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10.





Les deux policiers s'étaient précipités dans leur voiture après ce coup de fil et cette nouvelle inattendue. Ils ne pouvaient même plus s'accorder de pause, que le devoir les appeler à nouveau. Minho avait lancé quelques billets sur le comptoir et n'était même pas sûr d'avoir le compte juste.

Mais ils s'étaient vite rendus compte que se presser n'avait servi à rien. La scène sur laquelle ils allaient se rendre se trouvait au nord de la ville, de l'autre côté du fleuve. La circulation les avait retenus, malgré les gyrophares et la sirène assourdissante, signalant aux autres conducteurs qu'ils devaient s'écarter. Les jurons de Changbin qui maltraitait le klaxon ne les avaient guère aidés. Et c'est avec une quarantaine de minutes de retard qu'ils s'étaient garés devant un immeuble haut et délabré, non loin de leur destination.

Après avoir fermé la voiture, ils marchèrent silencieusement, côte à côte, stressés par ce qui les attendait. Un deuxième meurtre sur les bras ne les arrangeait pas du tout, le premier était déjà un sac de nœuds pour eux, le peu de pistes qu'ils avaient reposant essentiellement sur le trafic de drogues. Puis Minho se questionna, il ne comprenait pas pourquoi le videur avait été tué.

Au coin d'une rue, une foule de passants les attendaient, agités derrière une bande en plastique jaune, s'interrogeant tour à tour sur la présence des voitures et des camions de police. Ils traversèrent la foule sans difficulté, escorté par quelques de leurs collègues, assaillis de questions.

Une fois les quelques étages qui les séparaient du logis du mort grimpés, ils passèrent le pas de la porte, au milieu des autres policiers qui s'agitaient. L'espace était assez petit, et se frayer un passage n'était pas une tâche facile. Ils s'approchèrent alors de Yeji, dans l'espoir d'obtenir plus d'informations.

— Vous en avez mis du temps.

— Excuse-nous beauté, il y a avait beaucoup d'embouteillages aujourd'hui.

Yeji souria doucement à l'entente de ce surnom. Minho les observait du coin de l'œil. Il savait très bien que leur relation était strictement amicale, mais il ne comprenait pas comment, en quelques mois, depuis l'arrivé de la jeune femme au poste, Changbin avait réussi à s'entendre à merveille avec elle.

Certes, la brune était adorable, souriante et travailleuse, timide parfois, mais aussi généreuse et drôle. Elle s'était intégrée sans difficulté particulière dans ce milieu assez sexiste et plutôt dur, et son avenir promettait. Minho l'appréciait beaucoup, et veillait sur elle sans qu'elle ne s'en rende compte.

— Ryujin vous attend pour embarquer le corps. Mais sinon, elle jeta un œil à ses notes tout en s'avançant dans le couloir étroit. Lee Jeno a été retrouvé pendu dans sa chambre. Apparemment ça serait un suicide. Célibataire, la quarantaine, sans grande histoire, il travaillait dans quelques bars et clubs du coin. Et il travaillait aussi pour des fêtes privées, sans forcément passer par ses employeurs.

— Et qui a retrouvé le corps ?

— C'est la propriétaire de l'immeuble, sa déposition va être prise par Jaehyun, elle pointa du menton une femme, au visage vieilli et au corps courbé. Elle était venue pour lui rappeler de payer le loyer apparemment. Il répondait pas alors elle est entrée, la porte n'était pas fermée à clé.

Ils entrèrent tous deux dans ladite chambre, laissant Yeji vaquer à ses occupations, après l'avoir remerciée pour son aide. Un frisson de dégoût parcourut Minho lorsqu'il vit le visage encore bleu et les yeux révulsés du cadavre, allongé sur une bâche, devant une commode en bois blanc. La pièce sentait le renfermé et n'avait pas l'air d'être régulièrement nettoyée. 

— Bon Ryujin, tu as quoi pour nous ?

— Alors. Votre cadavre a été retrouvé pendu à sa barre de traction, mais c'est clairement pas un suicide. Il est mort depuis au moins vingt-quatre heures, ça c'est sûr.

— Pardon, une barre de traction ?

— Original n'est-ce pas ?

Elle pointa du doigt la barre métallique qui était fixée dans l'encadrement de la porte, que les deux policiers n'avaient même pas remarquée en entrant.

— Mais comment le tueur a fait pour ... ?

Changbin montra tour à tour le cou du cadavre et la barre, ne comprenant pas. La scientifique lui montra alors la fine corde qui avait été utilisée, enfermée maintenant dans un grand sachet en plastique.

— Le tueur l'a sûrement assommé pour l'empêcher de bouger, regardez cet énorme hématome.

Elle se pencha sur le visage du mort, et décala son visage délicatement pour montrer la tâche violacée qui décorait sa tempe. Puis, elle saisit l'un de ses bras et leur montra son poignet.

— Il lui a attaché les mains pour l'empêcher de se détacher, ça lui a lacéré les poignets.

Elle se releva et regarda d'un air désolé le corps immobile à ses pieds.

— Je sais pas qui a fait ça, mais il a une force incroyable.

— Ça réduit quand même le champ des suspects ça, remarqua Changbin presque dans sa barbe.

— J'ai des analyses à vous rendre d'ailleurs, passez me voir tout à l'heure. Et je vous fais le plus rapidement possible mon rapport sur lui.

— Ça marche.

Ryujin attrapa sa malette d'ustensiles, leur sourit et s'en alla vers ses confrères, pour emmener le corps jusqu'à la morgue.

Minho sortit un gant en latex de sa poche et commença à examiner le reste de la chambre. Peu de choses s'y trouvaient contrairement au reste de l'appartement. Alors il n'y passa pas plus de temps et préféra lister mentalement tout ce qu'il avait à faire.

Il aperçut l'un de ses collègues devant la chambre et l'interpella, pour demander de s'occuper de contacter les proches de la victime. La procédure était longue et il n'avait pas vraiment le temps de tout gérer.

Son coéquipier repointa le bout de son nez dans la chambre, lui signalant que rien de particulier ne se trouvait dans la salle de bain, si ce n'est une quantité astronomique de papier toilette. Minho leva les yeux au ciel et continua de réfléchir.

— C'est incompréhensible... En quoi la mort d'un videur a un rapport avec celle d'un étudiant en médecine ? D'accord, ils étaient à la même soirée, mais ils n'avaient aucun autre lien.

Il sortit de la chambre pour explorer le reste de l'appartement, Changbin sur ses pas.

— Mmh... Il a sûrement vu quelque chose qu'il n'aurait pas du voir, mais n'a rien dit et puis a paniqué et a menacé de tout révéler à la police. Ou alors le meurtre n'a aucun lien avec l'enquête, mais c'est trop louche.

— C'est possible, mais dans ce cas-là, pourquoi ne pas être directement venu nous voir ?

Minho se gratta la joue, regardant autour de lui, dans l'espoir peut-être, de trouver une réponse.

Il examina scrupuleusement les bibelots qui inondaient la petite pièce à vivre, ignora les photos de famille puant l'hypocrisie, jugea quelques babioles sans valeur et les romans de gare qui trainaient sur les étagères. Rien ne semblait anormal, il se trouvait dans le salon d'un homme plutôt banal, sans réels intérêts, de classe sociale moyenne, menant une vie simple.

—  On a loupé un truc, cherchez mieux, il s'adressa à ses hommes fermement.

Il fouilla de son côté, entre la cuisine et le salon, entre les objets de déco et le meuble de l'entrée. Des feuilles, quelques vêtements, des papiers, des factures, quelques bouteilles d'alcool, il ne voyait rien d'anormal et en était presque déçu.

Il s'apprêtait à refouiller entièrement l'appartement, persuadé de l'incompétence de certains de ses collègues, lorsque l'un d'eux l'interpella à l'autre bout du petit logis.

— Chef venez voir !

Il releva la tête rapidement, faisant craquer son cou, et se dirigea vers le fond du couloir, d'où on l'avait appelé. Un des policiers se trouvait devant un placard exigu, sombre et blindé d'objets, et de là il en tira une boîte métallique ouverte. Et le contenu le fit écarquiller les yeux.

— Bon, eh bien je pense qu'on a notre mobile.

Plusieurs liasses de billets s'entassaient étroitement au fond de la boîte. Maintenant il en était sûr, le videur avait tenté de faire chanter quelqu'un et en avait subi les conséquences.
















je suis pas régulière-     jai même pas relu-       j'irai au gulag là c'est pas possible

demain j'essaye de pondre un truc promis :D enfin tout à l'heure vu qu'il est 4H40 HAHA WHAT

sinon regardez alice un borderland. mtn.

et j'ai lu j'irai cracher sur vos tombes ajd c'est....
pas traumatisant mais pas loin quoi 🤠

PS: extrait de mes notes : « trouvent de la grosse moula chez le baraqué »

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