Je ne m'attendais pas à ça...
Le soleil tappe dehors et je n'attend que de passer la porte du vestibule pour enfin cesser de dégouliner. J'ai passé l'après-midi dehors et mon chapeau n'a pas empêché mes cheveux de devenir brûlants sous les assauts du soleil‚ ni ma tête de bouillir. Je cours jusqu'à la porte que je tente d'ouvrir‚ bien entendu elle est fermée à double tour et je dois chercher mes clefs dans mon sac avant de l'ouvrir... Quand je réussis finalement à l'ouvrir‚ je pousse la porte et pénètre dans le vestibule noir de la maison.
Ce vestibule noir ne m'inquiète peu‚ la chaluer tellement écrasante de l'été nous oblige à maintenir les volets fermés à longueur de journée... Sans cela même la clime ne peut nous éviter de suffoquer.
Je prends une immense bouffée d'air frais‚ l'air léger soulage mes poumons‚ mes yeux se ferment un instant de bonheur‚ l'insistante lumière du jour à cessée de les agresser. Mon corps reprend une température normale et seul ma migraine reste. Mais je ne me fais pas de soucis‚ dans quelques instants ce ne sera qu'un lointain souvenir. Je vis de nouveau !
Je fais quelques pas dans le couloir‚ mes pieds nus raisonnent sur le carrelage froid. Il n'y a aucun bruit dans la maison hormis celui-ci‚ ce constat me fait l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Les battements de mon cœurs accélérant légérement tandis que l'adrénaline afglue dans mes veines. En temps normal ma maison est pleine de vie‚ ma mère regarde la télé‚ mes chiens aboient à s'en casser la voix‚ mon frère hurle devant son ordi. Il y a toujours du bruit‚ même au plein milieu de la nuit.
Mais là rien.
Pas de bruits humains‚ pas de bruits animaux‚ pas même le bruit des appareils ménagers.
Je pousse la porte à ma droite et pénétré dans la cuisine‚ plongée dans le noir je ne peux distinguer que les vagues formes des meubles‚ du frigo‚ qui pour une fois ne ronronne pas. Je retiens mon souffle et appuie sur le bouton commandant la lumière. Rien ne se passe. Mon cœur s'arrête pour repartir à toute vitesse.
Je sors de la pièce à reculons‚ lorsque j'atteint le couloir‚ le rythme de mon pas se calle sur celui de mon cœur et je commence à courir vers l'endroit où je serais toujours en sécurité : ma chambre. Je claque la porte derrière moi et le bruit résonne dans la maison vide.
Je suis effondrée sur le lit‚ mon corps secoués de battements incontrôlables. Il me faut un long moment pour le calmer‚ après quelques exercices de relaxations ma respiration redevient parfaitement normal et mon esprit est parfaitement clair.
Ma curiosité naturelle reprend le dessus et‚ armée d'une lampe torche je décide de repartir à l'exploration de ma maison. J'ouvre la porte tout doucement‚ priant pour qu'elle ne grince pas. Ma main est crispée autour de la lampe et j'essaie de me faire la plus légère possible. Je m'imagine en tant que marchombre‚ parfaitement silencieuse. À pas de marchombre je descend les escaliers et me dirige vers la porte du salon. Je pousse la porte le plus délicatement possible. Elle s'ouvre en grand et je suis complétement aveuglée.
Je ferme les yeux et recule d'un pas. Puis mes mains vont se plaquer sur mes oreilles lorsque la pire reprise de « Joyeux anniversaire » est entonnée à pleine voix par les personnes présentes. Je. Déteste. Les. Surprises ! Un peu émue malgrès moi j'entrouve les paupières et décollent les mains de mes oreilles histoire de faire plaisir aux gens qui m'entourent.
Ma famille et la totalité de mes amies sont alignés en rang d'oignon devant la baie vitrée chantant à en perdre la voix. Lorsque la dernière note‚ aussi fausse que les autres s'évapore dans l'air mes chiens poussent de joyeux aboiement pour clore la chanson.
« On a cru que jamais tu ne sortirais de ta chambre‚ s'exclame mon père.
- VOUS ÊTES CONTENT DE VOUS !? VOUS VUS RENDEZ COMPTE DE LA PEUR QUE J'AI EU ? LA MAISON EN APPARENCE VIDE ! PLUS D'ÉLECTRICITÉ ! AUCUN BRUIT ! JE SUIS CENSÉ RÉAGIR COMMENT ?
- Elle a eu peur‚ commente ma meilleure amie. »
J'examine trèssérieusement l'option du massacre pure et simple de toutes les choses vivantes dans cette pièce‚ mais un plan de vangeance diabolique se formant dans ma tête m'en dissuade.
Ma mère me fait signe de la suivre‚ je traverse donc la baie vitrée et me retrouve sur la terrasse. Une table est dressée sur le bords de la piscine‚ recouverte de bonbons et de gâteaux. Heureusement je ne suis pas grosse !
Tout le monde s'aligne une coupe de champagne à la main pour trinquer à mes 16 ans‚ seuls deux ou trois personnes n'en on pas ; préférant prendre des photos. Mon plan parfaitement rodé se met en place et je fonce sur les personnes alignés pour les jeter à l'eau. Tout le monde est dans la piscine à l'exception des personnes avec à la main un sacro-saint appareil photo.
Les têtes émergent de la piscine‚ certains rejettant un petit jet d'eau de leur bouche. Quand tout le monde a la tête sortie je les gratifié d'un très mature tirage de langue.
Tous essaient de sortir de l'eau en même temps dans une bousculade désordonnée. Certains grâce à l'échelle pendant que d'autres tentent de se hisser sur le bord.
« Bon les cadeaux maintenant !
- Elle est pas exigeante‚ grogne ma mère.
- Euuuh‚ commence une amie d'un air gêné‚ en fait on en a pas...
- On étais tous fauché‚ ajoute mon frère. »
Une frite de bain permet elle d'étrangler quelqu'un ? J'allais tester mon hypothèse quand ma mère prit la parole.
« En fait il est pas arrivé...
- Ok. »
Pas très contente mais décidé à profiter de la journée je tourne les pieds et me dirige vers chambre.
« Attend ! Fait pas la gueule !
- Je fais pas la gueule je vais me mettre en maillot ! »
Quand je suis dans ma chambre la sonette retentit‚ espérant l'arrivée de la surprise dévale les escalier. Quelqu'un a refermé la porte du salon derrière moi. Pour la seconde fois de la journée je pousse la porte avec une certaine appréhension. La baie vitrée est ouverte sur la terrasse où une seul personne se tient.
CE N'EST PAS POSSIBLE !
« Hello ! »
Nan... Ça ne peut pas être lui... Et pourtant rien n'est plus vrai‚ sur ma terasse tient mon idole‚ ses cheveux blonds illuminés par le soleil du soir‚ un magnifique sourire sur le visage.
« Thomas... ?
- Yes...
-SURPRISE‚ s'exclament mes amis et ma famille en sortant de partout. »
Je n'arrive juste pas à y croire... Mon cadeau d'anniversaire ? Thomas Brodie-Sangster.
« Comment, je bredouille.
- Un concours de gagné ! »
FIN
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Pour l'anniversaire de ma Papache83 que j'aime pas ❤
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