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ÉPISODE 5 : la patinoire.

















ça fait sept mois que je suis entrée au collège et quatre mois que notre club a remporté les nationales.

akashi et moi, on rentre presque tous les soirs ensemble. j'en apprends un peu plus sur lui chaque jour, même s'il arrive parfois qu'on marche sans dire un mot. j'apprécie sa compagnie, sa présence me réconforte. j'ai perdu la quasi-totalité de ma gêne auprès de lui. tiens, d'ailleurs... ça va bientôt faire six mois qu'on rentre ensemble presque tout le temps. on devrait peut-être célébrer ça. enfin, il faudrait que je lui en parle, il n'a pas l'air du genre de garçon qui aime célébrer.

je sors de la classe. mon dernier cours vient de se terminer, et heureusement qu'il se finissait à midi parce que je n'aurais pas eu la concentration d'écouter tout l'après-midi.

- joyeux anniversaire shicchaaaaan !

je souris alors que momoi me saute dans les bras avec une énergie que je ne lui connaissais pas. midorima arrive derrière nous en replaçant ses lunettes.

- coucou momoi-chan.

- bonjour momoi.

- vous avez bien pris des vêtements chauds comme je vous l'avais dit ?

- oui, confirme-t-on, midorima et moi.

- dans ce cas, on peut aller chercher akashi-kun et rejoindre les autres.

- où est akashi ? demande midorima. il ne t'a pas suivie ?

- non, il est encore dans la classe.

- allons-y, alors.

nous nous rendons à la classe d'akashi et de momoi. il discute avec arai en rangeant ses affaires. son regard s'illumine en nous voyant.

tiens. c'est la première fois que je le vois réagir comme ça. il ne serait pas amoureux, par hasard ?

- tu as vu ? je chuchote à momoi.

déroutée, elle me scrute du coin de l'œil, mais trop tard, je me dirige vers lui.

- bon anniversaire ! me lance-t-il en me souriant.

- merci, je lui réponds avec un sourire en retour.

- prêt à lever les voiles, mon capitaine ? s'écrie momoi en lui donnant un léger coup de coude.

il lui sourit. il est toujours aussi mignon !

- bien sûr.

il bascule son sac pour le mettre sur ses épaules et nous sortons du collège d'un pas léger. nous retrouvons murasakibara et aomine. le premier m'ébouriffe les cheveux alors que le second se contente de me serrer la main de façon maladroite, comme midorima ce matin quand il m'a souhaité un joyeux anniversaire.

momoi nous guide ensuite à travers la ville. on arrive finalement devant une patinoire extérieure.

- tu... tu veux qu'on patine ? je demande, incrédule.

- tout à fait ! affirme-t-elle. ce sera enrichissant, je vous le promets. venez, on va s'amuser !

nous enfilons chacun une paire de patins que nous prête le gérant de la patinoire. c'est la première fois de ma vie que je vais poser le pied sur une glace. momoi a eu une idée géniale en nous amenant ici.

durant la première demi-heure, momoi nous apprend les bases. enfin... c'est plutôt à moi qu'elle apprend les bases. les garçons, eux, ils savent déjà patiner. en tout cas, ils se débrouillent mieux que moi.

au bout de la seconde demi-heure, je sens que je commence à devenir un peu plus stable sur mes patins. en tout cas, je tombe moins souvent qu'au début.

- tu t'es beaucoup améliorée, me félicite momoi.

je la remercie d'un sourire. c'est vrai que je suis devenue une meilleure patineuse qu'à notre arrivée, mais j'ai parfois de la difficulté avec mon équilibre.

nous nous promenons autour de la patinoire encore quelques minutes.

- faisons tous une course jusqu'à l'autre bout, nous propose aomine. le premier qui revient ici gagne.

- euh... je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, je proteste.

- tu t'entraînes depuis au moins une heure, tu peux bien faire une course, rétorque-t-il.

je soupire.

- d'accord.

je ne suis pas très fière d'avoir cédé à sa demande, mais bon. qu'ai-je à perdre ?

nous nous plaçons tous sur une ligne de départ et d'arrivée imaginaire, les uns à côté des autres et prêts à décoller. ce sera plus difficile que je ne le pensais, le nombre de patineurs a doublé depuis que nous sommes arrivés.

- trois, deux un, partez ! hurle momoi, tout excitée par notre compétition.

nous patinons tous à vive allure. ils vont tous à une rapidité impressionnante. dans mon cas, c'est tout juste si j'arrive à glisser sans perdre l'équilibre.

alors que j'en suis à la moitié du parcours, j'aperçois akashi revenir à contresens.

attends, quoi ? il a déjà effectué la moitié du trajet ?

déconcentrée par lui, j'entre en collision avec un patineur. merde, moi qui essayais de ne pas me retrouver sur les fesses encore une fois aujourd'hui !

je me masse la tempe. j'ai un horrible mal de crâne maintenant. absolument génial.

- excusez-moi ! je m'exclame.

quand j'ouvre les yeux, le garçon que j'ai bousculé me tend la main. il m'aide à me relever.

- tu ne t'es pas fait mal au moins ?

il est incroyablement grand et plutôt mignon. il dégage une chaleur particulière. il a un sourire niais. il a un certain charme, aussi. il sort du lot, ce garçon.

- n-non, c'est m-ma faute, je bégaie. je vous présente toutes mes excuses.

- ce n'est rien, je t'assure.

je lui tends la main.

- shirogane.

qu'est-ce qui me prend de réagir comme ça ? c'est ridicule, vraiment ! on dirait une petite fille qui ne sait pas quoi faire.

il attrape ma main et la secoue gentiment.

- kiyoshi. et voici taichi, mon ami.

- bonjour. enchanté de faire ta connaissance.

à son tour, il me serre la main. lui aussi, il dégage quelque chose de particulier. c'est moins marqué que chez kiyoshi, mais quand même. il transpire la bienveillance, comme son ami.

- tout le plaisir est pour moi... même si les conditions ne sont pas idéales.

ils rient.

- tu vas au collège ? reprend kiyoshi.

- oui, au collège teiko. vous aussi ?

- oui, on est tous les deux au collège shoei.

- il paraît que l'équipe de basket est pas mal, là-bas.

- tu t'y connais en basket ? intervient taichi, surpris par ce que je viens de dire.

- oui, un peu.

- c'est génial ! s'exclame kiyoshi. on adore le basket, tous les deux, on est même inscrits au club de notre établissement.

- génial !

- toi aussi ?

- eh bien, je suis manager.

- c'est un bon club, à ce qu'on dit, précise taichi.

ils sont vraiment sympathiques et très gentils, comme je m'y attendais. surtout kiyoshi. ça a l'air d'être un passionné de basket. ces deux garçons, ils pourraient bien devenir de bons amis. en tout cas, j'aimerais bien. je nous imagine sans problème devant une tasse de chocolat chaud fumant, juste assis, à discuter de stratégie et de basket.

akashi attrape mon coude et me tire vers lui avant que je ne puisse répondre à kiyoshi. je le regarde, surprise. l'incompréhension doit se lire sur mon visage.

- qu'est-ce qui vous prend de la draguer ? lance-t-il aux garçons, le regard perçant et le ton vachement agressif.

- détends-toi, lui dit kiyoshi en souriant. on ne faisait que discuter.

- ouais, c'est ça, rétorque akashi, toujours méfiant. viens, shirogane, on va rejoindre les autres.

il m'entraîne vers momoi. en patinant jusqu'à elle, je ne peux me retenir de lui poser la question qui me brûle les lèvres.

- tu crois au coup de foudre, toi ?

il me regarde, sidéré, comme si j'avais sorti un blasphème.

- non, me répond-il, les lèvres pincées.

je grimace. c'est quoi son problème ? je me dégage de son emprise et patine jusqu'à momoi. elle s'empresse de m'examiner sous toutes mes coutures pour s'assurer que je ne sois pas sévèrement blessée quelque part.

- au premier abord, tu n'as rien, déclare-t-elle, mais de plus près, on peut voir que ta pommette de droite est très légèrement enflée.

je porte ma main sur ma joue. pourtant, je ne sens rien d'anormal.

- je pense que tu vas avoir une bosse derrière la tête. est-ce que tu vois des étoiles autour de moi ?

- non, pas spécialement.

- génial. aussi, tu auras fort probablement une ecchymose au niveau du genou.

akashi croise les bras sur sa poitrine sans rien dire.

- ce n'est pas trop pire, on sait maintenant que tu ne ressembleras pas à une femme battue, lance aomine.

- tu serais une femme battue toute mignonne, précise murasakibara. ça me donne envie de manger.

- comment peux-tu penser à manger en voyant une femme battue ?! s'indigne midorima.

- ne cherche pas, midorima, tout lui donne envie de manger, lui explique aomine.

- ce n'est pas trop grave, d'ici une semaine, ça devrait être guéri, m'informe momoi.

je soupire de soulagement.

- merci momoi-chan.

- dis donc, intervient midorima, comment ça se fait que tu sois aussi calée en la matière ?

- quand on était petits, aomine-kun n'arrêtait pas de se blesser. avec le temps, j'ai appris à évaluer quelqu'un de façon rapide et efficace.

- une chance que je t'ai ! je m'écrie.

elle me sourit.

- on pourrait aller au café d'à côté pour se réchauffer, nous propose murasakibara. ils vendent des gâteaux excellents, on pourrait en manger un pour l'anniversaire de shiro-chin.

- bonne idée, intervient momoi. ça nous permettra de nous réchauffer.

nous nous rendons au minuscule vestiaire pour retirer nos patins. après quoi, nous marchons en direction du café. je retiens momoi par le bras.

- j'ai une question à te poser.

- je t'écoute.

- tu penses quoi d'akashi-san ?

- akashi-kun ? tu veux dire notre akashi-kun ?

- tu connais beaucoup d'akashi, toi ?

elle rit de mon sarcasme.

- il est gentil, et c'est un bon joueur.

- tu l'aimes bien ?

- ça va, répond-elle d'un air vague, avec un haussement d'épaules.

- je crois qu'il t'aime bien, lui.

- ah bon ?

- quand on est allées le chercher ce midi, il a souri en te voyant. c'est un signe, ça. ça signifie que tu lui plais.

elle arque un sourcil.

- je vais essayer de vous coupler ensemble.

je ne lui laisse pas la chance de rétorquer quoi que ce soit, je sautille jusqu'à murasakibara, qui marche en tête du groupe.

- c'est une très bonne idée, le café.

- ne me remercie pas, j'avais juste faim, rétorque-t-il avec un sourire en coin.

j'éclate de rire.

nous arrivons au restaurant en question. nous commandons, puis nous nous installons à une table. nous y restons une trentaine de minutes pour parler de tout et de rien. j'évite d'entamer une discussion avec akashi. depuis qu'il m'a répondu avec son air bête et son ton sec, je préfère attendre un peu avant de lui parler à nouveau. il ne s'est pas excusé, et je ne lui ai pas demandé de le faire.

tout à coup, un son de cloche retentit. de nouveaux clients viennent d'entrer. curieuse, je jette un coup d'œil vers la porte.

je rêve ? c'est taichi et kiyoshi !

- ce sont les garçons de la patinoire, non ? me demande momoi.

- oui, ce sont eux.

- qu'est-ce qu'ils font ici ?

- attends, je vais voir.

je quitte la table pour aller saluer les garçons. avant que j'arrive, taichi prévient kiyoshi de quelque chose et s'éclipse pour se diriger vers les salles de bain.

- bonjour kiyoshi-san.

il me sourit.

- salut shirogane.

- je voulais m'excuser pour le comportement d'akashi-san.

il l'observe par-dessus mon épaule. ce dernier ne sourcille pas, il soutient le regard de kiyoshi sans broncher. il a même une pointe d'arrogance...

- désolée, je répète.

- tu n'as rien à te faire pardonner, me dit-il en reportant son attention sur moi. ce serait plutôt à moi de m'excuser de vous avoir dérangés.

j'éclate de rire.

- ne t'en fais pas pour lui, il s'en remettra. je suis venue te dire que j'ai bien aimé discuter avec toi.

- moi aussi ! j'aimerais bien qu'on puisse en reparler, ça serait amusant.

il attrape une serviette en papier et un stylo qui traîne sur le comptoir. sous mon air ahuri, il note son numéro de téléphone. il me tend la serviette, que je prends.

- tu peux me contacter quand tu veux, si l'envie te prend de recommencer.

- d'accord. merci. à la prochaine.

je retourne à la table. « merci » ? je l'ai vraiment remercié parce qu'il m'a donné son numéro de téléphone ? je suis bizarre...

- c'est qui ce beau gars ? me demande aomine.

- « beau gars » ? sérieusement, tu n'as rien trouvé de mieux ? raille murasakibara.

- c'est kiyoshi-san, dis-je sans me préoccuper de son intervention futile. il vient du collège shoei. tu veux son numéro, peut-être ? il me l'a donné.

je secoue la serviette que m'a donnée kiyoshi sous son nez. il se contente de rire, et les conversations reprennent de bon train. contrairement à ce que je pensais, akashi ne cherche ni à prendre le numéro de kiyoshi, ni à rendre l'écriture illisible. il ne fait que se renfrogner. néanmoins, il se penche vers moi pour discuter à voix basse.

- je peux te dire quelque chose ?

- oui.

- d'accord, alors écoute bien parce que je ne le répéterai pas. je suis désolé pour tout à l'heure.

sans même me laisser le temps de réagir, il se tourne vers midorima pour s'intégrer à sa conversation avec momoi.


































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