#love story's yeonbin
maman

Le regard fix sur ma fenêtre, je reste un moment dans mes pensées. L'heure tourne et le moment de partir découvrir mon nouveau lycée aussi mais l'envie n'y était pas. À quoi bon y aller si c'est pour de toute façon repartir.

Ma nouvelle chambre était plus petite que l'ancienne. Mes cartons traînaient encore au milieu de la pièce. Seul quelques vêtements étaient éparpillés un peu partout et le doudou que m'avait offert Soobin restait prêt de moi.

《 Yeonjun ! Appella ma mère, sûrement pour la troisième fois vu le ton qu'elle venais de prendre. 》

Je soupira lourdement avant de poser ce fameux doudou et de sortir de la chambre pour rejoindre ma mère et Chul dans l'entrée. Voyant que j'étais toujours en pyjama, je la vie soupirer visiblement agacée.

《 Mais c'est pas vrai, tu vas être en retard. Dit-elle en me faisant signe de me changer.

— J'y vais pas. Repondis-je plus froidement que je l'aurai voulu.

— Encore à faire tes caprices, tu n'as plus quatre ans Yeonjun et si ton père apprend que tu sèche les cours.

— Mais je l'envoie foutre cette merde. Hurlais-je soudainement en sentant tout mes membres se crisper de colère.

— Parle pas comme ça de ton père ! Elle me répondit sur le même ton, ce qui me fit lâcher un rire nerveux.

— Et tu continue à le défendre. Honnêtement ça me choque pas. 》

Sur ces mots, je m'empressa de retourner dans ma chambre en claquant la porte. À quoi bon parler avec elle, depuis petit je la défend mais elle continue encore et encore de le défendre lui.

Sentant mes larmes monter à cause de toute cette frustration accumuler, je récupéra ma peluche pour la serrer dans mes bras. Ça me manque d'avoir un endroit où être en sécurité.

《 Soobin... laissais-je échapper entre deux sanglots. 》

Après quelques minutes dans cette état, ma respiration se stabilisa. J'essuya vivement les larmes restante avant de me lever. Une chose est sûr, c'était pas franchement le moment que je croise mon père.

Pas franchement la motivation de penser à mon hygiène, c'est d'ailleurs bien la première fois que ça m'arrive, je décide de simplement mettre un pull par dessus mon shirt et une casquette pour la forme. Mon bas de pyjama fera l'affaire, après tout, je dors avec tout ce qui me passe sous la mains.

Un sac à dos en main, je récupérer ma peluche que je rendre dedans et sort de ma chambre. Ma génitrice était revenu après avoir déposer Chul et apparemment elle voulait me passer un savon vu son regard.

《 Écoute Yeonjun. Commença t-elle en se posant devant moi pour m'empêcher d'avancer plus.

— Laisse moi tranquille. Repondis-je encore une fois plus froidement que je l'aurais voulu.

— Je sais que Soobin te manque mais c'est pas la peine de t'en prendre à nous. Je laisse échapper un étonnant long rire ironique.

— Tu te foutrait pas un peu de ma gueule ? Papa nous frappe sans raison et moi je perd ma seule raison de vivre à cause de justement cette merde et je suis sensé sourire à la vie ?

— Mais tu as Chul et moi ? Elle commença à reculer d'un pas, ce qui me calma légèrement, réalisant que peut-être j'agissais moi même comme lui.

— Ça n'as rien avoir. Dis-je d'un ton plus calme. Soobin je l'aime maman. Plus que tout. Et parce que tu n'es pas capable de divorcer avec ton enfoiré de mari j'en paye toujours les conséquences. D'abord Beomgyu et maintenant Soobin.

— Tu es vraiment égoïste, comprend moi. Face à cette phrase, je me crispa soudainement comme si on venait de me planter un coûteux dans l'estomac.

— C'est toujours à toi qu'il faut penser de toute façon. 》

Décider à ne plus écouter ses propos bancales, je la contourne pour aller mettre mes chaussure. Une fois enfiler, je me tourne une dernière fois vers elle, et elle en profita pour rétorquer.

《 Tu sais, j'ai rien dit à ton père pour ton homosexualité. Imagine si il l'apprend.

— Tu vendrait ton propre fils au diable ? 》

Je me retourne vers la porte, récupère les clés et sorta de chez moi en claquant encore la porte. Qu'importe où je vais, je refuse de retourner dans un endroit où elle et lui y sont.

Au fond de mon sac s'y trouvais toutes mes économies, assez pour un portable, il faut que je le contacte, j'aurais jamais du partir mais je ne pouvait pas abandonner Chul.

En arrivant au magasin d'occasion, je m'achète un portable ainsi qu'une carte pour un forfait mobile. Le moins cher, j'ai pas besoin de plus. Pour l'abonnement, c'est ma mère qui payera, elle me dois bien ça.

Décider à être tranquille, je trouve un pont ou pouvoir m'y installer dessous. C'est humide mais honnêtement, c'est pas trop mon problème actuellement.

Une fois tout les réglages fait, je fixe le clavier du téléphone en tapant le numéro de Soobin. Je l'avais appris par cœur au cas où et c'était plutôt une bonne idée.

《 Je fait quoi maintenant ? 》

Me demandais-je en fixant son numéro afficher sur mon écran. Il me fallu plusieurs minutes d'hésitation avant de décider d'appeler. Pourquoi faire ça ? Il ne répond pas au appel, ça l'angoisse.

Mais après deux sonnerie, il decrocha. Un blanc s'installa entre nous deux. Paniquer, je rapprocha en sentant ma respiration partir en vrille.

《 Mais merde, qu'esce que je fait. 》

Le corps tremblant, je sorta la peluche que j'affectionnais tant pour la serrer dans mes bras. Mon nouveau téléphone vibra. Son numéro y était afficher. Je pris une grande inspiration avant de décrocher.

《 Soobin... ? Dis-je avant de fondre en larme.

— Yeonjun ? Sa voix semblait partager entre une pointe d'énergie et d'inquiétude.

— Je suis désolé, je t'aime Soobin. Sans pouvoir dire plus, je mit le téléphone en haut parleur pour le poser et serrer la peluche contre moi. Elle avait encore son odeur.

— Yeonjun, tu es où ? Me demanda t-il calmement, comme pour essayer de me réconforter d'où il était.

— Un cartier de Suwon au nord, j'ai plus le nom mais c'est le moins riche. Au bout du fils, j'arrivais à l'entendre écrire.

— Écoute Yeonjun, je ne vais pas te laisser là-bas.

— Mais je ne peux pas laisser Chul. En disant cette phrase, mon corps se remis à trembler de manière incontrôlable.

— Tu es où précisément ?

— Sous un pont.

— Au moins on peux parler sans risque. Je rapprocha mon téléphone pouf mieux comprendre ce qu'il allait me dire. Écoute, toute suite c'est pas possible de venir, essaye de te protéger au mieux en attendant, mais je te le promet, je viendrait te retrouver.

— Merci Soobin. Sentant comme une pointe de réconforte, mes larmes se remirent à couler. Je ne voulais pas te quitter. J'avais pas le choix, je suis désolé.

— Tu sais, tu ne m'as pas regarder dans les yeux. Tu ment que tu fait ça, je l'ai vite remarqué. Il laissa échapper un léger rire. En decouvrai que tu as déménager j'ai passer des jours à essayer de te contacter. Je suis contant que tu connaisse mon numéro.

— Par cœur, il s'agit de toi. Il s'arrêta de parler, sûrement pour rougir, j'aurais voulu voir ça.

— De touts façon, maintenant on garde contact, dès que je peux venir je te le dit et s'il te plaît, prévient moi si il se passe quoi que ce soit.

— D'accord.

— Pas d'accord, promet le. Je souria légèrement face à son ton autoritaire.

— Promis. Je vais devoir y aller Soobin, je t'aime, merci d'être là.

— Yeonjun, tu ne devrais même pas avoir à subir ça. Je t'aime. 》

[1266 mots]

Et voilà pour le chapitre premier de ce deuxième tome deux !