-13-
Bonjour tout le monde ❤️
Je voulais déjà vous remercier pour votre soutien depuis le 24 décembre 2021 lorsque j'ai posté le prologue et le premier chapitre du premier tome de mon histoire : « Pour le meilleur ». Je voulais aussi vous remercier pour vous 1 000 lectures et vos 130 votes. Je ne me rends toujours pas compte de ces chiffres pourtant si énormes. C'est comme si je vivais un rêve éveillé depuis plusieurs années maintenant, et c'est grâce à vous. Je n'aurais jamais cru atteindre cela. À la base, je ne le faisais que pour vous partager mon univers, mes idées, mes histoires. Je m'étais dit que si ça ne marcherait pas, cela n'aurait pas été très grave, même loin de là. Avec seulement 5 lecteurs j'aurais été heureuse. Mais voilà, vous êtes bien plus que 5. Je dois vous annoncer quelque chose, mais avant je tenais à vous remercier. Maintenant parlons du chapitre. On arrive enfin à ce que certains attendaient et d'autres redoutaient car je vois bien qu'il y a plusieurs team (#teamLeiaTarik #teamLeiaKen #TeamLeiatoutcourt) : le lemon.
[Je tenais à dire que mon histoire n'a pas pour but d'être un triangle amoureux (déjà pour moi ce genre de relation est un pique, pas un triangle, car sinon cela voudrait dire que soit Ken soit Tarik serait amoureux de l'un où l'autre, et pas les deux de Leia. Ce qui n'est pas le cas). Ce genre de dynamique ne m'intéresse pour l'instant, je ne veux pas parler de ça ans ma trilogie, et surtout pas dans ce tome. Je veux parler du fait de se reconstruire après une rupture, de grandir, mûrir. Je voulais parler de Ken en général, car Nekfeu est tellement inspirant à lui-seul. Je voulais par du $-Crew. Je voulais montrer que la relation Ken et Leia est chou, précieuse et pure, même si de base cela partait en mode relation pansement. Ce qui n'est plus le cas.]
Pour ceux qui ne savent ce qu'est un lemon, c'est une scène de sexe explicite. Je sais que mon histoire n'est pas dans la catégorie adulte. C'est voulu. Car je pense que pas mal de jeunes ayant 15 ans ou plus sont tout à fait matures pour comprendre, lire cela sans être choqués. Pour ceux que cela dégoûte, gêne, choque, je vous invite à ne pas lire ce chapitre, qui est au trois quart un lemon. Je suis responsable de ce que j'écris pas de ce que vous lisiez. Alors merci de ne pas lire ou signaler l'histoire si vous êtes sensibles à ce genre de chose. Si vous avez 15 ans ou plus et que vous n'êtes pas choqués par ce contenu, je vous souhaite alors une bonne lecture.
Chapitre 13
-Leia-
mai 2023
« - Hoshi ?
- Oui Kaji ?
- C'est quand que tu as eu ce déclic, quand tes barrières ont cédé, la première fois que tu n'as vraiment pas pensé à lui, cette même fois où j'étais le seul des mots dans ta tête ? »
Je soupirais, ou pouffais. Je n'en étais pas sûre moi-même. Si je m'attendais à cette question. Ken avait cette nature jalouse que je détestais complètement. Mais aimer quelqu'un, c'est apprécier toutes ces parties. Avec le temps, j'avais appris à aimer cela. De plus, Nek avait fait énormément d'efforts là-dessus. Au moins, cela n'avait jamais été maladif.
Heureusement.
Je savais parfaitement que Ken était curieux et il avait trouvé les mots justes. C'est en discutant avec lui que tu ne pouvais pas douter de son rap, non clairement pas. Je n'avais jamais remis en question cela. Tu avais l'impression qu'il avait vécu un millier de vie, que soit en tant que philosophe, auteur, musicien, ou encore résistant. Il avait toujours ce feu en lui : Kaji.
Alors, pour lui répondre, je cherchais en moi la réponse, qui arriva vite, même si il n'était pas mon évidence.
mai 2021
Le fond sonore de la télé laissait entendre la voix perverse d'Hisoka. Chaque soir où je ne bossais pas, Ken m'observait. C'était notre petite routine, regarder HunterxHunter sur Netflix. Quand il avait appris que je ne l'avais toujours pas vu, il s'était enflammé et m'avait obligé à le regarder. Je ne regrettais pas du tout. Je tombais petit à petit amoureuse de ce manga, surtout de Kuroro Luciferu.
Grrr. Sexy.
Je passais tellement de temps à l'appart de Ken, que j'avais même envisagée de rendre le mien pour venir vivre ici. C'est tout comme. Je crois qu'en plus, cela n'aurait pas dérangé Nek. Mais bon, je n'allais pas emménager chez mon ami pour si peu ? Si ? À moins que ce n'était plus ? Puisque le mot ami avait sonné comme un mensonge dans ma tête. Mais je n'écoutais pas. Je mis mes mains devant mes oreilles.
« - Je sais que c'est un vrai psychopathe, surtout quand il voit Gon, mais ça va aller Leia. Dit-il en rigolant. Après, on peut arrêter si ça te met mal à l'aise.
- Hein ?
- Bah, oui. Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te gêne.
- Mais non ! J'adore HunterxHunter, vraiment Ken ! C'est juste que je pensais à quelque chose.
- À quoi donc pour que cela te mette dans cet état ?
Merda. J'étais coincée. Je m'étais mis dans la galère toute seule.
- Euuuh. À l'heure à laquelle je prends demain.
Il fronça ses sourcils.
- Je n'y crois pas une seule seconde. Dit-il. Tu sais pourtant que tu peux tout me dire Leia.
Je trifouillais les pointes de mes cheveux abîmées par la décoloration. Elles devenaient vertes. Le bleu avait bien dégorgé, surtout dans cette zone où j'appliquais mon masque.
- Ne sois pas gênée, Hoshi. Tu sais que tu peux me faire confiance.
- Oui, je sais Ken. Mais c'est parce que c'est à propos de toi.
- Oh. Dit-il avait la bouche elle aussi en o. 'Faut pas être timide pour ça, je sais que je suis beau gosse.
Il me fit rire à son habitude. Je me repris, je voulais être sérieuse.
- Keeeen !
- Oui, c'est moi. Plaisanta-t-il à nouveau.
- Non, mais arrête. Dis-je en frappant gentiment son torse.
- Dis-moi. Je t'écoute.
- Ça me gêne vraiment.
Mes joues étaient brûlantes.
- Je passe tellement de temps ici, que je me disais que c'était con de payer un loyer autre part, alors que j'y suis jamais. Ah, ah. Et je me suis dit... Oublie, c'est con...
Je baissais ma tête, fixant intensément le sol.
- Arrête. Ce n'est pas con. Tu t'es dit que tu aimerais bien habiter réellement ici, au lieu de squatter ?
- Oui...
- C'est loin d'être bête Leia.
- Mais on est juste des amis. Ce serait une coloc'.
Il prit mon menton dans sa main, remontant mon visage à son niveau.
- Regarde-moi.
Je plongeais dans son regard de façon non-sereine. Ses yeux bruns foncés m'hypnotisaient. Quand on y réfléchissait, Ken était totalement mon style.
- Tu penses réellement qu'on est simplement des amis ?
- Ou...oui. Dis-je, pas du tout convaincue.
- Leia. Réponds-moi honnêtement.
- Non. Je ne le pense pas. Je n'y crois pas une seule seconde. Même s'il ne sait jamais encore rien passé entre nous.
- Tu voudrais qu'il se passe quelque chose entre nous ?
Je marquais une pause, comme pour réfléchir, alors que je connaissais déjà la réponse. Bien sûr que oui, je voulais aller plus loin avec Ken. Même si je n'étais pas encore totalement remise de ma relation avec Tarik. On ne guérissait pas en quelques semaines, surtout après une liaison aussi intense. Je n'étais pas sûr qu'avec Kaji, cela allait durer. Mais je n'avais plus rien à perdre. Je regardais l'homme devant moi. Il avait de beaux cheveux bruns lisses mi-long, ainsi qu'un bouc et une moustache de la même couleur. Je le savais. Oui, je connaissais déjà la réponse. J'admirais cet homme, je le trouvais magnifique, cultivé, drôle, un peu con, un peu jaloux aussi, et terriblement sexy. Oui. Je voulais qu'il se passe quelque chose avec Ken. J'en mourrais d'envie.
- Oui. Je n'attends que ça.
À ce moment précis, mes yeux ne pouvaient pas se détacher de la bouche de Nek. Je me retenais de lui sauter dessus. Alors, ça y est, après tous ces mois à prendre notre temps, à se laisser porter, se reconstruire, c'était le moment. Je tremblais, mais pas de froid, ni de peur, mais bien d'excitation.
- Moi aussi Leia. Tu me plais, vraiment. »
Mon cœur rata un battement. Il se redressa sur le canapé pour mieux se rapprocher de moi. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage. J'haletais. Pourquoi me faisait-il autant d'effet ?
Merda.
Il me regardait intensément. Puis après une seconde qui me sembla interminable, il me demanda :
« - Je peux t'embrasser ?
Le fait qu'il demande mon consentement me fit encore plus fondre. C'était ça, je brûlais, fondais de la chaleur qui m'embrasait en ce moment-même. C'était d'une sexytude incroyable.
- Oui. Oui !
- Ok, ok. Rigola-t-il. Je vais le faire, Hoshi. »
J'aimais tellement quand il m'appelait comme ça. J'étais sa petite étoile.
D'un coup, il pencha sa tête, son souffle était encore plus présent. J'avais l'impression de le sentir sur le moindre des pores de mon visage. Ses cheveux mi- longs bruns caressaient mon cou, ma mâchoire et mes joues. Cela me faisait de légers guilis. J'avais fermé les yeux. J'étais stressée.
Détends-toi Leia. Ce n'est qu'un baiser. Ce n'était pas comme si c'était ton premier, non, loin de là. Reprends-toi.
Je rouvris les yeux, et plongeais à nouveau dans son regard noisette. Ses pupilles étaient dilatées, remplies de désir. Ken me désirait. Je soufflais.
Respire. Leia, Respire.
Puis, ses lèvres rencontrèrent enfin les miennes. Elles étaient si douces et chaudes. L'odeur de Ken depuis quelques minutes avait envahi mon espace. Je fermais mes paupières, appréciant totalement l'instant qui s'écoulait. Je serais le t-shirt de Nek dans son dos. Je ne voulais pour rien au monde que cela s'arrête. J'entendais sa respiration et son cœur, comme si ce rythme régulier résonnait en moi. J'avais l'impression que mon propre palpitant allait lâcher.
Respire. Leia, Respire.
Puis tout s'enchaîna. D'un coup, j'étais à califourchon sur lui. Son pouce dans ma nuque effectuait un massage exquis à la base de mes cheveux. Je me laissais complètement aller. Il n'y avait plus que Ken et moi. Nous étions seuls au monde. J'avais passé mes mains sous son t-shirt griffant son dos. Un son rauque sortit de sa délicieuse bouche. J'avais faim. Il n'y avait que lui qui saurait l'assouvir. Nos hanches bougeaient en rythme. C'était une torture. Ses mains se posèrent sur mes fesses pour me remonter encore plus à sa hauteur. Notre baiser torride ne s'arrêtait pas là, il reprenait sans arrêt. J'avais chaud, tellement chaud. J'avais tout oublié. Je vivais l'instant présent, mes problèmes étant à des milliers d'années-lumières. Je souriais. Oui, je souriais contre les lèvres de Ken, j'étais bien, enfin. Il n'y avait plus que lui qui comptait, le reste m'importait peu. Le monde aurait pu s'écrouler que je n'aurais pas bougé d'un cil. Non, je serais restée sur ce canapé pour toujours. Il enleva mon t-shirt, le faisant remonter le long de mes bras. Kaji prit le temps de m'observer. Il posa son front contre le mien, plongeant dans mes yeux marron vert.
« - Tu es magnifique Leia.
Je le savais, mais l'entendre, surtout venant de sa bouche, faisant frémir mon corps tout entier.
- C'est toi qui es magnifique. Ken, je suis bien avec toi. À tes côtés, j'oublie tout. Et ce soir avec toi, je ne veux plus que sentir ta peau, entendre ta voix rauque, goûter ta bouche, humer ton odeur. Cette nuit, je veux tout oublier à tes côtés. »
Je crois qu'avant ce jour-ci, Ken ne m'avait jamais regardé comme ça. Ses yeux cuivrés étaient devenus noirs, noirs de désir. Dans mon ventre, des papillons volaient. Je sentais la chaleur ambiante.
Vite de l'air !
J'étouffais sur place. Mais qu'est-ce que c'était bon. Sous son regard, je me sentais revivre. Je regardais toujours ses yeux, ces yeux qui me disaient : ne t'inquiète pas, ce soir, je te ferais tout oublier, tellement, que tu ne sauras plus prononcer que mon nom.
Je le voulais.
Il monta à califourchon sur moi. Je sentais son poids bien qu'il fût plus léger que moi. Il enleva son t-shirt et colla son torse contre ma poitrine. Je soupirais de bonheur. Sentir sa peau nue contre moi était un supplice, une douce torture. Je pourrais bien m'y habituer. Je me mordis la lèvre. Je ne pensais pas que ses pupilles pourraient devenir encore plus sombres.
« - Arrête ça. Tu veux me torturer ?
- Peut-être... Dis-je avec une voix innocente.
- Leia... Dit-il presque comme un supplice.
- Ken ? Demandais-je.
- Quoi ?
- Prends-moi. Maintenant. Je suis prête. » Dis-je en lui montrant mes doigts humides.
C'était là que Ken n'était plus, je l'avais fait vriller. Le Fennek avait pris sa place. Très vite, le reste de nos vêtements finirent sur le sol pour mon plus grand bonheur. Je m'installais à quatre pattes. Ken cherchant un préservatif. C'était ça, qui était toujours chiant avec les rapports hétéros. De plus, j'avais arrêté la pilule à cause d'effets secondaires. Donc vive ce bout de plastique, ayant très peu envie de tomber enceinte. Alors, à quatre pattes, j'attendais, les fesses en l'air. Je gloussais face à cette situation.
Kaji remonta sur le lit ayant trouvé notre précieux.
« - Qu'est-ce qui te fait rire comme ça ?
- Rien cette situation, les quatre fers en l'air. Bon, pas vraiment, mais tu vois.
- Oui. Dit-il en gloussant à son tour.
Puis, il s'approcha de moi pour m'embrasser une nouvelle fois. Malgré sa violence, son désir bouillant, il y avait toujours une douceur, présente.
- Tu veux toujours ? Demanda-t-il voulant être sûr, même si dans son regard, on pouvait voir qu'il luttait.
- Oui ! Ken, merda, prends-moi ! »
Il ne fallait pas lui dire deux fois. Il rentra en moi avec force. Mais qu'est-ce que c'était bon. Il me fit manger l'oreiller comme si c'était un cheesecake. J'avais envie de hurler. Et je le fis au bout d'un moment, ma main ayant des traces de morsures. Les voisins ne devaient pas en perdre une miette et tant pis pour eux. Il n'y avait que Ken.
Ken. Ken. Ken. Ken...
« - Ken ! »
Des larmes perlèrent, puis roulèrent le long de mes joues. Je soupirais de bonheur. J'étais bien, si bien. Je sentais les derniers délicieux va et viens de Kaji, avant qu'il ne vienne aussi.
Il s'écrasa à mes côtés reprenant son souffle. Le préservatif toujours sur lui. Nous étions collants, trempés, mais hors du temps. Je souriais jusqu'aux oreilles. Les larmes sur mes joues avaient séché. Nek se redressa pour jeter le bout de plastique. Puis, il se pencha de nouveau vers moi et m'embrassa avec fougue, me poussant contre la tête de lit. Il entoura ses bras, me serrant contre lui. La friction de nos peaux poisseuses fit un bruit atroce, qui nous fit rire.
Je m'apprêtais à dire quelque chose, que Ken m'interrompît de son doigt. Je fermais alors les yeux. Il embrassa mon front et cala sa tête sur le haut de mon crâne. Dans le silence de la chambre, je n'entendais plus que son souffle et le battement de nos deux cœurs, à l'unisson.
J'espère que le chapitre vous aura plu, ainsi que le lemon ? 🍋
Désolée pour les team Ademo. Mais gardez en tête que cela ne veut pas dire que LeiaxAdemo c'est fini. Comme dirait un grand philosophe c'est pas parce qu'il y a un gardien, qu'on ne peut pas mettre de but.
Passez une bonne semaine 🥰
À vendredi prochain pour le 14e chapitre 😘
Saphira 💙
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