#5 - Premiere Partie - Sanatorium
Précédemment dans 10 hours to survive.
Pendant que Tanya et Grant partait à la recherche de Heiden,, celui-ci se baladait sans grande envie dans les profondeurs souterraines des montagnes de BlackRiver Mountain. Sa route ne se fit pas sans soucis, il croisa un monstre qui vivait dans ces montagnes et qui était loin d'être seul. Il sorti des souterrains et retrouva ses amis. Grant et son côté inconscient et hautain lui coûta la vie en beau milieu des bois. Quant à Lucas, après avoir découvert le corps inconscient de sa petite amie, il suivit ce qui semblait être un homme.
Six. Heures avant L'aube
BlackRiver Mountain. Lucas. Janvier 2004. Deux heures du matin.
Lucas se cachait derrière des rochers, observant l'homme qu'il avait surpris dans l'usine après avoir découvert le corps de Naomy. Deux loups se trouvaient à coté de l'homme qui fumait une cigarette comme si de rien était. Le jeune homme se rapprocha, il voulait voir le visage de l'homme qui venait de les attaquer. Il se cacha derrière un muret sans faire de bruit, il ne voulait pas être repéré par les loups.
Le blond qui connaissait cette montagne n'avait jamais été au courant de l'existence de ce bâtiment. Il leva les yeux et vu une inscription indiquant " BlackRiver Sanatorium ". La porte d'entrée du sanatorium s'ouvrit et l'homme entra accompagné de ses loups. Lucas n'attendit pas bien longtemps pour se diriger vers la porte d'entrée, mais au moment d'entrée il pensa aux loups. Il se stoppa net dans son élan, il resta figé observant autour de lui, la paranoïa l'avait envoûté et il se méfiait de tout. Après quelques secondes, il se dit qu'il ne pouvait plus reculer maintenant et il pénétra dans l'établissement. Une fois à l'intérieur, il s'arrangea à faire le moins de bruit possible. Il prit le soin de refermer la porte tout doucement, afin de ne pas se faire repérer.
Un grand hall d'entrée se tenait devant lui. Normalement, un escalier se trouvait de chaque côté, mais les deux avaient été détruits, ce qui ne permettait pas d'accéder à l'étage d'ici. L'endroit était dans un sale état, comme si une lutte avait eu lieu. Lucas avança à tâtons et traversa l'entrée qui l'envoya directement dans un couloir. La gauche du couloir était bloquée. Plusieurs chaises, bureaux et armoires en bois étaient empilés les uns sur les autres. Le couloir de droite était long et celui qui se tenait face à lui menait sur une unique et grande porte.
Entendant du bruit de provenant de l'autre côté de cette pote, Lucas s'avança et passa son œil dans une ouverture. Il vit l'homme qu'il avait suivit pendant plus d'une demi heure dans la montagne. Il se tenait près d'un feu qu'il avait fait dans un grand baril pour se réchauffer. Non loin de lui se tenait un fusil munit d'une lunette. Le jeune homme essaya de voir le visage de cet homme, mais il n'y parvenait pas.
Après quelques courtes minutes d'observation, il tenta d'ouvrir la porte mais celle-ci était verrouillée. Il découvrit un boitier se tenant sur la droite de la porte, il s'agissait d'un système de sécurité à carte magnétique.
- Il faut que je trouve une carte, se dit-il.
Bloqué, il décida d'emprunter le seul côté du couloir encore praticable. Il avança doucement tout en restant à l'affût du moindre bruit. Il regardait partout et rapidement les bureaux qui longeaient le couloir mais tous avaient été retournés. Il s'arrêta au bureau principal, celui qui semblait être le bureau d'accueil. Le tableau qui aurait dû contenir toute les clés du bâtiment était vide, toutes les clés avait été prises, certainement par l'homme qui se trouvait dans la salle non loin de l'entrée.
Il se dirigea vers un lieu qu'il se qualifia lui même d'archive. Une pièce qui n'avait pas de mur, seuls des grillages fermaient l'endroit. A l'intérieur de celle-ci se trouvait des armoires en bois contenant des documents qui avait déjà été fouillés. Il entra à l'intérieur et prit le soin d'ouvrir chaque tiroir.
Malheureusement pour lui, le lieu avait été vidé dans sa totalité. Tous les tiroirs étaient vides, il n'y avait pas l'ombre d'une carte ou d'une clé. Il sortit de l'endroit et alla en direction des deux bureaux qui se tenaient autour de la place d'archive. Sur l'un des bureaux se trouvait une machette, Lucas la prit dans ses mains et fouilla de nouveau les tiroirs, encore et toujours rien.
La patience n'était pas le point fort de Lucas, la situation commença à l'énerver fortement. Il shoota dans un pot à crayon qui se trouvait au sol et entendit celui-ci chuter. Il se retourna et vit qu'une porte était ouverte. Il s'avança jusqu'à l'ouverture et observa l'endroit. Une cage d'escalier plus ou moins intacte s'y tenait. Les escaliers ne menaient que vers le bas, il descendit donc le plus discrètement possible.
Dès qu'il fut en bat, il comprit qu'il se trouvait juste en dessous de la salle qu'il cherchait à atteindre. Il voyait le reflet des flammes en haut des murs, et parfois l'ombre d'un loup en mouvement s'y montrait également. Il faisait attention où il mettait les pieds, le moindre bruit pourrait alerter l'animal et cela lui serait fatal.
Le lieu était effroyablement sombre, une odeur nauséabonde prenait le dessus. Du sang tâchait les murs et à en croire la couleur celui-ci ne datait pas d'hier. De nombreux corps jonchaient le sol, beaucoup d'entre eux étaient décapités.
Après un passage dans le couloir le plus sinistre que le jeune homme n'ait jamais vu, il arriva dans une pièce totalement éclairée. La lumière était faible et le néon clignotait parfois à plusieurs reprises. La salle était également couverte de sang, elle ressemblait à un bloc opératoire.
- C'est étonnant de voir ce genre de salle dans un Sanatorium. Ce lieu doit avoir des secrets bien sombres, pensa le jeune homme.
Il avança jusqu'à un mécanisme où reposait l'avant bras d'un des nombreux corps qui moisissaient dans le couloir. Le mécanisme balançait le bras de gauche à droite. L'articulation du poignet étant encore intacte, celle-ci gesticulait également avec un temps de retard. Curieux, il voulut attraper l'étiquette qui se trouvait autour du poignet, mais quand il la toucha, un piège semblable au piège à loup qu'on trouve en forêt se referma.
- AHHHHHHHHHH..
Un cri de douleur que le jeune homme voulut étouffer raisonna dans la pièce. Il n'avait pas été assez rapide et deux de ses doigts se retrouvèrent coincés dans le piège. De multiples injures sortirent de sa bouche tellement la douleur était forte. Tellement forte, qu'il avait l'impression qu'une main serrait son cœur, qu'il allait exploser. Il retenait son souffle pensant que la douleur allait s'évaporer. Une vague de chaleur immobilisa son corps tout entier, la puissance de la douleur lui fit quelque peu tourner de l'œil. De nombreuses gouttes de sueurs coulaient sur son front.
Il essaya à plusieurs reprises d'ouvrir le piège à l'aide de son autre main mais en vain. Le sang coulait et le blond ne sentait presque plus les bouts des deux doigts coincés.
Soudain, une idée lui vint à l'esprit. Elle était tordue, mais il ne pouvait pas rester ici prisonnier à cause de deux doigts coincés dans un piège. Il prit de sa main libre la machette qu'il avait accroché à son pantalon. Il serra son poing au niveau du manche, afin de bien tenir son arme.
- Courage Lucas, ce n'est que deux petits doigts.. Ça pourrait être pire...
Il prit une grande inspiration, relâcha son souffle et recommença plusieurs fois. Il resserrait son emprise sur la machette qui leva en l'air, mais il se dégonfla. Il reprit son action, hésitant et tremblant en l'attente d'une vague de courage.
Puis sans réfléchir, il mit un coup direct de machette au niveau de la deuxième phalange de ses doigts. Il bloqua sa respiration pour ne pas hurler tout en fermant les yeux, mais la douleur était telle qu'il rata un battement. Il eut l'impression que son cœur était arrivé à l'emplacement de ses doigts maintenant manquants. Il se laissa tombé au sol tout en maintenant sa main d'où le sang s'échappait vivement.
Il fouilla dans la poche arrière de son jean et prit un mouchoir qu'il avait toujours sur lui. Il n'était pas totalement propre, mais il devait couvrir l'endroit de l'incision pour ne pas créer une infection. Il sorti un flash qui se trouvait dans la poche intérieur de sa veste. Il ne restait qu'une petite goûte de bourbon âgé qu'il ne buvait que pour les grande occasion. Il imbiba le mouchoir d'alcool et joignit ses deux doigts qu'il enveloppa à l'intérieur. Le contact de l'alcool sur sa blessure était horrible au point qu'il grimaça, mais elle était avant tout protégée.
Quand il eut fini son bandage de fortune, il se releva puis continua sa route en alla dans la pièce qui se trouvait à côté. Il avait replié son bras et le tenait au niveau de son abdomen, comme si il avait eu le bras cassé. Cependant, le fait de tenir donc bras de cette façon rendait le sang moins actif dans cette partie du corps. S'il avait laissé son bras le long du corps, le sang aurait été bien plus actif et la douleur beaucoup moins supportable.
La pièce mitoyenne à celle où Lucas venait de perdre deux doigts était une morgue. Le jeune homme n'était plus à ça, un cadavre de plus ou de moins n'allait pas le dégoûter plus qu'il ne l'était. Tout les placards mortuaires étaient ouverts sauf deux. La curiosité étant un vilain défaut une fois encore, il se décida à les ouvrir. Le premier arrivait à hauteur de son bas ventre, il tourna la poignet et ouvrit la porte. Il agrippa le brancard qui se tenait à l'intérieur et tira dessus. Le mécanisme permettant de glisser le brancard était rouillé et rendait la manipulation plus difficile. Il tira de nouveau sur le brancard, plus fort cette fois et celui-ci sortit entièrement. A l'intérieur, un homme ou du moins, ce qu'il en restait, uniquement les jambes.
Un papier annonçant les circonstances et la cause du décès. Le papier était jauni avec le temps et l'écriture légèrement effacée, mais lisible.
Martin Carlwood, 38 ans, décédé le 14 Décembre 1978 à 22h10.
Retrouvé à quelques mètres de la porte d'entrée. A été décapité, seul le bas de son corps à été retrouvé dans une flaque de sang. Identification du corps grâce au papier d'identité se trouvant dans la poche arrière de son pantalon. Le haut du corps n'a jamais été retrouvé.
Lucas avala difficilement sa salive. Cet homme était mort dans d'affreuses souffrances, beaucoup trop de secrets dans ce lieu avait l'air d'avoir brisé la vie de beaucoup trop de gens. Le jeune homme se dirigea vers l'autre coffre mortuaire et procéda au même geste que le premier.
Edward Sharding, 58 ans, décédé le 12 janvier 1979.
Impossible de dire l'heure exacte du décès. Jour du décès fixé le 12 janvier suite à l'état de décomposition du corps, mais prise en conséquence de la période hivernal et du gèle qui à permit une conservation plus important.
D'après les informations d'un journal intime d'un autre pensionnaire. Se retrouvant seul et mourant de faim, son compagnon de chambre l'aurait mangé pendant son sommeil. Le corps du compagnon de chambre n'a jamais été retrouvé.
Une porte claqua et sortit le jeune homme de sa lecture. Choqué par ce qu'il venait de découvrir, il remit son esprit en place et voulu sortir de la pièce. Un seul nouveau problème le bloqua, la porte s'ouvrait elle aussi avec une carte. Il tapa de toute ses forces sur la porte par colère ce qui relança la douleur dans ses doigts sectionnés.
- Ah Putain, mais quel con !
Il s'insulta lui même tout en se mettant à genoux au sol tellement la douleur lui tapa en plein cœur. Quand la douleur se calma un peu, il ouvrit de nouveau les yeux. C'est à cet instant qu'il vit qu'une carte magnétique, qui se trouvait sous le bureau qui se tenait juste à côté de la porte. Il la ramassa et ouvrit la porte. Sans perdre une minute, il quitta la morgue et arriva enfin dans la pièce qu'il voulait. Une fois dans celle-ci, il n'y avait plus personne ou presque. A peine, il avança et les deux loups se présentèrent devant lui, grognant et montrant leurs crocs.
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Voici la première partie du chapitre cinq, donnez moi vos impressions. Hésitez pas à laisser un petit vote ou un simple commentaire sa fait toujours plaisir.
( Soucis de mise en page, je ne peux rien placer comme je veux désolée )
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