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I/ Culture et gestion
des entreprises
Une discipline qui :
• étudie le comportement des personnes au sein
d’organisations situées dans toutes les parties du monde.
• a pour rôle de former les personnes à travailler au sein
d’organisations dont le personnel, les fournisseurs et la
clientèle sont de diverses cultures.
• décrit le comportement organisationnel observé à
l’intérieur des pays et des cultures.
• compare le comportement organisationnel d’un pays à
l’autre et d’une culture à l’autre.
• cherche à comprendre et à améliorer l’interaction entre
travailleurs, clients, fournisseurs et partenaires issus de
différents pays et culture.
Gestion interculturelle : qu’est-ce ?
Une définition de la culture
• Ensemble de modèles les uns explicites, les
autres implicites qui décrit le comportement
passé ou détermine le comportement à venir
• Ce que l’individu acquiert et transmet par le biais
de symboles.
• Ce qui constitue la marque distinctive d’un groupe
humain, y compris les objets ouvrés par lesquels
ce groupe s’exprime.
• Le noyau essentiel de la culture est composé de :
– idées traditionnelles (transmises
historiquement puis sélectionnées)
– valeurs qui y sont attachées
• Fruit de l’interaction complexe entre :
– les valeurs
– les attitudes de ses membres
– les comportements
Orientation culturelle d’une société
Valeurs
Culture
Attitudes
Comportements
• Valeurs : ce qui est explicitement ou
implicitement désirable pour un individu
ou pour un groupe ; ce qui influence le
choix qu’on fait parmi les modes, les
moyens et les objectifs d’action.
• Exemple de valeur :
- gestionnaires latino-américains et
importance de la famille
vs.
- gestionnaires nord-américains et les
réalisations de l’individu
Que sont les valeurs ?
• Attitudes : construction de l’esprit
exprimant des valeurs et qui dispose
quelqu’un à agir ou à réagir d’une certaine
façon face à quelque chose.
Exemple d’attitude :
- Attitude positive ou négative à l’égard
des odeurs douces ou des odeurs
évoquant l’efficacité ou la propreté.
Que sont les attitudes ?
• Comportements : toute forme d’action
humaine
• Le comportement des peuples se définit
par leur culture.
Exemple : la distance entre les individus
- habitants du Proche-Orient ++++
- Latinos-américains +++
- Nord-américains ++
- Japonais +
Que sont les comportements ?
Il y a diversité entre les cultures et au sein
d’une culture donnée.
Au sein d’une société, la norme est l’ensemble
des valeurs, des attitudes et des comportements
les plus répandus et les plus généralement admis
(mais pas par tous les membres, ni en tout
temps)
Les valeurs personnelles influencent les
stratégies des organisations.
Les valeurs que privilégient les
gestionnaires d’une entreprise influencent
au sein de celle-ci les comportements.
Diversité culturelle
• 6 dimensions de l’orientation culturelle d’une
société (Kluckohn et Strodtbeck) :
– Qualités individuelles : qui suis-je ?
– Relation avec la nature et avec le monde : quelle
vision ai-je du monde ?
– Relation avec les autres membres : quelles sont
mes relations avec les autres ?
– Activité principale : qu’est-ce que je fais ?
– Orientation spatiale : comment est-ce que
j’utilise l’espace ?
– Orientation temporelle : comment est-ce que
j’utilise le temps ?
Différences culturelles
Dimensions de l’orientation culturelle
L’espace Privé Privé et public Public
Le temps L’avenir Le présent Le passé
L’activité Agir, faire Se maîtriser Être
humaine
Groupes
structurées
hiérarchiquem
ent
Groupes
étendus
horizontaleme
nt
Les relations Individus
humaines
Le monde et la Domination Harmonie Soumission
nature
Mauvais
Non perfectible
Bon Bon et mauvais
Perfectible
L’être humain
Orientations culturelles
Perceptions
de …
• Chaque orientation reflète une valeur
particulière, qui détermine certains
comportements et certaines attitudes.
Dimensions de l’orientation culturelle
Domination de la
nature
Can do : Nord-américaine
« Je le peux »
Harmonie avec la
nature et
soumission à Dieu
Musulmane et
arabe
Inch’Allah :
« Si Dieu le veut »
Soumission à la
nature
Ayorama : Inuit (Canada)
« On n’y peut rien »
Signification
culturelle
Dicton Culture
• Un synonyme ?
Esprit de clocher
• Il y a entre les cultures des différences
nombreuses et considérables.
• Nos façons de penser, sentir et agir sont
profondément influencées par notre
héritage culturel.
• Pendant longtemps, on a pensé que :
– les organisations et les entreprises
échappaient à toute influence culturelle
– elles n’étaient déterminées que par les tâches
à accomplir et par la technologie utilisée
• La culture influence profondément notre
comportement au sein d’une organisation.
Conclusion I
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• Où vous situez-vous dans le tableau des 6
orientations culturelles ?
• Décrire la culture de votre pays en
fonction des 6 orientations culturelles.
• En quoi votre culture manifeste-t-elle un
esprit de clocher ? Fournir des exemples
concrets que vous avez réellement
observés.
II/ Influence des
différences culturelles
sur la vie des
organisations
• Selon le pays (et au sein d’un même pays) on vit,
on se vêt différemment, on mange des mets
différents et on ne célèbre pas les mêmes fêtes.
• Ces différences influencent-elles notre façon de
travailler ?
• D’une culture à l’autre, les gens organisent-ils
leurs entreprises selon le même modèle ?
• Les gèrent-ils de la même façon ?
• Ont-ils les mêmes techniques de travail ?
Introduction
• En quoi le comportement dans l’entreprise variet-
il d’une culture à une autre ?
• Il y a des différences d’ordre culturel dans les
valeurs que professent les gens, dans leurs
attitudes et dans leurs comportements.
• Les attitudes et les convictions agissent comme
autant de filtres à travers lesquels on perçoit
les situations au travail.
Comportement au travail selon la culture
Les filtres de notre perception du monde
Comportement au travail selon la culture
Valeurs,
convictions et
attitudes de la
direction
Comportement du
gestionnaire
Comportement des
employés ou des
subordonnés
RENFORCEMENT
Conviction du
gestionnaire :
impossible de
faire confiance
aux employés
Comportement du
gestionnaire :
Met en place des
contrôles rigoureux
Comportement des
employés : agissent de
façon irresponsable et
tirent leur épingle du jeu.
RENFORCEMENT
McGregor, 1960 : The Human Side of Enterprise
• Etude sur la philosophie et le comportement de
gestionnaires dans plusieurs pays :
“Le principal but d’une structure hiérarchique est
de montrer à tout le monde
qui a autorité sur qui.”
Éventail des styles de gestion
18 24 38 38 45 50 52 86
Indoné
sie
Pays- France Italie Japon
Bas
Allemag UK
ne
USA
% d’accord avec cette proposition, selon les pays
André Laurent, 1983 : The Cultural Diversity of Western Conceptions of Management
• Etude sur la philosophie et le comportement de
gestionnaires dans plusieurs pays :
“L’efficacité des relations de travail exige souvent
qu’on court-circuite la ligne hiérarchique.”
Éventail des styles de gestion
22 31 32 39 42 46 75
Pays- France Allemagne Italie
Bas
Suède UK USA
% de désaccord avec cette proposition, selon les pays
André Laurent, 1983 : The Cultural Diversity of Western Conceptions of Management
• Etude sur la philosophie et le comportement de
gestionnaires dans plusieurs pays :
“Le gestionnaire doit pouvoir apporter des réponses
précises à la plupart des questions que ses
subordonnés puissent poser au sujet de leur
travail.”
Éventail des styles de gestion
10 17 18 27 53 66 78
Pays- USA UK France Italie Japon
Bas
Suède
% d’accord avec cette proposition, selon les pays
André Laurent, 1983 : The Cultural Diversity of Western Conceptions of Management
• Qui a tort ? Qui a raison ?
• Ni les uns, ni les autres.
• Ils sont différents, tout simplement.
• Les problèmes se posent quand des gestionnaires
issus d’une certaine culture entrent en interaction
avec des gestionnaires et des employés issus
d’une autre culture.
• L’origine culturelle des gestionnaires
conditionnent l’idée qu’ils se font du « bon
gestionnaire ».
• D’une façon générale, l’origine culturelle du
gestionnaire détermine dans quelle mesure celuici
envisage l’entreprise comme un système
politique plus ou moins autoritaire, chargé de
définir les rôles et de régler les rapports
hiérarchiques.
Éventail des styles de gestion
• Geert Hofstede, chercheur néerlandais
• Idée principale : l’origine culturelle explique un
plus grand nombre de différences que ne le font
le niveau hiérarchique, la profession, l’âge, le
sexe ou l’origine raciale.
• 4 dimensions de la différence :
– Individualisme / collectivisme
– Distance par rapport au pouvoir
– Élimination de l’incertitude
– Masculinité / féminité
Dimensions de la différence
• Société individualiste :
– les gens se définissent d’abord comme
individus
– la structure sociale est plutôt lâche
– chacun est censé prendre soin de soi et de sa
famille immédiate
• Société collectiviste :
– les gens distinguent nettement entre le groupe
auquel ils appartiennent (famille, clan,
organisation, entreprise) et les autres groupes.
– la structure sociale est plutôt rigoureuse
– on attend de chaque sous-groupe qu’il
s’occupe de ses membres et leur apporte
protection et sécurité en échange de leur
loyauté
Individualisme / collectivisme
• Culture collectiviste :
– la volonté du groupe doit régler les croyances et le
comportement des membres
– l’individu cherche avant tout à s’adapter
harmonieusement au groupe et à sauver les
apparences
– pression sociale extérieure, comme la honte
– quiconque s’est imprégné d’une culture collectiviste
accepte que d’autres groupes professent d’autres
valeurs
• Culture individualiste :
– autodétermination des individus
– l’individu met plutôt l’accent sur sa propre dignité
– pression plus intérieure, comme la culpabilité
– quiconque a grandi dans une culture individualiste
est porté à croire à l’existence de valeurs
universelles que tous devraient partager
Individualisme / collectivisme
• Quel compromis entre la liberté de l’individu
et la protection du groupe ?
– dois-je agir dans mon propre intérêt ou dans
l’intérêt du groupe ?
– dois-je m’occuper de moi seul, ou le groupe
s’occupera-t-il de moi ?
– le patron m’embauchera-t-il en raison de ma
formation et de ma compétence ou en raison
de mes origines familiales ou sociales ?
– qu’est-ce qui détermine mon ascension au sein
de l’entreprise : mon rendement ou mon
ancienneté ?
– en cas de récession, l’entreprise devrait-elle
licencier les employés les moins productifs ou
réduire tous les salaires ?
Individualisme / collectivisme
• Dans quelle mesure, au sein de l’entreprise, les
membres les plus faibles acceptent l’inégale
distribution du pouvoir ?
• Le patron a-t-il toujours raison du seul fait qu’il
est le patron ?
Si oui = grande distance entre l’employé et le
détenteur du pouvoir
• A-t-il raison seulement quand il a la bonne
réponse à une question ?
Si oui = une moindre distance par rapport au pouvoir
Distance par rapport au pouvoir
• Dans quelle mesure, au sein de la société ou
d’une entreprise, les membres se sentent
menacés par les situations ambiguës, et
favorisent tout ce qui peut les éviter :
– Stabilité dans le cheminement de carrière
– Rigidité dans les règles de comportement
– Bannissement des idées et comportements dits
anormaux
– Reconnaissance de vérités absolues
– Priorité accordée à l’expérience
• Cela se traduit aussi dans la structure de
l’entreprise. Une structure pyramidale, verticale,
réduit la marge d’incertitude en mettant l’accent
sur les rapports d’autorité.
Élimination de l’incertitude
• Culture masculine : valeurs dominantes
– affirmation de soi
– acquisition de l’argent et des biens matériels
– répartition plus rigide des rôles entre les sexes
• Culture féminine : valeurs dominantes
– relations interpersonnelles
– souci de l’autre
– attention à la qualité générale de la vie
Masculinité / féminité
• Apparue il y a plus d'un demi-siècle, la notion de
culture d'entreprise reste sans doute l'une des
moins bien comprises du management.
• Les autres fondamentaux financiers, économiques
ou techniques sont, eux, plus aisément
maîtrisables.
• Les aspects culturels paraissent aux managers
en définitive mineurs, voire négligeables.
Culture d’entreprise
• Les entreprises ne produisent pas seulement des
biens et des services, mais aussi des valeurs,
des principes, des représentations, des rites
et des signes partagés par tout le corps social.
• Elliot Jacques (1917 – 2003 ; psychanalyste
canadien): "le mode de pensée et d'action habituel
et traditionnel, plus ou moins partagé par tous
ses membres, qui doit être appris par chaque
nouvel arrivant pour être accepté dans
l'entreprise".
• Leur dimension culturelle reste trop souvent
négligée.
• Les managers l'appréhendent surtout comme un
frein au changement.
Culture d’entreprise
• Pourtant, décrypter la culture d'une entreprise
permet au contraire de la transformer plus
aisément.
• La culture d'entreprise est un levier stratégique
du changement.
• Manager une entreprise ne consiste pas
seulement à maîtriser des techniques de
production ou de gestion mais aussi, pour une
part essentielle, à savoir gérer de l'imaginaire
et du symbolique.
Culture d’entreprise
• Cette approche s'inspire des travaux
d’intellectuels comme Claude Levi Strauss,
Marcel Mauss, Georges Dumézil ou encore
Hannah Arendt.
• Elle permet de mieux comprendre le « mythe
fondateur » de l'entreprise, ce que son collectif
considère comme sa vocation ou sa raison d'être
et sa façon spécifique d'exercer ses missions et
ses métiers.
Voir Pour une anthropologie de l'entreprise. Eloge de la pensée sauvage,
par Alain Simon et Marc Lebailly, 2007
Anthropologie d’entreprise
• Les cultures d'entreprise se télescopent avec les cultures
nationales.
• Les relations entre les personnes et entre les groupes sociaux
varient en profondeur d'un pays à l'autre :
– Refuser d'embaucher un cousin, dans certains pays est non
seulement impossible, mais impensable ;
– On ne peut même pas imaginer de demander ce qu'il sait faire :
c'est un cousin, point.
• La culture d'entreprise présente certains avantages :
– Les comportements des collègues sont prévisibles et cohérents ;
– Cela permet de diminuer ce qu'on appelle les "coûts de
transaction" en interne, concourant ainsi à élever la productivité
du collectif que forme l'entreprise.
• Mais, la cristallisation d'une culture est un processus par
nature très lent, qui ne peut être décrété d'en haut.
Convergence ou divergence des entreprises ?
• Selon John Child (chercheur britannique) :
– les entreprises tendent à se ressembler
de plus en plus, quel que soit le pays où
elles sont implantées.
– Mais, le comportement des gens au sein
des entreprises garde ses traits uniques,
propres à chaque culture.
Convergence ou divergence des entreprises ?
• Selon André Laurent (chercheur canadien) :
– la culture de l’entreprise n’efface pas les
cultures nationales représentées au sein du
personnel.
– la culture de l’entreprise, loin d’abolir les
différences fondées sur le pays et la culture
d’origine, contribuerait à leur maintien et
même à leur développement.
Convergence ou divergence des entreprises ?
• Pour gérer efficacement une
multinationale ou une entreprise
locale à caractère multiculturel, le
gestionnaire doit :
– savoir discerner les différences culturelles
– utiliser les différences à son avantage, plutôt
que de les ignorer.
• La notion d’entreprise transnationale -
dont la structure et le fonctionnement
transcenderaient toute nationalité -
demeure un mythe.
Conclusion II
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• Où se situe votre culture face à chacune des
quatre dimensions définies par Hofstede ?
• A quoi reconnaissez-vous que vous êtes un
produit de la culture où vous avez grandi ?
• En quoi votre bagage culturel personnel modifiet-
il la façon dont vous pensez et la façon dont
vous vous comportez ?
III/ Leadership,
motivation et prise de
décision en milieu
multiculturel
• Comment varient, d’une culture à l’autre, l’idée
qu’on se fait de l’entreprise et du leadership ?
• A quel type de motivation est-on sensible ?
• Qu’est ce qui détermine le succès ou l’échec
d’une adaptation à la culture locale ?
• Postulat : l’influence de la culture sur le
comportement organisationnel s’exerce à un
niveau si profond qu’elle échappe à la conscience.
Introduction
• Quelle conception avons-nous du succès?
• Quelle sorte de fonctionnement voulonsnous
pour nos entreprises ?
• Qui voulons-nous pour chefs ?
• Deux éléments fondamentaux pour
comprendre un peuple et ses institutions :
– idée qu’on se fait du leadership
– objectifs qu’on assigne à la société
Leadership
• Aptitude à inspirer et à influencer la pensée, les
attitudes et le comportement des gens.
• Il est nécessaire d’adapter son style de leadership
à la culture des employés : le mode d’exercice de
ce leadership dépend de la culture ambiante.
Exemple :
Dans les pays où la distance est grande entre la
direction et les employés, ces derniers
s’attendent à ce que le supérieur agisse en
supérieur.
Réponse : ils sont mal à l’aise, quand il y a
délégation du pouvoir de décision.
Leadership
Pourquoi ?
• Qu’est-ce qui canalise leurs énergies vers la
réalisation des objectifs de l’entreprise ?
• Quelles forces, chez l’employé et dans son milieu,
soutiennent ses efforts ou, au contraire, les
découragent ?
• La pyramide de Maslow s’applique-t-elle à
d’autres populations que celle des États-unis ?
• Hofstede répond que non.
Motivation
La hiérarchie des besoins selon Maslow (1943)
• Dans les pays où l’élimination de
l’incertitude prend plus d’importance
qu’aux USA (Grèce, Japon par ex.), le
besoin de sécurité est plus puissant que le
besoin de réalisation de soi, comme
facteur de motivation des employés.
• Réponse : ces derniers se préoccupent
plus de la durée et de la sécurité de leur
emploi que de l’intérêt ou du défi qu’ils y
trouvent.
Pourquoi ?
Exemples
• Dans les pays qui mettent l’accent sur la
qualité de vie (Suède, Norvège,
Danemark), les travailleurs accordent plus
d’importance à leurs besoins sociaux qu’à
la productivité.
• Dans des civilisations plus collectivistes
(Pakistan), les travailleurs ont tendance à
satisfaire leurs besoins sociaux plutôt que
leurs besoins personnels ou que leur
besoin de réalisation.
Exemples
• En quoi la prise de décision est soumise à des facteurs
culturels ?
• En quoi le choix de la meilleure solution dépend des valeurs
du groupe concerné, de ses croyances, de ses attitudes et
de ses types de comportement ?
• 5 étapes fondamentales dans la prise de décision :
– La reconnaissance du problème
– La collecte de l’information
– L’élaboration des hypothèses
– Le choix d’une solution
– La mise en oeuvre de la solution retenue
Prise de décision
Chaque étape appelle une question :
• Les gestionnaires issus de différentes cultures
perçoivent-ils les problèmes de la même façon ?
• Dans l’examen d’un problème, tous recueillent-ils
autant de données, et de même type ?
• Envisagent-ils tous le même genre de solution ?
• Utilisent-ils tous les mêmes stratégies ?
• Adoptent-ils tous la même méthode ?
A chacune de ces questions, la réponse est :
Prise de décision
NON
• Les facteurs de motivation varient selon que la
culture d’un peuple est orientée vers l’individu ou
vers le groupe.
• On ne peut pas utiliser les mêmes moyens pour
motiver des travailleurs que leur culture d’origine
a orienté différemment.
• Dans chaque culture, les besoins définis par
Maslow existent, mais toutes les cultures ne
classent pas ces besoins selon la même échelle
d’importance.
• Ces exemples dissuadent de voir dans la
hiérarchie de Maslow une norme universelle.
Conclusion III
IV/ Conclusion
générale
• Il est important d’être conscient de :
– ne pas tout savoir
– une situation peut n’avoir aucun sens
• « Savoir, c’est pouvoir » :
1. Se connaître soi-même, c’est pouvoir maîtriser :
– ses perceptions et ses réactions
– son comportement face au comportement des autres
2. L’ouverture aux autres cultures enrichit la conscience de soi.
3. Quiconque ne se connaît pas ou se connaît mal risque d’être peu ouvert à la culture de l’autre. Distance par rapport à soi
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