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❧ 𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝗫𝗜𝗜.

➳ ʙᴏɴɴᴇ ʟᴇᴄᴛᴜʀᴇ.

— Je te pris d'accepter mes excuses. Zhongli rit en t'aidant à t'asseoir sur un canapé du salon. C'était peu réfléchi de ma part.

Il ne savait pas si c'était parce qu'il se sentait réellement désolé ou si te voir aussi crispée annonçait déjà tes excuses à venir mais l'homme s'est senti obligé d'ignorer la flaque de soupe qui salissait son parquet.

— Je ne voulais pas...

— Je sais, te coupe-t-il, tu ne peux pas voir, c'est normal. Il était de ma responsabilité de rester à tes côtés alors ce qu'il s'est passé est entièrement de ma faute.

Voyant que tu gardais le silence, il sourit doucement et s'en va vers la cuisine en retroussant ses manches. Il fallait bien que quelqu'un prenne soin de cette tâche.

Ce n'est qu'après s'être assuré que toutes les fenêtres étaient ouvertes pour évacuer l'odeur qu'il s'est permis de s'asseoir près de toi. Là non plus, tu n'avais pas bougé comme si tu avais peur de faire une autre bêtise.

— Puis-je te poser une question ?

— Bien sûr. 

Tu semblais hésiter un moment.

— Ai-je dis quelque chose qu'il ne fallait pas ?

Ta voix s'était faite douce alors que tu tournais la tête vers la droite pour lui faire face. Il était à gauche. Souriant, Zhongli te réoriente doucement sans aucun commentaire.

— De quoi parles-tu ?

— Quand tu es parti. Je voudrais éviter que cela se produise à l'avenir...

Ah.

Il savait pas que son comportement t'avait tant affecté.

— Ne t'inquiètes pas, j'ai cru entendre des bruits à l'extérieur alors je voulais m'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une visite indésirable.

Tu pouvais sentir son sourire dans son ton. Se moquait-il de toi ou était-il sincère ?

À y réfléchir, cela ne t'étonnerait même pas. Tu t'étais donc inquiétée pout rien, tu t'es juste surestimée. Qu'est-ce qui pouvait bien atteindre cet homme ?

Tu avais du mal à l'imaginer hors de ses moyens.

Ajax devenait fou.

Ils ne trouvaient rien. Rien.

C'était décevant, énervant et désolant. Une femme aussi perdue et maladroite que toi arrivait à leur échapper. Il ne savait pas s'il devait en rire ou en pleurer.

L'homme poussa le millième soupire de la journée en se laissant tomber sur le siège de son bureau en même temps qu'Eric y entrait. Il n'avait pas très envie de discuter.

— Maître, nous avons reçu...

— Pose-le là. Ajax le coupe en enfouissant son visage dans ses mains gantées.

Encore des documents.

— Et Monsieur Viktor demande à vous voir.

Qui ?

— Je n'ai pas le temps pour ça, dis lui de prendre rendez-vous. Tout en disant cela, il se leva pour retirer son manteau qui commençait à lui peser sur les épaules.

— Monsieur Viktor est votre ancien chauffeur, maître.

Lui ?

Fonçant les sourcils, Ajax ancre son regard moqueur dans celui de son majordome alors que sa veste venait rejoindre son manteau au sol.

— N'appelle plus ce parasyte "monsieur", Eric. Tu m'as donné l'impression qu'il était important pendant un moment.

Malgré le ton amer de ses propos, l'homme s'est tout de même dépêché de descendre de l'étage pour aller voir ledit parasyte. S'il avait une mission c'est qu'il était là pour cette raison.

Il le trouva debout dans le couloir menant au salon où il recevait les invités et sourit légèrement en voyant la moitié de son visage baignant dans un bandage maladroit.

Le pauvre.

— J'espère que tu m'apportes de bonnes nouvelles.

Le silence qui accueillit sa phrase fit disparaître son sourire.

Seigneur.

Il n'avait donc vraiment pas peur de lui ? Prenait-il ses menaces pour de la rigolade ? Ou avait-il était trop doux la dernière fois ? C'était sûrement ça.

En voyant son regard vagabonder vers les murs du couloir, Viktor semblait avoir compris ses intentions et se dépêcha de prendre la parole.

— Je vous assure que je fais tout mon possible pour la ramener ! s'égosilla-t-il, mais j'ai trop peu d'éléments je... prenez en compte que plusieurs options sont exploitables pour se cacher ! Je... Vous souvenez vous de cette femme, la condamnée qui a changé d'apparence ! Je vous en supplie...

Il se figea.

Non.

Tu n'oserais pas. Sa [Y/N] n'oserait jamais avoir recours à ces méthodes. Tu étais parfaite comme tu étais alors c'était tout bonnement impossible que tu y penses.

Ajax essayait tant bien que mal de se convaincre mais l'idée le dérangeait à courir dans son esprit. Il ne te pensait pas capable de lui faire du mal avec ce vase, et c'est ce que tu fis. Il ne te pensait pas capable de menacer quelqu'un avec un fusil, et c'est ce que tu fis. Il ne te pensait pas capable de t'en aller.

Et c'est ce que tu fis.

Toi qui avait promis de ne jamais l'abandonner. 

Était-il un si mauvais époux que ça ?

— Elle a une cicatrice sur le flan. Finit-il par dire dans un long soupire. Demande à Eric de te donner la chevalière si tu veux mais va-t-en je ne veux plus te voir ici sans ma femme.

S'étant couvert les yeux à l'aide de sa main gantée, seul le bruit des pas de Viktor s'éloignant lui fit savoir qu'il était désormais seul dans ce couloir. Un léger vertige le prit.

[Y/N] était incapable de faire ce genre de choses. La [Y/N] qu'il connaissait, du moins.

Mais il avait l'impression de ne plus te connaître suite à tout ce qui s'est passé ces derniers temps.

Cela faisait du bien de cligner des yeux.

Maintenant que tu le faisais d'ailleurs, tu ne savais pas si tes yeux étaient tout le temps fermés sous les bandages qui les couvraient avant aujourd'hui. Mais ce n'était qu'un détail maintenant que tu pouvais enfin revoir.

— Tu dois me mettre au courant du moindre malaise que tu ressens, d'accord ?

Tu t'es tournais pour lui faire face et hocher vivement de la tête. Tu étais quand même contente de ne pas t'être trompée de direction cette fois.

— J'ai changé l'ancien bandage pendant que tu étais inconsciente. Le processus se déroule sans accroc donc dans cinq jours tu pourras enfin profiter de ta nouvelle apparence.

— Merci !

Zhongli te sourit doucement en t'aidant à te remettre sur pieds. Tandis qu'il rangeait les objets utilisés, tu te regardais dans un petit miroir qu'il avait déposé juste à côté pour toi. Ton cœur battait irrésistiblement à l'idée de bientôt pouvoir juire de la liberté que tu désirais tant.

Maintenant que tu devais y penser, tu devrais sûrement commencer à chercher un emploi. Tu ne pourras évidemment pas rester chez Zhongli après ton traitement alors le mieux serait de t'informer dès à présent.

Même si, pendant ton mariage, Ajax t'avait gardée enfermée chez lui, il n'empêche que bien avant cela, tu vivais une vie de salariée. En tant que secrétaire notamment. Il devait sûrement exister, quelque part ici, quelqu'un prêt à t'embaucher.

Après cela, tu commenceras à économiser pour partir en voyage. Peut-être même vivre ailleurs. Quoiqu'il en soit, il faudrait que tu remercies Zhongli proprement, d'une manière ou d'une autre.

— Quand pourrais-je me rendre en ville ?

Ta voix derrière lui semblait excitée comme une puce alors que tu le suivais vers la cuisine. L'idée ne lui plaisait pas énormément.

— As-tu besoin de quelque chose en particulier ?

— Je me dis que je ne pourrais pas vivre ici éternellement...

Pourquoi pas ?

De toute façon si un contrôleur venait à te tomber dessus, tu ne serais pas assez douée pour justifier ton "apparition" dans Snezhnaya et tu pourrais être la cible d'une enquête. Après cela, ton opération aura servi à rien et Ajax pourrait remonter jusqu'à toi.

Avais-tu envisagé ça ? Probablement pas. Rester ici est la meilleure option dans ton cas. De plus, il avait tout ce qu'il fallait pour te laver de tout soupçons.

Ce serait bizarre de te dire tout ça, par contre.

— Concentrons-nous sur ta guérison d'abord.

Le sourire qu'il t'offrit en disant cela fut suffisant. Peut-être que tu te précipitais un peu, après tout.

La vilaine balafre sur ton flanc te faisait honte. Zhongli l'avait bien remarqué. Ton bras était toujours orienté de sorte à la couvrir même si tu étais habillée, comme si tu essayais de te protéger d'une manière ou d'une autre.

Dans ces conditions, il était presque impossible pour lui de l'observer pour essayer de savoir s'il pouvait faire quoique ce soit pour t'aider à le cacher. Et loin de lui l'idée de te refaire pleurer en abordant le sujet.

C'était sa justification pour se retrouver dans un magasin de produits cosmétiques. Mais personne n'en avait quelque chose à faire : il recevait des regards de chaque personne passant près de lui.

Mais lui était concentré, les choix de colorations de peau étaient variés. Il avait une idée fixe de la tienne mais à défaut de ne pas pouvoir te prendre avec lui, il devait jouer la carte de la précaution et prendre une variété de boîte se rapprochant de ce qu'il a en tête pour ne pas être surpris.

— Puis-je vous aider, monsieur ?

La voix d'une jeune femme le sorti de ses pensées et il sourit légèrement, secrètement ravie de cette aide extérieure.

— En effet. Sourit-il en lui tendant une carte de ses visite. Je suis juste un docteur curieux, mes recherches récentes se portent sur certains problèmes de peau et j'aurais besoin de certains produits hum... dissimulants ?

La femme semble comprendre et fit son affaire lui proposant les produits les plus chers. Attentif, Zhongli prit note des noms de chaque produits, leur utilité et les idées qu'il avait pour les exploiter afin de donner vie à son "produit miracle".

Il en acheta que par unité, cependant. Une fois qu'il sera sûr qu'il est sur une bonne voie, il viendra en récupérer un peu plus.

— Cette gamme est d'ailleurs très résistante à l'eau, si cela peut vous être utile.

— En effet, j'en prendrais un aussi.

À la fin, ravie de sa vente, la dame lui remit une carte de fidélité et le salua vigoureusement alors qu'il s'en allait. C'était le type de clients qu'on rencontrait une fois par carrière.

Ton regard curieux brûlait sa nuque alors que Zhongli tapait sur le clavier le nom de chacun des produits devant lui, un à un. Il prenait ensuite de notes sur un carnet disposé près de lui tandis que, depuis la chaise que tu occupais en buvant un jus d'orange, tu le fixais sans t'arrêter.

— Que faites-vous ?

Il s'est retourné, surpris de la soudaine proximité alors que tu t'asseyais près de lui, jetant un regard à son écran. Les mots moururent dans sa gorge pendant quelques secondes. Bon, il était un homme après tout.

— Je—...hum.

Tu le vis fermer les yeux un moment avant de reposer son regard sur son écran.

— J'essaie de trouver une solution pour cacher ta cicatrice.

Il ne manqua pas l'assombrissement dans ton regard.

— Je vais respecter ta volonté et ne pas y toucher. Mais il faudra que tu acceptes de le cacher.

Un sourire se forma quand même sur ton visage alors que tu hochais de la tête.

— Je ne savais pas que tu t'y connaissais en maquillage.

— Ce n'est pas le cas. Mais une très gentille dame m'a aidé dans ma sélection aujourd'hui alors je me sens plutôt confiant. De plus, j'ai la chance d'avoir fait des études en chimie et je suis sûre que cela me sera utile.

Tu hoches de la tête en prenant le carnet qu'il avait disposé près de lui. Ses notes étaient assez abondantes et concernaient des choses que tu avais du mal à comprendre. Mais tu compris qu'il cherchait à faire un mélange.

— Pourquoi ne pas tout simplement utiliser les produits tels qu'ils sont ? Tu demandes en te penchant à nouveau vers lui.

Encore une fois, il pris un moment avant de répondre.

— Je préfère être sûr que tu puisse utiliser un produit qui ne pourras pas irriter ta peau, fondre ou tâcher. C'est important.

Tu restais silencieuse.

Ce n'est qu'après un long moment qu'il de releva en récupèrant son sac de produit et son carnet.

— Je m'en vais au sous-sol, informe-t-il, assures-toi de prendre un bain en faisant attention à ton bandage. Dors un peu ensuite : le repos favorise la cicatrisation de ton visage.

Tu le regardas s'en aller après avoir passer une main dans tes cheveux.

Dans la salle de bain, ton regard était fixé sur ton reflet à travers le miroir. Plus les jours passaient, plus tu te rendais compte du changement. Ton nouveau visage était caché à l'exception du niveau inférieur et de tes deux yeux mais tu ne reconnaissais déjà plus tes traits.

Tu avais envie de voir en-dessous. Zhongli t'avait formellement interdit d'enlever -ou même de toucher- ton bandage mais ça te démangeait.

Ta main viens doucement se poser sur la partie qui fixait le bandage, tu y passas les doigts distraitement, le regard perdu dans le vide.

Un cri mourut dans ta gorge quand une deuxième main vint envelopper la tienne.

Ton cœur s'était emballé pendant quelques secondes. Quand ton regard se leva un peu plus haut dans le miroir, tu y croisas le celui de Zhongli.

Tu ne saurais dire s'il était fâché au non. Il te fixait juste. calmement.

— Quelle têtue tu fais. Soupire-t-il en retirant ta main de ton bandage.

Sa prise autour d'elle ne faiblit par pour autant. Au contraire.

— Devrais-je me charger de ton bain ?

𝗠𝗔𝗦𝗖𝗔𝗥𝗔𝗗𝗘

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