-J'ai continué à marcher tout droit et à faire le moins de bruit possible afin de ne pas me faire remarquer. L'individu se retournait sans cesse et regardait souvent à gauche et à droite. Je me suis alors caché derrière un buisson. L'homme s'est installé sous l'abrit-bus. Il y est resté pendant deux heures et j'ai continué à l'épier jusqu'au moment où une corbillard noire que j'avais déjà vu quelque part se gara devant lui. Il y monta puis la voiture disparut dans la nuit, conclut Zoro

   Law se caressa le menton puis sortit son téléphone. Le vert, quant à lui, se releva et se resservit un troisième verre de téquila.

-Cette homme n'est vraiment pas net, annonça Law, mais, es tu sûr d'avoir vu ce signe là sur le capot de la voiture.

   Law montra la photo du signe, un peu floue, sur son téléphone.

-Oui, c'est lui et j'ai une sensation de déjà vu. Tu l'a déniché où?,demanda Zoro.

-Je l'ai trouvé sur ton ticket, répondit Law.

   Zoro but le contenu de la carafe de téquila entièrement par le goulot, lui demanda de quel ticket il parlait puis entama la seconde bouteille. Law lui raconta alors tous les détails de l'enquête d'hier. Les traces de bleus, l'inspecteur narcissique qui ne servait à rien, la nuit blanche de l'interrogatoire, le téléphone disparu et le mystérieux ticket de tombola.

-Au début, le sigle n'était qu'une tâche mouillée, mais j'ai retravailler sa netteté pixel par pixel pendant toute la matinée, expliqua Law en tendant le téléphone à Zoro.

-Je suis sûr d'avoir déjà vu ce sigle quelque part, insista le vert.

-Ne me dit pas que tu ne t'en rappelles pas!, s'exclama le brun, tu as la mémoire courte. Jette un coup d'oeil à l'image suivante, ça te rafraîchira les idées.

   Zoro regarda la photo suivante. Il s'agissait du drôle de code du ticket. Le vert inspecta cette suite de lettres bordéliques et n'y comprit rien du tout au début. Il l'examina ensuite lettre par lettre et là, il eu une sorte de "tilt" dans la tête :

-Attends, mais ce code, c'était celui que...

-Vous utilisiez pour communiquer toi et lui,continua Trafalgar, et c'est aussi celui de la première menace que l'on avait reçu. Quand au sigle, on l'avait vu pour la première fois dans l'une des lettres et aussi lors...

-Du jour de l'incendie !, conclut Zoro en soupirant, Mon instinct avait raison Law, ils nous ont retrouvés! Tu m'entends? On va devoir tout revivre depuis le début! Et ça, je le refuse!

   Zoro fracassa rageusement sa bouteille sur le sol et l'alcool se répandit sur le parquet ciré. Un major d'homme, alarmé par le bruit, entra dans la pièce. Law lui fit signe, avec les yeux,de partir. Le domestique se retira alors sur le champs.

- Fais moins de bruit et calme toi! Tu veux crier ça sur tous les toits?, chuchota Law.

- Me calmer?, s'étonna Roronoa, ils ont tué une jeune fille à cause de nous!

-Rien ne prouve que Rebecca a été tuée par eux. D'ailleurs, l'on ne sait même pas s'il s'agit d'un meurtre, d'un arrêt cardiaque ou d'un suicide !

- Et le ticket?, l'interrogea Zoro, c'est quoi ton excuse?

- Et bien, ce ticket était à toi au début, dit Law, Déchiffrons d'abord ce code. J'espère que tu te rappelles encore de la façon dont tu doit lire ces lettres!

-Bien sur que je m'en rappelle. Attends une minute, affirma le marimo en regardant le téléphone, donc dans la première ligne, on a : «Ceci est un...»

*Trois heures plus tard*

-Ceci est un détail très important pour votre brevet! Rappelez vous que Mao Tsetung , Michael Jackson et Hitler ont libérer l'Amérique des mains des hippies en 340 avant Jésus Christ afin d' y installer une chaine de restaurants de poulets frits!, s'exclama Ace en imitant la voix et les gestes de Baggy, leur catastrophique prof d'histoire en troisième.

   Aïn mourrait de rire. Elle essuya une larme puis s'exclama:

- C'est pas un prof ça! C'est une calamité ambulante! Il ne vous raconte que des noises! Vous avez tout de même réussi votre brevet avec un prof pareil?

-Oui grâce à Robin qui nous envoyait ses fiches propres d'histoire, mais le pire, c'était Luffy qui au lieu d'apprendre ce que Robin lui donnait, est allé écrire les niaiseries du prof le jour de l'épreuve !, annonça le brun.

- Il est in-co-ri-gi-ble ce Monkey D!

- Ouais ! Une vrai catastrophe ! Aussi con que ses pieds!

-Mais il reste tout de même un ami sympa!, dit Aïn.

-En parlant d'ami, Je voix que Law et toi parliez beaucoup ces derniers temps!, souligna Ace.

- Oui c'est vrai! On est devenu copain-copain depuis le jour où..., Aïn s'interrompit car elle avait failli avouer à Ace le secret de sa maladie,...où il m'avait rendu mon téléphone que j'avais perdu au gymnase! Pourquoi poses tu cette question?

   Ace se tut pendant quelques minutes puis continua:

-C'est juste que les autres et moi sommes inquiets pour toi. Vu la mauvaise réputation de Law, nous avons peur qu'il te fasses du mal.

- C'est absolument faux! Je me sens très bien avec Law! Pourquoi le juger ainsi?

- Tout le monde sait que Law est mauvais. Nous l'avons côtoyer bien plus longtemps que toi! Nous savons qu'il est capable du pire!

-Côtoyer? Tu veux dire que vous vous êtes résignés à l'observer de loin en le critiquant pendant des années! Et bien moi, il m'a suffit d'une semaine pour constater que Trafalgar est une personne formidable. Il est mon ami tout comme vous! Et il est bien plus que ça!, affirma Aïn vexée.

-Tu fais fausse route ma petite Aïn!, insista le pyromane en tentant de la convaincre, Law a commis d'horrible choses dans sa jeunesse. Les rumeurs disent qu'il...

-Les rumeurs!, cria Aïn déçue, Ça reste des rumeurs.

- Je sais que tu es trop vexée pour me comprendre maintenant, mais je te conseille d'y réfléchir après!, annonça Ace avant de s'en aller.

   Aïn fit semblant de ne pas l'avoir écouter et s'introduisit dans son immeuble . Elle appela ensuite l'ascenseur et attendit qu'il vienne.

-"Des rumeurs! Ils jugeaient les gens en se basant sur des rumeurs!", pensa la fille de Smoker, " Si moi aussi j'avais fait attention aux rumeurs pour me faire des amis, je ne les aurait jamais fréquenter vu le nombre d'histoires qui tournaient autour de leur bande!"

   L'ascenseur arriva puis Aïn s'y engouffra en continuant de réfléchir. Arrivée à son étage. Elle se dirigea vers la porte de son appartement. Elle entendit alors des bruits semblables à ceux d'une dispute. Elle reconnu la voix de son père, mais elle n'arrivait pas encore à cerner une autre voix plus féminine et aiguë.

   Elle s'empressa de chercher ses clefs et ouvrit la porte. Elle vit alors son père qui discutait violement avec une femme qu'elle aurait préféré ne pas voir en ce moment.

-Maman!,s'exclama Aïn,qu'est ce que tu fous là?

***
Et voilà le fameux chapitre 20 publié.
S'il vous plaît ! Ne me frappez pas parceque je vais vous laisser avec le suspens d'un code, d'une querelle avec Ace et de l'arrivée de la mère pendant un bon bout de temps! Je suis désolée, mais je n'y peut rien!
À diviser mes cactus!