juste avant le McDo. Ce qui était chiant, c'est qu'on devait repasser dans deux ruelles pour essayer de se garer, puisque Ken et moi devions changer de place dans le véhicule. C'était le problème des grandes villes comme Paris.

Nek n'avait quasiment plus à me surveiller, j'avais fait de gros progrès et conduire avec lui était moins stressant qu'avec mes parents. Certes, ils étaient de très bons conducteurs et avaient de bons conseils, mais conduire avec Ken était plus tranquille. Il me laissait faire, comprendre et n'était pas en flippe que je défonce sa voiture. Mais je pense que c'est ça pour tout parent. Si un jour, j'en ai – vu l'état de la planète... - je ferais sûrement moins la maline.

Je ralentissais dans la petite ruelle zone trente, je mettais mon clignotant à droite, vérifiais mes contrôles avant de manœuvrer pour me garer sur le bas-côté. Je m'y repris quand même, c'était ce que je devais le plus travailler avant ma nouvelle date de permis. Ce qu'on pouvait dire, c'est qu'avec les fous à Paris, je ne m'étais jamais autant amélioré.

Je sortais de la voiture après avoir mis le point mort et frein à main, couper tout accessoire prenant de la batterie, couper le contact. J'enlevais le macaron conduite accompagnée. Il comptait aussi pour celle supervisée. En fait, ils ne s'étaient pas fait chier pour en faire deux différents, vu que l'appellation changeait seulement avec le nombre de kilomètres obligatoire. Il n'y avait aucune exigence dans la supervisée, on allait au permis quand on se sentait prêt. C'était juste l'opportunité de plus conduire avec quelqu'un d'autre que ses moniteurs de conduite.

Je pris mon sac dans le coffre avec mon uniforme du McDo, ma gourde, mon carnet de dessin et ma trousse remplie de crayons de toutes les couleurs. Aujourd'hui, je n'avais pas pris mon repas à réchauffer, non, j'avais eu la flemme. Je mangerais McDo et ce sera bien. Il faut savoir se faire plaisir dans cette foutue vie.

Ken échangea sa place avec la mienne, non sans m'avoir embrassé. Contrairement à Tarik, je n'étais pas sur un petit nuage quasiment en permanence. Non, j'étais juste bien. Je me sentais apaisée, heureuse. Avant, j'aurais vécu cela comme un doute, un manque, mais aujourd'hui ce que Ken et moi, nous apportions était fort. Je n'avais plus peur. Je l'aimais. Peut-être que cela ne durera pas, sûrement, mais je ne m'en inquiète pas. Car être là, avec lui, dans le moment présent, était tout ce qui comptait.


décembre 2021


            13 degrés Celsius, 13 putain de degrés.


Merda.


Nous étions quelques jours avant Noël, pourtant la température viendrait faire douter n'importe quel Européen. Et après, il n'y avait pas de changement climatique. Les gens n'y croyaient pas à cause du mot réchauffement, mais non, la planète toute entière ne va pas s'embraser, il y aura aussi le froid glacial, les tornades, tsunamis, des changements qui nous mèneront à notre perte. Ce sont toutes ces découvertes de ces dernières années s'appuyant sur de biens anciennes qui avaient été négligées, ignorées, c'est celles-là même qui me faisait douter de mon envie égoïste d'avoir des enfants.

Pourtant, je n'étais plus autant inquiète qu'avant. Je ne me préoccupais pas de ce que vont en penser les parents de Ken. De toute façon, c'est voué à échouer entre nous. Je crois qu'une partie de nous l'a toujours su. Néanmoins, on s'accroche à l'amour sincère que l'on se porte et on veut vivre cela jusqu'au bout. Normalement, je n'aurais pas dû rencontrer ses parents, mais ils ont tellement insisté que nous avons préféré accepter leur invitation pour Noël. J'espère qu'ils ne seront pas déçus le jour où Ken et moi, nous nous séparerons.

Après le fait qu'il n'y ai pas de neige pouvait être positif, surtout sur la route en chemin pour Nice, dans ma petite voiture. Ma New Beetle était géniale, même si ma vielle Fiat 500 violette me manquait toujours... Le soleil tapait tellement sur l'habitacle que Ken et moi avions du retirer notre veste, nos mentaux ayant déjà rejoint le coffre de la voiture allemande depuis quelques heures. Depuis Paris Sud, nous avions neuf heures de route. Le même temps entre ma ville natale et Brest. Cela me rappelait les trajets jusque sur la côte Ouest, là d'où viennent mes ancêtres et où mes grands-parents maternels aimaient tant m'emmener. Ils descendaient exprès de Paris, après avoir quitté la Corse pour s'installer sur le continent. Ensuite, de ma ville natale, nous partions, Thomas, mes grands-parents et moi, pour la Bretagne ou la Vendée que j'affectionne tant.

Ken à mes côtés mordillait l'un de ses fidèles cure-dents. Bien évidemment, il jetait ces derniers à chaque utilisation. Mais ce geste si anodin l'aidait, c'était comme avoir une cigarette entre ses lippes, sans vraiment l'être. Au moins, cela l'avait calmé. Depuis Feu, Ken avait arrêté la beuh, le tabac et autres substances, il avait aussi énormément freiné sur l'alcool. Deux secondes, je quittais les yeux de la route deux secondes, pour croiser ceux de Kaji. Il me couvait du regard, avec une douceur folle. Je lui souriais avant de me reconcentrer sur la route.

Civilisation d'Orelsan passait, notamment Jour meilleur, Ensemble et Athéna. Cela me faisait toujours bizarre que Ken le connaisse. Tout l'arrière du décor du rap m'était encore étranger, malgré les années passées à le côtoyer. Aurélien et Ken ont été les premiers rappeurs que j'ai vraiment écoutés avec Sexion d'assaut et Eminem. C'est grâce à eux ou à cause d'eux qu'aujourd'hui, j'écoute énormément de rap, si ce n'est que ça. Non, en vrai, j'exagère. J'ai toujours écouté de tout et je continue de le faire. Mais c'est vrai que ces deux hommes ont contribué à construire la femme que je suis aujourd'hui. Peut-être que sans eux, je n'aurais jamais fini par aimer PNL ? Peut-être que je n'aurais jamais rencontré Tarik ? Peut-être que je n'aurais jamais eu le cœur brisé ? Mais peut-être que je n'aurais jamais aussi connu Ken ?

Avec des « peut-être » et des « et si » je pourrais refaire ma vie. Mais ma vie, aujourd'hui, bien toutes les difficultés que j'ai rencontrés, celle que je rencontre et celles que je rencontrais, ma vie, elle est bien comme ça. Je ne veux pas du tout la changer, car sinon je serais pas qui je suis aujourd'hui, et je m'aime comme ça.

            Dans la voiture, Ken et moi écoutions de tout, en passant par Now We Are Free dans Gladiator et Time dans Inception de Hans Zimmer, ainsi que Mama Says d'Ibeyi, Hotel Carlifornia des Eagles, Samuraï de Shurik'n, Lose Yourself d'Eminem, Moonlight de XXXTentation, Can't Help Falling in Love with You d'Elvis, Fly Me To The Moon de Frank Sinitra, Crazy de Gnarls Barkley, ABC des Jackson 5, Ain't No Mountain High Enough de Marvin Gaye, pour finir sur Raggamuffin de Selah Sue.

            Ce moment musical avec Ken m'a fait le plus grand bien. Je l'avais harcelé pour qu'on mette mes podcast du moment. En vrai, le terme « harcelé » est un peu fort, j'avais plus fortement insisté. Kaji s'intéressait à tout. C'est alors avec un faux soupir qu'il mit mes émissions hebdomadaires préférées : Les Mots Raturés de Margot Dessenne ; Toss A Coin To Your Writer de Maëva Catalano ; Une vie plus saine et plus sereine de Chloé Bloom ; Entre Mecs de Ben Névert.

Petit à petit, le paysage se métamorphosait. On pouvait y contempler de la lavande, des oliviers, du romarin, des palmiers, un laurier-rose par ci par là, des figuiers, de l'agave, des cyprès de Provence, des arbousiers et des orangers. « On dirait le sud » aurait dit Nino Ferrer.


*


Finalement, on arriva à notre destination, ou pas tout à fait. Nous étions bien à Nice, mais les parents de Nek étaient un peu excentrés par rapport au prix de l'immobilier et le calme. Mais pour nous y rendre, nous devions passer par Nice.

Je regardais à travers la vitre de la voiture. Ken et moi avions échangé nos places il y a quatre heures de cela. J'avais quand même conduit les cinq premières. Je n'étais pas peu fière de moi. Dire qu'il y a encore deux ans, je galérais à avoir mon permis. Je n'étais plus la même femme, ni la même conductrice. À travers la vitre, je pus observer des bâtiments imposants de couleurs champagne, sable, brique, ambre, rouge Bismarck, argile et blanc crème. De somptueux hôtels et magasins longeaient la mer Méditerranée. Surplombant la ville, on voyait apparaître les musées Beaux-Arts de Nice, la Villa Masséna et le plus célèbre : Matisse. Parmi ces autres moments éblouissants dominant les habitations, on pouvait voir la Cathédrale Saint-Réparate et la Cathédrale Saint-Nicolas de Nice, ainsi que la Basilique Notre-Dame de l'Assomption.

Ce qui était bien avec la période de fête et le sud, c'est que les touristes avaient presque tous disparu préférant faire le marché de Noël à Strasbourg, ou bien des vacances au ski dans les Alpes ou dans les Pyrénées.

Après avoir quitté Nice et passé le panneau de Drap, la voiture s'engagea dans un virage serré à droite montant à la Jonquière. Plus on s'enfonçait dans la montagne, plus l'habitacle tremblait. La montée semblait interminable. Je n'étais vraiment pas rassurée, surtout quand on se retrouvait du côté de la route près du précipice.

Au bout d'un certain temps, nous quittâmes la voie principale pour s'engager dans une rue plus étroite, plus rurale. Ken roulait prudemment, mais n'hésitait pas à appuyer sur l'accélérateur tout de même, tout en rigolant. Je tirais une grimace affreuse. Je m'accrochais aux poignées de la voiture, même si j'avais totalement confiance en lui. Cette scène atypique me rappela le début du voyage de Chihiro. Même dans le simple quotidien de la vie, Hayao Miyazaki et mes rêves étaient partout.

Enfin, je vis un petit parking pouvant accueillir tout juste trois voitures, Ken ralentit à sa vue et se gara à côté des bennes beiges et brunes contre le grillage. Ces barrières avaient sûrement été installées pour que personne ne tombe de la falaise.

Nous entreprîmes de prendre les nombreux paquets et sacs remplis de cadeaux de Noël et de nos affaires pour les quelques jours passés ici. Cela fait, Ken m'emmena en face du parking. Il poussa quelques branches pourtant quasiment dénuées de feuilles, mais qui néanmoins m'avait caché un petit escalier montant encore.


Cette ascension, ne s'arrêtera-t-elle donc jamais ?


Pourtant, je ne me décourageais pas. Je montais les marches une à une. Ken ouvrait la marche, me montrant le chemin.

Arrivée au-dessus, je pus souffler et admirer la magnifique demeure devant moi. Une énorme maison typiquement du sud dans ses tons ocre, elle était bardée partiellement de bois. Par-dessus son garage, se trouvait une grande terrasse couverte. Le tout était entouré d'un jardin luxuriant bien entretenu.


Un garage ? Du goudron ? Une route ?


Je tournais la tête vers la rue plus à droite. On aurait pu passer par là, au lieu de se taper ce détour dans la nature toujours plus haut. Je fusillais Kaji du regard. Il haussa les épaules, il n'était sûrement pas au courant de ses travaux, sinon il ne nous aurait pas fait passer par là. Néanmoins, cette ballade en valait la peine. Cela m'avait emmené le temps d'un instant dans un autre monde. J'étais plus qu'inspirée, j'avais envie de dessiner. Pourtant, il fallait que je me concentre, j'allais bientôt rencontrer les parents de Ken, ainsi que sa petite sœur et sa copine.

Justement, alors que nous nous apprêtions à toquer à l'imposante et majestueuse porte d'un acajou sombre, elle s'ouvrit à la volée sur une femme svelte et élancée. Ses mèches rousses ondulaient dues au vent de décembre. Ses cheveux étaient frisés.


« - Ken ! Leia ! Vous avez fait bon voyage ? Demanda-t-elle.

Ses yeux vert d'eau me fixaient intensément. Je ne pouvais détacher mon regard. Elle avait une aura mystérieuse. Je constatais qu'elle avait des taches de rousseur contrairement à Ken. D'ailleurs, ce dernier lui répondit.

-     Les neuf heures de route étaient éprouvante et il y avait du monde sur la route. Mais on a bien roulé. Leia et moi avons échangé à mi-parcours pour que cela soit moins fatigant et on s'est arrêté toutes les deux, trois heures. Expliqua Fuego.1

-     C'est bien. Sourit la mère du fennec. Entrez, je vous en prie. Me sourit-elle.

-      Merci. » Bredouillais-je, bizarrement gênée.


J'étais moins sereine que tout à l'heure. Finalement, est-ce que rencontrer les parents de Ken ne sera pas une grosse affaire. Je sais pertinemment que Ken et moi, ce n'est pas pour la vie, mais quand même. Je crois que de voir sa maman, d'un coup, cela m'a fait réaliser l'ampleur de cette rencontre.


Merda.

Prends sur toi Leia. Tu es grande aujourd'hui. Tu es une adulte. Tu peux gérer.


Je me redressais, prenais une grande inspiration et m'engouffrais dans le séjour des Samaras. Le salon était dans des tons clairs, presque blancs, avec un camaïeu de bleu. Il y avait des tapis géométriques aux motifs hellénistes.


Cliché.


Ce côté prévisible et banal d'un séjour d'une famille grecque était contrebalancé par les plaids aux motifs tartan celtes dans des tons albâtre, minéral et canard. C'était le même que l'on retrouvait décliné en divers objets dans la pièce, sûrement le tartan du clan de la maman de Ken. Il m'avait expliqué qu'elle était d'origine écossaise. Le canapé était garni de dizaines de couvertures, de par-dessus et de coussins. Avec les meubles en bois blanc ou simplement naturel, le tout rendait la pièce chaleureuse et accueillante.

Tout de suite, je me sentais mieux, plus à l'aise. J'inspirais fortement et avançais plus dans la pièce. D'un coup, des rires et des pas de courses se firent entendre au-dessus de nos têtes, puis dans les escaliers. Deux jeunes femmes déboulèrent dans le séjour des Samaras. L'une était grande, aux cheveux de feu et aux yeux en amande marron vert, comme les miens. L'autre était plus petite, elle avait le teint halé, des yeux d'un noir profond et des cheveux de jais frisée. Elles me fixaient avec un grand sourire.


Ok. Creepy....


Ce combat de regard, qui n'en était pas vraiment un, nous mena au fou rire.

La jeune femme rousse, que je supposais être la sœur de Ken, lança la conversation.


« - Enchantée ! Tu dois être Leia ! Moi, c'est Abigail, mais tu peux m'appeler Abbie, AB ou Abs.

-     Enchantée Abigail ! Cela me fait plaisir d'enfin te connaître.

-     De même ! Je te présente ma copine, Luna.

Elle me sourit à l'entente de son prénom.

-     Enchantée Leia. Dit-elle d'une voix toute mignonne.

Ok. Elles étaient mignonnes, j'avoue.

-      Enchantée Luna.

Puis une voix plus grave transcenda la pièce. Je me retournais vers la source.

Je vis un homme de taille moyenne, rond, avec un style de pêcheur. Il avait une barbe et des cheveux grisonnants. Ce gros loup des mers me toisa. Puis, il regarda son fils, pour finir par revenir sur moi.

-     Tu dois être Leia, la femme qui rend heureux mon fils !

- Euuuh... oui... Dis-je gênée.

Moi, rendre heureux son fils ? C'était me donner trop de responsabilités. Je ne peux pas m'occuper de son bonheur. Il doit le trouver seul, car je ne serais peut-être pas là pour la vie, malheureusement...

- Te gêne pas avec moi korítsi.2

- Te gêne pas avec moi jeune fille

- D'accord.

- Ken, je te laisse montrer votre chambre à Leia pour votre séjour, ainsi que déposé vos affaires. Demanda la maman de Ken.

- Tha mama. »3

- Oui maman.

Je suivis Ken dans les escaliers. Le couloir était sombre. L'ampoule avait cassée. Ken grommela quelque chose que je ne compris pas. D'en bas, la voix de sa sœur résonna.

« - Bampás !4 Faudrait changer l'ampoule du couloir du haut. Elle a pétée tout à l'heure. »

            Ken poussa la porte et déposa les sacs pour me tenir la porte, étant moi aussi bien chargée. Les mains enfin libres, j'entrepris d'observer la chambre. Elle comportait de belles poutres en bois au plafond. Les meubles aussi étaient boisés donnant comme le salon un côté chaleureux à la pièce. Le mur du fond était peint dans un vert viride. Le lit adossé à celui-ci avait une tête de lit matelassé dans un beau tissu du même vert. Les draps de lit étaient d'un blanc immaculé. Le pardessus quant à lui était aux couleurs et aux motifs du tartan du clan de la famille.

Il n'y avait aucune trace de Ken dans cette pièce, à part sa présence bien sûr. C'était logique, puisque Ken n'y avait jamais vécu. Contrairement à Tarik, dans la demeure corse de René, qui y avait placé des éléments personnels, et y avait vécu quelques semaines. Les parents de Ken avaient racheté une maison sur la côte d'Azur après tant d'années passé dans le Sud de Paris. Ils avaient eu envie de revenir là où ils avaient donné naissance à Ken et Abigail. Cela rapprochait le père de Ken de ses origines, la Grèce, même si cela éloignait la mère de Ken des siennes, l'Écosse.

Après avoir rangé nos affaires dans une grande armoire en acajou et avoir caché les nombreux cadeaux dans la commode. Je me jetais quelques secondes sur le lit d'un moelleux si confortable. Je soufflais, enfin. Les voyages étaient toujours éreintants. C'est sûr qu'y aller en avion aurait été plus rapide et moins fatiguant. Mais Ken et moi avions des convictions écologiques. Et s'y rendre en train ou en bus aurait été pire, pas au niveau de la planète, mais par rapport à la célébrité de Kaji. Alors, oui, je soufflais, me reposais de ce trajet. Je fermais les yeux, je sentis tout de même Ken sauter à son tour sur le lit, non sans avoir ôté ses chaussures. Il se rapprocha de moi, prit mes mains et posa son front contre le mien. J'ouvrais les yeux et croisais ses magnifiques yeux noisette. Je craquais totalement pour cet homme. Il était bon, intelligent, beau, créatif, généreux, fort... Et même s'il avait plein de défauts qui m'énervaient au plus haut point, j'étais bien avec lui.

Je souris, Ken aussi. On se câlina un moment comme ça avant de redescendre avec sa famille. Nous étions comme hors du temps. Chaque instant passé à ses côtés et je revivais. Même si Ken aura été nécessaire à mon processus de rétablissement, je sais au fond de moi, que c'est par mes propres moyens qu'aujourd'hui, je me tiens debout. Comme toujours, je me casse la gueule, parfois je tombe de haut – comme avec Addie - mais je me relève toujours, oui toujours.


Car je suis Leia Paoli.











1.         fuego : feu en espagnol

2.        korítsi : jeune fille en grecque

3.        tha mama : « oui maman » en gaélique écossais

4.        bampás : papa en grecque








Bonsoir ! 🥰

J'espère que vous avez passez une bonne semaine ☺️

Moi, je suis enfin guérie x)

Qu'avez-vous pensez du chapitre ?

Les sessions conduites entre Ken et Leia ? 🚗

La température beaucoup trop élevé en hiver? ❄️

Leur visite pour Noël chez les parents de Ken ? ☃️ 🌲

Grace, la maman ? 💕

Abigail, la petite sœur du fennec ? ⚡️

Luna, la petite copine d'Abbie ? 🌙

Le père de Ken ? 🌊

Le moment d'amour et de tendresse entre Ken et Leia ? 🥰🥺

Vous pensez qu'il va se passer quoi dans les futurs chapitres ?

Je vous souhaite à tous une très belle semaine et la santé, car c'est le plus important et on l'oublie souvent !

Prenez soin de vous 🙏🏼

A vendredi soir pour le prochain chapitre ou en attendant sur insta !

Saphira 💙

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