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¦1¦ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟗

La journée qui suivit l'arrivée des Serdaigle dans la Grande salle fut particulièrement bonne. Hermione était encore emplie de joie par les évènements de la veille, et il lui sembla durant plusieurs heures que rien ne pouvait plus l'atteindre. 

Jusqu'à ce qu'elle se rappelle de l'existence du professeur Dumbledore. Par le biais du professeur Slughorn. 

- Aujourd'hui, vous allez me faire une potion d'amnésie en binôme, puis je vous donnerai un travail à faire avec votre binôme dont la note comptera aux ASPICS. 

Un murmure paniqué traversa la salle. 

Bon, au moins Dumbledore tient ses promesses, c'est déjà ça !

Elle vit Marlène lui jeter un regard à l'autre bout de la salle, comme pour lui demander "Eh, tu voudrais pas te mettre avec moi ?", mais Slughorn reprit la parole. 

- J'ai donc crée ces binômes moi-même, évidemment. 

Cette fois ci, on put clairement entendre un murmure déçu et réprobateur emplir la salle. 

Et ce fut sans surprise qu'Hermione se retrouva à côté de Severus. 

Et qu'elle lui adressa un grand sourire alors qu'ils se répartissaient les tâches, sous le regard réprobateur des maraudeurs. 

La phase 1 du plan est enclenchée, on dirait... 

*.  *.  *

Hermione avait fait un arrêt aux toilettes avant de se cloîtrer à la bibliothèque comme chaque après-midi après ses cours de Potion. Comme d'habitude, elle avait rempli sa gourde puis s'était enfermée dans une cabine, lorsqu'elle entendit quelqu'un entrer dans la pièce. 

Ou plutôt deux personnes. 

- Tu avais dit que tu gagnais la confiance de Pettigrow, pas que tu t'éloignais de leur petit groupe !

Un garçon était en train de parler, ce qui était inhabituel étant donné que la voyageuse du temps se trouvait évidemment  dans les toilettes des filles. D'ailleurs, peut-être aurait-elle dû signaler sa présence, mais la suite de la conversation lui ôta rapidement cette idée. 

- D'ailleurs, tu devais te charger de mener la vie dure à la Sang-de-Bourbe !

Une voix que la lionne n'avait pas eu beaucoup l'occasion d'entendre d'éleva dans la pièce. 

Dorcas. 

- Je ne peux pas faire ça, c'est mon amie !

On entendit cette fois-là un bruit mat, suivi d'un petit cri de douleur. 

- Oh que si, tu vas le faire. Et rapidement, si possible !

Le ton était particulièrement sarcastique, et on entendit ensuite un autre cri de douleur, puis des pas qui s'éloignaient vivement. 

De la cabine où elle était toujours cachée, de petits bruits de sanglots et de reniflements lui parvenaient, et Hermione choisit de rejoindre Dorcas pour s'enquérir de son état, qui, à première vue, était déplorable. 

Sa camarade de dortoir avait un hématome autour du poignet ainsi que des marques de strangulation sur son cou gracile. La jeune femme déduit que le bruit mat qu'elle avait entendu à peine plus tôt était à l'origine de la tempe sanglante de Dorcas , et que le dernier petit cri de douleur avait été provoqué par une gifle dont elle portait encore la trace sur la joue. 

- Dorcas ? 

Elle s'approcha doucement, les mains devant elle, récupérant sa baguette dans sa poche. 

- Je vais te soigner, d'accord ? Ensuite, j'irai chercher du thé aux cuisines avec un truc à manger, puis je nous trouverai un petit coin tranquille où on pourra discuter de ce qui vient de se passer ensemble. Ça te va ? demanda t-elle en soignant sa tempe par un sortilège de guérison, et elle vit sa camarade hocher la tête sans dire un mot. 

Après avoir entraîné Dorcas, toujours muette, jusqu'aux cuisines, elle choisit de la conduire jusqu'à la salle sur demande. C'était le seul endroit auquel elle avait pensé dans lequel personne ne risquait de les interrompre.

- Il faut qu'on parle de ce qui vient de se passer et tu le sais aussi bien que moi. 

Son interlocutrice resta encore silencieuse, une étincelle d'intérêt et de peur pourtant allumée au fond des yeux. 

- De plus, j'ai plusieurs moyens de t'aider. Beaucoup, même. 

À l'entente de ces mots, Dorcas se redressa et reposa sa tasse de thé sur la petite table qui était apparue dans la pièce. Un de ses sourcils, pour sa part, demanda plus d'explications, se manifestant par un mouvement marqué vers le ciel. 

Il faut que je lui donne des explications, mais pas trop. Quand la situation est-elle devenue si compliquée, déjà ? 

- J'ai des amis, puissants, dirons nous. Mais je ne te dirai rien d'eux si tu ne me dis pas pourquoi ce garçon t'a déjà fait du mal plusieurs fois par le passé. 

Hermione put l'entendre soupirer avant qu'elle ne se décide à prendre la parole. 

- Qui me dit que tu ne travailles pas pour Tu-Sais-Qui, Farrington ? 

Bon. Elle finira de toute façon par être membre de l'Ordre, puisqu'elle était sur la photo de Sirius, alors je n'ai rien à perdre !

- Je fais tout le contraire de ce que Voldemort veut, si tu exiges plus d'explications. Je m'avancerais même jusqu'à dire que je m'amuse à lui mettre des bâtons dans les roues. 

Depuis quand est-ce que je "m'amuse" en faisant ça, on se le demande... 

Sa camarade l'observait avec les yeux ronds comme des soucoupes. 

- Ne me regarde pas comme ça, je suis la filleule de Dumbledore, pas celle de Voldemort ! Ne me dis pas que tu ne t'en doutais absolument pas, parce qu'on sait que c'est faux. Tu veux de l'aide ? Parfait. Je suis prête à t'en proposer. Mais je risque de changer d'avis si tu ne me fais pas confiance en me racontant tout ce qu'il t'arrive. 

Une longue minute de silence s'étira entre les deux élèves, avant que l'une des deux ne prenne la parole. 

- Je viens d'une famille de Sang-Purs qu'on a pu considérer durant des années comme neutre. Nous avons une fortune, des titres de noblesse ainsi qu'une place importante dans la communauté sorcière. De ce fait, ma mère a toujours fait attention à ce que nous soyons élevés comme de parfaits petits aristocrates sorciers, en exemptant un point qui faisait de nous des personnes "neutres" depuis que mon frère est né: la haine des moldus et de tout ce qui partage leur sang. On ne les déteste pas sans pour autant se mélanger avec eux. Ils nous sont simplement indifférents. Sauf que beaucoup de choses ont changé depuis que mon frère est sorti de Poudlard, il y a deux ans. 

Dorcas prit une inspiration comme si elle allait manquer d'air prochainement. 

- Il a commencé à travailler avec Voldemort, je le sais parce que j'ai déjà vu sa marque. Tu sais, ce truc horrible qu'ils ont tous sur le bras ? Évidemment que tu sais, lança t-elle avec amertume, réalisant ce qu'elle avait dit. Il a commencé à faire sérieusement pression sur mon père cet été. Et vu que mon père n'est pas un homme qui ne sait pas, mmh, disons, s'imposer, il a accepté de suivre le "maître" lui aussi. Ma mère était d'accord, et au début, tout le monde me laissait tranquille. Sauf que vu que je suis à Gryffondor et qu'il savent que c'est dans cette maison que ceux qui veulent oeuvrer contre leur cause vont recruter, ils voulaient que je transmette des informations et que je fasse en sorte de faire basculer certains des plus faibles éléments du côté du maître. 

Hermione pensa un instant à Peter.

- Sauf que je ne suis pas capable de faire ça à mes amis. Lorsqu'il a réalisé que j'étais incapable de faire ce qu'ils me demandaient, Rosier, qui devait se charger de transmettre les informations aux Mangemorts a décidé de passer à la "manière forte" avec moi. Histoire de me faire changer d'avis. Sauf que ça ne marche pas. Plutôt mourir que de trahir mes amis. 

Un nouveau silence pensant suivit cette dernière déclaration. 

Silence qui fut brisé par la lionne attrapant le poignet de Dorcas, en commençant à l'attirer vers la sortie de la pièce. 

- Où est-ce que tu m'emmènes comme ça, Farrington ? demanda cette dernière en se faisant tirer à bout de bras -littéralement- par une Hermione en colère. 

La voyageuse du temps s'arrêta au milieu du couloir vide, sa main toujours autour du poignet de l'autre, et l'étudia durant quelques secondes avant de répondre. 

- On va rendre une petite visite à mon parrain. Oh, et accessoirement, on va aussi te sortir de ce bourbier, Dorcas. 

*.  *.  *

Deux jours plus tard, non seulement la situations de Dorcas avait été nettement améliorée par l'ordre qui avait donné à Hermione la directive de ne jamais laisser sa camarade se balader seule dans les couloirs, ce qui avait amélioré le situation des deux adolescentes qui étaient devenues, pour ainsi dire, amies, mais en plus Hermione arrivait durant chaque cours de Potions et chaque session  de travail à la bibliothèque à se rapprocher un peu plus de Severus, qui lui faisait de plus en plus confiance.

En somme, tout allait bien dans sa vie -pour une fois !- jusqu'à ce que les Maraudeurs ne se plantent résolument devant elle qui révisait tranquillement et innocemment dans leur salle commune.

- Qu'est-ce qu'il y a entre toi et Servilius ? demanda James d'un ton abrupt.

Remus, derrière lui, lui jetait un regard qui lui transmettait silencieusement des excuses pour ce qui allait suivre.

Sans doute n'a t-il pas réussi à les retenir cette fois ci...

- Rien du tout. On travaille ensemble pour les projets de Slughorn, c'est tout.

Sirius éclata d'un rire purement forcé avant de planter son regard dans le sien, une colère manifeste prenant le dessus sur sa logique.

- Ah oui, donc l'appeler  Sev', c'est simplement ce que feraient n'importe quels collègues de travail normaux, évidemment !

Il croisa les bras et-

Mon dieu qu'est-ce qu'il est beau...

- On pensait que tu étais notre amie ! hurlait James lorsqu'elle se renconcentra enfin sur la  conversation. On t'a même laissée participer à un de nos blagues, privilège que nous n'avions jamais donné à personne, et toi, tu deviens amie avec cette chauve souris des cachots !?

Ce fut cette fois-ci Sirius qui prit la parole, et ses mots lui firent plus mal que tout ceux que le groupe de garçons lui avaient dit depuis qu'ils étaient entrés dans la pièce.

- On pensait que tu étais notre amie.

Le pire n'était pas le ton teinté de reproches qu'avait utilisé le jeune homme. Non.

Le pire était qu'il avait l'air parfaitement calme en disant ces mots, et qu'il choisit de tourner les talons, suivit par les autres sans même lui laisser le temps de s'expliquer.

Hermione était tellement plongée dans sa douleur qu'elle ne réalisa pas tout de suite que de petites gouttes translucides coulaient sur ses joues, et elle se mit à chercher un mouchoir.

Ils sauront tout bientôt.

Effectivement, l'horloge était en train de tourner.

Et elle émettait le bruit particulièrement agaçant d'un chronomètre qui semblait dire:

"Pour combien de temps seront t-ils encore vivants ?"

*.  *.  *
"

Time has a beautiful way of showing us what really matters."

-unknown

"Le temps a une magnifique façon de nous rappeler ce qui compte vraiment."

-inconnu

*.  *.  *

Je hais ce chapitre. Je le trouve vraiment mal écrit, je trouve qu'il lui manque vraiment un truc, mais l'avoir réécrit plusieurs fois m'a énervée, donc je ne vais plus y toucher poir l'instant...

Ceci est le dernier chapitre avant mes trois semaines de pause, alors je voulais vous souhaiter de bonnes vacances :)

Mais aussi...

Merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci

Pour les 20 000 vues ❤️ Les mots ne peuvent même pas exprimer à quel point je vous suis reconnaissante à tous :)

La bise,
A.

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