Chapitre 29
⚠️
Bonjour tout le monde ❤️ Je voulais déjà vous remercier pour votre soutien depuis le 04 avril lorsque j'ai posté le prologue et le premier chapitre du premier tome de mon histoire : « Ces mots dans ma tête - Ademo ou Tarik ». Je voulais aussi vous remercier pour vous 11 400 lectures et vos 1 000 votes. Je ne me rends toujours pas compte de ces chiffres pourtant si énormes. C'est comme si je vivais un rêve éveillé depuis plusieurs mois. Je n'aurais jamais cru atteindre cela. À la base, je ne le faisais que pour vous partager mon univers, mes idées, mes histoires. Je m'étais dit que si ça ne marcherait pas, cela n'aurait pas été très grave, même loin de là. Avec seulement 5 lecteurs j'aurais été heureuse. Mais voilà, vous êtes bien plus que 5. Je dois vous annoncer quelque chose à la fin du chapitre, mais avant je tenais à vous remercier. Maintenant parlons du chapitre. On arrive enfin à ce que vous attendiez tous (je pense) depuis longtemps : le lemon. Pour ceux qui ne savent ce qu'est un lemon, c'est une scène de sexe explicite. Je sais que mon histoire n'est pas dans la catégorie adulte. C'est voulu. Car je pense que pas mal de jeunes ayant 15 ans ou plus sont tout à fait matures pour comprendre, lire cela sans être choqués. Pour ceux que cela dégoûte, gêne, choque, je vous invite à ne pas lire ce chapitre, qui est au trois quart un lemon. Je suis responsable de ce que j'écris pas de ce que vous lisiez. Alors merci de ne pas lire ou signaler l'histoire si vous êtes sensibles à ce genre de chose. Je voulais aussi remercier ma correctrice pour ce chapitre : @MarianneLiguiere, l'auteure de « Aux noms des siens » ; ainsi que celle qui a relu mon lemon et y a ajouté son grain de sel pour qu'il soit parfait : @clemmrt, une des deux auteures de « Nos Démons » . Si vous avez 15 ans ou plus et que vous n'êtes pas choqués par ce contenu, je vous souhaite alors une bonne lecture.
Chapitre 29
-Leia-
Il ne restait déjà plus qu'un mois avant les vacances de février. Le temps passait à une vitesse folle. La deadline me rattrapait. L'ambiance de la classe m'empêchait de bien travailler. J'étais sous pression. Pourtant, je travaillais mieux à l'école. Mais ces derniers temps, je me réfugiais de plus en plus chez moi, malgré les nombreuses tentations. J'étais la reine des charbonneuses, mais j'avais la plus grande des flemmes. Ce poids m'empêchait de bien travailler. Cela m'angoissait, et sous le stress, je faisais souvent de la merde. Les jours courts dus à l'hiver, pourtant que j'affectionne tant, me rendaient morne. Je perdais de plus en plus ma motivation.
Mais c'était mon projet, mon rêve. Alors, non, je n'abandonnerais pas, je le refusais. Je me battais tous les jours. Je finirais ce putain de court-métrage !
Heureusement que ma famille, mes amis et les QLF étaient là. Depuis que j'avais rencontré Tarik, tout avait changé. J'avais enfin l'impression de ne plus être seule dans cette capitale pourtant si remplie. Tonia m'envoyait aussi des messages régulièrement. Son amitié était très précieuse à mes yeux. Malgré le fait qu'elle habite en banlieue, nous avions entrepris une correspondance. J'adorais les lettres, la papeterie, les mots. Je savais la puissance qu'ils ont. Je pensais que dans une autre vie, j'aurais aimé être auteure. Je continuais aussi de courir tous les dimanches avec Elizabeth. Avant les vacances, je dois passer quelques jours chez elle en banlieue avec ses parents. J'aime tellement aller chez elle, il y a des poules et un coq. Il y a aussi plein de chats. Ses parents ont un grand jardin. Leur maison est à côté d'un ranch. Mon dernier séjour chez elle avait été si apaisant, comme hors du temps.
Mes pensées partirent vers un autre sujet, le corps de Tarik. Je ne sais pas ce que j'avais depuis quelques jours, je ne pensais qu'à ça. Sûrement les hormones. Ma libido faisait n'importe quoi en ce moment. Alors, oui, je rêvais de lui, de son corps, de nous l'un contre l'autre. J'avais envie de sentir ses lèvres sur ma peau, ses grosses mains au creux de mes reins ou sur mes seins, sa langue le long de mon dos, son torse contre ma poitrine. Je voulais ressentir de nouveau la peau contre peau. J'avais envie que Tarik me fasse l'amour comme jamais. J'avais envie d'être spéciale.
Mes angoisses revenaient. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas goûté au plaisir de la chair. Serais-je à la hauteur ? J'avais peur de passer pour une étoile de mer.1 Je me rappelais qu'en soi je n'avais pas eu des tonnes de partenaires, mes insécurités en profitaient pour se réinstaller dans ma tête. Après, est-ce que le but était que je sois son meilleur coup ? Non. Mais je n'avais pas envie non plus d'être une parmi tant d'autres. En même temps, combien d'entre elles avaient été autorisées à prononcer son prénom ? Pas beaucoup, il me semblait. Il me faisait confiance. J'étais sa Bella, lui mi lionu. J'étais totalement piquée de ce lion. Il me rendait dingue. Je me rappelais de nos baisers enflammés sur mon clic-clac, et je me disais que ça irait bien. Tout était toujours si naturel entre nous, comme une évidence. Oui, c'était ça, une évidence.
Je recevais justement un message de mon lion.
-Tarik-
J'étais posé tranquille avec Nab' dans mon appart sur Paname. Je n'aimais pas trop venir ici. Pourtant, c'était ma fierté, un appartement luxueux en plein Paris, c'était la classe. Je me sentais comme Tony dans son palace. Il me manquait plus que ma Elvira. Je ne pensais qu'à elle en ce moment. Je n'étais vraiment qu'un gros canard. Mais Leia m'obsédait. J'avais envie de poser mes grosses mains sur ses courbes. Elle me faisait rêver. Son boule me rendait ouf. Je voulais lui susurrer des mots coquins au creux de son oreille. Venir déposer des baisers humides le long de son cou. Je voulais qu'elle griffe mon dos parce que je l'emmènerai dans les étoiles. Ses étoiles qu'elle aimait tant. Je la voulais maintenant vers moi. Mais j'avais peur de tout gâcher. Les mots, bizarrement, n'étaient pas faits pour moi. Je préférais les actes. Pourtant, dans mes sons, ces fameux mots sortaient facilement. Mais avec Bella, malgré le naturel qu'elle faisait ressortir de moi, je n'arrivais pas à être Tarik. J'ai peur de la blesser avec Ademo.
Ademo ou Tarik, telle était la question.
Je me confiais auprès de mon re-frè.
« - J'aimerais lui écrire des poèmes, mais je gâcherais tout avec un "j'te baise".
- Pas du tout.
- Vas-y, comment tu sais ça toi ?
- Elle me l'a dit. Elle n'attend qu'une chose : que vous passiez à l'action.
- Tu dis nimp'. M'offusquais-je.
- Bah, envoie-lui un message pour lui demander.
- T'es malade !
- Vas-y, au pire tu diras que c'est moi qui ai envoyé le message, car je suis qu'un hmar.
Il eut un sourire vicieux. Je sentais le plan foireux.
- Mieux, dis que c'est Nader. Rigola mon frangin.
- T'es un bâtard. Rigolais-je à mon tour. Mais t'es sûr en sah ?
- Vas-y ou je le fais. Dit-il tout en faisant genre qu'il allait prendre mon phone.
- Non, c'est bon laisse. »
Comment j'allais dire ça ? Je me sentais tel un ado puceau.
Wallah, 'fallait que je me reprenne ! Je suis Tarik Andrieu, pas n'importe qui ! Je suis AD ! Fallait que je porte mes couilles. Je la voulais Leia, oui ou non ?
La réponse se fit très vite dans ma tête. Oui, je voulais Bella contre moi. Je voulais me sentir en elle. Je voulais voir ses yeux quand elle partirait très loin quand elle sera au ciel. Je voulais entendre sa voix qui déraillera quand elle prendra du plaisir. Car oui, je ne voulais pas prendre Leia comme une vulgaire chienne juste pour me vider. Leia, je comprenais petit à petit que c'était sûrement une Athéna. Je voulais son bonheur. Elle le méritait. Je voulais qu'à mes côtés Leia se sente ienb. Qu'elle sente qu'elle peut se laisser aller.
Je voulais être avec elle, maintenant.
« - Ce soir, je veux venir te chercher. Qu'on aille boire un verre chez moi ou chez toi, comme tu préféreras. Je veux te faire l'amour comme tu ne l'as jamais vécu. »
-Leia-
Quand je reçus le message de Tarik, j'eus des frissons dans tout le corps. J'avais envie de ça comme jamais. Comment avait-il pu savoir que je mourrais d'envie de lui ? Je me sentais connectée à lui. J'avais envie de le sentir contre moi maintenant, pas ce soir. Ce serait bien trop long. Je voulais le sentir en moi. Je voulais sentir son odeur sur ma peau. J'avais besoin de sentir son souffle dans mon cou. Il me rendait dingue.
« - Viens me chercher maintenant. Attendre ce soir, c'est beaucoup trop long pour moi. »
- Nabil-
Tarik reçut une réponse assez rapidement. Et vu son regard, j'avais compris que je devais vite me casser. Je souriais comme un hmar. J'espérais qu'il passerait une nuit de rêve avec sa Bella. J'étais sincèrement heureux pour eux. Je me sentais tel un cupidon ayant réussi sa mission. Il avait intérêt à la faire kiffer.
J'eus un rictus de dégoût, je ne voulais pas visualiser mon re-frè au lit.
Tarik me poussa.
« - Oui, oui, j'y vais. Dis-je en rigolant. Protégez-vous bien. Je ne suis pas prêt d'être tonton moi. »
Ce qui eut le don d'agacer encore plus Tarik. En un rien de temps, je finis dehors sur son palier.
Bon.
-Leia-
Cela faisait dix minutes que j'attendais Tarik. Je trépignais. J'avais un peu peur. Pas de montrer mon corps, j'étais à l'aise avec ma nudité. Je rigolais visualisant mes parents m'engueulant, car je me trimbalais tout le temps à poil à la maison. Dès son message annonçant qu'il partait de chez lui, j'avais couru sous la douche, mis ma plus belle lingerie et m'étais recoiffée. Je me sentais magnifique. Je m'étais matée dans le miroir. J'étais heureuse de petit à petit m'accepter complètement.
Wow.
J'avais beau éviter d'avoir des pensées de groupies, c'était compliqué. J'allais coucher avec Ademo. J'étais abasourdie. J'eus un sourire vicieux. Je repensais à son fameux « Tu veux la bite d'Ademo ?! ». À l'époque non, mais aujourd'hui oui. C'était fou de me dire qu'en ce moment, je rigole de ça, alors que je me rappelais de moi en plein Paris au milieu de la nuit à pleurer comme une folle. Notre relation n'a pas des mieux commencée. Mais bon, il fallait bien un début à tout.
Je me perdais dans mes pensées. Quand je reçus un message de Tarik.
Il était là.
Je prenais mon sac avec mes essentiels si jamais je restais dormir là-bas, dont mon doudou. J'avais aussi pris le plus important : des préservatifs et du lubrifiant. Je n'avais ni envie de choper une saloperie ou de finir enceinte.
Je descendis limite en courant.
Oula. J'étais vraiment en manque ou ça se passait comment ?
Je rigolais, puis souriais. J'étais prête à vivre une fin de journée magique aux côtés de mi lionu.
-Tarik-
Quand Leia passa le pas de la porte avec son sourire, car elle était en train de rire, mon cœur s'arrêta le temps d'un instant. Leia était sublime. Elle portait la fameuse robe rouge de mon anniversaire. Elle avait remonté ses cheveux en une queue-de-cheval avec un beau chouchou noir. En vrai, je m'en battais les klawis de ces détails-là.2 Je savais juste que Leia me rendait complètement ouf. Elle avait mis un rouge à lèvre violet foncé qui me donnait envie de bouffer ses lèvres. Son regard était espiègle ce soir. J'aimais ça. J'avais déjà le barreau. C'était nimp'. Elle avait mis des talons noirs simples, ça la grandissait de ouf. Déjà que Leia n'était pas petite, elle faisait quasiment ma taille.
Mon regard se fit plus sombre quand Leia me regarda dans les yeux avec son sourire. Cette femme allait me faire clamser. Je ne comprenais pas l'effet qu'elle me faisait. C'était une gamine, pas de mon milieu, pas du même monde. C'était peut-être ça qui me fascinait, le fait qu'elle n'était absolument pas comme moi, mais j'avais l'impression qu'elle voyait dans mon âme, qu'elle me comprenait. J'avais peur de ce que je ressentais pour cette jeune femme. J'avais beau lui faire confiance aujourd'hui, ma méfiance, parfois, revenait au galop. J'avais peur de la blesser, d'être trop sauvage. J'avais envie d'être doux avec Bella, de peur de la briser. Mais Leia, ce n'est pas une poupée en porcelaine toute fragile, c'est une lionne. Je ne voulais pas la connaître en colère, cela devait être effrayant.
Leia s'installa à mes côtés, je me sentais puissant. J'allumais l'Audi, mettant la première, on partit en direction de mon appartement : le lieu du crime. Le voyage se fit plutôt silencieux. Parfois, Bella se tournait vers moi avec un sourire gêné mêlé d'excitation. Elle appréhendait autant que moi. Ce soir, je n'étais plus Ademo, j'étais le Tarik de treize ans qui allait perdre sa virginité avec une meuf de té-ci. J'étais dans le même état d'esprit. Wallah, elle me rendait faible et en même temps fort. Je ne comprenais pas. Avec elle, je ne me reconnaissais pas, mais en même temps est-ce que Leia ne mettait pas en lumière ma réelle personnalité ?
J'avais mis la radio. Quand Dybala de Maes passa, ma belle brune se mit à chanter et à danser en rythme. Je découvris sa voix sous un autre jour. Elle gérait de ouf. J'étais choqué. Ses cheveux bruns volaient dans l'habitacle de la go-va.3 Elle était hypnotisante. Mes yeux ne pouvaient la quitter. J'essayais de me reconcentrer pour ne pas provoquer un accident. Cette meuf était une sorcière. Je regardais la route bercé par sa voix. Le voyage passa très vite avec cette déesse à mes côtés.
-Leia-
Finalement, j'appréhendais beaucoup moins, je m'étais laissée aller au son de la musique. Le sourire sincère de Tarik aidait énormément. Je m'étais détendue, petit à petit, à ses côtés. Le naturel entre nous était revenu comme une évidence. N'ayant pas vu le temps passé, on arriva plutôt vite.
On était devant un immeuble chic de Paris. J'étais impressionnée. Je crois bien que je m'attendais à ce qu'il m'emmène aux Tarterêts. Mais après tout, ici aussi, c'était chez lui. Un vigile était devant assurant à la sécurité de l'immeuble et de leurs habitants. Tarik m'ouvrit la porte de la voiture, un voiturier vint prendre les clefs pour aller la garer au parking privé du bâtiment. J'hallucinais, n'étant pas habituée à ce genre de choses. Tarik me prit la main. Je fus encore plus troublée. Il le vit et me sourit, comme pour me rassurer. On entra à l'intérieur mon sac sur mon épaule. Il y avait un guichet avec un concierge sur le côté, en face d'énormes ascenseurs. Il avait la cinquantaine, le crâne dégarni, des yeux rieurs, bienveillants.
« - Bonsoir Monsieur Andrieu. Fit le concierge.
- Bonsoir André.
- Bonsoir Mademoiselle ? Me demanda-t-il.
- Paoli.
- Bonsoir Mademoiselle Paoli. Passez une très bonne soirée tous les deux.
- Merci André. » Remercia Tarik qui avait l'air plutôt proche de lui.
Ce concierge devait être quelqu'un de confiance. On s'engouffra dans l'un des ascenseurs. À peine seuls que Tarik me rapprocha de lui, pour ensuite me plaquer contre la paroi en métal glacée et m'embrasser comme un fou. Je soupirais de plaisir contre lui. Sa main passa le long de ma cuisse. J'avais des frissons dans tout le corps.
« - Hum... Tarik. »
Cela le fit sourire contre mon cou, qu'il attaquait de baisers. À l'entente du « dring » de l'ascenseur nous annonçant que nous étions arrivés, il s'éloigna de moi. Mais me reprit la main, qu'il avait lâché dans l'ascenseur, pour m'emmener jusqu'à son appartement.
Nous étions à l'intérieur. Je découvris un intérieur très moderne, épuré. Je n'y retrouvais pas beaucoup Tarik. Cela manquait d'effets personnels. Mes yeux brillèrent regardant la baie vitrée face à moi. Ce panorama était magnifique. J'hallucinais en voyant la Tour Eiffel. Ok. Il devait payer une blinde pour la vue. Nous ne venions pas du même monde. De la hess à la richesse. Moi, j'ai toujours été de la classe moyenne. Bien évidemment, je n'ai jamais manqué de rien, même si parfois, c'était dur d'accéder à des choses comme des études privées, que j'avais dû payer avec un prêt. Mais oui, nous étions diamétralement opposés.
Mon regard se perdit sur les murs de la pièce. Un poster de Scarface encadré me rassura. Je trouvais que Tarik n'était réellement dans son élément qu'aux Tarterêts. C'était chez lui là-bas, au zoo. J'essayais de taire les mots dans ma tête me reconcentrant sur cette future nuit de rêve. Je n'en aurais comme pas deux dans ma vie.
Tarik m'observait avec un énorme sourire trônant sur son visage. J'eus automatiquement les larmes aux yeux face à cette vision. C'était si rare de le voir avec cette expression.
« - Ça ne va pas ? Me demanda-t-il perturbé face à mes larmes.
- Si, c'est juste que te voir sourire, ça m'émeut. Avouais-je.
- Je ne savais pas que j'étais aussi éblouissant.
Ce qui eut le don de me faire rire. Cet homme et son ego d'Algérien, c'était quelque chose. J'appréciais tout particulièrement son humour sarcastique, même si parfois, j'avais du mal à saisir toutes ses blagues.
- Viens là. Me dit-il en ouvrant ses bras.
Je ne me fis pas prier et me laissai aller contre lui. Son corps était brûlant. Une vraie bouillotte ce mec. Dans Twilight, il aurait fait un parfait loup-garou. Il sentait bon comme à son habitude. J'aimais l'odeur de son parfum. Je ne saurais décrire la fragrance, mais ce n'était pas entêtant, juste assez fort pour laisser des traces sur mes draps ou la chemise que je lui piquerais dans le futur. J'étais très cliché et j'adorais ça.
Je blottissais ma tête au creux de son cou. Au bout d'un moment, je fus titillée de l'embrasser dans cette zone. Ce que je fis. Je n'étais pas du genre à me frustrer, donner des contraintes, loin de là. Je me mis alors même à lécher et à mordiller ce coin-là. J'entendis Tarik soupirer de plaisir. Je souris, fière de moi.
- Arrête, pas tout de suite. Je veux prendre mon temps avec toi.
- Et ce qu'il s'est passé dans l'ascenseur Monsieur Andrieu ?
Son regard devint noir d'un coup. Des frissons parcoururent mon dos.
- M'appelle pas comme ça, où je serais capable de te pendre tout de suite sur la table.
- Oh. Fis-je avec ma bouche en o.
Je m'éloignais de lui alors. Bien que j'en rêvais, j'étais d'accord avec lui. Prenons notre temps, nous avons toute la soirée devant nous, et même la nuit s'il le faut...
- Tu veux boire quelque chose ? Me demanda-t-il.
- Je ne sais pas, qu'est-ce que tu me proposes ?
- Un verre d'un bon rouge ?
- Avec grand plaisir. » Dis-je en souriant, le rouge étant l'un de mes vins préférés.
Il servit deux verres. Je le regardais malicieusement. Je fis le tour de l'îlot de sa cuisine me rapprochant dangereusement de lui. Il ne me vit pas, étant dos à lui. Je l'enfermai dans mes petits bras. Sa tête se tourna vers moi, son regard tombant dans le mien, ou dans mes seins...
-Tarik-
Cette femme allait me rendre ouf. Elle ne faisait que me surprendre et ça en permanence. Je l'embrassais avec une tendresse que je ne me reconnaissais pas.
Je lui passais son verre que j'avais préalablement rempli. Leia me remercia, puis repartit visitant l'appartement. Elle ne laissait aucun détail lui échapper. Ses pas finirent dans la chambre. Après avoir fait le tour de celle-ci, elle prit nos deux verres ienb entamés, qu'elle déposa au pied du lit. Cela allait sûrement, mal finir avec du verre brisé et des tissus tachés. Mais avant que je n'ai pu dire quoi que ce soit Leia tira sur mon t-shirt avec sa petite force et m'entraîna avec elle dans le lit. Je voyais très ienb où elle voulait en venir. Mon regard se fit bien plus pervers. J'avais envie d'elle comme jamais. Je voulais la faire mienne. J'étais au-dessus d'elle, je rapprochais dangereusement ma tête de la sienne. Mes cheveux, redevenant longs, caressaient son visage, la faisant rire. À chaque fois, mon cœur ratait un battement. Son rire pour m'en sortir.
Leia me sourit, comme pour dire qu'elle me faisait confiance. Ma main se perdit dans ses cheveux, puis descendit le long de sa joue. Elle se redressa pour combler l'espace entre nous. Je vivais dans un monde de douceur. J'étais quelqu'un d'autre ce soir. J'avais laissé Ademo à l'extérieur de la pièce.
Je lui faisais des caresses sur les bras, elle tremblait contre moi. L'ambiance de la pièce avait un côté plus qu'apaisant, nos deux âmes étaient comme dans une enveloppe où rien ne comptait, sauf peut-être le désir qui émanait de nos deux corps. Je me sentais fort.
À force, Leia en eut marre et elle retira sa robe. Lentement, elle la fit descendre le long de son corps, et rien que de la voir appliquer ses gestes lents et sensuels me mettait le barreau encore un peu plus. Elle n'avait pas mis de soutien-gorge. J'avais une vue totale sur sa belle et généreuse poitrine. Je prenais sur moi pour ne pas lui sauter directement dessus. Je regardais la femme que j'allais bientôt faire mienne, et je ne pus m'empêcher de me répéter qu'elle était magnifique. Ce soir, je la sentais forte et confiante sous mon regard. Elle avait des rondeurs un peu partout. Elle avait l'air moelleuse. J'adorais ça.
Je me posais à ses côtés et commençais à effleurer du bout de mes doigts sa peau, de son cou jusqu'à sa poitrine. Avec ce simple geste, son corps entier frissonna, ce qui me décrocha un sourire satisfait du coin de mes lèvres. C'était moi qui lui provoquais cette sensation, c'est sous mes doigts à moi et sous ceux de personne d'autre qu'elle tremblait. Je lui demandais régulièrement si elle était d'accord avec ça. Je ne voulais surtout pas la brusquer, lui faire du mal ou la forcer à quoi que ce soit. J'étais un connard, mais pas un foutu violeur.
Je pris dans mes grosses paumes ses seins qui me faisaient de l'œil depuis qu'elle avait retiré sa robe rouge. Je soupirais de bonheur. Ils étaient si doux, si gros. Je pris le temps de les embrasser. Son regard se fit profond dans le mien. Elle ondula contre mon entrejambe me faisant comprendre qu'il fallait que je passe aux choses sérieuses. Il ne fallait pas me le dire deux fois. Le plus doucement possible, j'enlevais sa culotte. Leia n'était pas rasée. Je crois que plus jeune j'aurais été dégoûté par cette vision. Mais avec l'âge, je préférais quand elles étaient comme ça. Ça faisait beaucoup plus femme. Je n'avais pas envie d'avoir l'impression de baiser des mineures. Les bails de pédophiles ce n'est pas mon que-tru.
La peur du rejet traversa ses yeux.
« - J'en ai rien à foutre. T'es très bien comme ça Bella. »
Je vis que ma phrase la rassura et l'excita. J'étais soulagé et elle aussi. Je me baissais pour atteindre ses lèvres. Je la sentais repartir dans le mood.4 Je ne voulais pas que Bella se sente mal à l'aise. Elle soupira de plaisir quand l'un de mes doigts trouva son clitoris, enfin, et commença à faire des mouvements dessus. C'était plus dur de le trouver que cela en avait l'air. Heureusement que ma lionne m'avait guidé dans son plaisir. J'accélérais tranquillement, Leia gémissait de plus en plus. Je me sentais tel un lion. Je souriais. J'avais un total contrôle sur son corps, sur le plaisir qu'elle était en train de prendre et tout ce que je voulais, c'est que ma lionne en prenne. J'accélérerais encore plus. Son corps, par réflexe, ferma ses jambes enfermant ma main, m'empêchant de bouger comme je voulais. C'était trop fort pour elle. Je ne me laissais pas faire. Je continuais mes mouvements, non sans lui avoir demandé avant son accord.
« - Han... Tarik
Son gémissement me rendit ouf. Je sentais une vague de chaleur envahir mon bas-ventre. J'avais le barreau comme jamais. De mon autre main, je serrais ses fesses.
- Oh, oui.
Wallah, j'allais vriller si elle continuait comme ça. Je commençais à mettre mes doigts en elle. Elle se tortillait comme jamais.
- Plus vite Tarik.
'Fallait pas me le dire deux fois. J'accélérais. Puis, elle fit un cri aigu, elle en pleura tellement l'émotion fut forte. Elle tremblait contre moi. Je n'étais pas peu fier de lui avoir fait prendre son pied. Je la laissais reprendre son souffle. Elle se cala contre moi. Je voyais sa magnifique poitrine se soulever à chacune de ses respirations.
Après, au bout d'un moment, elle se releva et me monta dessus. J'eus un tressaut dans tout le corps. Tout en me regardant dans les yeux, elle retira mon t-shirt.
- C'est bien mieux comme ça. »
Je rigolais. Cette femme me faisait délirer. Elle était folle.
Leia, ensuite, prit tout son temps pour me mater. Wallah, ça gonfla mon ego comme jamais. Elle eut un sourire en coin avant d'embrasser mon torse descendant de plus en plus dangereusement vers mon pantalon. Elle s'empressa d'enlever ma ceinture. Voyant qu'elle galérait, je l'enlevais moi-même. Après ceci, Leia me poussa avec sa petite force contre le lit à nouveau. Puis, elle m'embrassa de haut en bas, tantôt laissant des baisers humides, tantôt me léchant avec sa langue tout en me regardant. Je me faisais violence pour ne pas la prendre directement contre le mur.
Elle prit mon paquet en main à travers les tissus, me donnant des caresses. C'était presque une torture. Elle enleva mon caleçon, puis prit mon sexe en main et commençant à le branler, néanmoins sans avoir eu un regard de surprise face à mon pénis. Je souris, mon ego était au plus haut ce soir. Ma virilité se portait bien, je pensais.
À force de ses mouvements, je grognais. Je me sentais partir de plus en plus. Au bout d'un moment, elle en eut marre et monta à califourchon sur moi, faisant frotter son intimité contre ma verge tendue comme jamais. Elle se baissa jusqu'à mon oreille me chuchotant :
« - J'ai envie de toi, Tarik. »
Je ne dois pas la prendre tout de suite sur le sol. Je ne dois pas la prendre. Wallah.
Je vrillais.
Je ne suis jamais allé chercher aussi vite un préservatif. Ni mis aussi vite à vrai dire. Quand ce fut fait, elle se lécha les lèvres et me regarda satisfaite. Cette femme était vraiment une sorcière.
Leia remonta sur moi et prit mon sexe en main. Elle ondulait frottant mon gland contre son entrée me faisait perdre pied. Elle continuait sans s'arrêter, elle gémissait, je grognais, et même sans avoir eu à la pénétrer, on prenait déjà notre pied tous les deux. Mais ce n'était pas assez, il fallait que je rentre en elle, il fallait que je la sente autour de mon pénis. Au bout d'un moment, où nous en avions eu tous les deux marre, je pris ses fesses dans mes mains et la poussais contre moi. Je sentis me sentis rentré en elle. Je partais presque déjà. Wallah, si serrée... Je sentais la chair de Bella. Nous n'étions plus qu'un.
Cette nuit-là, je l'ai vraiment senti, cette union.
-Leia-
Je sentais Tarik en moi, si énorme... Je ne comprenais pas comment il avait pu rentrer en moi. Je soupirais de satisfaction en le sentant totalement. Je ne faisais qu'un avec Tarik.
Il commença à faire des va-et-vient en moi. Je gémissais de plaisir sous ses coups de reins divins. Au bout d'un moment, je voulais le sentir encore plus fort. Je m'ennuyais un peu dans cette position. Certes, je prenais du plaisir, mais pas autant que je le voudrais et le pourrais. J'aiguillais Tarik, et je pense que ça pourrait lui aussi beaucoup lui plaire, pensais-je avec un sourire carnassier sur le visage.
« - Tarik ?
- Oui ?
- Tu peux me prendre en levrette ?
Je vis son regard devenir encore plus sombre qu'il ne l'était déjà. Ma phrase l'avait fait complètement vriller. Il ne se fit pas prier. Je me retrouvais donc à quatre pattes avec Tarik me prenant comme jamais. J'en avais presque mal, tellement il était énorme. Je n'avais jamais connu ça. Ses mains sur mon cul me faisaient vriller, et ça, il l'avait complètement compris. Certes, ce n'était pas parfait. Mais c'était normal, nous nous ne connaissions pas le corps de l'autre par cœur. Mais cela ne serait tarder...
Quand Tarik chercha à toucher mon clitoris en plus de ce qu'il me procurait, j'ai hurlé de plaisir. Il voulait m'achever. Ok, c'était peut-être parfait. À ce moment-là, je n'avais plus de nom, de but, je n'étais plus personne, je n'étais que plaisir. De ma bouche ne sortait plus que des cris et des gémissements.
- C'est...trop...bon. Dis-je avec difficulté.
On finit en missionnaire, car j'avais besoin de le voir, de l'embrasser. Et aussi, nous avions besoin de reprendre nos souffles et d'une position moins sportive ? Je ressentais cette position, comme je ne l'avais jamais vécu avec un homme. Tarik soulevait mon corps avec une facilité impressionnante. Je voyais la sueur briller sur son torse saillant. Ses muscles, se contractant quand il me prenait, me faisaient perdre pied.
- Han... Han... Embrasse-moi. Le suppliais-je presque.
Tarik se baissa me donnant un baiser fougueux. J'avais l'impression de ressentir tous les sentiments qui le traversaient à ce moment précis.
Il était là, avec moi.
Nous vivions chaque seconde, intensément.
- Leia. Gémit-il.
Il grognait de plus en plus. Je sentais qu'il y était presque.
- Démontez-moi Monsieur Andrieu.
Là, je perdis Tarik. Il n'était plus lui-même. Ademo était revenu. Il me déboîta comme jamais. Mais une partie de Tarik était toujours là. Je le sentis bien que mon esprit ne fût plus vraiment conscient, je le sentis quand sa main vient s'entrelacer dans la mienne, quand ses lèvres effleuraient les miennes, quand il chuchotait mon prénom. Ses coups de reins me cassaient en mille morceaux. Je n'étais plus que gémissements. Je me sentis partir, je voyais les étoiles. Mon corps se contractant autour de Tarik, je le sentis à son tour se contracter en moi.
- Tarik !
Je jouissais la première, m'étant contracté autour de lui, provoquant son orgasme juste après. Car, oui, jouir en même temps était ultra rare. Je ne l'avais jamais expérimenté jusqu'à présent.
- Leia !
Il finit dans un gémissement peu viril qui finit de m'achever.
Tarik se retira de moi. Nous reprenions nos souffles petit à petit. Au bout de quelques minutes, il retira le préservatif pour aller le jeter. Je fonçais aux toilettes pour aller pisser, je n'avais pas trop envie d'avoir une cystite.
Quand je revenais dans la chambre, il m'attendait avec deux grands verres d'eau fraîche.
- Mon sauveur ! »
Je bus d'une traite le verre. Mi lionu se sortit une cigarette. L'odeur imprégna la pièce. J'ouvris la fenêtre malgré le froid vu la transpiration régnant dans la chambre. Puis, me réinstallais sur le lit, couché sur le dos. Je pouvais sentir son regard chatouiller mon dos. J'avais des frissons au niveau de mes reins. Je tirais sur sa clope parfois.
Ensuite, quand il l'éteignit dans le cendrier sur la table de chevet, on se coucha dans le lit. Très vite, ses bras vinrent m'entourer. Sa peau nue contre la mienne. Il me faisait de douces caresses sur mon ventre. Je m'endormis comme cela dans ses bras, apaisée.
Mais pour combien de temps encore ?
1 étoile de mer : terme ou insulte pour désigner une femme ne faisant rien au lit.
2 klawis : couilles, testicules en arabe
3 va-go : gova, voiture, automobile en argot
4 mood : état d'esprit, sentiment temporaire, atomosphère, humeur, ambiance
⚠️
Au début du chapitre, je vous remerciais pour votre soutien que ce soit ici ou sur Instagram. Vous avez toujours été adorables, constructifs, respectueux et compréhensifs. Je vous ai aussi parlé d'une annonce que je devais vous faire en fin de ce chapitre spécial lemon entre Tarik et Leia. Je dois malheureusement vous informer que je vais prendre une pause de plusieurs semaines sur la fiction. Je sais c'est triste, et ce se sera sûrement frustrant de ne pas avoir la suite la semaine prochaine. Mais j'ai eu un soucis avec mon pc portable qui m'handicape pas mal. J'ai aussi trouvé un travail alimentaire en attendant de trouver un travail dans mon domaine dans le futur (ce qui va me prendre du temps, temps que je n'aurais plus pour faire les illustrations ou écrire l'histoire. Du moins je n'en aurais plus autant qu'avant pour garder le même rythme de publication). J'arrive aussi au bout de mes chapitres d'avance, après celui que je viens de poster ce soir, je n'en ai plus aucun d'avance. J'aimerais donc au lieu de publier avec un rythme désordonné prendre le temps d'écrire énormément de chapitre d'avance, peut-être même finir la fiction. Et revenir ensuite avec un chapitre + son illustration comme d'habitude tous les vendredi soir à minuit. Ce n'est que temporaire et je ne pense pas que je prendrais énormément de temps, mais je ne préfère pas vous donner de date de retour, de peur de vous décevoir si jamais je ne reviens pas à cette date-là. Je voulais aussi vous rassurer je sais parfaitement comment va se finir l'histoire (en vérité j'ai déjà écris la fin du tome 1 pour savoir exactement où j'allais), j'ai pris le temps pour vous et pour moi de faire tout un tableau avec l'organisation, le contenu de chacun de mes chapitres qui suivront le chapitre 29, chapitre publié ce soir. J'espère que vous comprendrez. Sachez que je ne vous oublie pas, au contraire. Je suis très investie dans cette histoire. Je ne compte pas l'abandonner, loin de là. Je suis bien attachée à Leia. Je reviens vite promis. Merci encore pour votre soutien.
Saphira ❤️
J'espère que vous aurez aimé le chapitre 29
Les différents point de vue ?
La complicité entre Leia et Tarik ?
Le lemon ?
On se retrouve sur Instagram : saphirabluesharkwttpd
Merci pour votre soutien chaque semaine
❤️
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro