Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟑𝟔


(♬) 𝕷'𝖆𝖒𝖔𝖚𝖗 𝖊𝖘𝖙 𝖊𝖓𝖋𝖆𝖓𝖙 𝖉𝖊 𝖇𝖔𝖍𝖊̀𝖒𝖊
𝕴𝖑 𝖓'𝖆 𝖏𝖆𝖒𝖆𝖎𝖘, 𝖏𝖆𝖒𝖆𝖎𝖘, 𝖈𝖔𝖓𝖓𝖚 𝖉𝖊 𝖑𝖔𝖎
𝕾𝖎 𝖙𝖚 𝖓𝖊 𝖒'𝖆𝖎𝖒𝖊𝖘 𝖕𝖆𝖘, 𝖏𝖊 𝖙'𝖆𝖎𝖒𝖊
𝕰𝖙 𝖘𝖎 𝖏𝖊 𝖙'𝖆𝖎𝖒𝖊, 𝖙𝖆𝖓𝖙 𝖕𝖎𝖘 𝖕𝖔𝖚𝖗 𝖙𝖔𝖎 (♬)


✧ ☾ ✧

Dès le lendemain, les enfants avaient reçu leurs premiers cours de ski. Cette fois, les deux classes étaient mélangées et on avait formé des petits groupes de sept, malheureusement la petite bande n'avait pu se réunirdans un seul et même groupe. Ils s'étaient rapidement concertés pour finaliser leur équipe : Minho, Jisung, Changbin, Yeji, Hyunjin, Seungmin, Soojin. La monitrice était ravie d'enseigner à un groupe mixe car elle en avait vu des classes de neige et elle constatait que les équipes étaient rares mixes. Ça l'attristait toujours beaucoup de voir à quel point la société avait un impact sur de si jeunes personnes.

Cependant, l'heure n'était pas à la réflexion sur le patriarcat et ses conséquences mais bien transmettre son savoir à des petits bouts d'humains. Ce métier lui avait comme un gant (n/a : pour ne pas faire de mauvais jeu de mot) et elle s'épanouissait chaque année. En effet, c'était un job saisonnier pour financer ses études, elle profitait donc des congés d'hiver à sa façon à ne lui en déplaire. De plus, elle souhaitait devenir enseignante alors ce petit job était un bon compromis entre sa passion et son avenir professionnel.

« Bonjour les enfants, je suis Lidia.

ᅳ Bonjour, madame. » répliquèrent les enfants en chœur.

La jeune femme sourcilla.

« Ah non, par pitié pas de « madame » ... appelez-moi Lidia.

ᅳ Oui, Lidia. » continuèrent-ils sur le même temps.

Lidia se mit à glousser, ils étaient mignons. On aurait dit des robots mais avec le regard brillant, ce qui était un spectacle assez surprenant, les enfants la surprendront sans cesse.

Et puis, elle détestait qu'on l'appelle « madame » car elle n'avait que vingt ans. Elle ne se considérait même pas comme une adulte, même si en vérité elle en était une. La jeune femme traversait une période où les plus âgés ne la considèrent pas tout à fait comme quelqu'un de suffisant mature alors qu'ils ne se gênaient pas pour l'écraser de responsabilité. Elle avait fêté sa majorité l'an passé au beau milieu de l'été. Alors que ses amis étaient fous de joie, Lidia avait senti tout le poids qu'on allait lui mettre sur les épaules et n'avait pas tellement aimé cette part du marché.

Toutefois, ce petit job n'était pas contraignait à ses yeux car, en effet, elle assistait souvent son cousin dans le passé. Il lui avait transmis l'amour du métier, si bien qu'elle s'était engagée dans des études en vue de devenir professeurs des écoles. Quel bonheur de partager un savoir à des êtres insouciants. Elle n'était pas stupide, elle n'ignorait pas les failles du métier et les difficultés qu'elle allait affronter, mais elle avait pesé le pour et le contre. Son choix avait été vite fait, elle se sentait prête à traverser tous les barrages qui se présenteront sur son chemin.

« Il y en a-t-il parmi vous qui savent déjà skier ?

ᅳ Moi. » avait déclaré d'une seule voix tous les enfants.

Tous, sauf Jisung. Il se sentait gêné d'être le seul à ignorer l'art de glisser sur une piste enneigée mais Minho l'avait suffisamment rassuré pour qu'il passe outre. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il dévale les pentes comme un fou, avec le sentiment de liberté de lui avait promis ses amis.

S'il avait su.

« Bah, moi ... J-je sais pas ...

ᅳ Pas de souci ...

ᅳ Han Jisung.

ᅳ C'est un joli prénom ça ! » avait souri la monitrice.

Flashback.

C'était mot pour mot ce qu'avait déclaré Minho le jour de leur rencontre. Ça avait fait du baume au cœur au blondinet, il se souviendrait pour sûr de ce moment jusqu'à la fin de sa vie. Dans sa tête, il avait photographié pour les imprimer avec de belles couleurs la voix et le doux sourire de son ami.

« C'est bien vrai, ça ! » s'était exclamé Jisung, en songeant à son premier jour dans son école actuelle.

Alors tout le monde avait ri, parce que c'était juste Jisung. La monitrice le trouvait adorable, elle n'en avait pas beaucoup vu des comme lui, il avait ce petit chose qu'il le rendait lumineux et qui réchauffait les cœurs. Sa présence était douce comme le soleil du printemps et son sourire promettait un futur radieux (n/a : même moi je le trouve adorable, mon p'tit Jiji ...).

Les premiers essais n'avaient pas été glorieux, mais au bout d'une heure, le blondinet tenait sur ses skis et avançaient convenablement ... sur le plat. Oui, car il ne s'était pas encore aventuré sur les pistes d'entrainement. Elles n'étaient pas bien grandes, ni très compliqués, mais elle intimidait le jeune garçon.

Tout le monde l'encourageait pour qu'il prenne confiance en lui et en ses skis, car il se faisait mille scénarios et doutait de la solidité de l'engin. Lidia avait dû le rassurer maintes fois que la technologie permettait d'épargner tout accident, du moins si l'on reste sur les pistes et qu'on ne fait pas un Strike avec les autres usagers. Ça n'avait pas vraiment rassuré Jisung, mais il s'était finalement décidé à utiliser le tire-fesse qui faisait une dizaine de mètres tout au plus.

Ses amis glissaient sans peine et n'attendait qu'une chose, dévaler leurs premières pentes de la saison. Jisung tenta de se convaincre que ce n'était pas grand-chose et que si les autres réussissaient, aucune raison qu'il n'y arrive pas. Il avait fini par comprendre qu'il n'était pas plus bête que les autres, un petit pas qui en était en fait un grand.

« Je suis derrière toi, Jisung ! » l'avait rassuré la monitrice, sur le tire-fesse suivant.

Il acquiesça, mais plus il prenait de « l'attitude » plus le stress grimpait.

Enfin, ils y étaient. En observant le tableau face à lui, il eut soudainement le vertige -il n'avait jamais eu le vertige avant ce jour.

« Vous êtes sûre, Lidia ?

ᅳ Mais oui, avec rappelle-toi le chasse-neige.

ᅳ Comment on fait déjà ?

ᅳ Allez, arrête de réfléchir et fonce ! Enfin doucement quand-même ...

ᅳ C'est parti ! » avait crié Jisung en fermant les yeux.

Bien entendu, ce n'était pas la meilleure idée alors Lidia le rappela rapidement à l'ordre. Et c'est à ce moment-là que Jisung se rendit compte que ce n'était pas aussi compliqué qu'il aurait pu le penser. Il avait même ri et la monitrice derrière lui le félicitait, sincèrement heureuse de le voir prendre confiance en ses capacités de skieur.

En bas de la piste, le blondinet s'était exclamé qu'il était prêt à descendre toutes les pistes vertes et qu'il était fin prêt. La monitrice lui conseilla de faire encore quelques essais, mais voilà Jisung était têtu.

Minho et Yeji l'accompagnèrent jusqu'à la piste la plus facile et ils furent surpris de voir l'aisance avec laquelle le jeune garçon dévalait les pentes. Ils étaient fiers de leur petit bout de chou, ce dernier le sourire jusqu'aux oreilles.

Prenant de plus en plus confiance, il montra du doigt la piste verte la plus complexe mais qui restait une piste verte. Alors ses deux amis haussèrent des épaules, pourquoi pas s'il était si confiant. Changbin s'ajouta à la petite troupe en assurant qu'il était le meilleur et qu'en cas de pépin, il serait celui sur qu'il fallait compter.

Finalement, Jisung s'élança et tout se passa bien jusqu'à ce qu'un premier obstacle se présente à lui. Il connaissait le chasse-neige, mais contourner une situation inattendue, ça n'avait rien à voir, évidemment. Une femme était en train de relever son enfant dont le visage ne faisait qu'un avec la neige, son faciès promettait de parfaitement s'accorder avec sa combinaison rouge. Heureusement, la femme réagit immédiatement et se mit sur le côté à la dernière minute, avant que le blondinet lui fonce dessus. Le danger passé, il souffla, rassuré, jusqu'à ce qu'il se rende compte que cet incident avait dévié sa trajectoire.

« Jisung ! Arrête-toi ! » avait crié Changbin.

Le jeune garçon, paniqué, ne trouva pas la force de répondre qu'il ne pouvait pas. Ce n'était pas lui qui conduisait ses skis, c'était ses skis qui le conduisaient il ne savait où. Alors oui, son expression terrorisée illustrait très bien la situation, surtout qu'il se sentait incapable de crier, son corps ne répondait plus.

Les skieurs râlèrent car ils furent surpris par la négligence du blondinet alors que celui-ci se trouvait dans un état de détresse. Cependant, son manque de communication verbale entrainait les vacanciers à penser qu'il avait simplement perdu l'esprit. Ça n'était venu à personne qu'un gosse de sept ans ne pouvait pas descendre ainsi sans être en danger. Au moins, il allait tout droit, un peu trop tout droit, d'ailleurs. Toutefois, il était loin du ravin, à son plus grand soulagement même s'il recommença à paniquer la seconde suivante.

Evidemment, dans un moment aussi critique que celui-ci, Jisung n'avait jamais les bons réflexes et le voilà qui se mit à fermer les yeux comme si ça allait arranger les choses. Il ne contrôlait plus rien, tout ce qu'il espérait, c'était que ça s'arrête. Alors qu'il se voyait déjà prisonnier de la neige jusqu'à ce que le froid lui morde les orteils et finir ses jours sans pieds, il eût une voix.

« Jisung ! »

La monitrice de ski, Lidia. Etait-elle réelle ? Il était peut-être déjà au paradis. Ce n'était qu'une image, une illusion car il devait avoir perdu l'esprit. Il crut même voir des ailes dans son dos et la neige se transforma alors en nuage doux comme du coton.

« Hé, Jisung ! Laisse-toi tomber sur le sol !

ᅳ Hein ? » furent les premiers mots qui sortirent de sa bouche après ce qui lui parût des heures, comme si sa perte de contrôle était une descente en Enfer sans fin.

Il avait été sage dans l'ensemble, c'était injuste il méritait le paradis à coup sûr. Puis, il ne s'était pas imaginé l'Enfer aussi glacial, comme quoi, on nous raconte vraiment des bêtises quand on est enfant.

« Jisung pour l'amour du ciel, couche-toi au sol !

ᅳ Maman, j'ai peur !

ᅳ Ta maman ne peut rien pour toi ! Laisse-toi tomber je te dis !

ᅳ Papa !

ᅳ Ton père non plus ... Bon sang, Jisung ! »

La situation commençait à devenir préoccupante, surtout que la piste prenait un léger virage et que Jisung n'y voit rien. Cette fois, il avait ouvert les yeux mais la vitesse lui brûlait la rétine. C'était un cauchemar, d'ailleurs il aurait aimé se pincer le bras pour se réveiller.

Désespérée, Lidia se jeta sur le pauvre garçon tel un placage de rugby mais avec un peu plus de douceur, et de froid. Ouais, la neige, c'est froid, c'est en tout cas ce que c'était dit Jisung en rencontrant la surface du sol. Il était loin le nuage de coton, et il hurla sans vraiment savoir quel sentiment dominait son esprit. Son cri était tellement aigu qu'on aurait pu jurer qu'il aurait déclenché une avalanche.

Les skis de Jisung avaient valsé quelques mètres plus loin. Lidia s'empressa d'enlever les siens pour récupérer la paire du blondinet avant qu'il ne se passe malheur. Elle se sentait terriblement mal d'avoir laissé un de ses élèves prendre autant de risque, heureusement que rien de grave ce n'était produit. Si ce n'est que Jisung restera à jamais traumatisé par la discipline, mais ça, c'était une autre histoire.

Finalement, Changbin arriva en trombe et planta ses bâtons dans ses skis pour les enlever. Il courut en direction de son ami, extrêmement inquiet.

Il avait beau être doué et ne plus utiliser le chasse-neige depuis deux ans, il n'avait pu rattraper le blondinet. La monitrice avait alors dévalé la pente pour secourir son élève, alors que les amis avaient repris un semblant d'air dans leurs poumons. C'était à la limite s'ils n'étaient pas restés en apnée tant la panique les avait envahi. Yeji avait hurlé le nom du blondinet mais ça ne servait à rien, d'ailleurs le concerné ne l'avait même pas entendu.

Quelques minutes plus tard, les cinq autres enfants arrivèrent à leur hauteur. La jeune fille qui était encore morte de trouille traita Jisung d'idiot, comme si ça allait arranger les choses. Mais quelle ne fût pas sa stupeur en voyant le visage blanc comme neige (n/a : sans mauvaise jeu de mot 2.0). Seulement en plus de ça, il n'avait pas sourcillé, aucune larme, aucun tremblement, il restait là au sol telle une statue.

« Putain, Sungie ! »

Minho s'était jeté dans les bras de son petit protégé. Tout le monde avait noté les soubresauts qui animaient le corps du brunet, il avait vu défiler les pires scénarios pendant ces quelques longues minutes. Il le serrait tellement fort contre lui que Jisung commençait à sentir de nouveau son corps, jusque-là anesthésié par le froid.

Soudain, les premiers mots de Jisung avaient franchi la barrière de ses lèvres. Ça avait surpris tout le monde alors que Hyunjin s'était mis à genou comme la drama Queen qu'il était en mettant la paume de ses mains l'une contre l'autre. Soojin s'était laissée tomber sur les fesses, déjà épuisée par la situation. C'était d'ailleurs le cas de tout le monde, ils n'avaient jamais autant leur cœur battre dans leur poitrine. Seungmin avait eu les larmes aux yeux tant il avait eu peur, seulement il tenta de les retenir car il ne souhaitait pas attirer l'attention.

Non, même Changbin avait sursauté lorsque la voix du blondinet avait mis fin au silence lourd qui commençait à s'installer alors que la monitrice revenait vers eux.

Jisung sentait la force des petits bras de son ami et les spasmes qui le secouaient. Quelques gouttes de pluie s'abattaient dans sa nuque découverte, mais elles étaient chaudes et d'une façon ou d'une autre, elles étaient réconfortantes.

D'un murmure il s'adressa au brunet, même si tout le monde avait entendu sa phrase claquer dans l'air glacial.

« Bah, Minho ... Pourquoi tu pleures ? Tu as mal quelque part ?

ᅳ Tu m'as fait peur, crétin ! »


















(chapitre un peu plus
long cette fois hihi ...)





















‧˚*・༓☾‧

N/A : première fois que Min'
pleure dans la fanfiction :(




















Prenez soin de vous
mes 'tit(e)s amours

[▸] ; ★彡

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro