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1.




• Phobia •






On devinait aisément les pieds foulant le parquet ainsi que les respirations bruyantes, lourdes et entrecoupées qui s'échappaient de la pièce. Dehors, on parvenait aussi à percevoir la musique qui rythmait ce bazar, un brouhaha constant auxquels les fonctionnaires de l'immeuble s'étaient habitués. Rien de bien étrange, rien qui sortait de l'ordinaire, huit jeunes hommes répétaient dans la petite enceinte comme ils en avaient l'habitude.

Maniac battait des ailes, donnant le tempo aux mouvements exagérés des jeunes garçons qui affrontaient le mur de glace devant eux, sous les yeux de lynx et sans pitié d'un certain chorégraphe tranchant. Ses pupilles divagaient, à gauche ou bien à droite peu importait tant qu'elles arrivaient à percevoir les erreurs commises par les corps fatigués. Rien de bien étrange, c'était son boulot. Rien de bien anormal, ils se fatiguaient vite, et leurs membres se relachaient naturellement.

Une demi heure suffit à convaincre le chef d'orchestre qui, avec un mot donné, permit à certains corps de s'écrouler au sol sans honte. Les respirations se firent plus lourdes, plus grossières, beaucoup moins étroites. Le temps de pause était arrivé, dix minutes, ce n'était pas très long alors ils essayèrent d'en profiter au maximum.

Quelqu'un a quitté la salle, on devina, on ne savait pas réellement car la vue s'était faite trouble. On ne percevait plus que des silhouettes et les sens se firent moins performants. La chaleur augmenta légèrement, élevant la buée qui commença à se former sur les vitres. Il faisait bien trop froid pour qu'elles puissent s'embuer complètement mais quelques traces furent laissées maladroitement ci et là.

— Oooh... J'ai mal aux cuisses !

— Yah ! Crie pas comme ça !

La musique s'était coupée, s'évaporant brusquement et laissant planer un silence de fond malaisant. Seules les voix des jeunes gens résonnaient dans la pièce, animée de leurs tons plus ou moins doux. Chez eux, le repos était quasi inexistant. Soient ils passaient leurs lassantes minutes à bavarder et discuter d'âneries sans noms, soient ils étaient occupés à travailler leurs sons qui déchiraient les oreilles de ceux qui osaient trop s'approcher.

Les bruits de souffles se firent plus étirés, plus longs et moins abruptes. Leurs rythmes respiratoires commençaient à se calmer et pour preuve, Jeongin s'était levé pour aller se désaltérer. Les autres mimèrent ses mouvements et tous se retrouvèrent autour de l'îlot qui longeait le mur adjacent à l'extérieur. Ainsi donc debouts, et aptes à communiquer sans trop de soucis, le son de leurs voix parvint à camoufler pour un temps la tension silencieuse et maladive de la salle. Ils ne s'en rendraient peut-être compte qu'un instant après.

— Oh mer- J'veux dire, mince..

— Qu'est-ce que t'as toi ? Fit un certain noiraud, nonchalant.

— Eum- rien rien. Il parcourut un moment de ses mirettes la pièce. Je te le dirai après.

Bon, l'étrangeté du moment lui avait été cette fois-ci inconnue, certes, et bien que son aîné lui ait quémandé de ne s'inquiéter en rien, une certaine appréhension persistait. Toute fois, il ne s'inquiétait pas, son ami avait tendance à s'éperdre par mégarde, finissant toujours par inquiéter quelqu'un en tentant de rattraper sa légère dérive lunaire. Le chanteur ne lui en voulait pas, au contraire, c'était ce trait de caractère qui avait su le plus le distraire.

— Bon, à plus !

— Hein ? Fit Changbin, tête en l'air. Tu vas où ?

— Il a un rendez-vous médical, du coup j'vais l'accompagner. Répondit Chan, pour tenter de le faire taire.

— Mais t'en as eu un il y a deux jours ?

Ce n'est que quand Jeongin risqua de se taper le front de manière désespérée que les autres parvinrent à faire fonctionner leur cavité cérébrale. Bon, il n'était pas si difficile que ça de remarquer qu'une aiguille tâchait le tableau pourtant simple et sans intérêt des deux jeunes hommes, mais les enfants errants étaient avant tout des commères avec de grandes bouches prêtes à aboyer à tout moment.

— Changbin, c'est un suivi. J'ai mes gouttières maintenant, et vu que ma gencive s'est gonflée depuis deux semaines, je dois y retourner pour voir comment ça évolue.

Le mensonge était une vice fine qui finissait par créer un énorme trou tout en se rouillant : malgré la part de vérité, le mensonge prenait dessus sur un autre et un autre. Si on ne savait pas s'en sortir, ça devenait rapidement un gouffre dont on ne voyait plus la fin. Heureusement pour le plus jeune, ce prétexte n'avait rien de faux, il n'avait été que légèrement grossi.

— Tout ça ? Fit Seungmin incrédule, voulant taquiner son unique cadet.

— Eh, ta gueule toi.

— Jeongin. Fit le plus vieux d'un ton dur.

— Roooh ça va. Il roula des yeux, imitant une grimace. Bon, on y va, je vais être en retard.

— Bye !

— À demain.

— Salue le dentiste Bahng pour nous.

Sous cette dernière taquinerie, le cadet frappa son ami à l'épaule et s'en alla rapidement sous le rire de Seungmin. S'il y avait bien une chose qu'il aimait faire par dessus tout, c'était de taquiner Jeongin comme il savait si bien le faire.

Une fois que les échos des pas pressés furent assez loin pour être perçus, les jeunes salariés quittèrent tranquillement le meuble pour dépenser leurs quelques minutes restantes à tenter de discuter ou bien à se reposer. Et voilà qu'à peine quelques instants après, de nouveau leurs pieds foulaient le parquet avec intensité sans précédent.

...


— Au fait, Hyung.

— Hm ?

— Ça va toi ? Tout à l'heure t'avais l'air perturbé.

Ils avaient terminé leur séance pour aujourd'hui, sous le dernier clocher de l'après midi qui annonçait impatiemment vingt heures. Les derniers furent à présents tous en dehors de la salle à traîner pour discuter calmement plutôt qu'à s'empresser de rentrer, encombrant grossièrement le passage dans le couloir pour le personnel qui souhaitait se déplacer. Il ne restait plus que cinq enfants errants, Minho avait du partir dans l'immédiat pour un urgent problème à régler.

— Je vais y aller aussi les gars.

— À plus !

— J'attends toujours mon argent !

— Attends encore alors.

Ce fut au tour de Jisung de s'éclipser bruyamment, saluant ses amis d'un mouvement de main contrôlé tandis qu'il tentait d'échapper à la grande perche qui continuait de s'agacer contre lui à chaque minute qui défilait dans une lenteur nouvelle. Partant avec empressement, Hyunjin le regarda s'en aller en se pinçant les lippes, finissant par attraper brusquement la main du plus jeune Lee avant de l'emmener violemment avec lui. Felix eut donc un dernier regard pour ses amis, agitant à la hâte sa main pour les saluer avant de se mettre à trottiner pour retrouver le même rythme de marche que son camarade. À son avis, Hyunjin ne l'avait pris que pour avoir quelqu'un de son côté, bien évidemment qu'il aurait pris Felix pour ça.

— Bon, Seungmin. Tu viens ?

— Hein ? On va où ? Demanda le concerné, pris de court.

— On va manger, je t'invite.

— Oh, alors là tu sais je vais pas refuser.

Changbin exprima son accord par un léger ricanement qui gonfla le cœur de celui qui l'avait provoqué et rapidement, ils furent debouts, regards pointés devant le van qui les attendait à l'entrée. Tel le gentleman qu'il était, le plus âgé laissa le photographe s'installer dans la petite enceinte avant d'y prendre place à son tour. Les salutations échangées avec le conducteur, ils furent très vite sur la route, casques encerclant leurs cous scintillants.

 
— D'ailleurs, tu ne m'as toujours pas dit où on va.

— À la maison.

— Hein ? Mais on va manger.

— On va à la maison, Seung.

Il ne fallut qu'un maigre temps au noiraud pour s'apercevoir de ce que lui racontait le blond, et quand ses yeux s'écarquillèrent pour exprimer son étonnement, Changbin se surprit à en rire fièrement. La maison, comme l'avait cité le rappeur, était en réalité une petite chaîne de restauration qu'ils avaient découverts par accident lors d'un terrible épisode de pluie. Ils s'y étaient réfugiés et avaient décidé d'y manger pour faire passer le temps. La chaleur et l'ambiance du moment avaient réussi à les faire faiblir et depuis, il n'y avait pas eu un mois sans qu'ils y retournent avec hâte pour s'y rassiasier. Ils avaient par ailleurs réussi à se lier d'amitié pour le chef, avec qui ils partageaient un profond respect réciproque, bien que ce dernier ne sache pas qu'il accueillait sous son modeste toit de jeunes influenceurs célèbres.

Alors en remarquant le fier sourire que le plus petit abordait, le noiraud s'étonna de la surprise qui couvrit sa face. Il connaissait assez Changbin pour savoir que quand il décidait de se rendre là-bas, c'était sûrement pour célébrer un événement. Avait-il eu quelque chose à fêter ?

— Oh..! Pour de vrai ?

— Hm. Il hocha de la tête. On va se trouer le bide là-bas.

— Et bah... j'vais pas me gêner crois-moi.

— Je sais.

Ils arrivèrent sans encombres sur le lieu de leur rendez-vous, remerciant leur chauffeur en sortant, pour se vêtir rapidement de leurs masques et de leurs casquettes. Ils finirent par s'inviter calmement à l'intérieur, saluant le serveur ainsi que le personnel qui les accueillit très simplement. C'était pour sa transparence et son manque d'extravagance aussi que Changbin avait fini par tomber amoureux de cet endroit. Quand il entrait, il n'y avait plus de rappeur au nom renommé, de manières mille fois exagérées ni d'excès de bienveillance, rien qu'une gentillesse modeste et une simplicité extrême. Seungmin avait très bien compris pourquoi quand Changbin se trouvait être une personne sans artifice.

— Bon, tu vas prendre quoi ?

— Du ramyeon. Je crois ?

— Ooh... J'vais prendre des côtes.

— Avec du poulet pour changer ?

Changbin attaqua sans mauvaise pensée son épaule, résultant sur une réaction animée du noiraud qui ria fièrement. Quelques minutes plus tard, ils avaient commandé et patientaient en discutant tranquillement. Ainsi donc, ils se promirent une soirée karaoké pour la fin de semaine en compagnie de Han et Jeongin, une battle de rap que les deux plus jeunes avaient voulu faire depuis un moment. Leur ami arriva, installa la vaisselle sur la table et avec l'aide des deux stars, la table fut prête en un rien de temps. Ils commencèrent à déguster leurs plats dans la même ambiance que celle qui les avaient suivi depuis la salle d'entraînement.

— Tu veux dire que tu souhaites qu'on sorte une autre chanson ?

— Oui, toi et moi. Ça te va ?

— Oui mais.. Aussi soudainement ?

— C'est une envie qui me prend, rien d'autre. Après je te force en rien.

— Non non ! Seungmin agita ses mains pour valider sa contestation. Ça va, ça va ! Ça m'a juste surpris.

— Mange ou ça va refroidir.

— Ouais.. Ça t'arrangerait bien hein ?

D'autres rires parvinrent à étouffer l'ambiance calme de la pièce, rendant le moment encore plus chaleureux qu'il ne l'était. Vu comment ils étaient occupés à déguster, appelant leurs amis pour se joindre à eux, ils mettraient une bonne heure avant de rentrer définitivement chez eux et le chanteur n'était en rien contre cette idée. Un peu de débordement de temps en temps ne lui ferait pas grand mal, il en était certain. Et puis, quand il partageait ces instants là en compagnie de Changbin, il arrivait à oublier pour un temps les obligations qui rodaient silencieusement derrière lui.

Les salutations et les au-revoirs s'étaient attardés, élargis sur le temps et Seungmin fut directement frappé par la fraîcheur qui attaqua sa peau nue une fois sorti de l'enseigne. Il ne se rappelait plus le temps qu'ils avaient pris à dire un simple « à bientôt », et il valait mieux pour le noiraud de ne pas se mettre à chercher la réponse, puisqu'il sentait très vite qu'il y serait de nouveau pour d'inutiles bobards incessables.

Il se mit en marche vers le van, en voyant son ami faire de même, et ils s'installèrent comme à l'aller. Une fois le chauffeur remercié et la voiture sur la route, les deux se mirent à doscuter tranquillement ensemble.

Puis les pensées du plus jeune s'envolèrent, s'émancipent pour se retrouver entre deux nuages confus. Il y avait déjà pensé, à sa vie, mais chaque idée qui lui remontait l'esprit avait le don de le détruire un peu plus. Parce que quand Seungmin pensait, alors les arbres étaient capables de se déplacer tels des insectes venimeux. En clair, sa tête l'afdectait plus qu'il n'aurait voulu l'avouer.

— Seung ? Ça va ?

Le noiraud fut brusquement ramené à la réalité, clignant d'une manière incrédule ses paupières dans plusieurs sessions successives. Observant son interlocuteur d'un œil interrogateur, il se souvint hâtivement de la question posée et finit par souffler d'amertume, hochant faiblement la tête pour affirmer sa réponse fragile. Il comprit dans une réflexion soudaine que son argument visuel ne fonctionnait pas, et opta pour une réplique plus simple, et plus abrupte.

— Je pensais à toi.

Il l'avait dit, et n'avait pas eu totalement tort. Changbin était resté têtu dans un coin de sa tête, et bien.. Ce n'était pas comme s'il lui avait été possible de l'éviter quand il était occupé à le fixer en divagant. D'ailleurs, ce dernier fut surpris de la soudaine confession de son ami, et pour l'exprimer excessivement, il ferma son poing pour venir l'abattre doucement sur l'épaule du chanteur, qui ria fort en frottant sa peau couverte.

— Quoi ? C'est interdit de penser à toi maintenant ? Demanda-t-il avec un sourire illuminant.

— Si tu m'aimes tant que ça, on a qu'à s'embrasser, répondit-il d'une voix effroyablement aiguë, de l'aegyo...

Pour faire peser ses mots plaisantins, le blond s'approcha du noiraud en pinçant ses lèvres en avant. Affichant un sourire satisfait, Seungmin fit de même, se penchant sur le rappeur aui fut pris de court, et s'éloigna rapidement dans un réflexe. Les gloussements du plus grand résonnèrent un temps dans l'automobile mouvante sous les plaintes de son camarade. Rapidement, ils furent arrivés devant le dortoir du plus jeune, et les deux descendirent dans un bazard habituel. Changbin signala au conducteur qu'il mettrait du temps à revenir, et ce dernier acquiesça, refermant la porte derrière le rappeur. Ils commencèrent à marcher, faisant le tour de l'immeuble à la demande du cadet. La nuit se faisait noire et le silence pesant.

— Je suis épuisé.

— Alors on a qu'à rentrer, répondit dans l'immédiat le plus âgé, faisant déjà demi-tour.

— Non, reste. J'veux encore parler.

— Mais t'es fatigué ?

— Alors entre, on parlera dans ma chambre.

Quelques mésententes plus tard, ils étaient coincés là, dans la couchette du chanteur à discuter paisiblement en étant allongés et collés l'un à l'autre. Changbin avait déjà prévu son personnel qu'il prendrait le temps de revenir, et qu'il pouvait s'en aller s'il le souhaitait. Il ne serait pas surpris s'il ne le trouvait plus à la façade de l'abri une fois sorti.

Il fut rapidement sorti de sa rêverie quand le noiraud se rapprocha, posant une jambe au dessus de sa silhouette sans pour autant lui encercler le corps, simplement pour l'embêter. Le blond arqua un sourcil en direction de son ami, et celui-ci joua à l'aveugle. Tournant complètement la tête, il laissa plusieurs secondes passer et attrapa dans une précipitation soudaine son benjamin pour l'embrasser. Seungmin se plaignit fortement mais ne fit rien pour bouger.

— Bouge, demanda-t-il dans une autre plainte.

— Non non, je suis bien là.

— Changbinnn...

Ricanant inlassablement comme un dauphin, le plus vieux fit la sourde oreille, serrant leurs deux silhouettes déjà cousues ensemble. Soufflant un coup en levant les yeux, le noiraud finit par ouvrir la bouche, poussant une note longue et forte qui brûla les oreilles du blond. Ce dernier se retira dans un râle sourd, grattant sa cavité auditive sous les gloussements incessants du brun. Au final, ils s'étaient bien amusés.

— Reviens demain aussi, hein ?

— Oui oui, je verrais.

Quand Seungmin regarda le fourgon sombre partir dans la nuit, il se retourna, sortant son mobile pour envoyer un message à l'inviter. Il avait quelque chose à rectifier, il se sentait d'humeur à se rendre au dortoir des 3 racha le lendemain. C'était donc avec un léger sourire qu'il repartit le cœur battant dans le bâtiment, quand Minho l'attendait fermement devant l'entrée.

— T'étais où toi ?

— J'ai traîné, et puis je pourrais te poser la même question hein.

— Dépêche toi de rentrer j'ai froid.

— Il fait 20° ?

— Rentre juste.
































° Phobia — Chapter 1 °

Est-ce que c'est juste silent cry qui change de titre et que je réécris ? Oui.

Je voulais pas lâcher l'affaire donc elle va mettre du temps à sortir ksksks. Quand elle sera publiée, il devra me rester qlq chose comme trois chapitres un bail comme ça.

( Je dis publiée parce que je vais laisser l'histoire en suspens, donc qu'avec ce seul chapitre pour que je me souvienne que je dois écrire ksksksk )

J'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne journée, ou que vous en passerez une. J'espère que ce premier chapitre vous a plu. 😭

J'essaie vraiment de peaufiner mon écriture pour exprimer au mieux les ressentis mais c'est compliqué skksksks
Du coup désolé pour les fautes d'orthographe je les corrigerai après.

Five stars guys. In two days.

À bientôt !




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