chapitre 1
— Je n'ai pas confiance en ce type. Il revient juste au moment des attaques, c'est complétement étrange, grogne Stiles.
— Je suis d'accord avec toi mais si tu pouvais éviter de dire des trucs qui ne sont pas stupides, je n'ai pas envie d'être d'accord avec toi, râle Isaac.
Isaac attrape une bière et regarde Stiles se tirer les cheveux qu'il a laissé pousser. Les autres sont regroupés au salon et entourent Stefan.
— On devrait y aller avant que ce mec ne pique ta copine! Dit Stiles.
— J'allais le dire!
Les garçons sortent de la terrasse et s'approchent de l'attroupement. Nora se déplace et vient s'asseoir près d'Isaac. Il lui prend la main en regardant Stefan histoire de lui faire passer le message.
— Donc, tu es venu à Beacon Hills simplement pour qu'on t'aide? Demande Lydia.
— Non, pas seulement. J'avais promis à Nora de revenir mais j'ai aussi été attiré ici. Je roulais de nuit s'en m'en rendre compte, j'arrivais devant l'entrée de la ville. Cette ville grouille d'attraction paranormale.
— Hum, tu devrais nous en dire plus sur toi, Nora ne nous a pas dis grand chose, dit Isaac.
— Moi-même j'en sais peu. J'ai 499 ans et je viens d'un pays froid. J'ai grandis dans un orphelinat, leur apprend Stefan.
— Donc, tu n'as aucune information sur ta famille? Rien du tout?! Lâche Malia.
— J'ai peut-être quelque chose, dit Stefan en sortant quelque chose de sa poche. J'ai depuis toujours ce collier mais je ne sais pas si il y a un lien quelconque avec ma famille.
— Je pourrais toujours demander à Bonnie et Damon de venir, propose Nora.
— C'est Stefan, un ami, dit Nora. Il cherche des informations sur sa famille mais il n'a que ce collier. Je me disais que peut-être tu pourrais essayer un sortilège Bonnie.
Damon se méfie de ce nouvel arrivant et le fait savoir par son expression facial.Il a le visage fermé et ne quitte pas des yeux le vampire.
— Avec le collier, je peux projeter ton esprit dans tes souvenirs, explique Bonnie à Stefan.
Bonnie tend la main et Stefan y laisse échouer son collier. Damon qui est toujours mal luné décide de rester malgré tout et ne veut surtout pas laisser Bonnie avec ce garçon un peu trop beau.
— C'est très simple, dit la sorcière. Tu vas me donner tes mains et le collier sera dans les miennes. En prenant tes mains tu pourras voir le passé.
Stefan s'approche de la sorcière et s'assoit en face d'elle. Bonnie relève la tête et prend une expression inquiétante.
— C'est un sortilège complexe. Tu vas peut-être ressentir des douleurs.
— Je survivrais, mais toi?
— Crois-moi j'ai connu pire, à Mystic Falls les ennuis sont toujours présent.
Stefan ferme les yeux et lorsque les mains de Bonnie se referment sur les siennes, il est absorbé dans un tourbillon avant que tout ne s'arrête. Lorsqu'il ouvre ses yeux, il est dans une pièce aux allures étrangères. Un bébé pleure dans un berceau et une jeune femme se tient près de lui. Elle chante une berceuse d'une voix d'ange. Soudain, un bruit brise ce moment magique et elle sursaute. Il y a des portes qui claquent, des bruits de pas précipités et des hurlements à glacer le sang.
La jeune femme attrape le bébé et le sert contre elle en lui murmurant quelque chose en Russe. La porte saute de ses gonds et des hommes armés pénètrent dans la chambre. La femme se débat mais son bébé lui est arraché des mains et un des hommes lui tranche la gorge. L'enfant hurle alors que sa mère s'écroule, remplissant une marre de sang coagulé autour d'elle. Stefan touche son visage, des larmes coulent sur ses joues. Il se sent tiré en arrière, comme s'il était aspiré et avant de disparaitre, il a le temps d'apercevoir un symbole sur un des murs.
— Elle se réveille! Cri Malia. Bonnie, est-ce que tu vas bien?
-Oui..., murmure la sorcière en se touchant le front. Et Stefan?
Bonnie se redresse et aperçoit le vampire dans un coin de la pièce. Elle porte une main à son nez et essuie le sang qui s'en est échappé. Stefan ramasse le collier et le caresse.
— Le symbole sur le collier, explique t-il, il y avait le même sur un mur. Ils ont tué une femme, je crois ... je crois que c'était ma mère.
— Il faut trouver la signification du collier. Si tu permets, je vais l'emmener avec moi, propose Bonnie.
— Tu m'as manqué! Dit Nora.
— Toi aussi, alors comme ça, tu es fiancé? Demande Stefan.
— Faut croire.
— Je t'avais dis que tout redeviendrais comme avant avec tes amis. En plus, tu finis avec le gars qui t'a brisé le cœur!
-Tu sais, il l'a peut-être brisé mais au final, il l'a réparé et l'a fait fonctionné à nouveau.
Isaac écoute la conversation malgré lui, il sourit en entendant sa copine le protéger. Comme d'habitude, il attrape une bière et en bois une gorgée.
— Depuis pratiquement 500 ans de vie, j'ai rencontré pas mal de gens et je peux te dire une chose, quand je vous vois, toi et Isaac, j'ai l'impression que vous ne faites qu'un. Les gens appelaient ça les âmes sœurs autrefois.
— Merci, ça me touche, et toi Stefan, est-ce que tu as déjà ...
— Été amoureux? Oui, une fois. C'était en 1775, elle s'appelait Marie Jeanne Valet, ça a été l'amour de ma vie. Je l'ai vu vieillir alors que je ne prenais pas une ride. C'était une servante et je l'ai connu grâce à son frère. D'ailleurs, il y avait une histoire de bête mais je ne vais pas m'étaler.
— C'est une belle tragédie. Pourquoi tu ne l'as pas transformé?
— Chaque jours, Marie Jeanne me demandait de la transformer mais personne ne s'imagine qu'être un vampire est beaucoup plus que de l'immortalité. Ils ne s'imaginent pas que c'est si long. Je voulais l'aimer pour qui elle était, une humaine qui avait une belle vie et qui finirait par vieillir et non comme un vampire assoiffé de sang. Marie Jeanne a fini par l'accepter.
— Oh... Je suis vraiment désolé. Et tu n'as jamais aimé à nouveau?
— Jamais.
— Nora?
Isaac coupe court à la conversation, la jeune fille essuie une larme discrètement et renifle. Isaac lui sourit et s'excuse de déranger.
— Je vais vous laissez, dit Stefan.
— Attend, lâche la Isaac, Lydia a probablement besoin d'aide pour porter ses affaires, elle va faire du shopping. Je parie qu'elle adorerait avoir de la compagnie pendant que je discute avec Nora.
— Pourquoi un acte de gentillesse alors que tu ne lui a jamais adressé la parole? Dis Nora en souriant à Isaac.
— Pour t'avoir pour moi seul!
Nora sourit de plus belle et Isaac l'attire contre lui en faisant un clin d'œil. Elle se blottit contre lui et ferme les yeux. Un jour, rien ne sera plus pareil mais la meute est loin de se douter que ce jour n'est plus très loin.
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