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Chapitre 14




Je voulais vous remercier pour les 3k 🙏🏼
Merci de tout le soutien et l'amour que vous me donnez 🥺
Je vous aime très fort 💜


Chapitre 14


- Leia-


Cela faisait un moment que je n'avais pas de nouvelles de Tarik. Je savais qu'il était énormément pris par la future tournée de Deux Frères, ainsi que le futur album qu'il travaillait au studio. Comme si ce n'était pas assez, il devait aussi préparer les collections 3 et 4 de quelafamille leur marque de vêtements. J'étais hyper touchée d'avoir été mise au courant en partie par les deux frères. Bien évidemment, je ne savais pas à quoi ressemblaient les vêtements. Mais j'avais eu des explications de comment étaient les pièces par Bilna. J'avoue que je n'accrochais pas à tout, mais bon ce n'était pas trop grave. Ça pouvait paraître cher, mais en même temps, c'est une marque de vêtements à part entière, différente de QLF Records. On ne parlait pas de merch.

Nabil refusait toujours que l'appelle par son prénom... En même temps, malgré cela, on n'était pas encore vraiment proche. Je pouvais comprendre, même si cela m'attristait.

Bref, depuis ce temps, je devais l'avouer, Tarik me manquait. Nos deux dernières rencontres s'étaient bien mieux passées que je ne l'aurais imaginé. Peut-être qu'au final lui avoir pardonné si vite n'aurait pas été une si mauvaise idée. Le fait de ne pas avoir vu Tarik depuis si longtemps commençait à m'embêter. Pourtant, j'aimais beaucoup ma solitude, mais parfois, elle était plus lourde que ce que je voudrais. De plus, j'avais énormément à faire avec mon film de fin d'année. Mais là, le temps se faisait long. J'en avais marre d'attendre, j'avais envie de provoquer le destin.

Alors, je pris le métro, puis le RER D en direction d'une éventuelle grosse connerie.


-Tarik-


J'étais dans le froid de décembre sur une chaise en bas du bat'. J'étais nostalgique de cette époque, quand je bicravais. Ok, c'était mieux de vivre de la sique-mu. Si j'étais honnête avec moi-même, j'avais toujours voulu faire du rap. Heureusement qu'il y avait le bif, car j'en avais marre de rapper. Puisque c'était pour mettre la famille à l'abri. Mais tout cela me manquait. On a réglé certains problèmes, mais d'autres sont venus avec l'argent. Plus le temps passait, plus j'avais l'impression de m'éloigner d'Allah. Je perdais la foi comme un minable, comme disait mon frère.

J'entendais des voix s'élever dans la cité. Je regardais d'où cela pouvait venir. Je vis un attroupement en bas d'un des bâtiments. J'comprenais aps trop ce qu'il se passait. Je décidai de me rapprocher pour voir. Je vis une jeune femme entourée de hmar qui s'excitaient de voir une go qui ne venait pas de la cité.1 Je fronçais les sourcils, reconnaissant la fille en question. Je courus et chopai l'un des gars par l'épaule.

« - Wow ! Vous faites quoi là ?!

- Bah, tu vois bien Tarik, on parle à la petite dame. Rigola l'un des types.

- Déjà, il y a pas de Tarik qui tienne pour oit, je suis Ademo, c'est tout. Et ensuite arrêtez avec elle, vous ne voyez aps que vous la saoulez ?!

- Wow, c'est bon, on ne faisait rien de mal.

- Je vous ai dit de la lâcher.

- Mais...

- Wallah ! Ta gueule ou je vais te faire manger le sol, c'est clair ?!

- Ok, Ademo, on voulait aps... 'Fin, tu vois...

- C'est aç, cassez-vous bande de hmar. Ça va ? Tu n'as rien ? » Demandais-je à la jeune femme qui n'était autre que Leia.


-Leia-


« - Ça va ? Tu n'as rien ? Me demanda Tarik.

- Oui, ça va t'inquiète. Lui répondis-je pas très convaincue.

- Mais qu'est-ce qui t'a pris de venir ici ?! T'es complètement jnounée ma parole ! »

Sans comprendre pourquoi je m'étais mise à pleurer sans pouvoir m'arrêter. En fait, si je savais, le fait que Tarik m'a crié dessus avait tout déclenché. C'était les cours, ainsi que la pression que je m'imposais tous les jours. Je voulais toujours faire plus, être la fille parfaite. Je me mettais toujours trop d'objectifs et souvent trop ambitieux. Du coup, je n'arrivais jamais à tous les tenir. Après, je me le reprochais. En plus de tout cela, cela faisait quelques semaines que l'anniversaire de la mort de ma grand-mère était passé. J'étais toujours fébrile à l'approche de cette date. J'étais si proche d'elle, ma belle et intelligente Christa. Mamie, si tu savais comment tu me manques tous les jours. Mammona, tu m'as laissé la terre entière, mais la terre sans toi, c'est petit.2

Pour en revenir sur l'école supérieure, il fallait dire qu'en ce moment en cours, ce n'était pas vraiment terrible. À part quelques potes que je m'étais fait sur Paris, je m'étais rendu compte que les ¾ de ma classe étaient des hypocrites... En même temps, j'avais été naïve de croire que je pourrais retrouver cette relation de famille avec cette classe ou même cet établissement. Mon lycée me manquait tellement... C'étaient les meilleures années de ma vie. Depuis que j'ai dix-huit ans, j'ai l'impression d'avoir ouvert la porte de l'enfer : le monde des adultes.

Quelle horreur.

Bien d'autres problèmes que je traversais actuellement passèrent dans mes pensées sans s'arrêter, comme ces mots dans ma tête...

Je voyais Tarik ne pas savoir comment réagir, ne s'attendant sûrement pas à ça. Je m'étais effondrée au sol, pleurant de tout mon soûl. J'étais tétanisée. Après quelque temps, il réagit enfin. Il me prit le bras et me tira vers lui. Je ne voyais rien avec mes larmes qui obstruaient ma vue. Je compris grâce au bruit et au peu de ce que je distinguais que l'on passait la porte d'un hall et que nous montions des escaliers. Je manquais de trébucher plusieurs fois.

Au bout d'un temps qui me semblait interminable, nous arrivions, enfin. Il jura, cherchant des clefs. Nous entrions dans un appartement. Il ferma derrière moi, puis me guida jusqu'à un canapé. Je me laissai tomber dedans. Mes sanglots s'étant presque éteints.

« - Maintenant qu'on est seuls et au calme, tu m'expliques ce qu'il y a ?

- Je... je... je...

- Quoi tu... tu... tu... ?

- J'en ai marre des gens, des hypocrites, des menteurs, des traîtres, des faux. Ça me rend folle, tu sais ? Je ne comprends pas comment on peut regarder quelqu'un dans les yeux et lui raconter des bobards comme ça. Je ne comprends pas comment on peut faire genre d'être proche avec quelqu'un, alors que tu n'en as rien à faire. Peut-être que c'est moi qui suis trop innocente, trop naïve, trop conne. Mais j'ai envie de croire que l'Homme a un bon fond. Aujourd'hui, je ne sais plus. L'être humain me dégoûte tellement parfois. C'est dans ce genre de moments que les paroles de ton frère résonne le plus en moi : « L'être humain a failli me dégoûter » ; « Parfois, j'voudrais sauver la terre. Parfois, j'voudrais la voir brûler ». Même moi, des fois, je me dégoûte. J'aimerais faire toujours mieux. Être toujours meilleure. Mais il me manque du temps. Ou peut-être que c'est une excuse. Je sais plus. Des fois, je voudrais retourner dans le temps et le mettre à profit pour mon présent et mon futur. Je me sens comme piégée. Je me sens condamnée à retomber toujours dans les mêmes cycles. Parfois, je crois même que je ne mérite pas le bonheur.

- J'peux que te comprendre là-dessus et te rejoindre. J'aurais même envie de te dire que les gens ne sont aps tous comme aç, mais malheureusement, c'est ienb plus le cas que ce que l'on ne pense. Je ne pense aps que tu sois conne, je pense surtout que t'es idéaliste. C'est beau de voir que t'essayes encore d'avoir foi en l'humanité. Par contre, je pense que tu te trouves trop d'excuses. Si tu le veux demain, tu peux changer ta vie de fond en comble. Il suffit de t'en donner les moyens. Regarde-nous, tu crois qu'on est arrivé àl comment ?

- Hum, tu as sûrement raison.

- Bien sûr que j'ai raison Bella.

- Tarik ?

- Hum. Par contre, c'est Ademo.

Outch.

Je venais de me prends un coup en pleine poitrine. Sa réponse mis un énorme froid entre nous. Une larme perla le long de mon visage. Moi qui pensais que nous nous étions rapprochés.

- Non, rien...

- Si, qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien, je me demandais si je pouvais rester dormir ici vu qu'il est tard et qu'il y a sûrement plus de métro. Mais je vais rentrer. Je rajoutais d'une toute petite voix. De toute façon, je n'avais même pas mon doudou.

- T'as raison. Et puis c'est mieux pour oit, ton anonymat. Faudrait aps que les gens de la cité apprennent que tu es venue chez oim. Tu pourrais avoir des soucis. Je ne voudrais pas aç. Je te ramène.

- Ok. »

Je pris mes affaires et me dirigeai vers l'entrée. Le voyage jusqu'à mon appartement se fit dans un silence de mort.

Alors Leia ? Tu es finalement si sûre d'avoir fait le bon choix ?





1 go : fille, femme, meuf en argot

2 mammona : mamie en corse




Voilà le chapitre 14, j'espère qu'il vous aura plu.

Leia qui fait une grosse « connerie » ?

Tarik qui s'énerve contre les gars de la cité ?

Leia qui craque après que les gars l'ai embêté ?

Tarik qui la « console » ?

Tarik qui met un froid dans la relation en lui demandant de l'appeler Ademo ?

On se retrouve vendredi soir !

Prenez soin de vous, je vous embrasse 🖤

Camille

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