QUOI ?
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Mon esprit était particulièrement brumeux, que se passait-il ? Je n'étais non plus sur le canapé mais à même le sol non loin de celui-ci. La vision trouble je tentais d'ouvrir d'avantage les yeux afin de comprendre ce qu'il se passait sans grand succès. J'entendais des bruits mouillés, d'autres plus étranges, des voix ? Mais celles de qui au juste ? Minho ? Seungmin ? Non, non, ce n'était définitivement pas eux, c'était... Félix. Ce petit con qui jouait les innocents, putain.
"Tiens tiens, je crois bien que nous avons un invité surprise channie" rit-il de sa voix si grave tandis que je me redressais péniblement, m'appuyant sur le canapé. Je n'avais jusque là pas réaliser, mais lorsque que je fis un pas titubant et maladroit vers l'avant je manquais de glisser dans un liquide pourpre, du sang. Mes yeux s'écarquillèrent et c'était comme si je venais de me réveiller. Je parcouru le salon du regard, la petite table avait été poussée, renversée, Seungmin, Minho, Jeongin et Changbin reposait sur le côté dans une pile humaine grossière, ils étaient toujours vivant cependant, mais où était Jisung ? C'est en reportant mon regard sur Félix que je réalisais. Il me fixait, et il était barbouillé de sang.
Assis sur le meuble télé, celle-ci renversée sur le sol, Jisung y reposait, ses jambes battants gaiement l'air tandis qu'il admirait Félix. Le plancher était imbibé d'hémoglobine et c'est en baissant les yeux que je le vis. Les yeux suppliants et larmoyants, un bâillon grossièrement enfoncé dans la bouche et le flanc gauche ouvert. Chan était pitoyable, étalé au sol en geignant de douleur, le voir ainsi me fit si mal au cœur. J'étais tellement accablé par cette vision que je ne vis pas le blond s'approcher mais je senti bel et bien les couteaux s'enfoncer juste en dessous de mes mollets, mes jambes lâchant immédiatement tandis que j'hurlais de douleur. Il m'avait sectionner les tendons d'Achille avec une précision impressionnante, la douleur était insoutenable, je cru tourner de l'œil tandis que je m'affalais lourdement sur le sol, me rattrapant de justesse au canapé de cuir désormais éclaboussé de sang. Sang dans lequel je commençais à baigner petit à petit.
"Enculé, j'vais te buter, j'te jure que j'vais te massacrer, lâchais-je en le fixant, le regard noir et les dents serrées.
― De si vilains mots dans une si jolie bouche, si dommage qu'un tel visage profère de telles insanités, souffla-t-il en secouant la tête comme désabusé. Enfin bon, je ne crois pas que tu sois capable de m'infliger une quelconque blessure, ce couteau ne t'est d'ailleurs de plus aucune utilité, fit-il en s'emparant de mon unique espoir de m'en sortir que j'avais laisser tomber en m'écroulant.
― T'es un putain de psychopathe en fait, crachais-je en sentant mon sang bouillir dans mes veines.
― Oh mais ce n'est pas la peine de t'énerver, et puis si je ne m'abuse, ton intention première en me voyant faire un pas dans cet appartement était bel et bien de me tuer, hum ? Oh mais ne fais pas cette tête, je le savais depuis le début ! S'exclama-t-il en éclatant de rire. Hyunjin, tu crois que je ne sais pas, à quel point tu aimes Chan ? Pauvre chou, affublé d'un génie du crime comme petit ami et d'un amoureux obsessionnel comme ami, ricana-t-il en se relevant."
Il me regardait de haut, je le voyais à quel point il se sentait supérieur, à quel point il était moqueur. Ses yeux, ses lèvres relevées en un rictus provocateur, tout me montrait à quel point il se foutait de ma gueule et je détestais ça. J'aurais voulu lui en coller une mais j'en étais dans la parfaite impossibilité. Cette situation lui était parfaitement jouissive, j'aurais voulu lui arracher cet insupportable sourire suffisant.
"Jisung, mon ange, veux-tu bien m'amener du tissu ? Ce serait dommage qu'il meure d'une hémorragie maintenant, le spectacle ne fait que commencer. Je vais charcuter ton aimé devant toi Hyunjin, et tu ne pourras rien faire malgré toute la prétention dont tu as fait preuve en croyant pouvoir me tuer si facilement."
Il semblait désormais étrangement sérieux, je vis celui que je croyais être mon ami exécuter avec rapidité la requête de Félix. A bien y réfléchir, aucun de nous ne le connaissait vraiment, il avait rejoint notre groupe d'ami depuis peu, pile au moment de la mise en couple de Chan et Félix il y a quatre mois. Tout prenait sens à présent et je me demandais sincèrement comment j'avais fait pour ne rien remarquer. Lorsqu'il était aller dans la cuisine avec Changbin et qu'on l'avait vu partir au toilette, c'était pour mettre des somnifères dans nos boissons et s'il s'était servi un verre en sachant très bien que Chan l'empêcherait de boire c'était pour que le noiraud ai la plus grande dose de somnifère étant celui avec la plus grande masse. Il avait tout prévu de A à Z et j'étais bêtement tomber dans son piège.
J'étais désormais persuadé que si je m'étais réveillé avant les autres, c'était parce qu'il l'avait prévu, qu'il voulait me faire payer d'avoir songer ne serais-ce qu'à le tuer. Je le laissais endiguer l'hémorragie, résigné, que pouvais-je bien faire ? Rien, j'étais sûr qu'il serait parfaitement capable de prévoir mes moindres faits et gestes. Je l'observais caresser affectueusement les cheveux de Jisung, le remerciant avec un petit sourire tendre. J'eus soudainement pitié de lui, il ne l'aimait pas, pas vraiment et il ne l'aimerait jamais. C'était écrit dans ses yeux et imprimé dans ses gestes, cette domination qu'il exerçait sur lui, lui imposait sans même qu'il ne s'en rende compte. Son emprise était si forte qu'il ne verrait probablement jamais rien jusqu'à ce que Félix décide qu'il n'avait plus besoin de lui et qu'il valait mieux le tuer pour éviter tout témoin. J'avais de la peine mais tout ce que je souhaitais faire maintenant, c'était me sauver moi pas ce traître, aussi aveugle et manipulé soit-il. Et puis il y avait Chan, il fallait, je devais le sauver, je ne pouvais pas le laisser se faire tuer. Mais que faire ?
Je n'eus le temps de rien que déjà un gémissement de douleur retentissait, Félix appuyait avec son pied sur la plaie située sur le flanc de l'autre blond avec force. Son visage était impassible mais son regard était fou, satisfait, amusé, il jubilait. Et à ses pieds, cet homme que j'avais connu plein de prestance et de charisme ne ressemblait plus qu'à un chien trahit par son maître, suppliant, soumis et toujours aussi loyal, comme s'il espérait que tout cela ne soit qu'un cauchemar et que tout redeviendrait normal à son réveil. Pourtant rien de tout cela n'était faux et l'indifférence du plus jeune montrait bien qu'il n'était pas prêt d'arrêter. Qu'il irait jusqu'au bout, jusqu'à l'achever, le détruire.
Il se dirigea vers un petit sac, celui avec lequel était arrivé Jisung, et en sorti un scalpel. Je ne savais ce qu'il en ferait mais je tremblais déjà d'effroi. Je ne pu que l'observer revenir calmement vers le jeune homme agonisant au sol et s'agenouiller avec un étrange sourire, l'outil de précision tendu vers l'avant. Il frôla sa joue avec, l'entaillant légèrement lorsqu'il se mit à s'agiter en protestant à grand renfort de cris étouffé par son bâillon. Félix ricana. Finalement, il fit lentement courir le lame le long de la chemise large de Chan, en coupant chacun des boutons avec nonchalance pour finir par lui retirer complètement l'habit. Je pu voir la chair de poule parcourir son torse découvert mais ce n'était certainement pas le froid qui en était la cause. Désormais, on pouvait nettement voir la large entaille sanguinolente qui continuait de saigner, béante.
Doucement, presque tendrement, le petit blond lui retira ce qui l'empêchait de parler avant de jeter le chiffon à travers la pièce. Un sourire qui avait perdu toute raison illuminait de façon inquiétante son visage, faisait se plisser ses yeux et surtout se moquait. De moi, de son prétendu amour et de son soi-disant ange. Il se foutait du monde entier rien qu'avec un putain de sourire et je ne savais pas si je devais trouver ça terrifiant ou admirable. Il en faut du courage pour ignorer le monde, pour être seul, à cause de ce que l'on représente. Cependant je me refusais à trouver ce... Cette créature répugnante, inhumaine, honorable. Il n'y avait aucune once de son être qui aurait pu représenter quoi que ce soit de respectable. Aucune.
"F-Félix, p-p-pourquoi tu fais t-tout ça je comprends pas putain, te-t'es qui au juste ? Pourquoi moi ? Qu'ai-je fais ? Pleura Chan, le corps secoué par les sanglots et tremblant de terreur.
― Pourquoi ? Oh mais c'est très simple, parce que c'est amusant ! Tu ne trouves pas ? Parce que moi je m'amuse bien, fit-il presque hilare, narquois, il se jouait de toute cette situation, il appréciait de nous voir souffrir que ce soit moi, Jisung ou ce jeune homme pleurant toutes les larmes de son corps. Mais ne t'en fais pas channie, je vais bien m'occuper de toi, sourit-il.
― Non ! Cria-t-il, sa voix se brisant sous le coup du désespoir. Je t'en supplie Félix laisse moi tranquille, ne m'as-tu dont jamais aimer ?! Et toi Jisung, je te croyais mon ami ! Hurla-t-il plein de colère, de tristesse, de remontrances mais aussi de regrets, celui de lui avoir fait confiance.
― T'aimer...? Son regard se fit vide, comme s'il entendait ce mot pour la première fois de sa vie, comme si c'était insensé, puis une lueur éclaira ses yeux et il lui répondit : Je n'ai jamais aimer que Jisung, jamais... Jamais je n'ai aimer qui que ce soit d'autre que lui, ton ami ? Mais il m'appartient ! C'est impossible, il ne peut pas, ricana-t-il, et pour la première fois il me parut sincère, plus sincère qu'il ne le serrait jamais, c'était la seule vérité qu'il connaissait et la seule qu'il savait prononcer."
Et je senti qu'au fond, il était le seul qui lui faisait ressentir quoi que ce soit lié aux émotions, que personne d'autre n'en serait capable. Le sujet de la conversation rosissait d'ailleurs de plaisir aux paroles du blondinet dont le visage était redevenu étrangement neutre. Je le vis s'abaisser lentement, tendant le scalpel vers le torse de celui que j'aimais désespérément, il sembla hésiter, une moue dubitative et pleine de réflexion s'empara de son visage. "Jisung, chéri, tiens le pour moi s'il te plaît" marmonna-t-il en avançant la lame, cette fois-ci sans hésitation. Et il entailla sa chair pour écrire la plus débile des choses de la plus atroce des façons : "X O X O". Du foutage de gueule, j'allais le tuer putain, cet enculé, ce putain de psychopathe, permettez moi juste de serrer son cou entre mes mains jusqu'à ce qu'il en devienne bleu. Je ne souhaitais que ça actuellement. Le tuer de mes propres mains.
Les cris de Chan ne s'étaient pas fait désirer, dès que la lame avait commencer à s'enfoncer dans sa peau il avait hurler à plein poumons, s'était débattu mais Jisung le maintenait beaucoup trop bien immobilisé. C'est qu'il avait de la force ce petit con. Bientôt son torse fut maculé de sang, causé par les traînées pourpres qui s'écoulaient des plaies gravées dans son buste. Et Félix riait, heureux, comme un enfant. C'était un tableau bien étrange mais surtout insupportable à observer. D'autant plus lorsqu'il embrassa Chan tout en me fixant, souriant dans le baiser forcé qu'il lui infligeait, mêlant le sang qui avait gicler sur son visage à leur échange. Je bouillonnais, comment osait-il poser ses lèvres dégueulasses sur celles de mon Chan ?! Et Jisung qui ne réagissait pas, comment ? Comment faisait-il ? Il n'était pas jaloux ?
Je relâchais soudainement la pression qu'exerçait mes ongles sur mes paumes en sentant l'hémoglobine glisser le long de celles-ci en coulées sanguinolentes. Le voile qui avait violemment envahit mes yeux se dissipa doucement. Cependant, cette brusque redescente ne fut que de courte durée. La lame poursuivit sa course, remontant dans son cou et se collant à plat sous son menton pour le relever, appuyant finalement le bout du scalpel pour le faire geindre de douleur. Et puis, d'un geste habile il traça une large estafilade sur son cou, bien droite, qui commença à pisser le sang en même temps que le blond criait de douleur.
Et lorsque je pensais qu'il continuerait avec l'outil de précision sous mon regard impuissant, la souffrance de le voir torturer et la douleur à mes jambes me tiraillant, il sembla en avoir assez, c'était écrit dans ses yeux, il avait assez jouer comme ça. Il tendit la main et quelle ne fut pas ma stupeur de voir une scie à os comme celles que l'on trouvait chez les bouchers entrer dans mon champ de vision, ou plutôt mon effroi en réalisant qu'il était vraiment foutu et que je ne pouvais définitivement rien faire. Je pu amplement voir l'expression défaite qu'arborait l'australien, son visage couvert de bleus, les lèvres fendues, la joue entaillée et un coquart à l'œil gauche. Il paraissait si mal en point que j'aurais presque pu avoir du mal à le reconnaître.
Il était... Trahit, brisé, pathétique et au plus bas, plus qu'il ne l'avait jamais été. Et Félix était au sommet, la cause de tout ses maux, un sourire d'excitation sur les lèvres, il avait hâte de l'entendre crier pour de vrai. Chan semblait dans un état second comme divaguant, comme somnolent ce qui me paru étrange, jusqu'à ce qu'il se penche en avant pour vomir, le blondinet se reculant de justesse pour l'observer commencer à convulser avec un sourire en coin. Ce n'était pas des somnifères qu'il lui avait donner. Pas des putains de somnifères non, c'était de l'arsenic. L'odeur nauséabonde de la bile empli mes narines et je cru que j'allais moi aussi vomir. J'observais alors la scie s'abattre irrévocablement sur son épaule droite, la tranchant lentement, elle s'enfonçait progressivement jusqu'à atteindre l'os sur lequel elle s'acharna jusqu'à le briser totalement, arrivant jusqu'à la fin de la jonction entre le bras et l'épaule. Le bras glissa lentement et je le vis s'abattre sur le parquet, se fracassant sur le sol en un bruit ignoble, affreux. Il hurla, je vis le visage de mon aimé se déchirer, les larmes qui ne voulaient pas s'échapper de ses yeux vitreux qui peinait à se rallumer même sous le coup de la douleur intenable qu'il devait ressentir. Je pu nettement entendre le moment où sa voix se brisa, où ses cordes vocales cessèrent de répondre à cause du poison.
Le deuxième partie à son tour et alors qu'il commençait à s'étouffer avec sa salive, et les restes de ce qu'il avait de nouveau régurgiter sous la douleur atroce qu'on lui infligeait, je vis sa tête rouler au sol comme au ralenti. Je vis nettement le moment où son corps suivit le mouvement et s'éclata au sol dans un bruit sourd, le sang giclant sur les vêtements de Jisung jusque là derrière celui-ci, Jisung qui fixait d'ailleurs un Félix extatique, son visage exprimait une extase totale, il semblait planer, être dans un autre monde, ses membres tremblaient sous l'adrénaline procuré par cet acte, son sourire était si grand qu'il en devenait effrayant. Observer cette scène était particulièrement dérangeant pourtant c'était comme si moi aussi mon esprit était ailleurs, vide. La seule chose me signifiant que le temps ne s'était pas arrêter, était les battements frénétiques de mon cœur affolé. Il battait si fort dans ma cage thoracique que j'avais l'impression qu'il allait me briser les côtes. J'avais les yeux dans le vague, est-ce que j'avais vraiment bien vu. Est-ce que j'avais vraiment vécu ça, est-ce que Chan était vraiment... Mort ?
Je n'eu pas le temps de plus m'interroger que cela, car à peine l'écho insignifiant de la voix de Félix parvenait à mes oreilles qu'une batte de base-ball venait à la rencontre de mon crâne, frappant sourdement ma tempe dans un bruit de chair et de bois s'entrechoquant.
"Jisung, assome le."
☄. *. ⋆
Hey shinies !!
Voici la deuxième partie de ce three-shot, assurément la plus glauque, la plus gore et la plus morbide et encore vous n'avez encore rien vu du sort réservé à Hyunjin-
N'hésitez pas à me faire un quelconque retour qui pourrait m'aider à m'améliorer 😔
D'ailleurs j'crois bien qu'il faut foutre une croix dans le calendrier parce que c'est la première fois que je créé un Jisung faible, fragile, crédule, manipulé et "sans" personnalité.
J'espère que ça vous aura plu !!
Prenez soin de vous <333
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