Jour 14 - À l'aube jusqu'au crépuscule
– Jour 14 –
À l'aube jusqu'au crépuscule
Tododeku
Fluff, épistolaire
Entre deux équipes, deux horaires et deux vies menées à cent à l'heure, Shoto Todoroki et Izuku Midoriya partagent un rituel simple mais précieux : un café au petit matin, entre la fin d'une mission et le début d'une autre. Ces moments volés deviennent un refuge, une pause dans le tumulte de leur existence.
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[De : Shoto Todoroki
À : Izuku Midoriya
Objet : Compte-rendu de la nuit du 14/02 au 15/02
L'opération de cette nuit s'est déroulée sans incident majeur. Mon équipe a mené des patrouilles dans le secteur C après une alerte signalée par les caméras de surveillance. Nous avons neutralisé un membre des Rénégats qui tentait d'incendier un entrepôt abandonné. Aucun dégât matériel ni blessure à déplorer.
L'escouade a regagné le QG à 5h13, conformément au protocole. La passation de relais s'est déroulée sans encombre. L'équipe est en état de continuer la surveillance cette nuit si nécessaire.
Todoroki, Shoto.]
*
Le silence de la nuit se brisait lentement, laissant place aux premiers éclats de lumière filtrés par les grandes fenêtres du quartier général. Les néons vacillants éclairaient à peine la pièce principale où quelques agents de l'escouade nocturne finissaient de ranger leur équipement. Shoto, lui, était toujours là, droit et immobile devant l'ordinateur commun. Ses doigts pianotaient mécaniquement sur le clavier, chaque mot du rapport se formant avec une précision clinique.
Ses paupières étaient lourdes. La fatigue pulsait dans ses tempes, conséquence directe de ces nuits interminables passées à traquer les Rénégats. Leur nom lui arracha un soupir, une fois de plus. Ces vilains semblaient aussi chaotiques que leur appellation était prévisible. Et leur traque avait le goût amer d'une chasse sans fin.
Il termina de taper les dernières lignes, vérifia rapidement les données enregistrées, puis s'autorisa enfin un moment de pause. Assis sur le bord d'un large fauteuil, il laissa sa tête tomber en arrière, ses mèches bicolores collées à son front.
Le calme du quartier général à cette heure-ci avait quelque chose de surréaliste, presque oppressant. Tout était trop tranquille après l'effervescence de la nuit. Les discussions s'étaient éteintes une à une, remplacées par des bruits de pas s'éloignant dans les couloirs. Ses coéquipiers étaient partis, ou du moins assez loin pour qu'il puisse enfin respirer en paix.
Et puis, il y avait aussi cette attente.
Le tic-tac de l'horloge murale résonnait dans la salle vide, comme pour lui rappeler le moment qu'il espérait tant. Shoto tourna légèrement la tête vers la porte, son regard perçant le néant, guettant cette silhouette familière.
Izuku Midoriya.
Le simple fait d'y penser éveillait une chaleur sourde dans sa poitrine, bien différente de celle que lui offrait son alter. Depuis qu'ils avaient commencé à travailler dans cette même mission, Shoto avait remarqué que ce sentiment revenait de plus en plus souvent. La fatigue qu'il accumulait chaque nuit semblait s'effacer à la vue du sourire d'Izuku. Cette pensée le troubla un instant, comme chaque matin.
*
[De : Izuku Midoriya
À : Shoto Todoroki
Objet : Compte-rendu de la journée du 26/02
Journée calme pour l'équipe de jour. Nous avons effectué des rondes régulières dans les secteurs B et D, en surveillant les points élevés pour couvrir un maximum de terrain. Aucune activité suspecte n'a été relevée.
Je tiens à souligner que cela est sûrement dû à vos efforts lors de la nuit précédente. L'arrestation du Rénégat et l'absence de dommages ont dissuadé leurs complices d'intervenir aujourd'hui. C'était un excellent travail, Shoto. Ta précision et ton sang-froid sont remarquables.
Midoriya, Izuku.]
*
La poignée tourna.
Shoto redressa aussitôt la tête, ses mains se crispant sur ses genoux. La porte s'ouvrit, laissant entrer un souffle d'air frais, accompagné du bruit de pas précipités.
Izuku venait d'arriver.
Shoto ne put s'empêcher de le fixer un moment, oubliant les tensions de la nuit. Voir Izuku à l'aube, avec ses cheveux en bataille et cet air déterminé qui semblait ne jamais le quitter, était devenu une sorte de rituel silencieux. Ce court instant appartenait à eux seuls, une transition douce entre deux mondes : la noirceur de la nuit et la promesse d'un nouveau jour.
Le regard du jeune homme glissa discrètement sur les mèches vertes éparses d'Izuku, sur ses mains déjà pleines de petites cicatrices, traces de son engagement incessant. Quelque part, il était toujours ce garçon qu'il a connu à Yuei, acharné à se surpasser. Mais il y avait aussi autre chose, maintenant, une force tranquille, un charisme naturel qui faisait qu'on ne pouvait s'empêcher de lui faire confiance.
Le soleil continuait sa course derrière les baies vitrées, teintant la pièce de tons d'or et de rose pâle. La lumière enveloppa doucement Izuku, accentuant son sourire et Shoto ressentit un pincement dans la poitrine.
— Shoto ! appela Izuku en entrant, la voix pleine d'énergie malgré l'heure matinale. Tu es encore là ?
Comme à leur habitude, quand ils se retrouvaient, Izuku posa un gobelet de café fumant sur le bureau. Shoto se releva lentement, feignant une nonchalance qu'il ne ressentait pas vraiment.
— Je terminais le rapport, dit-il d'une voix calme et posée qui contrastait avec le tumulte intérieur qu'il n'arrivait jamais à contenir en présence de son ami.
Ce dernier se rapprocha, posant ses affaires sur le siège.
— Tu devrais vraiment te reposer un peu.
Ses yeux verts, si francs et sincères, se fixèrent sur Shoto avec une douceur désarmante. Shoto détourna légèrement le regard, son coeur battant un peu plus vite qu'il ne l'aurait voulu.
— J'y vais bientôt, bredouilla-t-il.
— Tu dis ça tous les jours, souligna Izuku en plissant les yeux, un petit sourire en coin.
Un silence s'installa. Shoto chercha une réponse, mais n'en trouva pas. Izuku s'installa sur la chaise face à son bureau, appuyant son menton sur ses mains jointes :
— Tu travailles vraiment trop, tu sais.
— Toi aussi, répliqua son camarade en levant un sourcil.
Izuku éclata d'un rire léger, un son qui réchauffa l'atmosphère de la pièce plus sûrement que le soleil levant.
— Touché. Mais, sérieusement, tu devrais te ménager un peu. Je suis sûr que ton escouade peut gérer sans toi quelques heures.
Shoto voulut répondre quelque chose, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Ce moment, où ils étaient seuls, où la lumière naissante semblait les envelopper, avait un air d'intimité qu'il n'osait pas briser.
C'était pour ces instants-là qu'il restait un peu plus longtemps au QG, qu'il supportait les nuits interminables et la fatigue. Juste pour voir Izuku, pour entendre sa voix, pour sentir, l'espace de quelques secondes, qu'il n'était pas seul.
Revoir Izuku, après toutes ces années, était un rappel du temps qui passait. Ce qu'ils avaient perdu, ce qu'ils auraient pu préserver... Shoto se souvenait parfaitement du jour où il avait appris qu'Izuku avait été désigné comme chef de l'équipe de jour pour cette opération "Front contre les Rénégats". Un mélange de surprise et d'admiration s'était emparé de lui, beaucoup plus fort que lorsqu'il avait appris sa propre nomination au sein de l'escouade de nuit. Il avait presque souri – ce qui, pour lui, était un exploit rare.
Leurs retrouvailles avaient été marquées par une certaine distance. Des salutations polies, quelques sourires maladroits et un ton trop formel pour ce qu'ils avaient partagé autrefois. L'amitié sincère et spontanée qui les unissait au lycée semblait désormais lointaine, presque fragile.
— Ca va mieux, aujourd'hui ? demanda Izuku en brisant le silence après une gorgée de sa boisson.
— La nuit a été agitée, comme toujours, soupira simplement Shoto. Merci encore pour le café.
— Avec plaisir. C'est fou à quel point tu n'as pas changé : toujours aussi stoïque.
— Et toi, toujours aussi perspicace.
Ce simple échange fit naître une chaleur familière entre eux. Shoto réalisa que ces moments volés étaient devenus sa bouée. Dans les méandres de ces nuits stressantes où il courait après des ombres et portait le poids des attentes de son équipe, Izuku était sa respiration, son point d'ancrage. Revoir son ancien camarade de classe lui rappelait un temps plus simple où la seule chose qui comptait était de devenir plus fort, ensemble.
— C'est drôle, murmura Shoto après un moment, presque pour lui-même.
— Qu'est-ce qui est drôle ? demanda Izuku en penchant la tête, intrigué.
— Quand on était au lycée... je n'aurais jamais imaginé qu'on finirait tous les deux à la tête d'une telle opération, avoua-t-il, hésitant.
Izuku lui adressa alors un sourire sincère, les yeux pétillants d'une lueur familière.
— Moi non plus. Mais tu fais un excellent chef, tu sais.
Les mots frappèrent le jeune homme plus fort qu'il ne l'aurait cru. Il détourna de nouveau le regard, le feu dans sa poitrine se mêlant à une sensation qu'il ne parvenait toujours pas à nommer. Il murmura un vague remerciement.
Le silence s'installa à nouveau, mais cette fois il n'était ni gênant, ni pesant. C'était une pause nécessaire, comme si les deux compagnons cherchaient à s'habituer un peu plus à cette nouvelle version de leur lien. Une version plus mature, mais pas moins précieuse.
Et, au fond, Shoto savait que peu importait combien de temps ils avaient passé loin l'un de l'autre, Izuku restait l'un des rares éclats de lumière capables de percer ses nuits les plus sombres.
*
[De : Shoto Todoroki
À : Izuku Midoriya
Objet : RE : Compte-rendu de la journée du 26/02
Merci pour tes observations, Midoriya. Mon équipe et moi faisons simplement notre travail, comme il se doit. Cela dit, je suis heureux que nos actions aient contribué à maintenir une journée paisible pour ton escouade.
Je ferai en sorte de maintenir ce niveau d'efficacité.
Todoroki, Shoto.
(P.S. : Merci pour ton compliment. Cela motive toujours l'équipe de savoir que notre travail est apprécié.)]
*
Shoto fixa un instant le fond de boisson qu'il restait dans son gobelet avant de l'avaler d'une traite. Il se souvenait encore de ce premier café échangé, comme si c'était hier. C'était lui qui avait tendu le premier gobelet à Izuku. Ce n'était pas grand-chose, juste un geste simple, poli, presque banal, mais il avait suffi à changer la dynamique entre eux.
Izuku avait accepté le gobelet en carton avec surprise, ses grands yeux verts le fixant un instant comme s'il essayait de comprendre ce qui se passait. Puis un sourire sincère, un de ceux qu'il distribuait si généreusement, avait éclos sur son visage.
— Merci, Shoto !
Ce simple mot, accompagné de ce sourire délicat, avait eu un effet inattendu sur Shoto. Une chaleur douce s'était installée contre son coeur, dissipant pour un instant le poids des responsabilités et de la fatigue.
Le rituel s'était rapidement instauré. Au crépuscule, Shoto arrivait avec le café. A l'aube, c'était au tour d'Izuku de payer sa tournée. Parfois, ils partageaient quelques mots sur leurs équipes, leurs missions ou le comportement agaçant de certains collègues ou Rénégats. Parfois, ils restaient silencieux, se contentant de boire côte à côte, profitant de cette parenthèse avant que le tumulte de leur tour de garde ne reprenne.
Mais ce calme cachait une vérité que Shoto ne pouvait plus ignorer. Chaque matin, il attendait ce moment avec une impatience grandissante. Chaque sourire de son partenaire, chaque rire discret ou réflexion passionnée éveillait en lui quelque chose de plus profond que l'amitié.
Et il savait que cela dépassait de loin les souvenirs du lycée.
*
[De : Shoto Todoroki
À : Izuku Midoriya
Objet : Compte-rendu de la nuit du 12/03 au 19/03
Nuit sans incident majeur. Les patrouilles dans les secteurs C et E n'ont révélé aucune activité criminelle.
À titre plus personnel, je voulais te dire que je suis vraiment impressionné par ta maîtrise actuelle de ton alter. Je vois à quel point tu as progressé depuis le lycée, et c'est admirable. Tu as toujours eu ce don pour repousser tes limites, mais aujourd'hui, tu le contrôle avec une aisance qui force le respect.
Quand cette mission sera terminée, est-ce que tu serais d'accord pour qu'on s'entraîne ensemble ? Peut-être même se livrer à un combat amical... comme à l'époque où on se poussait mutuellement à devenir meilleurs.
Todoroki, Shoto.]
*
Shoto avait toujours admiré Izuku pour son courage, sa persévérance, son coeur. Mais maintenant, à 26 ans, il voyait plus que cela. Il voyait un homme qui avait traversé les épreuves du temps, qui portait toujours cette lumière contagieuse malgré les cicatrices visibles et invisibles.
Il fixa un instant son gobelet vide, comme s'il contenait toutes les réponses qui le tourmentaient. La voix enthousiaste d'Izuku résonnait doucement dans la pièce, racontant avec passion les rebondissements de la série qu'il avait enfin regardée sous les conseils de Shoto, mais ce dernier avait du mal à se concentrer.
Il leva les yeux, observant le visage de son camarade, éclairé par la lueur de l'aube. Il était si animé, ses mains gesticulaient en rythme avec ses mots, ses yeux brillaient d'une telle fougue. C'était un spectacle que Shoto aimait plus qu'il n'osait se l'avouer.
Mais aujourd'hui, ce matin... Cette joie innocente avait un arrière-goût amer.
Leur mission allait bientôt se terminer. Les Rénégats, qui avaient causé tant de chaos, étaient sur le point d'être complètement neutralisés. Ce n'était qu'une question de temps. Les équipes de nocturnes et diurnes seraient alors démantelées et retrouvaient leur train-train quotidien habituel. Et ces instants volés au lever du jour, au profilement de la nuit... ces cafés partagés, ces conversations si précieuses... Tout cela risquait de disparaître aussi.
Et Shoto n'état pas sûr d'être prêt à y renoncer.
— ...mais tu avais raison, Shoto, l'épisode était incroyable ! Je n'ai pas vu venir ce retournement de situation. Tu crois qu'ils vont oser aller encore plus loin dans la prochaine saison ?
Izuku s'interrompit en remarquant l'absence de réponse. Il pencha la tête, ses cheveux ébouriffés tombant sur son front, et fronça les sourcils.
— Tu es sûr que ça va ?
Pris sur le fait, Shoto se redressa légèrement et chercha rapidement quoi répondre. Mais à quoi bon mentir ? Izuku le connaissait trop bien pour être dupe.
— Oui... Enfin, non, pas vraiment, avoua-t-il d'une voix calme, mais teintée d'hésitation.
Izuku posa son gobelet sur le bureau et se tourna complètement vers lui, le regard sérieux mais bienveillant.
— Qu'est-ce qui te tracasse ? osa-t-il demander.
Shoto inspira profondément, cherchant les bons mots. Mais les bons mots ne venaient jamais facilement pour lui. Alors, il décida d'être direct.
— Je pensais à ce qui va se passer après. Quand cette mission sera terminée.
— Après ? répéta Izuku, en clignant des yeux, surpris. Tu veux dire... quand on retournera dans nos agences respectives ?
Shoto hocha la tête en glissant un regard vers la fenêtre où le soleil continuait sa course au-dessus des toits de la ville.
— Oui. Quand on ne sera plus ici. Quand nos équipes ne travailleront plus ensemble.
— Eh bien, je suppose qu'on passera à autre chose, d'autres équipes, d'autres responsabilités... C'est comme ça, non ?
Shoto sentit son coeur s'emballer. Ce n'est pas la réponse à laquelle il s'attendait mais, surtout, est-ce qu'Izuku avait bien compris où il venait en venir ? Il tenta une seconde fois, un peu plus clair encore :
— Je... reprit-t-il. Je ne veux pas qu'on se perdre de vue à nouveau. Pas comme après le lycée. Qu'est-ce que tu comptes faire... pour nous ?
*
[De : Izuku Midoriya
À : Shoto Todoroki
Objet : Compte-rendu de la journée du 21/03
La journée a été éprouvante. Nous avons dû répondre à de nombreuses alertes concernant des menaces de bombes dans le secteur A, mais toutes se sont révélées être de faux signalements. Mes coéquipiers et moi avons passé la journée à surveiller des bâtiments sans qu'aucun incident ne se produise.
Je dois avouer que cela a été frustrant et mentalement épuisant. Cependant, le seul moment qui a illuminé ma journée a été notre café, alors que le soleil se couchait. C'est devenu une habitude que j'apprécie plus que tout. Ces instants me permettent de souffler, même pour quelques minutes, et je suis vraiment reconnaissant que tu prennes le temps de les partager avec moi.
Midoriya, Izuku.]
*
Le silence qui suivit semblait étirer le temps. Izuku ouvrit légèrement la bouche, mais aucun mot ne vint. Il comprenait maintenant ce que Shoto voulait dire, mais il ne savait pas encore quoi répondre.
Voyant l'hésitation d'Izuku, Shoto poursuivit, incapable de garder tout ce qu'il avait sur le cœur. Il se leva brusquement, contournant la table pour se placer juste devant lui. Il attrapa doucement, mais fermement, les poignets d'Izuku, les tenant comme s'il avait peur qu'il lui échappe.
— Izuku, je ne veux pas repartir en arrière, dit-il, sa voix basse, presque suppliante. Pas cette fois. Pendant cette mission, chaque mot que tu as glissé dans tes compte-rendus, chaque sourire que tu m'as adressé, chaque instant passé avec toi... tout ça m'a fait comprendre que tu comptes bien plus qu'un simple ami. Je... Je ne veux pas te perdre. Je ne veux pas te laisser partir.
Les yeux d'Izuku s'écarquillèrent, mais ce n'était pas de la peur qui s'y lisait. C'était autre chose, quelque chose de plus profond, de plus tendre. Il resta immobile un instant, observant Shoto comme s'il voyait une facette de lui qu'il n'avait jamais connue.
Puis, lentement, un sourire doux éclaira son visage. Il libéra ses poignets des mains de Shoto, mais ce n'était pas pour reculer. C'était pour lever une main et effleurer doucement les cheveux bicolores de Shoto, ses doigts glissant avec une délicatesse infinie.
— Shoto..., murmura Izuku, sa voix tremblant légèrement. Si c'est ce que tu veux, alors restons ensemble. Pour toujours.
Les mots résonnèrent dans l'air comme une promesse sacrée. Shoto sentit une chaleur l'envahir, une chaleur qui chassa toutes ses craintes et ses doutes. Il ferma les yeux un instant, savourant le contact des doigts d'Izuku contre ses cheveux, et laissa un soupir de soulagement s'échapper de ses lèvres.
Quand il rouvrit les yeux, Izuku était toujours là, son sourire aussi rassurant que le soleil qui montait doucement dans le ciel. Et à cet instant, Shoto sut qu'il n'avait plus à craindre l'avenir. Car, quoi qu'il arrive, Izuku serait là. À ses côtés. De l'aube jusqu'au crépuscule.
Dernier one-shot de ce recueil, chers lecteurs, et on terminera avec du Tododeku (qui a failli être un Seroroki, mais je voulais qu'Izuku apparaisse dans le recueil :>)
J'ai vraiment essayé de faire des histoires différentes pour chaque couple et, surtout, qu'on ressente chaque personnage ! Vous me direz si c'est réussi, de toute façon.
Je me suis beaucoup amusé, même si certains jours étaient plus difficiles à écrire (jours 9, 11 et 14, c'est vous dont je parle ! 🫵). Je n'ai pas voulu faire de doublons de personnages, aussi, afin de ne pas toujours avoir les mêmes personnes en tête d'affiche !
Bref, très bonnes Saint-Valentin à tous, célibataire ou en couple, de toute façon cette fête est l'excuse parfaite pour manger du chocolat !
Merci de m'avoir lu et à bientôt !
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