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le voleur d'amour [bonus_1]

[bonne lecture]




—✧—

«ange et paradis d'espoir»


La directrice, celle avec les cheveux en bataille, elle avait dit,
   — Bonjour à tous chers élèves, aujourd'hui, comme vous avez sûrement pu le remarquer depuis votre arrivée, nous accueillons les élèves d'une autre école dans le but de vous permettre de lier de nouveaux liens et de travailler avec de nouvelles personnes. Donc, pour une durée d'un mois, nous allons vous attribuer à chacun un binôme venant d'une autre école. Bien entendu, vous avez la possibilité de changer de binôme mais veillez le faire, si tel est votre souhait, avant la fin de la semaine.

Elle avait fait une pause avant de continuer plus fort pour couvrir les murmures,
  Après cette première semaine passée vous partagerez une chambre par duo. Merci de votre attention à tous, veillez tous allez dans vos salles de cours de respectives et dans les prochaines heures vous rencontrerez votre binôme.

Puis une nouvelle vague de murmures suivie, vite troublée par les bruits de pas de chaque élève sur le faux carrelage. Je les avais suivi, ennuyé par l'annonce. Les gens, être sociable et tout ça, je n'aimais pas. Je préférai la compagnie de mon esprit.
Les couloirs bleutés étaient remplis d'une foule agitée. Les adultes peinaient à gérer les élèves bruyants, leurs yeux reflétaient parfaitement leur détresse voyante.

La salle de classe violette et bleue résonnait de murmures exités, de chuchotements impatients et de bruits parasites.
Moi, je regardais vaguement les arbres nus, plongé dans des tourbillons vif et sombres de pensées désordonnées.
Enfin, les invités tant attendus rentrèrent dans la pièce agitée désormais tellement calme que j'entendais clairement les bruissement des branches découvertes.
Petit à petit, les nouveaux prirent place tour à tour sur les chaises libres.

  — Hum.. alors voyons voir, Han Jisung... ah, voilà, Lee Minho ! Tu peux aller t'asseoir là bas, à côté du rêveur avec les cheveux électriques. 

Quelques instants à peine après que j'ai entendu le professeur appeler mon nom deux jambes étrangement nues pour un hiver comle celui ci passèrent devant mes yeux entrouverts et vinrent se poser sur la chaise à mon côté jusqu'à présent inoccupée.
Puis une main tendue surgit devant face endormie mais pas un mot ne suivi cette intervention juste un sourire franc et insouciant cousu sur le visage du noiraud assis à ma droite.

Je lui serra la main en retour en marmonnant un "salut" gêné.
Et du coin de l'œil, je le vis se pencher sur son cahier, écrire à toute vitesse un mot qu'il me passa ensuite en déchirant la page. Je releva pour de bon ma tête de mes bras et le regarda, étonné, questionné. Il fit un petit signe de tête vers sa feuille désormais sur ma table et détourna ses yeux des miens pour les diriger vers le tableau grisé de coup de craie.
Alors je me décida à déchiffrer ses mots écrits à l'encre bleue.

Salut ! Tu t'appelle Minho c'est ça ? Moi c'est Jisung enchanté :) ça te dérange pas si on communique par écrit? En fait je suis muet depuis ma naissance donc à part écrire ou parler en langue des signes je ne peux pas communiquer avec les autres

Et, bizarrement, j'y répondis.

Salut Jisung,
Non ça me dérange pas au contraire, j'aime pas trop parler ou discuter avec les gens mais je vais faire une exception ;)
Je t'en prie, parle moi de toi, c'est plus intéressant que le charabia du prof'.

Je glissa la feuille de son côté avant de me concentrer à mon tour sur le tableau.
Quelques secondes plus tard, je senti un regard sur moi suivi par un nouveau bout de papier sur mon bureau.

Hehe alors tu le sais déjà mais je m'appelle Han Jisung, je suis né le 14 septembre muet, j'adore manger, principalement du sucré. J'habite en collocation avec mes deux meilleurs potes pas très loin d'ici. Apparemment je suis très sensible et émotif (/10)
Et toi ??

Moi ? Je suis né le 25 octobre (/09)
J'aime bien le calme et la nuit, j'aime pas beaucoup parler du coup et c'est à peu près tout. J'habite avec mes parents en banlieue.

Attend, t'es vraiment un papillona ??

Et toi un alexendrin oui
J'aurais pensé que tu l'aurais dis plus discrètement..

Puis la semaine était passée, et comme un routine c'était installée entre nous deux, une double feuille sous le bras, un crayon derrière l'oreille et un sourire aux lèvres.
Je n'aurai jamais pensé apprécier autant une personne jusque là inconnue. Peut-être étais-je devenu fou, peut-être étais-je juste tombé sous le charme d'une nébuleuse sans couleur, d'une étoile sans lumière, d'un être sans voix.

Cette soirée là, j'étais monté en compagnie du noiraud dans la pièce exiguë qui allait nous servir de chambre. Juste deux lits, un bureau, un tapis, une fenêtre et une douche commune avec la chambre d'à côté. Les volets étaient déjà baissé quand nous nous sommes installés, en silence, sous la seule lueur de la lampe grésillante fixée dangereusement au plafond.

Cette soirée là, j'y avais pensé, j'y avais réfléchi une bonne partie de l'après-midi et je l'avais sûrement espérer au fond de moi. Je voulais l'entendre, sa voix, celle que je pouvais lui donner. Je voulais entendre ses rires, ses mots, ses pleurs, ses phrases, je voulais les entendre résonner dans sa gorge ne serait-ce qu'une seconde.

L'orage grondait se soir là, couvrant presque mes tourbillons incessants de pensées. J'étais assis en tailleur sur le matelas qu'on m'avait attribué, essayant vainement de mettre de l'ordre dans mes songes. J'avais vu du coin de l'œil Jisung en faire de même, prenant à peine le temps de terminer son installation.
Puis l'orage avait grondé plus fort, juste assez pour faire frémir les lattes grises des volets.
Et soudainement, la lumière s'était éteinte.
Et j'avais espérer plus fort, j'avais prier avec plus de force, j'avais souhaité avec plus d'énergie,
une énergie désespérée.

Et quand l'ampoule s'était rallumé, quand j'avais ensuite relevé mes yeux pour croiser les siens, un rire avait percé le calme qui régnait dans la pièce. Un rire franc mais réservé, un rire claire mais gêné, un rire honnête mais étonné. Ce rire que je rêvais d'entendre. Pas le mien, certainement pas le mien, celui d'un astre égaré, d'une poussière d'Univers, d'un fragment d'étoile, d'un bout de miracle, d'un morceau d'espoir.

Alors j'avais souri, j'avais souri comme je l'avais rarement fait, j'avais souri comme un enfant à qui on offert un jouet, comme un parent fier des réussites de cet enfant, comme une personne normale voyant son rêve ce réalisé.
Un sourire rempli de joie, de soulagement, d'espoir et de miracle. Un sourire dans lequel se reflétaient les étoiles.

Puis il avait porté une main à son cou, étonné, et il m'avait souri en retour et j'avais dû sourire plus fort encore à la vue de celui-ci.
Je l'avais vu s'avancer vers moi, gardant sa joie sur son visage, et, comme apeuré par la suite, j'avais fermé mes paupières que je n'avais rouvert qu'en sentant deux bras m'étreindre doucement comme si j'étais fait de porcelaine.

Cette étreinte m'arracha un drôle de frissons, un mélange de soulagement, d'euphorie et d'une étrange frustration, comme si je m'attendais à plus, à...

  — Merci, merci mille fois Minho., il se recula légèrement avant de continuer, c'est... c'est génial, j'ai l'impression d'avoir fait ça toute ma vie, c'est magique. Au fait, je voulais te dire quelque chose mais, enfin, promet moi que ça ne changera pas notre relation, s'il te plaît.

Ce fût à moi d'être étonné, curieux et perdu. Comme c'est éclats dans le ciel sombre, comme c'est couleurs dans une prairie monochrome.
Voyant mon silence calme et impatient, il souris de plus belle et continua, agitant sûrement par réflexe ses jambes encore une fois découvertes sans rythme dans l'air frais.

  — Super je prend ça pour un oui dans se cas. En fait ça fait plusieurs jours que ça me tracasse mais en fin de compte j'en suis convaincu, je t'aime Minho, autant que la Lune chérie les étoiles, autant que les fleurs le sont des prairies vertes, autant que la pluie et le soleil en formant un arc-en-ciel, ou en fait je pense peut-être même plus, est-ce que il a une expression plus forte que "je t'aime" ?

Il m'avait regardé pour m'interroger, je l'avais senti, mais j'avais déjà détourné ma tête, les joues en feu, le cœur en roue libre, l'âme heureuse.
Peut-être étais-ce car c'était la première fois qu'il parlait mais il devait bien être le seul être vivant capable de faire une confessions pareil aussi calmement. C'était peut-être ça d'ailleurs qui m'avait autant touché dans ses mots, cette franchise déconcertante, cette honnêteté troublante.

Une main s'agita devant mes yeux égarés, je ne l'avais sûrement pas remarqué immédiatement, seulement quand sa nouvelle voix se mêla à la mélodie chaotique qui ce jouait dans mes oreilles.

  — Allô monsieur il y'a quelqu'un ?? Ça va ?

Certainement pas, je n'allait plus bien, j'étais juste au paradis, repère des anges, mystère des dieux, enlacé par la flèche que Cupidon n'avait pas raté. Juste ciel, ce que j'adorais ce lieu illuminé de bonheur et peint d'espoir.

—✧—

J'avais pas d'inspi pour la fin désolé :')

Bref voilà après une bonne semaine de disparition me revoici avec la rencontre du minsung demandé par sereallecteur1
J'espère que ce chapitre vous a plu et moi je vous dit à bientôt pour le second bonus ;) <33

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