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XVII


   Quand je suis réveillée cette nuit, ce n'est pas par mes cris mais par ceux qui semblent être de Tom. Sans réfléchir je me précipite dans sa chambre. Sa couette a volé de l'autre côté du lit tant il s'agite. Je m'approche de lui et l'appelle en vain. Il ne m'entend pas. J'arrive finalement à immobiliser un de ses bras et le secoue par les épaules pour qu'il se réveille.

   Quand je parviens enfin à le sortir de sa torpeur il est complètement paniqué et se calme dès que son regard croise le mien. Ses yeux noirs prennent alors une teinte de soulagement. Après quelques secondes il pose un de ses bras sur son front. Je commence faiblement :

   - Tom ? Ça va ?

Voyant qu'il ne répond pas je continue :

   - Tu as besoin de quelque chose ? Je...

  Sans avoir le temps de finir ma phrase il passe ses deux bras autour de moi et me serre contre lui, me forçant à m'allonger à ses côtés. Sous la surprise je n'ose rien dire ni même bouger. Il se calme peu à peu et avec ma main je caresse ses cheveux, une sorte de geste rassurant. Il finit par articuler entre deux spasmes :

   - Ne pars pas Nina, ne me laisses pas...

   Avec mon pied j'amène la couverture jusqu'à ma main et la tire sur nous, puis me remets à lui caresser doucement les cheveux. Sa tête est plaquée contre mon cou et ses bras s'enroulent autour de mes côtes. Au bout de plusieurs minutes il se rendort à nouveau. Je défais ses bras de ma taille, remets une distance raisonnable entre nous et m'allonge en posant la tête sur l'oreiller juste en face de lui. Je le regarde quelques instants, essayant de faire le moins de bruits possibles en respirant pour ne pas le réveiller.

Il a l'air tellement vulnérable, et en même temps il est intimidant. J'ai l'impression que lui même ne sait pas vraiment qui il est et ce qu'il cherche. Mes objectifs sont précis, et pourtant j'ai cet intime conviction qu'il est aussi perdu dans sa vie que je le suis dans la mienne.

C'était un garçon qui n'était pas très proches de ses parents, qui n'avait que sa sœur. Même s'il me fait peur j'éprouve une sorte de réconfort auprès de lui, c'est indescriptible. J'ai l'impression que l'on est tout deux déchirés par des sentiments contraires, et qu'on ne sait pas où on va.

Mon dieu, je ne sais plus quoi faire... Je ne sais pas si je dois m'enfuir ou rester.



C'est la chaleur qui me fais me réveiller. Quand j'ouvre les yeux je dégouline de sueur. Je me rends compte que la couette est posé sur moi, je la pousse d'un coup de pied en pestant. Je m'assois sur le lit et passe mes mains sur mon visage, j'ai les yeux bouffis, je crois que j'ai encore dû passer une mauvaise nuit. Quand je regarde autour de moi je remarque qu'elle est là, dans le lit. Ses cheveux sont en bataille, elle à l'air de dormir profondément.

Je souris inconsciemment et repose sur elle la couverture avec le plus de douceur possible. Je me lève et sors sur ma terrasse prendre l'air en emportant mon briquet et mon paquet de cigarettes.

Sacrée merde ce truc, je pense au moment où je l'allume. Je tire dessus un grand coup et profite de la sensation addictive que me provoque la substance nocive qui court dans mes poumons. Quand j'expire un coup de vent vient balayer la fumée. Je ne fume pas souvent, mais de temps en temps ça me fait du bien.

J'admire devant moi, la ville qui semble briller encore plus intensément qu'hier. Elle est presque aussi brillante que le sourire de Léa, ou même celui de Nina. Je jette un coup d'oeil derrière moi, elle est toujours là, dans le lit, à dormir. Un rayon de lune se pose juste devant elle, c'est une vision qui frise la perfection et que je ne partagerai pour rien au monde.

J'ai l'impression que quelque chose d'autre que ma cigarette est en train de brûler et je ne sais pas si je dois m'enfuir ou rester.



Une main secouant légèrement mon épaule me sort de mon sommeil, quand j'ouvre finalement les yeux Tom me dis joyeusement :

   - Nina ! Nina debout j'ai une surprise !

Je mets quelques secondes avant de me relever à moitié et ouvre doucement mes yeux en disant :

   - De quoi ? Parle moins vite Tom, je ne comprends rien...

   - Nina ! J'ai une surprise !

Un peu plus réveillée et maître de mes pensées je lui redemande :

   - De quoi parles-tu ?

Sans répondre à ma question il dit :

   - Prends la valise dans ta chambre, mets tes affaires dedans.

Puis il court vers je ne sais où, me laissant avec mes questions. C'est à ce moment là que je me rends compte que je ne suis pas dans « ma » chambre. Qu'est ce que je fais ici ?

Le souvenirs d'hier soir me reviennent peu à peu en tête mais je préfère les ignorer pour le moment, je me fais des films, c'est n'importe quoi.

Je décide de suivre à la lettre ses instructions bien que je n'en comprenne pas le sens et vais dans ma chambre. Il fait encore nuit, je ne sais pas qu'elle heure il est. Tom a perdu la tête ?

Je fourre dans ma valise plusieurs sweats de toutes les couleurs et quelques jeans. Tom surgit à nouveau en me faisant sursauter, il attrape ma valise à peine fermée et l'emmène en courant. Je me lance à sa poursuite, qu'est-ce qu'il fabrique bon sang ?

Une fois en bas, il met une casquette sur ma tête et me dit :

   - Nous partons en vacances Nina !

Son visage est radieux, je ne l'ai jamais vu aussi souriant, on dirait un enfant à Disneyland. Qu'elle mouche l'a piqué ?

   - Ne t'en fais pas j'ai tout prévue.

Il pose ses mains sur mes joues et met son visage juste en face du mien, il est si près que j'arrive à sentir son dentifrice. Il sourit jusqu'aux oreilles ce qui a le don de faire naître en moi un sentiments des plus perturbants. Il court jusqu'à la porte, ma valise dans les mains et l'ouvre à la volée.

L'envie irrésistible de voir à nouveau l'extérieur guide mes pas jusque sur le perron, je suis dehors.

Tom mets la valise dans le coffre et fais le tour de la voiture pour m'inviter à entrer. Je décide de m'exécuter sans broncher. Je m'installe sur le siège et m'attache pendant qu'il monte du côté conducteur. En sortant de l'allée il me dit :

   - Dors encore un peu, on a deux bonnes heures de voyages.

Ça ressemble plus à un ordre qu'à un conseil mais je préfère ne rien dire, je ne comprends rien à ce qu'il fait, des vacances ? Je pose mon crane contre l'appuie-tête et regarde le paysage défiler par la fenêtre.

   Quand on arrive sur place j'observe le paysage complètement abasourdie, je n'avais jamais vu de la neige. Quand Tom sort de la voiture, je n'ose pas poser le pied par terre, c'est tellement blanc et éclatant, je ne veux pas abimer ce paysage. La neige m'éblouit tant elle est claire, un petit coup de vent frais me ramène à la réalité de la montagne. Tom se poste juste devant moi avec ce doux sourire, maintenant devenue une habitude pour lui, collé sur son visage. Il me tend la main, et je pose timidement le pied par terre. Sous l'effet de mon poids la neige s'écrase dans un petit bruits grésillant qui me surprends, c'est une drôle de sensation. J'avance doucement un pas après l'autre et commence à m'habituer à ces grésillements. À côté de moi je sens Tom qui se retient de rire, c'est vrai que j'ai l'air idiote mais je n'ai jamais marché dans la neige. Je lève finalement les yeux.

Je suis ébahie. Devant moi se trouve un immense chalet en bois, son toit est couvert de neige, la porte d'entrée est en bois massif et très grande.

   Tom l'ouvre et m'invite à entrer, il allume les lumières et je suis à nouveau impressionnée. La maison qui avait déjà l'air très grande, le paraît encore plus de l'intérieur. Je suis dans une salle à manger plus grande que la cantine du lycée. Contre les murs sont posés plusieurs étagères en bois, pleines à craqués de livres. Au plafond, un grand lustre trône fièrement juste au dessus de l'interminable table présente de la salle. Juste à droite de la table se trouve deux grand canapés blancs autour d'une table basse en verre, elle même posée sur un grand tapis blanc imitation fourrure. Pour sublimer la pièce les grandes baies vitrées laissent entrer une lumière étincelante et donne une vue imprenable sur l'horizon fait de montagnes et de lacs gelés.

C'est un véritable palace ! Je me doutais que Tom vivait bien, mais pas à ce point là.

    Tom allume immédiatement le chauffage et nous sort des plaids pour nous réchauffer en attendant. Quand j'enlève mes chaussures je remarque que le sol est légèrement chaud, je n'aime pas la chaleur normalement mais celle ci est agréable. Tom met du bois dans la cheminée pendant que je m'allonge sur le canapé en face des baies vitrées. Cette vue est vraiment incroyable, la neige est si belle, si blanche, elle a l'air si douce. Pas une trace de vie humaine à l'horizon, c'est la beauté de la nature dans le confort de la vie humaine.

Je ramène mes jambes près de mon corps pour me réchauffer, comme j'ai l'habitude de le faire et fourre mon nez dans la couverture ne laissant dépasser que mes yeux.

Pour la première fois de ma vie je sens la chaleur, et j'ai l'impression d'être sur un petit nuage tant tout autour de moi paraît être un doux rêve.


Calypso

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