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5. Mon pauvre diamant !


Matin ensoleillé, qui eut cru que les mecs se laisseraient bercer par notre envie d'aller au centre commercial ? Certainement pas moi. Comme quoi, il y a pleins de choses que je ne sais pas d'eux. Pendant que les mecs ont été dans leur rayon boxers et compagnies, j'ai vitriné avec Nora.

Vitriné : vocabulaire inventé lors du défilé collection spécial printemps. Signifie le fait de fantasmer devant des vêtements.

Nora est plus du style flemmarde mais elle reste une jolie femme. Ce n'est un secret pour personne : si on était aussi riche que tous les américains réunis, on aurait les plus belles robes, les chaussures de nos rêves... girly attitud' !

Même mon budget est limité. Comme toujours quand on sort d'une boutique, je finis avec deux gros sacs ainsi qu'un petit qui contient du maquillage. Nora s'en sort avec un petit sac léger.

Toujours être plus rusée que les mecs.

— Tu devrais te mettre à la muscu, commencé-je en me rapprochant d'Aaron, t'es aussi mince qu'un os !

— Tu délires ? Je suis assez musclé comme ça. Je pourrais même te porter dix sacs de foins.

De foins ? Où va-t-il chercher ses idées ? Néanmoins, il a fait sa gaffe et je suis contente. Je lui tends mes quelques sacs en souriant.

— Prouve-le moi dans ce cas.

— Non, non. Je ne suis pas débile et je ne porterai pas tes affaires, ricane ce dernier.

— Parce que t'es mon ami alors je vais te dire la vérité (je me colle contre lui pour lui dire mon faux secret.) J'ai mal au dos. Il y a quelque temps, je me suis coincée le dos et je ne pouvais presque pas bouger.

Il se contente de me regarder. Il hésite. Il ne sait pas s'il doit me faire confiance ou bien passer son tour.

— C'était affreux ! Je me sentais vieille avant l'âge et j'avais même pris une baby-sitter. La honte totale !

Il soupire puis me prend mes sacs. Le pouvoir de persuasion est sacré ! À utiliser avec modération.

— C'est quand qu'on rencontre tes amies Crystal ? lance Nora qui marche devant nous.

— Ce soir ? On pourrait aller quelque part, proposé-je.

— Non ! Ce soir c'est le final de The Walking Dead ! On ne peut pas rater ça, râle Donald.

— Replay tu connais ?

— Twitter tu connais ? Je vais me faire spoiler.

— Allez mec ! Sors de ta bulle et viens avec nous, convainc mon frère.

Donald lui tape sur l'épaule chose que je prends comme une victoire. Mon frère est le type de mec qui ne fait pas grand chose pour avoir ce qu'il veut. Je lui ai toujours admiré cette qualité. Depuis petite, je l'ai toujours vu comme un modèle. Les gens le respectent et tout le monde parle avec lui. Je ne lui connais aucun ennemi.

Plus tard, nous arrivons à la maison et tout le monde sort de la voiture. Je descends la dernière en remarquant mon frère qui fixe Aaron avant de s'avancer vers lui.

— Qu'est-ce que tu fous avec les sacs de ma sœur ?

— Je... Elle a des problèmes de dos donc je lui porte, répond-il en haussant les épaules.

Et merde, mon plan ne marchera plus pour les prochaines fois. À moins que Donald soit aussi naïf et que mon frère ferme sa gueule ?

— Elle se fout de toi mec. Ma sœur n'a pas de problèmes de dos. Tu ne vois pas qu'elle se tient parfaitement droite ? rigole mon stupide frérot.

Je décide d'intervenir avant d'être accusée à tort.

— Il faut faire trois bonnes actions par jour ! Je pense à ta santé morale, mon chou, souris-je en passant à côté d'eux.

Au passage, je fais un clin d'œil et j'entre dans la maison.

Cette aprèm' j'aurais pensé que les mecs ainsi que Nora feraient quelque chose comme une autre petite sortie.

Mais je me suis trompée : Donald s'est endormi dans le hamac dehors tandis que Nora et mon frère sont tranquille chacun de leur côté. À croire que la sortie de ce matin les a lessivés ! Dans ma chambre, il n'y a rien d'intéressant à faire.

Je décide de parcourir la maison en espérant trouver une occupation ou tomber sur quelqu'un de divertissant. En vérité, je pense à Aaron. Il a le don de toujours être occupé. En traversant le couloir, je passe devant la chambre de mon frère et je comprends qu'il n'est pas seul. Nora est avec lui. Au départ, je ne voulais pas les espionner. Puis, en entendant leur conversation, je n'ai pas pu résister.

— Avant, je couchais avec Maxime tous les soirs. Une fois, on l'a fait dans l'ascenseur, chuchote si doucement Nora que je me demande si j'ai bien entendue.

— Ah ouais ? Je le connais ? demande Máel.

— Je sais pas. Il s'appelle Maxime.

— Il est roux ? Celui qui...

— Mais non, soupire la brune.

— Ah le grand blond avec une dent de travers ?

— Non et puis on s'en fiche !

— Mais non on s'en fiche pas ! j'ai besoin de mettre une tête sur l'ex de ma copine.

— T'es censé être jaloux...

— Pourquoi ? questionne mon frère.

Pauvre Nora. Quelques fois, je ne comprends pas ce qu'il se passe dans la tête de mon frangin. Mais je suis sûre qu'il le fait exprès et la taquine.

— Rien laisse.

— Mais si dit !

— Alors comme ça, on écoute au porte ? murmure quelqu'un à côté de mon oreille.

Je me redresse et crois les bras sur ma poitrine.

— Oh shit ! Tu m'as fait peur Aaron !

— Merci, dis que je fais peur aussi.

Je souris de toutes mes dents prête à lui dire mais il me stoppe en brandissant son index sur moi.

— Ne dis rien. Ton sourire me prouve le contraire, rigole ce dernier.

— Oh que non ! Je pense au contraire du contraire que tu viens de dire.

— Mon pauvre diamant, tu t'embrouilles pour rien, continue-t-il en me tournant le dos.

Je plaque mes mains sur mes joues par réflexe. C'est juste le retournement de situations. Me retrouver devant cette porte de chambre me fait passer pour une perverse... Il ne va tout de même pas croire ce qu'il a vu ?

— Hey Aaron ! l'appelé-je. Tu ne crois pas ce que j'étais en train de faire hein ?

Je le suis qui descend les escaliers.

— Je ne sais pas. Tu faisais quoi ?

— Je ne faisais rien, pigé ?

— On pourrait facilement croire des trucs tu sais ?

Petit con.

Au même moment, il se retourne comme s'il m'avait entendue.

Il sourit.

Crétin.

Je lui souris en retour mais je le pousse sur la dernière marche.

— Et attention, j'ai failli mourir par ta faute !

— Il faut regarder devant soi ! Pas derrière vers le joli mannequin qui habite avec toi, décris-je.

— Ouais on est tous au courant.

Je suis déçue ; il ne continue pas à riposter. Tant pis, je considère cela comme une victoire.


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