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𝐿𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑐𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑠𝑎𝑔𝑒𝑟
𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑖𝑙𝑠 𝑑𝑜𝑖𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠.
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Tendue.

C'est le premier mot qui lui vient à l'esprit s'il devait mettre un nom sur l'ambiance qui règne en ce moment autour de la jolie table du restaurant, qu'Izuku a choisi sans aucune pitié pour la carte bleue de son frère.
Autour d'eux, tout est très beau, charment, bien agencé, et même relativement calme. En pleine semaine, dans une enseigne où on ne se présente pas en bleu de travail, seule la bourgeoisie du coin s'octroie un agréable repas dans cet établissement.
Presque toutes en verre, les parois translucides offrent un accès infini à la lumière gracieuse du soleil, qui recouvre toutes les chaises et éclaire la pièce sans laisser la moindre chance à l'ombre de prendre place.

Sur le sol blanc, immaculé comme s'il venait tout juste d'être posé, une quinzaine de tables s'éparpillent, bien espacées les unes des autres, parfois rondes, d'autres fois carrées, accueillant aujourd'hui à peine plus de dix personnes.
Sur les nappes claires, décorées de jolis couverts attendant seulement d'être utilisés, les carafes d'eau reflètent et dispersent les rayons de lumière, tandis qu'un très léger fond sonore musical canalise l'agitation et le volume des conversations.
Mais, en dépit de toute cette douceur guindée, à la jolie table de trois près d'une des grandes vitres de la salle, l'ambiance noirci le paysage et grésille comme de la neige dans un vieux téléviseur.

Le nez dans son fond de whisky, buvant très lentement les dix centilitres de scotch plus onéreux qu'une bouteille entière en magasin, le corps de Mikumo s'humidifie de sueurs froides.
Une dose d'alcool lui semblait absolument nécessaire pour traverser ce moment sans imploser sur place, alors qu'il se tient tout seul d'un côté de la table, en face d'Izuku et Katsuki, pas beaucoup plus détendus que lui cela dit.
Sans être naïf au point de ne se douter de rien, il s'inquiète malgré tout des détails de la discussion à venir, conscient de son incapacité à couper le cordon qui le lie à son jumeau.
Ou même simplement le rallonger.

Le simple fait d'imaginer un début d'envol de ce dernier le rend nerveux, inquiet, fébrile, en plus de devoir envisager cette indépendance auprès de la seule personne qu'il ne peut pas s'encadrer.
Devant lui, Izuku secoue machinalement son verre maintenant vide en balançant son pied sous la table, tandis que Katsuki semble attendre une quelconque réponse divine en scrutant les éléments de décor de la pièce.
A ce rythme, le restaurant fermera avant que quelqu'un ait dit quelque chose, et il va bien falloir que l'un des trois finisse par se jeter à l'eau.

Et le temps passe.
Un serveur en costume, torchon immaculé sur l'avant bras, vient saisir leurs commandes, et l'expression de malaise sur son visage témoigne de l'atmosphère pesante qui écrase quiconque entre dans leur périmètre.
Toutes les voix se font faibles et plates en énonçant leurs choix, et le pauvre employé ne perd pas une seconde pour s'en aller au plus vite, non sans une petite formule de politesse apprise par cœur.
Encore un peu plus, et un vent polaire leur soufflera dessus.

_ Bon. cède Mikumo avant de devenir fou. J'ai fini de compter les pieds de chaises. Vous voulez qu'on se mette à énumérer les plis de nappes ou on passe aux choses sérieuses ?

A défaut de le rassurer, sa rapplique à au moins le mérite de faire rire Izuku, qui cache un sourire mi amusé mi désabusé derrière le dos de sa main.
Puis, cessant de remuer son verre, qu'il repose enfin devant lui, son jumeau le suit dans sa requête en hochant la tête, avant de tapoter l'épaule de Katsuki pour l'inciter à se préparer lui aussi.

_ C'est vrai que ça commence à être long. concède Izuku en redressant ses épaules.

_ Long ? J'ai eu le temps de faire défiler toute ma vie et d'écrire ma biographie.

_ En même temps devait pas y avoir grand chose à mettre dedans. tacle Katsuki en arquant un sourcil.

_ Je t'emmerde, tête de-

_ Faux départ ! s'interpose Izuku en levant une main tel un arbitre. On recommence.

Stoppé dans l'élan, tout le monde se fige à l'unisson, acceptant de prendre une longue inspiration pour se remettre sur les rails, dans un silence de défi cependant.
Le dos bien collé à sa chaise, Mikumo se racle la gorge en signe de mauvaise foi, tandis que Katsuki croise ses bras sous sa poitrine, indiquant qu'il l'attend toujours au tournant quoi qu'il advienne.
Entre les deux, Izuku soupire son désespoir en battant des cils, alternant son regard entre l'un et l'autre, priant les Dieux du ciel pour qu'ils se tiennent à peu près tranquilles jusqu'au bout.
Ce n'est ni le lieu ni le moment pour déclencher une guerre.

_ Bon. relance Izuku après dix secondes de calme. Quelqu'un veut commencer ? Dire un truc ?

Silence.
Les deux têtes de pioches se défient du regard, attendant que l'autre parle en premier pour mieux le plaquer par la suite, et c'est l'instant que choisit Izuku pour perdre patience, les voyant refuser de faire un effort pour le bien de cette discussion.

_ Vous savez, on peut aussi sortir d'ici et faire la gueule chacun de notre côté en se comportant comme des gosses. Comme ça vous pourrez gentiment continuer votre caprice puéril en vous postillonnant dessus dès que vous vous croisez. On aura pas avancé, mais vous serez bien tranquilles sur vos positions sans avoir eu à faire le moindre effort. On fait ça ?

Médusé, Mikumo tourne lentement son attention vers son frère, qui au passage le fusille du regard à le pétrifier sur place. Il n'est pas si rare d'entendre Izuku hausser le ton ou faire remarquer son désaccord, mais le voir perdre patience et se mettre en colère tout en parlant calmement est bien plus alarmant, en plus d'indiquer qu'il est plus que temps de se ressaisir.
Qui plus est, maintenant que sa crise vient de se prendre un coup de frein, Mikumo culpabilise de son attitude, lisant la déception dans les yeux de son jumeau.
Aussi, à son poste, Katsuki ne bouge plus d'un iota, les dents serrées comme un gamin prit en flagrant délit.

_ Du coup on peut discuter ou je dois déployer un ring ? continue-t-il en les regardant à tour de rôle.

_ On peut discuter .. s'aplatit Mikumo en détournant les yeux.

Puis, dans une démarche qui se veut efficace, Izuku se tourne vers Katsuki pour le dévisager, attendant de lui qu'il réponde clairement à son tour.

_ On peut discuter.

_ Merci. souffle Izuku avant d'avaler sa salive. Puisque vous ne voulez pas entamer la discussion, je vais commencer.

Juste après, il s'interrompt pour prendre deux larges inspirations, sous le regard attentif et appuyé de Mikumo, qui voit son frère serrer les poings sur la table, témoin du stress qui l'envahit et de la situation inconfortable dans laquelle leur petite rivalité le met.
Il le devine en train de chercher ses mots, s'emmêler dans les phrases qu'il tente de construire, et la panique apparait sur son visage à mesure qu'il semble perdre le fil de chacune de ses tentatives.
Et pour Mikumo, il n'y a rien de pire que de voir Izuku se perdre d'angoisse, le souffle presque coupé, les lèvres entrouvertes mais désespérément muettes, à deux doigts d'une crise de nerfs alors qu'il essaie simplement de délier ses pensées.

_ C'est bon c'est moi qui commence. intervient-il pour libérer son jumeau de son désarroi. De toute façon j'ai bien une petite idée de ce que vous avez l'intention de me dire, et j'imagine que ça tourne globalement autour de votre relation et de celle qu'on a avec Izuku. Et qu'il va être question de votre discussion à vous à l'école de musique. J'ai tout bon ?

_ Oui. ose doucement Izuku.

_ Vous avez parlé de quoi là bas ?

Un énième silence gênant lui répond pendant plusieurs secondes, le laissant seul face au vide, mais il reste déterminé et droit contre son dossier, attendant que l'un ou l'autre trouve les mots justes pour lui rétorquer quelque chose.
Après s'être trituré les mains un instant, Izuku s'apprête à ouvrir la bouche, prenant son élan pour répliquer, mais Katsuki prend les devants une demi-seconde avant lui, jetant son regard confiant dans les yeux de Mikumo.

_ On a parlé de mes sentiments et des erreurs que j'ai commises.

Il ne se démonte pas, même en exposant ses torts au détriment de sa fierté, et Mikumo, intérieurement, salue l'initiative en retenant un sourire qui se voudrait franc.
Même si, l'instant d'après, le mot "sentiments" résonne et le cogne en plein visage tel un boomerang jeté avec force, et son enthousiasme retombe immédiatement.
Encore une fois, il se racle la gorge, retient une ou deux remarques tranchantes qui lui viennent à l'esprit, et décide rapidement d'obtenir davantage de précision.

_ Vas-y développe. défie-t-il en arquant ses sourcils.

_ Sois pas agressif Mikumo. le reprend Izuku.

_ Je suis pas agressif, je pose juste une question. C'est pas pour ça qu'on est là ?

Son attitude agace son frère, il le sait il, le voit dans ses yeux, qui semblent vouloir le coller au mur et le ficeler comme un saucisson pour avoir osé se montrer sarcastique.

_ J'ai dit à Izuku que je sais maintenant que ça pourra pas marcher si t'es contre moi et qu'on fait pas un effort. Que c'était pas une solution de chercher à se débarrasser de toi et que c'était important de mettre les choses à plat avec toi avant de ..

_ Avant d'envisager de se mettre en couple. termine Izuku pour écourter l'hésitation.

_ Hm.. acquiesce Mikumo en hochant la tête. Je passe au-dessus du fait que, de toute manière, tu ne pourras jamais te débarrasser de moi. De toute façon j'étais là avant toi, y'a pas débat. Bref. J'imagine que c'est le moment où je dois aussi reconnaitre mes erreurs ?

Il les connait du reste, ses erreurs, et il se sait aussi en position délicate, mais jouer la carte du mec confiant qui en fait des tonnes est sa manière à lui de camoufler son angoisse, en noyant ses paroles sous une couche de fausse indifférence.
Bien sûr il n'oublie pas qu'il avait promis à Izuku de tout faire pour les réunir à nouveau, et que la mission parait accomplie, il ne lui reste plus qu'à présenter ses excuses et son accord.
Mais son inquiétude le pousse malgré lui à se montrer méfiant, c'est encore plus fort que lui.

_ Je vais le faire d'abord. coupe Izuku pendant son instant de silence. Je n'aurais pas dû te cacher des choses à toi Mikumo, je n'aurais pas dû faire de ma relation avec Katsuki un secret, et je n'aurai pas dû non plus partir de chez lui en pleine nuit sans rien dire. J'aurais dû vous faire davantage confiance à tous les deux.

Maintenant, Mikumo est coincé. Il ne manque plus que lui, et les deux autres attendent son intervention de pied ferme, tournés vers lui.
Il doit trouver la bonne formule pour faire passer tous ses ressentis, accepter ses torts sans pour autant se détacher complètement de sa vigilance, et bien faire comprendre qu'il restera attentif à chaque situation, quitte même à imposer une ou deux conditions.
Mais son ventre se noue à mesure qu'il se sent observé de trop près, son rythme cardiaque accélère, la frustration lui obstrue la gorge, et il ne sait pas comment débuter.

Puis, tel un ange miraculeux tombant du ciel -ou plutôt, en l'occurrence, de la cuisine- leur serveur débarque les mains chargées, un sourire drôlement forcé au visage, mais dans une apparition qui a au moins le mérite de faire redescendre la pression et de lui octroyer quelques secondes de répit supplémentaires.
Il en profite pour reprendre une grande inspiration, voyant les entrées être délicatement déposées devant chacun d'eux, tout en sachant que personne n'en avalera une miette avant que cette discussion ne soit close.
Et pourtant, il a la dalle !

_ D'accord .. se résigne-t-il après le départ de l'homme en costume. Moi aussi j'aurais dû faire plus confiance à Izuku vis à vis de toi Katsuki. J'ai pas été correct, et j'ai moi-même mis Izuku dans une mauvaise situation le soir de la fête en faisant un scandale devant notre père. D'ailleurs tant qu'on y est, je sais que tu rêves de me l'entendre dire, j'aurais pas dû te refourguer ce sac le jour de ton arrivée.

Katsuki sourit en coin, plutôt victorieux, mais Mikumo ne lui laisse pas le temps de savourer sa réussite.

_ Mais ! continue-t-il sans faire de pause. Dans tous les cas, que ce soit toi ou quelqu'un d'autre, je serai toujours autant protecteur avec mon frère, c'est comme ça. Alors, même si je veux bien faire l'effort de me retenir de t'insulter au moins une fois sur deux, ça veut pas dire que je garde pas un oeil sur toi.

_ Tu ne lui fais pas confiance ? questionne Izuku en posant ses coudes autour de son assiette.

_ Je ne fais confiance à personne d'autre que toi.

_ Et donc ? Ca veut dire quoi concrètement ? demande Katsuki en fronçant les sourcils. Tu vas me mettre un traceur GPS, ou des caméras dans ma chambre ?

Au vu de leurs caractères respectifs, "l'entente mutuelle" risque de s'avérer particulièrement difficile, et pour montrer sa bonne foi, Mikumo se retient de lui répondre par une autre connerie, préférant faire exemple de ses efforts en se contentant de sourire en coin et de rester calme.
Un bon point pour lui !

_ Bien sûr que non. Juste que je m'assurerai que tu ne fasses rien de stupide avec mon frère. Même que tu pourras venir chez nous aussi souvent que tu voudras et rester aussi longtemps que tu voudras, du moment que je peux te surveiller.

_ Me surveiller ? Alors que c'est toi qui est tout le temps dans l'excès avec Izuku ?

Puis, au milieu de cet échange, Izuku se racle bruyamment la gorge pour rappeler sa présence, avant de croiser ses bras sous sa poitrine, un air contrarié au visage.

_ Sinon, vous savez que je ne suis pas votre gosse n'est ce pas ? Non parce que vous parlez de moi comme d'un bébé à surveiller, on dirait un vieux couple qui se dispute la garde, mais je suis là je vous rappelle. Et je suis assez grand pour veiller sur moi-même tout seul. Alors vous voulez bien arrêter de faire comme si j'étais en sucre ?

Dans sa posture et son expression, Mikumo le devine véritablement vexé par leur attitude à tous les deux, et finalement la cohabitation s'annonce encore plus difficile qu'il ne le pensait.
Mikumo doit, en plus, apprendre à lâcher un peu prise en ce qui concerne son obsession pour la sécurité mentale et physique de son frère, et tout ça alors qu'il panique encore à la simple idée de ne pas savoir où il se trouve pendant plus de trois minutes consécutives.

_ Mais je .. Je sais que t'es pas en sucre.

_ D'ailleurs, si tu continues de vouloir fliquer Katsuki en permanence, ça veut dire que rien ne change entre vous deux.

_ Oui mais-

_ Si vraiment ça te rassure et que Katsuki est d'accord, on peut se voir à la maison, au moins au début, mais il faut vraiment que tu déstresse, sinon ça sert à rien ce qu'on est en train de faire. Et puis ... Moi aussi je préfère quand t'es pas trop loin de moi .. Et moi aussi j'ai des efforts à faire. Mais c'est important de se mettre d'accord et surtout de se faire confiance.

Freiné dans sa paranoïa par les paroles de son frère, il accepte de prendre un moment de réflexion, baissant la tête pour quelques instants, tentant sincèrement de toutes ses forces de fournir un effort supplémentaire.
Après tout, si Izuku accepte de ne pas trop s'éloigner de lui pour un moment, et si Katsuki conçoit à se déplacer jusque chez eux pour ne pas lui arracher son jumeau des mains, il ne peut rien arriver de problématique tant qu'il se tient à peu près dans les parages.
Même sans avoir besoin de les surveiller comme un geôlier.
Quitte à devoir subir son imagination et ses déductions en voyant la porte de la chambre se fermer sur eux, il préfère vraiment cette configuration que de les pousser à continuer de le fuir.

_ Ok. crache-t-il après sa réflexion. Ca convient à Katsuki ?

_ Ca me va.

_ On va y arriver enfin. soupire Izuku en passant ses deux mains dans ses cheveux.

_ Mais d'abord ! reprend Mikumo sans perdre de temps. Le problème Inasa est vraiment réglé ? Ou il va encore falloir s'occuper de son cas.

Furtivement, Izuku fronce les sourcils, perplexe, alors que Katsuki fait siffler l'air entre ses dents, visiblement un peu mal à l'aise de devoir rouvrir ce sujet.

_ C'est réglé. affirme ce dernier.

_ Ce mec est un gosse capricieux, alors t'as beau me dire que c'est réglé, je suis pas fou. Donc je vais plutôt le dire comme ça : s'il y a le moindre problème, j'aurai aucun scrupule à le renvoyer saluer ses ancêtres. Je veux bien faire un effort envers Katsuki, mais lui j'en ai rien à battre.

_ Calme toi un peu Mikumo. le rattrape son frère. Ca sert à rien de faire des menaces.

_ Je menace pas, je préviens.

_ Mouais.

_ Du coup, est-ce qu'on peut se dire la vérité maintenant ? demande-t-il à l'attention de Katsuki. Il l'a mal pris, il t'a fait une crise, et c'est pas du tout réglé. J'ai encore tout bon ?

Le silence de Katsuki en dit très long sur sa future réponse, qui finalement n'aura donc plus rien de surprenant, mais il prend néanmoins le temps de lever les yeux vers le plafond, avant de soupirer toute son âme.

_ Il l'a carrément mal pris, et il est en colère.

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Hey !

On avance pas trop mal là, dites moi !

On va bientôt pouvoir revenir à du romantisme, des bisous, des câlins, ̶e̶t̶ ̶d̶u̶ ̶c̶i̶t̶r̶o̶n̶ 🤭

D'ici là, plein de bisous à vous 😘

Prenez soin de vous ❤🦩


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