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00:43 AM
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J'ai réfléchi durant ces trois mois,
À la raison de mon abandon
Et j'en suis venu à la conclusion
Que pour toi,
J'étais un boulet sans cocon.

Un boulet de la vingtaine,
À la peau terne,
Au cœur bien trop grand
Pour le néant
Qu'est ce monde.

Ma paire de baskets devenue trop petite,
meurtrit mes chevilles.
Et même dans cette canicule du mois d'août,
La fraîcheur envahit mes mollets laissés à l'air libre.
Il ne me reste plus de clopes
Pour me réchauffer
Mais je repense à ton corps
Bouillant sous le mien et
Soudainement, la chaleur s'empare de moi.

J'ai bien peur que,
Même mon corps,
Ne puisse t'oublier.

Chaque parcelle de ma chair se souvient de toi,
Arzaé.

Ma chair n'existe plus.