Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 17



Tout d'abord je tenais à vous remercier pour les 4k de lectures, ainsi que les 2k de commentaires. Si on m'avait dit il y a quelques mois que j'aurais autant de retour, je n'aurais pas cru la personne. Merci pour votre soutien qui me donne la force de continuer. Je vous prépare du lourd pour la suite 😉
Je vous aime fort
Camille 💜

P.S. Le passage après le supermarché je vous conseille d'écouter Chang, notamment le couplet de Nabil


Chapitre 17


-Leia-


Je m'étais retrouvée embarquée dans cette histoire si vite que je ne saurais vraiment pas expliquer le pourquoi du comment. Mais voilà, je me retrouvais au milieu d'un supermarché avec une bonne partie de la cité des Tarterêts dont les mamans et leurs enfants. Il y avait aussi tous les QLF avec moi, de Macha à DTF, MMZ en passant par Mess, Béné et tout le reste de la clique. Noël approchant, les garçons faisaient leur nouvelle tradition depuis qu'ils étaient devenus rappeurs : c'est-à-dire, remplir les cadis des mamas du quartier. Bien évidemment, ils ne célèbrent pas vraiment la naissance de Jésus, n'étant qu'un Prophète dans l'Islam. Malgré tout, Noël restait une fête peu importe la religion. Certes, cet événement était bien loin d'être aussi important que l'Aïd, mais cela restait un moment de partage. Je regardais, attendrie, Nabil, Lucas, Sabri a.k.a. Béné, ainsi que Nader qui couraient dans les rayons comme des dératés pour attraper le plus de jouets et de peluches en tout genre. Quant à Tarik, Mess, Karim, Samy, et tout, aidaient les mères à remplir leur cadis de nourriture. Tout le monde avançait à son rythme dans l'énorme magasin en rigolant, souriant. On pouvait dire que c'était un moment plus qu'agréable.

Nabil m'avait appelé pour leur donner un coup de main, alors j'aidais au mieux tout le monde. Au travers des rayons, je croisais Tarik plusieurs fois, malgré sa froideur habituelle, j'avais comme l'impression que quelque chose avait changée. Une certaine gêne nous avait parcourus quand nos regards s'étaient croisés plusieurs fois. Je manquai de trébucher, malgré mes uns mètres soixante-treize, en voulant prendre une boîte de conserve en hauteur. Tarik me rattrapa de justesse, cela me rappela la soirée trois jours plus tôt.


Cliché.


Puis en me tendant la nourriture que je voulais récupérer, il me dit :


« - Alors ça t'a plu cette petite fête entre QLF ?

- Oui, beaucoup. J'ai d'ailleurs remercié ton frère de l'invitation.

Il se rapprocha de moi et chuchota au creux de mon oreille, ce qui eut le don de me faire frissonner.

- T'étais hyper bonne dans ta robe noire.

Confuse et gênée par ce compliment un peu beauf, je rougissais, mais néanmoins cela me fit plaisir. Je lui répondis.

- Merci.

- Ça avance ton film ? T'avais dit que tu me montrais là où t'en étais ?

- Oui, ça avance comme on peut. Je reste un peu plus tard à l'école pour garder une certaine avance, mais c'est toujours compliqué. Je n'ai pas mon PC sur moi, mais j'ai deux trois décors sur mon téléphone si tu veux.

- Grave, vas-y, fais péter.

Je rougissais de nouveau face à son engouement.

- Tiens voilà, c'est la planète où se passe l'histoire.

On pouvait y voir une planète violette avec des chaînes montagneuses et océans, vu de l'espace. Elle était entourée d'une sorte de nuage ou de brume cosmique. Derrière elle, il y avait comme une étoile ou un soleil d'un rouge sanglant. Elle était immense, telle une supernova, mais avec la perspective elle paraissait plus petite que la planète violette. Elle brûlait. Le tout était entouré d'étoiles, de galaxies lointaines. J'avais signé en bas à droite : Leia Paoli.

- Wow. Grave, stylé Bella. Ça me fait penser à Dragon Ball.

Yes ! C'était justement mon intention !

- Merci. Je suis contente que ça te plaise. Dis-je souriante.

- Bon, j'y retourne. À plus tard Bella. »


J'avais beaucoup apprécié notre conversation. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi chaleureux au travers de cet échange. Je n'étais pas du tout habitué à ce Tarik-là. Arrivés aux caisses, Moha, Lazer, Karim, Samy, Tarik et Nabil sortirent leurs cartes bancaires pour payer l'entièreté des cadis de toutes les mamas qui nous avaient accompagnées. Elles étaient si heureuses. Je trouvais cette initiative incroyablement touchante. J'en avais les larmes aux yeux. Hypersensible, on ne se refait pas.


*


Quelques jours plus tard, j'avais eu envie de voir Tarik. Je ne l'avais pas recroisé depuis leur initiative au supermarché. Cela devait faire une semaine maintenant... J'avais ce besoin inexplicable de me rapprocher de lui. Bien sûr, une partie de moi doutait encore de mon pardon si précipité. J'étais beaucoup trop gentille et ça depuis toujours. Énormément de gens ne peuvent pas me voir en peinture à cause de ça.

J'avais envie de mettre les choses au clair avec Tarik. Nabil m'avait dit où je pouvais le trouver, alors je me dirigeais vers leur bâtiment. Je croisais les bicraveurs. Je les saluais de la main, avant de taper le code pour rentrer. Je montais les escaliers comptant aller directement sur le toit avant de toquer à leur appartement. Seulement en montant les marches, j'entendis des coups au loin. Je fus complètement surprise devant la vue de Nabil pleurant en train de frapper comme un dératé une porte. Je reconnus alors l'ancien appartement familial des Andrieu. Leur premier chez eux, celui avant qu'il déménage pour un plus grand à la naissance de Yanis leur demi-frère.

Prise par l'adrénaline, je courus jusqu'à lui pour le prendre dans mes bras.


« - Chuuuut, ça va aller. Je suis là maintenant.

Il se débattit d'abord. Puis se laissa finalement aller dans mes bras. On resta comme ça quelques minutes. Mais il se remit à se remuer de plus en plus fort.

- Je veux voir mon père putain !!! Hurla-t-il.

- Viens, on y va. » Dis-je en lui tendant ma main. 


Au début, il ne comprit pas, puis finit par prendre ma main. On se mit à marcher jusqu'à l'appartement des garçons, le deuxième des garçons. Celui qui avait vu grandir Yanis, jusqu'à ce qu'ils déménagent en Corse, laissant Tarik et Nabil adultes aux Tarterêts. Nabil ouvrit un sac, prit quelques affaires, son passeport, ainsi que ses clefs de voiture. Ensuite, nous partîmes en direction de mon appart. J'en profitais sur le chemin jusque chez moi pour prévenir mes parents que je partais avec un ami en voyage, et aussi pour reporter mes billets de train à lundi ou lieu de demain. Arrivés devant mon immeuble, on monta les marches. Je fis la même chose que lui plus tôt. Je sursautai en entendant la voix de Nabil brisant soudainement le silence dans mon appartement.


« - C'est mon baba. Je ne l'ai pas vu depuis qu'il s'est fait... Il se mit à sangloter. Depuis qu'il s'est fait tirer dessus. Il pleura plus fort.

Je caressais son bras, tout en chantonnant doucement une berceuse. Il se retourna et me prit dans ses bras.

Après ce moment de tendresse avec le plus jeune des frères Andrieu, on fila en direction de Charles de Gaulle. Sur place, Nabil prit deux places pour le prochain vol en direction d'Ajaccio. On passa la sécurité sans soucis, puis on se posa dans le lounge en attendant l'embarquement.1

« - Je ne sais pas ce que je ferais sans toi Leia ! Wallah, si on m'avait dit que tu prendrais autant de place dans notre vie.

- La faute à qui ? Dis-je en souriant.

- Bah, je suis ienb content de mon geste. Il s'arrêta un moment avant de reprendre. Ça te dérange si pendant le décollage, je te tiens la main ? J'ai peur.

- Non, t'inquiètes, c'est d'accunsentu.2 » Dis-je en rigolant ne le pensant pas si froussard.

* - Non, t'inquiète, c'est d'accord.


L'hôtesse de l'air annonça l'embarquement. On scanna nos billets et s'installa tranquillement à nos places dans l'avion. La main de Nabil dans la mienne. J'étais heureuse, je crois...

Je regardai Nabil à côté de moi.


Merci, à toi, pour avoir mis le numéro de Tarik dans mon téléphone, il y a déjà quelques semaines maintenant. Merci, car vous avez bouleversé ma vie, et dans le bon sens, je crois.


*


J'étais dans l'avion depuis une quinzaine de minutes maintenant. Une des hôtesses de l'air passa dans l'avion pour nous donner des petits biscuits et des boissons. Nabil prit du coca avec des biscuits sucrés, quant à moi, je pris du jus de tomate avec des biscuits salés. On en avait encore pour une bonne heure avant d'atterrir à Ajaccio. Je me perdais dans mes pensées. Les mots dans ma tête me ramenaient toujours à Tarik. Il me manquait d'une certaine façon.


« - Ton frère ne nous en voudra pas ? Lui demandais-je.

- Sûrement. Mais en même temps ça lui fera les pieds. En ce moment, il a vraiment un comportement de merde. Me répondit-il.

Je ne dis rien, pensive.

- Et puis peut-être que ça lui permettra de se rendre compte que tu lui manques. Ajoute-t-il avec un clin d'œil.

- T'es bête. Lui répondis-je en rigolant, pas du tout convaincue.

- Non, mais en vrai, ça pourrait peut-être le faire réfléchir Leia.

- Peut-être. InshAllah comme on dit. Dis-je en rigolant.

- Arrête avec ça, tu n'es même pas musulmane patate. Me dit-il en me donnant une pichenette sur la tête.

- Eeeeh ça fait mal ! Et je ne suis pas une patate ! M'indignais-je.

- Hein ?! T'as vu toute la place que tu prends avec tes belles formes !

- C'est pour ça que je suis une GROSSE patate très sexy. Rigolais-je. Non mais en vrai, j'espère. Car je dois t'avouer que Tarik, je l'aime bien, mais genre vraiment bien. C'est quelqu'un que j'estime énormément, malgré notre rencontre catastrophique. Eh oui, je lui en veux toujours un peu, mais j'ai toujours tout fait pour voir qui il était vraiment. Et je me suis piqué de l'homme que j'ai connu dans nos messages, pas du rappeur. Je prends tout le package moi ! Je signe ! Ajoutais-je pleine de passion.

- Wow ! Calme Bambina ! On n'est pas tout seuls dans cet avion, je te rappelle. Rigola-t-il. Mais bien sûr que je sais que tu l'aimes mon frère. 'Faudrait être aveugle pour ne rien voir. Et je sais très ienb que même si tu es TRÈS fan de nous, que tu n'es pas une vieille groupie de merde. Je suis d'ailleurs énormément touché que tu aies eu l'idée qu'on parte en Corse tous les deux voir ma famille. Ça compte énormément pour moi. Et aussi calme sur le « je signe », vous n'allez pas vous marier, t'sais ?

- Oui désolée. Dis-je gênée. Et c'est normal de t'accompagner. Je veux être là pour vous, dans les meilleurs moments, comme les pires. Et bien sûr que non, on ne va pas se marier, heureusement d'ailleurs, je ne suis pas prête. Dis-je en rigolant. Non, mais je voulais juste que tu saches que je prends tout ça très au sérieux. Vous êtes importants pour moi. Pas que parce que j'aime votre musique. Mais parce que je me suis vraiment attaché à vous en tant que personne.

- Mawn ! T'es trop mignonne Bambina. Viens là que je te fasse un boussah. » Me dit-il en essayant de m'embrasser la joue avec ses grosses lèvres baveuses.


Beurk.


Je souris en pensant aux nombres de filles qui rêveraient d'être à ma place. Mais le laissa quand même m'embrasser. Tout en m'essuyant la joue avec ma manche de sa bave.

J'étais vraiment heureuse.






1 lounge : Salon-bar à l'ambiance feutrée que l'on retrouve aussi dans les aéroports

2 d'accunsentu : c'est d'accord en corse.




Voilà le chapitre 17, j'espère qu'il vous aura plu.

Le passage au supermarché ?

Nabil qui craque ?

L'idée folle de Leia ?

Leur chamailleries dans l'avion ?

On se retrouve vendredi soir !

Ou sur insta saphirabluesharkwttpd

Bisous 💙

Saphira

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro