*19*/ Réconfort
Violet se décida enfin à sortir des toilettes. Elle était livide. Ses yeux rougis par les larmes avaient des paupières légèrement gonflées. Ses lèvres étaient ensanglantées, tellement elles les avaient mordues.
Elle arriva dans le salon en même temps qu'Aïn qui avait fini par mettre un gros pull en maille bleu et un jean noir, tout en gardant ses pantoufles-peluches. Elle se rua vers Violet en la voyant et la serra dans ses bras. Violet la serra à son tour et essaya, avec beaucoup d'effort, de ne pas pleurer, mais en vain. De grosses larmes coulèrent silencieusement sur ses joues. Elle s'installa sur un fauteuil et Aïn lui tapota le dot en la rassurant:
-Calme toi Violet, calme toi. Parle nous de ce qui te tracasse. Nous t' aiderons à alléger ta peine.
-Parle petite Violet. Ne craint rien. Nous sommes là pour toi, continua Ace.
Violet regarda le pyromane dans les yeux et essaya de prononcer un mot mais rien ne voulut sortir de sa bouche et elle repleura de plus belle.
Koala et Nami ne purent résister encore plus longtemps à la vue de l' êtat alarmant de Violet et se mirent à pleurer. Les garçons, devant ce déluge de larmes féminines, commencèrent à courir avec des boîtes de "kleenex" (Freedom647) dans tous les sens.
Koala, quand à elle, se blottit contre le torse de Sabo afin de cacher son visage. Les filles se calmèrent ensuite, pile au moment de l'arrivée de Sanji avec un plateau de boissons chaudes. Il remarqua les yeux rouges de ses chéries et pensa qu'il avait bien fait de rester en cuisine. Il ne supportait pas la vue des larmes de femmes.
Violet ressentit qu'elle venait de se débarrasser d' un énorme poids. Elle se retourna vers Aïn et lui sourrit. La fille de Smoker lui demanda si elle était prête à parler. Violet affirma alors qu'elle préférait que l'on change de sujet, car, elle n'avait pas encore réussi à digérer le fait que Rebecca était morte.
-AAAAAAAH, C'EST CHAUUUUD!!,hurla Luffy.
-MA MOQUETTE!,cria Nami à son tour.
-BIEN SÛR QUE C'EST CHAUD,SOMBRE IDIOT ! TU N'AS PAS VUE LA FUMÉE QUI SORTAIT DE TA TASSE?, s'exclama Sanji.
Luffy venait de renverser tout le contenu de son verre sur la moquette de Nami et une large tâche brunâtre s'étendit sur le tissu bleu de cette dernière. Nami bouillonnait de rage, cette moquette lui avait coûté une fortune. La rousse se releva et se rua vers Luffy qui s'enfuit en courant.
-REVIENS ICI TOUT DE SUITE GROS CRÉTIN !, ordonna Nami.
Luffy se retourna pour lui tirer la langue mais, il ne vit pas la pantoufle d'Aïn qui le fit trébucher et s'étala par terre. Sanji le tint ensuite par le col et le souleva à la hauteur de Nami.
-Je suis désolée Nami, s'excusa Luffy en se cachant le visage, ne me frappe pas!
-Qui t'a dit que j'allais te toucher, dit la soeur de Nodjiko, je t'ai préparé une autre punition.
Quelques minutes après, Luffy s'était retrouvé à frotter l'immense tâche brune de la moquette avec une minuscule brosse à dent.
-Très bien Luffy, dit Nami en souriant sadiquement, frotte un peu plus à gauche.
-Mais Nami!, protesta Luffy
-JE T'AI DIT DE FROTTER!
-Voilà! Je frotte. Je frotte, affirma Luffy.
Tous le monde éclata de rire.
Un rire qui se transforma en fou rire. Violet se tenait les côtes. Elle avait enfin cesser d'afficher son air triste.
L'atmosphère s'allégea grâce à l'incident de Luffy. La soirée continua ainsi même après l'arrivée de Robin. Ils parlèrent de tout et de rien, du bac, des université, des années précédentes, du retard que cette semaine allait provoqué et du J.O.N.L, mais il n' invoquèrent en aucun cas, les évènements du bal.
Il commençait à se faire tard. Sanji avait emmené Robin, Chopper et Violet au foyer. Aïn s'apprêtait à partir elle aussi, mais Ace voulut l'accompagner.
-Ça n'en vaut vraiment pas la peine Ace! Je n'habite pas loin d'ici, affirma Aïn.
-Je sais, mais il se fait tard et ce quartier n'est pas très sûr la nuit pour une fille seule, insista le brun, En plus, si Smoker me voit, peut être qu'il me remerciera d'avoir accompagner sa fille en arrêtant de "confisquer" mes briquets!
Aïn sourit et s'exclama:
-Futé comme plan. Bon Ok, on y va?
-Allons y, acquiesça Ace.
La jeune fille mit ses pantoufles et prit son sachet de vêtement. Elle tendit ensuite sa veste à Ace, puis ils sortirent en refermant la porte derrière eux.
* plus tôt*
Zoro courrait à toute vitesse sous la pluie. Il héla un taxi qui l' embarqua. Un quart d'heure après, le véhicule le déposa dans un quartier assez calme et très chic. Les immeubles étaient très haut et leurs parois de verre, immenses. C'était le secteur des appartements de riches et des hôtels, situé à deux ronds points du secteur banquier. Law vivait ici pendant l'hiver et l'automne. Zoro se dirigea vers l'une des résidences et sortit son badge qu'il montra à l'agent de sécurité. Ce dernier le scanna puis laissa Zoro passer.
Le vert entra dans le hall et fut accueilli par un groom. Ils s'introduisirent tous les deux dans l'ascenseur et le groom appuya sur le bouton 17.
-Mr Trafalgar vous attends depuis un bon bout de temps, s'exclama le groom avec un zozotement snob.
-J'avais quelque chose à faire, répondit Zoro sévèrement.
L'ascenseur s'ouvrit. Le vert en sortit et se dirigea vers une majestueuse porte en chêne, avec un petit écriteau dorée où l'on pouvait lire : "Suite de Mr Trafalgar. D. Water", située au fond du couloir. Il y introduit une fois de plus son badge.
La porte s'ouvrit automatiquement sur un immense salon avec une baie vitrée qui donnait une vue panoramique sur la presque totalité de la ville. Zoro se dirigea ensuite vers la chambre de Law. Il y entra et trouva ce dernier allongé sur le lit, torse nu, en compagnie d'une domestique qui lui massait le dot.
Zoro passa son parapluie à un autre domestique qui était là puis s'assit sur un fauteuil.
-Je croyais que tu était dans ton appartement. T'aurais dû me prévenir avant que t'étais venu ici. Tu m'aurais au moins épargné la peine de retraverser la ville!, rouspéta Zoro
-Tu sais aussi bien que moi que dès le 10 septembre, je viens m'installer ici, répondit le brun en remettant son T-Shirt.
Zoro contempla la pièce une fois de plus. La chambre était richement décorée et la foule de domestique fourmillait dans tout l'appartement.
-J'ai beau venir ici des centaines de fois, je n'arrive toujours pas à croire que ton père ait pu se payer un truc pareil!, s'exclama Zoro.
-Il n'y venait que quand il n'avait pas le temps de rentrer chez nous le soir, dit Law après avoir ordonné à tous les domestiques de se retirer, en plus, il ne l'a pas acheté mais le propriétaire de la chaîne hôtelière lui a offert cette suite impériale avec domestiques et tout le bastingage après que mon père lui ait rendu la mobilité de ses jambes alors que tous les médecins affirmaient qu'elles étaient perdues!
- On peut dire que les compétences de ton père ont payé! Et le service continue même s'il n'est plus de ce monde.
- Le propriétaire ne l'a pas donné qu'à mon père, mais à toutes les générations de Trafalgar à venir, répondit le brun, et il m'a même promit que je deviendrais son médecin privé dès que j'aurais fini mes études
-S'il t'avait vu il y'a quelques années. Il aurait juré que tu t'en foutais royalement des bistouris!, ricana Zoro.
-Même pendant ces années là, la médecine m'intéressait, se défendit Law. En plus on avait dit qu'on allait plus jamais faire allusion de cette période! Parlons plûtôt de ce pourquoi tu es venu!
***
On peut dire que Law ne va jamais devoir mettre les pieds dans un foyer d'étudiant! Et il peut remercier son père pour ça!
Je pense que j'ai trouvé l'emblème de ma fic, ça sera les pantoufles nounours d'Aïn.
À multiplié les cactus !
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