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Je sais que je ne fais généralement pas de note de l'auteur en haut de page, mais si vous le pouvez, écoutez cette musique en même temps de lire l'histoire. Bien que cela dépende de votre vitesse de lecture, je l'ai écrit de sorte à ce qu'elle soit en accord avec la musique (autant au niveau de l'ordre des passages que la longueur des paragraphes. Ce fut un long travail mais je suis réellement satisfaite du résultat, j'espère que ça rendra bien pour vous. (en principe, chaque paragraphe correspond à un "couplet" de la musique)

Le noir. Puis la lourde porte se relève et je sens une pression au creux de mes omoplates.

Le soleil m'éblouit après cette pénombre. En face de moi, vêtu de vêtements de lin, les yeux sombres et le visage dur, se trouve un homme, poignard à la main. Il est poussé en avant, et j'entends la porte se refermer.

Je m'avance, fière, en apparence en tout cas, jusqu'à être face à mon adversaire, à quelques mètres de lui.
Je relève le menton, porte ma main à ma hanche et fait glisser l'arme dont je suis dotée de son fourreau.

Une brûlure au bras me surprend, et je perçois l'estafilade de sang en même temps que son prochain coup.
Le premier cherchait à me déstabiliser, le second veut donc me faire vaciller, avant de me mettre au sol, d'en finir, mais il ne m'aura pas.
J'efface mes épaules pour éviter son poing armé, et essaie de profiter de son élan pour le tirer, le mettre à terre. 
Il ne cède pas moi non plus ne l'aurais pas, pas ainsi en tout cas.

Je plante mes yeux dans les siens. Je vois sur son visage une certaine gravité, il à conscience de chaque acte, il n'as pas le choix.
Je vois dans ses yeux une certaine surprise, teintée d'admiration: son adversaire est à sa taille. 
Mais aucun de nous ne flanchera devant l'autre.
Nous nous tournons autour, le public s'impatiente.
Yeux dans les yeux, fini de se jauger du regard: je me dois de me battre.
Mon corps se tend le siens aussi, d'un accord silencieux on s'écarte...

J'attaque, mon bras file dans l'air, vif comme un serpent.  Il riposte, je me jette, sur le côté, l'esquive à quelques millimètres près. J'enchaîne trois coups, de poignard, de coude et de pied. Qui n'atteignent autre que le vide.
Il tente de profiter de mon déséquilibre, d'un saut je m'éloigne, je virevolte autour de lui, inattaquable. Aucun n'arrive à porter de coup significatif, seules quelques estafilades rougeâtre rejoignirent la première, désagréables mais trop minimes pour être réellement un handicap.

Je souffle.

Je frappe, inlassablement, insaisissable, prends le dessus,  enfin.
J'enchaîne les coups, le touche, une longue entaille lui barre la côte.
Je vais y arriver, je vais survivre, je ne vais pas tomber, je ne vais pas succomber.

Une main de fer se referme autour de mon poignet,  m'immobilise je suis complètement bloquée, je tombe une main se referme autour de ma nuque, il va la briser, me tuer, je le sais. C'est fini, je vais mourir.

J'ouvre les yeux les plonge dans les siens. 
Son regard sombre sonde le mien. 
La pression s'affirme, il à gagné. 
Il est la dernière chose que je verrais.


Il me tire vers lui, relâche ma nuque et me serre contre lui, il ne m'as pas tuée. 
Je saisis sa main, sans dire un mot. Le public s'est tu, mais commence bientôt à nous huer; une chose est sûre: on ne vas pas s'entretuer.

Dans un mouvement irréfléchi,  je redresse le menton, l'attrape fermement, et commence à danser.
Dommage pour eux, il n'y aura pas de mort et de chaos: c'est la vie et l'harmonie qui règnera, du moins pour un court instant. Je suis là, vivante, et je me dresse avec effrontement devant ces barbares.

Un air de défi dans le regard, un sourire flottant sur les lèvres, nous dansons, nus pieds dans le sable, sachant que cet instant de grâce n'est qu'éphémère. Yeux dans les yeux, le monde autour de nous est flou. Nous tournoyons, dessinant une rosace dans le sable, le public est subjugué.
Fièrement campés sur nos jambe, dos droit et menton relevé, notre combat se poursuit sous une toute autre forme. Paume contre paume, sa main couvre mon omoplate, la mienne posée sur son épaule, couverts de sueur et de sang, emplis d'adrénaline et d'incrédulité.

Le temps est ralenti, et passe pourtant plus vite que jamais. Du coin de l'oeil, je vois le maître de cérémonie s'impatienter.
Mon partenaire, mon adversaire, peu importe qui il est, le voit aussi.on continue malgré tout de danser, virevolter comme jamais, dans les bras l'un de l'autre, seul rempart contre l'humanité.
Car nous resterons ensemble, contre vents et marées.

La garde déferle dans l'arène, nous encercle. Nous continuons de danser, d'ultimes pas pour les narguer.
Il me porte de ses bras puissants, je me sens voler, libre comme je ne l'ai jamais été, et ne le serait sûrement jamais. 
Un ultime salut, un regard enfiévré, les applaudissement du public si lointain dans mes pensées. Je ressors cette arme abhorrée, la maintient dans ma main comme si ma vie en dépendait, comme si nos vies en dépendait, et c'est la réalité.
Quatre homme armés s'approchent, mais ce n'est pas eux sur lequel mon regard est fixé. 

Nos mains se serrent, une ultime fois.

Car désormais,  morts ou vifs: c'est ensemble que nous ressortiront de cette Arène.

Écrire à partir d'une musique. 


En réalité, c'est un concept que j'ai déjà expérimenté, c'est même le thème de mon autre recueil, Stories, dans lequel j'ai donc aussi publier ce chapitre.  Mais je n'avais encore jamais écrit de cette manière. Je suis réellement curieuse de savoir si ça marche d'un point de vue vitesse de lecture/vitesse de la musique, mais j'espère réellement que ça rendra bien.

C'est tout, à demain!

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