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❧ 𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝗫𝗜.

➳ ʙᴏɴɴᴇ ʟᴇᴄᴛᴜʀᴇ.

Il l'avait rencontré à Liyue. Elle travaillait en tant que pâtissière et la cuisine semblait être son échappatoire. À chaque fois que Zhongli passait devant son lieu de travail, elle semblait le ressentir de loin et sortait pour le saluer et lui offrir un sachet de biscuit qu'elle avait l'habitude de faire.

Bien évidemment, il s'agissait de sa création donc le seul moyen de goûter à ces fameux biscuits était de venir lui rendre visite.

Zhongli avait même essayé de lui demander la recette. Et elle avait répondu que s'il en voulait tant, il n'avait que lui rendre visite plus souvent. Elle l'avait dit avec ce sourire qu'il peinait à oublier.

Et c'est ce qu'il fit. À chaque fois que le goût de ces biscuits lui manquait, il venait en acheter chez elle.

Bon.

Elle refusait toute forme de paiement alors il se sentait obligé de lui rendre des services de temps en temps. Que ce soit en l'aidant à transporter des fruits ou à réparer certains objets qu'elle avait l'habitude d'utiliser. Et cela arrivait très souvent.

Pour une pâtissière, elle était très maladroite.

Avec le temps, ils se sont connus. Ils se sont aimés. Ils se sont mariés. Puis il l'a perdu.

Soupirant lourdement, Zhongli lance un regard dépourvu de surprise sur le dessin qu'il venait de finir. Son crayon se pose sur la table alors qu'il se levait pour accrocher le papier à l'un des murs presque saturé de la pièce à l'aide de quatre épingles.

Encore et toujours, le visage familier de sa femme s'était dessiné sur ce papier. Tout seul.

Depuis sa mort, elle était devenue la seule chose que ses mains pouvaient reproduire.

Et son travail fut la plus grande victime de ce fait.

La porte se referme dans un léger bruit et il entreprit de retourner vers ton corps inconscient.

Les cinq heures étaient passées. Il aurait bien pu quitter la salle pour aller faire le ménage ou alors aménagé ta chambre pour que ton déplacement ne soit pas un problème mais il ne se sentait pas rassuré de te laisser ici seule. Tu ne risquais rien mais c'était une inquiétude personnelle.

Retirant l'appareil qui couvrait ta bouche, il se munit de gants à nouveau et entreprit de retirer le bandage qui couvrait le bas de ton visage, du bas de ton nez jusqu'à ton manteau.

Ses doigts vinrent doucement se promener sur la nouvelle forme de tes lèvres ainsi que sur la partie de ton visage dépourvue de bandage.

Parfait.

Pour le reste, il fallait juste laisser le temps faire son travail.

Une fois que ta chambre fut équipé d'un dispositif permettant de surveiller ton rythme cardiaque ainsi que de tous ce qu'il fallait pour procéder à une intervention, ton corps avait rejoint le lit pour te laisser reposer dans un endroit moins froid que la salle au sous-sol.

Zhongli jette un dernier coup d'œil à l'ensemble de la pièce avant de s'en aller. Fermant la porte derrière lui.

Pourquoi avait-il voulu se voiler la face ? Votre ressemblance sera inévitable. "Ressemblance" était un faible mot. Tu seras sa copie conforme.

Cela ne t'impacterara sûrement pas étant donné que peu importe l'apparence que tu avais, tout ce que tu désirais était de pouvoir t'échapper de ton sociopathe d'époux.

Mais lui. Comment réagira-t-il quand il fera à nouveau face à cet amour qu'il avait prit tant de temps à oublier ? En vain, bien évidemment.

Sinon ce n'était plus drôle.

Quand tu t'es réveillée, tu n'arrivais pas à bouger. Un lourd poids invisible semblait demeurer sur l'ensemble de ton être et ta gorge était affreusement séche.

Tu ne savais comment décrire ce que tu ressentais mais tu n'étais pas à l'aise, tu te sentais lourde, ton cou te semblait engourdi, l'ensemble de tes articulations étaient rouillées comme si tu sortais d'un sommeil éternel.

Le premier mouvement que tu fis fut d'ouvrir la bouche pout humidifier tes lèvres et c'était un peu comme un geste qui eveilla tous tes sens par la suite. Tes oreilles bourdonnaient et tu avais enfin l'impression de respirer. Mais il faisait noir. Probablement à cause de la masse qui couvrait ton visage. Un tissu ? Des bandages.

Tu avais envie d'y toucher mais tu ne savais pas si tu avais le droit de faire un geste.

Enfermés dans cette prison de tissus, tes oreilles réussirent à percevoir le bruit de pas en dehors de la pièce. Ils s'approchaient et bientôt la porte s'ouvrit lentement.

— Bonsoir.

Zhongli !

Sa voix était comme nouvelle même si tu l'avais déjà entendue mainte fois. Ce timbre rassurant demeurait cependant. Tu eus l'impression de sourire alors que tu l'entendais se déplacer dans la pièce avant de sentir le rebord du lit, sur le côté droit, s'enfoncer lentement.

— Comment te sens-tu ? Il dit alors prenant doucement ta main dans la sienne.

Tu ne le pensais pas capable d'un tel geste d'affection, tu pensais qu'il serait plutôt du genre à rester professionnel même compte tenue de la situation particulière qui vous unissait.

En ne recevant aucune réponse de ta part, Zhongli réalise soudain que tu devais te sentir déshydratée. C'était quelque chose d'assez commun. Il se saisit alors d'un verre d'eau qu'il avait disposé sur le plateau qu'il avait en venant ici.

Il était déjà convaincu que tu serais éveillée.

— Tiens, laisse-moi t'aider.

Son bras passe derrière tes épaules pour te surélever doucement avant qu'il ne colle le bord froid du verre contre tes lèvres te laissant boire lentement jusqu'à vider le verre. Ce n'est que là qu'il reposa doucement ton corps contre la surface confortable du lit.

Ta respiration était devenue régulière et tes lèvres n'étaient plus pâles, tu reprenais déjà des couleurs. Ta main avait immédiatement regagner le creux de la sienne la serrant doucement.

— Comment te sens-tu ? Il redemanda en exerçant une légère pression autour de ta main.

Tu prenais quelque lourdes et rapides respirations comme pour te préparer à répondre. Cela le fit sourire.

— Lourde...

Ta voix était craquelée et hachée, comme si tu avais encore du mal à respirer. Ça aussi c'était normal, ça allait bientôt passer.

— C'est normal, [Y/N]. Tu dois te reposer pour ce soir, mais bientôt tu pourras te balader. Mais il sera plus prudent que je reste près de toi le temps que tes yeux puissent être exposés.

Tu fis un mouvement qui semblait être un hochement de la tête ce que le fit à nouveau sourire.

Zhongli ne savait pas pourquoi mais ta situation ne lui déplaisait pas. Il n'était pas fainéant et aimait son travail mais il était heureux d'avoir pris des jours de congés : l'idée de s'occuper de toi pendant que tu récupérais lui semblait très charmante.

Hum.

Était-ce étrange ?

Sa main vient se poser sur ta tête pour y exercer une légère pression de sorte à te laisser complètement coucher sur ton oreiller.

— Dors encore, juste quatre heures de plus, d'accord ? Après tu pourras te dégourdir les jambes et reprendre de l'énergie.

Tu refis encore ce drôle de mouvement pour hocher de la tête avant de détendre tes épaules. Peu à peu, ta prise sur sa main se relâcha lui signalant que tu t'étais enfin endormie.

Zhongli laisse échapper un léger soupire avant de se lever pour ressortir de la pièce. Son regard se pose une dernière fois sur ta forme endormie avant qu'il ne s'en aille, fermant la porte derrière lui.

C'était étrange. Il se sentait étrange.

Il savait pourquoi et cela l'empêcha de dormir.

Seigneur.

— Je vais tomber...

— Mais non.

Zhongli te rassures en tenant tes deux mains. Tes jambes étaient engourdies et tremblaient à chacun de tes pas alors que tu descendais les escaliers.

Comme si toute cette situation l'amusait, tu aurais juré avoir entendu ton docteur pouffer.

Mais !

— Ça te fais rire ?

Ton air offusqué dédoubla son hilarité qu'il s'efforça de cacher en profitant du fait que tu était incapable de voir son expression en ce moment.

— Mais non, Répète-il, je suis un homme très sérieux mine de rien. Comment pourrais-je rire de ma chère patiente ?

Ses paroles semblaient t'avoir convaincue et tu finissais de descendre les dernières marches sans jamais lâcher ses mains. Cela ne faisait que quelques heures mais tu en avais déjà marre de ce bandage autour de ton visage.

Mais c'était le prix à payer pour ta liberté.

— Allez, assieds-toi là. Zhongli murmure en te faisant t'asseoir sur une chaise que tu devinais être l'une de celles autour de la table à manger.

— Tu ne vas quand même pas m'accompagner partout, si ? Ta voix inquiète se fit entendre depuis la salle à manger alors qu'il se rendait dans la cuisine pour récupérer le bol de soupe qu'il avait préparé pour toi.

— Si, répond-il en posant ledit bol juste en face de toi avec une cuillère avant de prendre place sur la chaise près de toi, sais-tu ce qui risque d'arriver si tu venais à, par exemple, te cogner contre un mur d'une manière ou d'une autre.

Oh oui tu en étais capable.

— Ça va faire mal ? Marmonnes-tu en tournant ta tête vers la droite comme pour lui faire face, il était à gauche.

— Oui, et tu risques de gâcher ton opération.

Un sourire se devinait aisément sur son visage quand tu sentis sa main faire pivoter ta tête vers la gauche. Tu devais avoir l'air bien désemparée.

— Tiens bon pendant encore deux jours et je pourrais te mettre un nouveau bandage. Un qui pourra te laisser voir. Et dans une semaine, tu n'auras plus à supporter ce gros emballage.

Ses explications semblaient te rassurer.

Satisfait, Zhongli saisit la cuillère dans le bol de soupe avant de doucement t'aider à te nourrir. Il faisait bien évidemment attention à ne pas tacher ta robe ou la nappe sur la table. Ce serait fâcheux.

— Es-tu comme ça avec tous tes patients ?

"Comme ça" ?

— Comment ça ?

Ces mots l'avaient plus perturbés qu'ils n'auraient dû. Il était très normal. Il agissait comme d'habitude. Que voulais-tu dire ?

— Hum...

Tu semblais chercher les mots et il reposa la cuillère pour te donner son entière attention.

— Attentionné ?

Tu t'étais lancé précipitamment pour t'expliquer mais il n'avait rien entendu de ce qui suivait. Son esprit s'est immédiatement enfermé dans une brume où les bruits étaient étouffés et les images floues.

Tu t'es arrêtée de parler quand tu entendis le bruit de la chaise grinçant suivi de celui de pas s'éloignant.

— Zhongli ?

Rien.

Avais-tu dis quelque chose de mal ?

Dans le doute, tu décidais de le laisser et de t'occuper de manger toute seule. Il t'expliquera sûrement. Quand il le voudra.

Pour le moment, tu pensais que te faire petite serait mieux. Peu importe la manière, tu avais l'impression de l'avoir perturbé ou contrarié et ce n'était pas censé arriver. Il était déjà gentil de t'aider autant alors le minimum serait de faire de ton mieux pour que ce genre d'incidents ne se reproduisent plus.

Avec cette nouvelle résolution, tu décidas d'abandonner l'idée de te nourrir seule après avoir échouer plusieurs fois de suite. La cuillère avait atterri partout sauf dans ta bouche, tu devais ressembler à un bébé actuellement.

En reposant le bol doucement sur la table, ton corps s'est figé en entendant un énorme fracas se fit entendre. Cela ne venait pas d'ailleurs, mais d'ici. Tu avais bien fait tombé le bol de soupe.

Oh mon dieu.

Cet homme détestait la saleté.

Par peur de faire empirer la situation, tu décides de rester assise et de l'attendre.

Toi qui voulait ne plus le déranger, c'était bien parti.

Quand elle était encore à l'hôpital pour éviter qu'elle ne se fasse du mal, sa femme pouvait attendre plusieurs heures pour que ce soit lui qui la nourrisse.

Cela embêtant Zhongli. Pas le fait qu'il doive la nourrir. Mais plutôt le fait qu'elle se privait souvent de repas quand il était trop occupé en tant que chirurgien.

Pourtant il aurait tout fait pour être à ses côtés tout le temps. Mais il se devait de continuer de payer pour son hospitalisation.

Ça l'angoissait d'être loin d'elle. Sa plus grand peur était de la perdre.

Mais cette peur disparaissait immédiatement quand il était avec elle. Assis près d'elle à la nourrir tandis qu'elle lui racontait sa journée. C'était son petit paradis.

La voir tout le temps se plaindre des bandages sur son visage et ses bras, renverser ses plats quand il essayait de la laisser se nourrir seule. C'étaient des petits moments qu'il aimait bien parce qu'au fond, il avait l'impression de la retrouver.

De retrouver qui elle était bien avant d'être hospitalisée. Bien avant qu'elle ne se mette à pleurer quand il devait s'en aller.

Zhongli aimait sa femme. De tous son cœur. Sa perte était une blessure béante omniprésente.

Il n'avait jamais tenter de la reboucher.

Alors comment ne s'en est-il pas rendu compte ? Il avait peur que tu prennes son apparence après l'opération parce qu'il avait l'impression de te mentir, de te tromper. De la tromper.

Mais maintenant une autre peur venait dévorer son être.

En revenant dans la salle à manger, te voir assise, la tête baissée, le bol de soupe à terre, les lèvres plissées et les poings serrés sur les genoux. Il avait souri.

Un sentiment assez flou avait pris le dessus sur toute sa peur.

Tu rêvais de liberté. Mais comment était-il censé te l'offrir à présent ?

𝗠𝗔𝗦𝗖𝗔𝗥𝗔𝗗𝗘.

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