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𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟐𝟓


(♬) 𝕵'𝖊𝖒𝖒𝖊̀𝖓𝖊𝖗𝖆𝖎 𝖒𝖔𝖓 𝖆𝖒𝖔𝖚𝖗𝖊𝖚𝖝
𝖒𝖔𝖓 𝖆𝖒𝖔𝖚𝖗𝖊𝖚𝖝 ? 𝕴𝖑 𝖊𝖘𝖙 𝖆𝖚 𝖉𝖎𝖆𝖇𝖑𝖊
𝖏𝖊 𝖑'𝖆𝖎 𝖒𝖎𝖘 𝖆̀ 𝖑𝖆 𝖕𝖔𝖗𝖙𝖊 𝖍𝖎𝖊𝖗
𝖒𝖔𝖓 𝖕𝖆𝖚𝖛𝖗𝖊 𝖈œ𝖚𝖗 𝖊𝖘𝖙 𝖙𝖗𝖊̀𝖘 𝖈𝖔𝖓𝖘𝖔𝖑𝖆𝖇𝖑𝖊
𝖒𝖔𝖓 𝖈œ𝖚𝖗 𝖊𝖘𝖙 𝖑𝖎𝖇𝖗𝖊 𝖈𝖔𝖒𝖒𝖊 𝖑'𝖆𝖎𝖗
𝖏'𝖆𝖎 𝖉𝖊𝖘 𝖌𝖆𝖑𝖆𝖓𝖙𝖘 𝖆̀ 𝖑𝖆 𝖉𝖔𝖚𝖟𝖆𝖎𝖓𝖊 (♬)


✧ ☾ ✧

La pluie inondait déjà les rues, tous les passants tenaient un parapluie entre leurs mains, le pas pressés.

C'est ce qu'observait Jisung depuis la fenêtre de son appartement. Et derrière la vitre, il souriait, plus heureux que jamais.

« Tu vois, maman, au moins il pleut.

- Où tu veux en venir ? » l'interrogea la femme.

Parfois, elle avait du mal à le suivre. Il avait beau être son enfant, Jisung avait son propre raisonnement et c'était difficile de comprendre ses réflexions.

« Bah, comme on est en appart, c'est pas grave s'il pleut ... On est pas triste de pas pouvoir aller dans le jardin ... On en a pas. »

Ça aurait pu sonner triste, mais Jisung était véritablement content de ce fait. Il était si juste et innocent dans ses mots que madame Han ne lui en voulait pas. Ça lui avait, cependant, fait un déchirement au cœur. Ils ne pouvaient pas offrir à leur enfant un espace de verdure comme ses autres amis. Néanmoins, elle l'emmenait régulièrement dans des parcs pour que cette boule d'énergie puisse se dépenser, et elle, souffler. C'est en ça que l'absence d'implication de son mari rendait les choses plus difficiles encore. En effet, elle n'avait jamais un moment pour elle, mais plus triste encore, ils ne partageaient jamais de moment à trois.

Monsieur Han faisait des efforts, cependant ce constat peinait sa femme. Comment parler d'effort quand il s'agit de prendre soin de son fils ? Partager des souvenirs ensemble, profiter de la vie de famille, ne l'avait-il pas désiré aussi ? En tant que mère, elle n'avait pas le droit de fuir ses responsabilités. Alors pourquoi diable était-ce toléré pour les pères ? La vie d'une femme, ça ressemblait un peu à une condamnation, finalement.

« Tes amis ne vont pas tarder, tu devrais finir de te préparer.

- Ah, euh—oui.

- Tu ne vas pas les accueillir en pyjama, mon cœur. Si ? »

Jisung jeta un œil à sa tenue. Effectivement, un pyjama bleu Pororo, ce n'était pas l'idéal quand on invite ses copains et ses copines.

« Mais, pas de chemise ! J'aime pas ça ...

- Très bien, ce ne sont que tes amis.

- Je vais mettre mon nouveau pull orange ! Ça ira bien, hein, dis, maman ?

- Oui, je l'ai repassé ce matin.

- Oh, chouette !

- Par contre, c'est la dernière fois que tu déjeunes en pyjama, Han Jisung.

- Oui, maman ... Pardon. »

La femme souffla.

Elle avait parfois l'impression de n'être qu'un perroquet, elle répétait sans cesse la même chose et son mari ne disait rien. A croire qu'elle devait endosser le rôle de la méchante pendant que son père répondait à l'appel que lorsque l'envie lui prenait.

Quelle injustice !

« Et tu mettras ce jean-là. »

Le blondinet approuva du chef. C'était le jean qu'il avait choisi récemment, avec son beau pull orange. Il aimait bien cette couleur, à vrai dire.

Il courut jusqu'à sa chambre pour s'habiller alors que l'horloge sonnait les quatorze heures. Ce n'était pas raisonnable de rester en pyjama à cette heure tardive alors qu'il était debout depuis huit heures ce matin. Il le savait, mais il était trop occupé à s'amuser pour se soucier de sa tenue, alors il se faisait gronder car à son âge, il devrait penser de lui-même à s'habiller. Et il savait que sa mère avait raison, il n'aimait pas quand elle se fâchait, surtout quand elle avait raison. Ca le blessait, il se sentait nul, encore une fois.

Ce n'était rien de grave, mais ça plus autre chose, c'était beaucoup. Il savait qu'il causait du tort à la femme.

Finalement prêt, il courut —car il ne faisait que ça— jusqu'à sa mère pour lui montrer ses vêtements. Cependant, à la place, il trouva son père sur le canapé du salon, en train de regarder la télévision.

« Bah, elle est où maman ?

- Partie chercher des ballons.

- Mais, on peut pas jouer au ballon ici !

- Des ballons baudruches, Jisung.

- Ah, euh—oui ... Pardon. »

Il baissa la tête, honteux.

Monsieur Han se retourna pour faire face à son fils.

« Pourquoi tu t'excuses, Jisung ? » questionna-t-il, les sourcils froncés.

L'homme se demanda s'il avait mal fait, son ton avait peut-être eu l'air dur.

« Je—je sais pas, désolé.

- Mais ...

- Je vais aller voir le gâteau.

- Il est déjà cuit, Ji' ...

- Oh, alors—euh, je vais regarder s'ils sont arrivés !

- Qui ? Tes amis ? Ils arrivent dans une heure.

- Ah, c'est vrai ! Je suis trop bête. »

Le jeune garçon avait ri pour se donner contenance. Il ne savait pas pourquoi il se sentait autant mal à l'aise. Il était nerveux car c'était la première fois qu'il accueillait des amis. Oui, mais il y avait autre chose.

« Tu veux pas te poser avec moi ?

- Hein ? Poser quoi ?

- C'est une expression ...

- Ah, oui, désolé. »

Il se grattait la nuque, gêné au possible.

L'homme soupira.

« Dis-moi, mon petit Ji', ça te dit de marcher un peu ?

- Mais, si maman arrive, elle sera pas contente si on est pas là.

- Je lui enverrai un message.

- C'est vrai ? Mais, sûr elle sera pas fâchée ? Hein, dis ! »

Décidemment, Jisung, c'était quelque chose.

« Et si on l'appelait, ensemble ?

- Hein ? Pourquoi ?

- Comme ça, elle sera pas fâchée ! »

Ça n'avait pas fait sens pour Jisung, mais il accepta. Le principal, c'est qu'elle ne le gronde pas, ce serait dommage que ça arrive aujourd'hui alors que c'était sa fête d'anniversaire.

« Allô ?

- Chérie, tu vas bien ?

- Ah, oui. Tu voulais quelque chose pour les courses ?

- Non, Jisung voulait te demander un truc. »

Il tendit l'appareil à son fils. Celui-ci devînt blanc comme linge, il ne s'était pas attendu à ça.

Il insista en lui glissant un clin d'œil.

« Maman ?

- Oui, mon cœur ? Dépêche-toi, j'ai fini, j'allais passer à la caisse ...

- Nan, c'est juste ... On peut ... On peut aller marcher un peu, avec papa ?

- Bien-sûr ! Tu es stressé ?

- Oui. » avoua l'enfant.

Elle gloussa, c'était mignon. Il avait une toute petite voix, son cœur gonfla dans sa poitrine, ce petit être adorable était son fils.

« Allez-y vite avant que ce soit l'heure ! »

Jisung sourit.

« C'est d'accord ! A toute de suite, ma maman d'amour.

- Je t'aime, mon cœur.

- Moi aussi, maman ! »

Et puis, ils raccrochèrent.

Et Jisung, il était content car ce n'était pas souvent que sa mère lui disait « je t'aime » et ça faisait tout drôle et ça réchauffait sa poitrine. Il ne mentait pas en disant « moi aussi » car il l'aimait aussi énormément.

« Alors, elle est d'accord ?

- Oui ! C'est parti ! On y va ?

- Il faudrait déjà que tu mettes tes chaussures.

- Oh, mais papa ! Il pleut plus ?

- S'il pleuvait encore, je t'aurais pas proposé de sortir ...

- Ah oui, c'est vrai ! Désolé, je—

- Jisung ? »

L'interpellé leva la tête pour croiser le regard de son père.

« Moi aussi, je t'aime, mon grand garçon.

- Oh ! Pour de vrai de vrai ?

- Evidemment ! Pour de vrai de vrai. Et c'est moi qui suis désolé, de ne pas être suffisamment là pour toi ...

- Moi aussi ! Moi aussi je t'aime, mon papa d'amour. »

Et ils se mirent à rire ensemble.

C'était ces petits moments-là qui rendait une relation riche. C'était ces petits moments-là qui rendait heureux.

Monsieur Han, il l'aimait vraiment son fils.

Pour de vrai de vrai.




















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(chapitre court mais le
prochain sera les 7 ans
de notre petit Sung' )


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