𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟕
𝕮𝖍œ𝖚𝖗
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« 𝕼𝖚𝖊 𝖘𝖊 𝖕𝖆𝖘𝖘𝖊-𝖙-𝖎𝖑 𝖉𝖔𝖓𝖈 𝖑𝖆̀-𝖇𝖆𝖘 ?... 𝕬𝖚 𝖘𝖊𝖈𝖔𝖚𝖗𝖘 ! 𝕬𝖚 𝖘𝖊𝖈𝖔𝖚𝖗𝖘 ! »
Sur le chemin, madame Han n'avait de cesse de répéter à son fils qu'il devait se tenir tranquille chez les Lee. Le jeune garçon répondait d'un grognement, l'air distrait, comme toujours. Il observait les rues et les passants un peu trop pressés pour un samedi. Devant le supermarché, un marchand de glace s'était installé.
« Maman, dis, on achète une glace ?
- Jisung ... Sérieusement ?
- Allez, dis oui !
- Han Jisung ! Stop ! »
Le petit blond aux reflets roux prit soudainement conscience de son étourderie. Il allait chez Minho, ce n'était pas le moment de faire un caprice pour une glace qui ne sera même pas bonne malgré la file d'attente.
« Pardon, maman.
- Jisung ... Chéri, tu vas vraiment être sage ?
- Oui, promis ! »
Le concerné avait répondu avec un immense sourire. Toutefois, en voyant le visage fatigué de sa mère, une drôle de douleur lui tordait le ventre. Ce n'était pas la première fois, il la connaissait, cette douleur, c'était le résultat de la culpabilité.
Finalement, ils arrivèrent à destination. La femme prit soin de se garer à quelques mètres, histoire de pouvoir raisonner son fils une dernière fois.
« Pas de caprice, pas de crise. Tu restes calme et tu écoutes les parents de Minho. Tu ne cours pas partout, tu ne casses rien, tu—
- Maman ?
- Oui, trésor ?
- Dis, t'as honte de moi ?
- Que ? »
Mais déjà, ils étaient arrivés devant le grand portail. Alors qu'ils allaient toquer, la mère et le fils aperçurent un homme d'une trentaine d'années venir leur ouvrir. Madame Han ne put qu'admirer sa beauté, il était si attrayant, presque majestueux. Cependant, il avait un air froid, mais pas effrayant pour autant, en fait, on avait juste l'impression qu'il n'ouvrait pas ses émotions aux premiers venus. Et à vrai dire, c'était le cas. Monsieur Lee avait une beauté de glace, on aurait croire qu'il avait été sculpté par les plus grands artistes. Un nez fin et long, dessiné à la perfection, ses yeux d'un noir intense cachaient néanmoins une certaine malice.
Au moment de les saluer, monsieur Lee leur offrit un sourire poli. Rien de chaleureux, mais rien de bien méchant pour autant. C'était juste, lui. Mais quand ses yeux se posèrent sur le petit Jisung, il se mit à sa hauteur, et quelque chose dans son regard était différent. Madame Han sursauta, elle ne s'attendait pas à un changement si radical.
« Alors c'est toi, Jisung ?
- Oui, monsieur !
- Minho n'a pas tort quand il dit que tu es adorable.
- Ah bon ? Il dit ça, Minho ?
- Il parle de toi plus que de ses héros préférés. C'est à la limite si j'ai l'impression de te connaître depuis des mois.
- C'est vrai, ça ? Maman ! Dis, tu as entendu ? Minho, il parle de moi ! Maman, je suis si heureux ! Et, il est où Minho ? »
Madame Han souffla. Ca y est, il ne tenait déjà plus en place.
La femme s'apprêtait à ouvrir la bouche pour formuler des énième excuses, mais le père du brun fût plus rapide qu'elle. Il offrit à Jisung un sourire chaleureux, la mère de ce dernier aurait juré que cette vue était impensable.
Monsieur Lee ébouriffa les cheveux du petit invité pour l'après-midi.
« Il est dans la cuisine, il regarde le gâteau dans le four.
- Un gâteau ? Vous avez fait un gâteau, monsieur ? Je veux voir, je veux voir !
- Je l'ai fait avec Minho, allez, entre mon garçon ! »
Il n'en fallut pas plus pour que le petit blond court jusqu'à la porte d'entrée et l'ouvre sans demander la permission à qui que ce soit. Non pas qu'il était mal élevé ou insolent, mais l'invitation de monsieur Lee était suffisante pour lui. Il disparut rapidement du champ de vision sans avoir laissé un regard à sa mère qui n'avait pas su dire un seul mot.
Finalement, elle porta son regard sur l'homme qui était toujours face à elle. Il avait tourné son visage vers la maison, le sourire aux lèvres.
« Il est adorable, ce p'tit bonhomme ! »
Mais quel ne fût pas sa surprise en voyant la mère du p'tit bonhomme en question s'incliner à quatre-vingt-dix degrés. Sans lever la tête, elle murmura de maigres excuses. Elle avait tellement honte qu'elle n'arrivait pas à parler correctement.
De façon inattendu, monsieur Lee se pencha légèrement pour être à sa hauteur. Les sourcils froncés, il arbora une mine inquiète, ne comprenant pas vraiment la situation.
« Jisung est un garçon difficile. Si jamais il devient problématique, appelez-moi. Je suis morte de honte, j'ai essayé de le sermonner mais—
- Hé, tout va bien.
- Je suis désolée, monsieur Lee.
- Mais pourquoi vous vous excusez ?
- C'est—je ... »
Elle n'arrivait pas à finir sa phrase. Quand elle se releva, elle croisa le regard inquiet du trentenaire. La tête légèrement inclinée, il ne comprenait pas. Non, mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter.
C'était là une nouvelle facette que la femme aux traits fatigués découvrait. Non pas qu'elle le connaisse, mais le peu de fois où elle avait croisé son chemin, il n'avait pas l'air d'être quelqu'un qui s'intéresse autant aux sentiments des autres.
Alors, une colère monta en elle. Comment une famille peut-elle être si parfaite ? Elle n'était pas en colère contre eux, elle n'avait même pas la force d'être en colère contre elle-même. Non, elle en voulait au sort qui s'acharnait à lui rendre la vie plus pénible qu'à quiconque.
« Je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Je reviens à dix-huit heures, comme convenu ?
- Oui, mais prenez votre temps. A mon avis, ils ne vont pas—
- A toute à l'heure, monsieur Lee. »
Et elle disparut dans les ruelles.
Finalement, l'homme entra à son tour dans la maison. De là, il entendait les rires des deux jeunes garçons. Sa rencontre avec la mère du petit blond l'avait marqué et il se promit d'en parler à sa femme. Quelque chose n'allait pas, il en était persuadé. C'est dans la communication et leur amour sincère l'un pour l'autre que le couple s'est épanoui. Ils se disaient tout, et cette fois n'y manquera pas.
Malgré les apparences, monsieur Lee avait toujours le besoin d'aider les gens. Il masquait juste sa sensibilité derrière un regard froid et une expression indéchiffrable sur le visage. En fait, il ne savait pas comment faire autrement. Les deux seules personnes qui connaissaient toutes ses facettes c'était sa femme, et Minho. Il n'a jamais voulu montrer le mauvais exemple à son fils, il voulait qu'il grandisse dans un foyer d'amour et de sincérité. Toutefois, Minho avait hérité de cette façade malgré ses efforts.
« Et après, il va devenir énorme ! Tu vas voir ! Parce que mon père est trop fort ! Ah, papa ? Dis à Jisung à quel point t'es super fort !
- Et moi, alors ? »
La mère du petit garçon surexcité par la venue de son ami grogna. Bien-sûr, c'était une plaisanterie, mais elle aimait particulièrement charrier son fils.
« Mais, maman ! Toi t'es la plus incroyable de toutes les personnes sur cette Terre !
- Ah, je préfère.
- Dis, Minho ! On fait quoi, maintenant ? »
Ca y est, Jisung commençait déjà à s'impatienter. Il avait toujours besoin de nouveau, de renouveau, parce qu'il ne tenait pas en place. Monsieur Lee comprenait mieux le comportement de la mère du petit blond, mais ce n'était qu'un enfant. Particulier, certes, mais terriblement attachant.
« Vous voulez jouer au bac à sable ?
- Oh oui, c'est trop bien le bac à sable ! Ah, mais ma maman va me gronder si j'ai du sable sur les vêtements !
- Vous n'avez qu'à rester en dehors et jouer autour. »
Madame Lee avait proposé cette solution après avoir froncé les sourcils. Mais ne fit pas plus de cérémonie, après tout, ça peut être compliqué à enlever.
« Chérie ?
- Oui ?
- Il faudrait qu'on parle tous les deux.
- A propos de Jisung et sa mère ?
- Mh.
- Quand Minho sera couché.
- Bien-sûr, joli cœur. »
Madame Lee a toujours aimé quand son mari utilisait ce surnom, et il en était tout à fait conscient. Mais le plus surprenant, c'est que le père de famille n'avait pas eu besoin de plus de mots pour que sa femme comprenne de quoi il voulait parler. Ils avaient pris l'habitude de deviner ce à quoi pensait l'autre même si une bonne discussion n'était jamais inutile.
Le couple s'était installé sur la terrasse, un verre à la main, pour surveiller les enfants. La scène était touchante, jamais ils n'avaient vu leur fils si ouvert, si heureux et avec une lueur dans les yeux qu'ils ne connaissaient que trop bien. Certes, ce n'était que des enfants. Mais les yeux brillants de Minho et les rougeurs de Jisung ne trompaient personne. Les deux parents étaient juste reconnaissants, leur fils avaient beau avoir plusieurs amis à ses côtés, personne n'avait rendu son visage si lumineux.
« Oh non, j'ai mis du sable sur mon pull !
- Attends, viens. »
Minho avait essuyé brièvement les grains pour qu'ils puissent rejoindre le bac. Le petit blond soupira, visiblement soulagé.
« Tu sais, c'est pas grave si t'as du sable.
- Mais ça reste coincé dans la machine à laver !
- Tu sais comment ça fonctionne une machine à laver ?
- Oui, mes parents mettaient mon doudou au lavage, je le regardais prendre son bain dans la machine.
- Ca doit être drôle, mais c'est pas long ?
- Non, je m'imagine plein d'histoires. Tu te rends compte, mon doudou, il traverse des cascades, je les raconte à maman des fois, quand elle passe derrière moi. »
C'était drôle, Jisung était incapable de tenir en place. Seulement, lorsqu'il était transporté par quelque chose, il pouvait rester de longues minutes, peut-être même une heure, absorbé.
Son imagination n'avait pas de limite, il buvait littéralement les histoires de la bibliothécaire et connaissait les livres par cœur. Il les racontait à Minho, parfois. Enfin, souvent. Le brunet était fasciné par l'intelligence de son ami, parce que peu importe ce qu'en pensaient les autres, il était convaincu que Jisung avait une intelligence hors du commun. C'était juste que son cerveau était sans cesse en action, ou alors, dans le vague, dans un monde à des kilomètres de la réalité. Mais il avait très vite compris que l'esprit de son petit protégé ne s'arrêtait jamais.
Han Jisung, il était hors du temps.
Lee Minho, il était subjugué.
En fait, le plus jeune était un peu comme un magicien. Seulement, rare étaient les personnes capables d'admirer son pouvoir. Et ça allait un peu à l'encontre des attentes de la société, les adultes pensent tout savoir, mais ils ignorent la beauté du cœur de Jisung.
« Et puis, tu sais Minho ?
- Mh, dis-moi.
- Quand je raconte les aventures de mon doudou, des fois, bah personne ne m'écoute. Mais moi, je m'en fiche. Au moins, je me fais pas gronder et mes parents se fâchent pas, ils sont tranquilles.
- Pourquoi tu dis ça, Sungie ?
- Bah, t'sais, je suis ... »
Après quelques petites secondes de silence, Jisung éclata de rire.
C'était irréaliste, rien n'avait de sens et d'ordinaire ça n'aurait pas dérangé Minho. Après tout, ça partait toujours dans tous les sens avec son ami aux joues pleines. Mais cette fois, oui cette fois, c'était différent parce que le rire de Jisung était faux, il pouvait le sentir. Dans ses yeux brillaient quelque chose de différent, Minho ne savait pas comment l'appeler.
De l'amertume.
« Minho !
- Hein ?
- Cette fois, c'est toi qui es dans la lune ! »
Jisung avait plaisanté. Et ça fit doucement rire le plus âgé.
« T'as un toboggan ? Mais il est géant !
- Pas tant que ça. »
Le fils Lee était un peu gêné, il avait l'impression d'être privilégié. Ce n'était pas tout à fait faux, mais il ne vivait pas non plus dans le grand luxe. Sa vie était confortable, la situation de ses parents stables et les revenus de la maison étaient suffisants.
Toutefois, il n'avait pas eu le temps d'y songer plus longtemps que Jisung était déjà parti. Non, en fait, il avait déjà dévalé le toboggan une fois. Il appela Minho en faisant de grands signes.
« J'arrive ! »
Oui, Minho était heureux d'avoir ce petit ange à ses côtés. A ce moment-là, il avait l'impression d'être le garçon le plus chanceux de la Terre. Si Lee Minho avait bien un privilège, c'était d'avoir Han Jisung dans sa vie.
Quelques minutes plus tard, après avoir couru autour du toboggan, une partie de cache-cache dans le jardin, des rires et des éclats de voix, ils reprirent leurs souffles.
« Les garçons, le goûter est prêt !
- On arrive, papa ! »
Ils sautèrent de joie et se mirent à courir plus que de raison jusqu'à la maison. Minho était content, courir ne lui déclenchait plus de crise, si ça restait modéré, ces temps-ci, sûrement grâce aux beaux jours. D'ailleurs, ça n'avait pas manqué au cadet. Malgré sa tendance à avoir la tête dans les nuages, il était observateur, et ce genre de choses ne lui échappait pas. Surtout si ça concerne quelqu'un qu'il apprécie.
« Attends-moi, Minho ! »
Et il se mit à rire.
« Tada !
- Des chocolats chauds ! Merci, madame Lee !
- Tu vois, je t'avais dit que ma maman elle faisait les meilleurs chocolats chauds du monde. Goûte !
- Ah, c'est chaud !
- Fais attention, Sungie !
- Mais c'est trop, trop bon ! »
- Faut souffler avant de boire, sinon tu vas te brûler. »
Minho avait fait mine de le sermonner, mais il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter pour son cadet. Il voulait juste prendre soin de son petit protégé.
Les parents Lee s'échangèrent un regard amusé, alors que monsieur Lee apportait le gâteau qu'il avait fait avec son fils. Il annonça fièrement la pâtisserie comme s'il s'agissait d'un dessert gastronomique. Le trentenaire aimait faire rire plus que tout sa femme et son fis, mais aussi nouvellement le petit Jisung. Il appréciait son côté spontané, sa joie de vivre, son enthousiasme pour quelque chose qui paraissait anodin.
En fait, c'était toute la famille de Minho qui avait adopté le blondinet. L'ambiance était encore plus chaleureuse que d'ordinaire. C'était agréable, ce sentiment que la vie était belle, même si ce n'était que pour un instant. Mais tous ici espéraient que ces moments de joie se répètent, encore et encore, car Jisung sera toujours le bienvenue.
Et c'était également le sentiment qu'avait le jeune garçon. Pour la première fois, il avait l'impression de connaître la douceur d'un foyer, sans cri, sans larme, juste des rires et de la tendresse. Un foyer chaleureux où il se sentait apprécié pour ce qu'il était .
Oui, car dans cette maison, il n'avait pas besoin de prendre sur lui. Il n'avait pas peur de se faire disputer. Il n'avait pas l'impression d'être un poids, une erreur. Il se sentait à sa place, et c'était un sentiment qu'il n'échangerait pour rien au monde.
Finalement, dix-huit heures sonna.
Trois coups.
Les deux enfants regardaient un dessin animé, cet après-midi les avaient épuisés. Ils étaient blottis l'un contre l'autre, madame Lee n'avait pu s'empêcher d'immortaliser l'instant par une photo. Elle l'enverra à la mère de Jisung.
Ils étaient tout simplement adorables, la tête du blondinet sur l'épaule de son aîné tandis que ce dernier avait sa joue sur les cheveux dorés de son ami. Ils avaient l'air si paisible, ensemble, et ils souriaient, tout simplement heureux devant le dessin animé.
« Ah, je vais ouvrir. »
La mère de famille avait prévenu son mari, mais pas trop fort pour ne pas briser la bulle confortable dans laquelle les deux enfants étaient plongés.
« Entrez, je vous en prie !
- Bonjour, madame Lee !
- Oh, monsieur Han ! Vous êtes venu aussi, ravie de vous rencontrer. Les enfants sont sur le canapé. Vous désirez boire quelque chose ?
- Non, merci. »
La mère de Jisung avait assuré qu'ils devaient rentrés tôt, ce soir. Quant à son mari, il ne disait trop rien, cherchant du regard son fils. Lorsqu'il le trouva de dos, un sourire sincère se dessina sur ses lèvres. Son petit garçon ressemblait à un ange, et sa femme n'avait pas menti, l'ami de Jisung était très beau. Effectivement, il ressemblait beaucoup à sa mère. Et puis, il se tourna pour faire face à monsieur Lee. Il ressemblait aussi à son père, il s'était fait la réflexion au moment où il le salua.
Quand madame Han s'avança vers le canapé, alors que les deux enfants ne les avaient pas vu, plongés dans leur dessin animé, la femme se mit à verser une larme.
Finalement, ses pleurs, bien que léger, attirèrent l'attention de Minho. Alors, la femme aux traits fatigués se précipita pour essuyer ses larmes. Elle appela son fils, le sourire au bord des lèvres et surtout le cœur léger.
« Maman !
- Tu as passé un bon après-midi, trésor ?
- Oh oui, c'était trop bien !
- Tu as été sage ?
- Oui, maman ! Hein c'est vrai, Minho ?
- Euh, oui ? »
Encore une fois, les parents du brunet s'échangèrent un regard.
Mais rapidement, madame Lee prit la parole.
« Jisung a été adorable !
- Je suis soulagée, alors. »
Monsieur Lee ajouta, à son tour.
« Ça nous a fait plaisir d'avoir Jisung avec nous aujourd'hui. »
La femme aux yeux de chat sourit, amusé. Son mari n'était du genre pas très bavard, mais elle avait senti qu'il avait eu besoin d'insister sur le fait que tout le monde avait apprécié la présence du blondinet.
« J'en suis ravi, merci pour tout. Tu viens, Jiji ?
- Oui, papa ! »
Les parents du fameux « Jiji » saluèrent le couple Lee en s'inclinant légèrement. Quant à lui, Jisung, il leur fit de grands signes, alors que la mère du brunet s'avança pour se mettre à la hauteur du plus jeune d'entre eux.
« C'était un plaisir de t'avoir avec nous, Jisung. Tu seras toujours le bienvenu ici, d'accord ?
- Merci, c'était trop cool !
- Tu reviens quand tu veux, c'est d'accord ?
- Promis ! »
Et ils lièrent leur petit doigt pour celer leur promesse.
Finalement, la famille Han franchit le portail, mais Minho interpela son ami à la dernière minute, le cœur battant.
« Attends !
- Minho ? »
Jisung fût à deux doigts de partir à la renverse alors que le brunet avait sauté dans ses bras. Et le cadet referma l'étreinte en humant le parfum de son ami. C'était comme son doudou, d'un réconfort sans pareil. Non, en fait, c'était encore mieux.
« A lundi, Sungie.
- A lundi, Minho. »
Les émotions de Jisung débordent toujours, mais là c'était plus fort que jamais. La joie qu'il ressentait, il n'avait jamais ressenti une émotion aussi intense, la tête lui tournait presque. Alors sur ces mots et l'euphorie dans le cœur, le blondinet lui claqua un baiser sur la joue.
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